Category Archives: Spiritualité

Des relations amicales

938.07Question : Quelles relations devrait-il y avoir entre les amis d’un groupe kabbalistique ?

Réponse : Les relations entre amis dans un groupe sont très compliquées. Chacun devrait donner aux autres la pleine confiance qu’il les aime, qu’il se soucie d’eux, et qu’un ami dans ses bras est comme un bébé dans les bras de sa mère.

En lui donnant ce sentiment, c’est comme si je lui imposais la sensation de l’état supérieur, lorsqu’il peut penser aux autres et non à lui-même. Vous le désarmez, vous neutralisez son ego, et il pensera inévitablement aux autres. Il ne pourra pas penser à lui parce que vous l’avez neutralisé. Vous lui avez donné le sentiment que vous lui apporteriez tout ce dont il a besoin. Ensuite, il peut aller dans le monde spirituel.

Pouvez-vous imaginer à quel point nous sommes dépendants les uns des autres ? C’est une solidarité (Arvout). Ce n’est pas que j’y pense, que je le ressente et que je le mesure, mais mes amis, avec leurs pensées et leurs préoccupations à mon égard, me mettent dans un tel état.

Je ne peux rien faire, je passe involontairement dans le don sans réserve et la sortie de moi-même parce que je n’ai rien à faire à l’intérieur de moi. Rien du tout ! Ils m’ont tout pris et c’est comme si j’avais dit : « Ne vous inquiétez pas pour vous-mêmes, tout dépend de nous. »  Alors je n’ai pas le choix, je commence à penser extérieurement : comment puis-je à travers eux faire la même chose avec le Créateur ?

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les soins maternels » du 31/12/2012

À quoi mène la calomnie ?

224Commentaire : Il existe un état où un élève parle mal de son professeur.

Ma Réponse : Alors il n’est pas un étudiant ! En faisant cela, il se coupe complètement de l’avancement spirituel. Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet. La chose la plus importante dans notre mouvement est simplement d’apprécier énormément les amis, le groupe, l’enseignant et le Créateur, et de le faire de plus en plus. Comment progresserez-vous sans cela ?

Si quelqu’un dit du mal de l’enseignant, c’est fini, il se coupe de lui-même ! En effet, dans la spiritualité il n’y a pas de conditions pour que l’un ait entendu quelque chose et l’autre ne l’ait pas entendu. Vous avez de telles pensées, c’est tout ! Rien d’autre ne compte.

Il y a beaucoup de soi-disant étudiants qui assistent aux cours, se retrouvent dans différents groupes et pensent du mal ou disent du mal des autres. Je regrette beaucoup que de tels événements aient lieu, car il est inutile de s’en préoccuper ; en fin de compte, ils n’avanceront pas.

Question : Mais est-ce qu’une personne peut traverser cet état et en prendre conscience ? Ou pensez-vous que si elle entrait dans un tel état de stupeur, elle n’en sortirait pas ?

Réponse : Pour tout, façon de parler, il y a le pardon, mais la personne doit travailler sur elle-même. Cela arrive à tout le monde ! Je suis tout à fait serein à ce sujet. Mais elle devrait être consciente de ce qui la contrôle.

Commentaire : Vous avez dit qu’il est nécessaire de se taire et de ne pas intervenir dans les états d’un ami qui nous semblent mauvais.

Ma Réponse : On peut parfois le pointer du doigt en plaisantant ou en faisant des allusions. Mais en général non ! Quel est l’intérêt de cela ? Elle doit vivre tout cela intérieurement et le reconsidérer.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Détester l’enseignant et ses amis » du 29/12/2012

La vie

737.01Question : Qu’est-ce que la vie ?

Réponse : La vie matérielle est une forme d’existence de protéines.

La vie spirituelle est une sensation d’être rempli de Lumière (Ohr), pas seulement de Lumière, car il y a beaucoup de couleurs différentes dans le monde spirituel. Par exemple, la Lumière de Haya est la Lumière de la vie, une très grande Lumière qui permet de recevoir, de ressentir, de remplir de force vitale et de connaissance. On l’appelle la vie.

Dans le monde spirituel, notre matière protéique n’est pas du tout considérée comme la vie car en fait elle n’existe pas. Dans le monde spirituel du don sans réserve, il n’y a rien que nous puissions ressentir avec nos cinq sens dans le monde physique.

Tout ce que nous observons maintenant n’est pas du tout dans le monde spirituel parce que cela n’existe que dans notre imagination, dans nos désirs égoïstes.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La vie » du 02/01/2011

Réanimer la sensation de perfection

237Commentaire : Vous avez dit que nous pourrions ressentir la correction finale (Gmar Tikoun) maintenant si nous percevions les montées et les descentes comme un même état correct.

Ma Réponse : Mais nous ne sommes pas encore en mesure d’y parvenir.

Que signifie la correction finale ? La correction finale, c’est lorsque vous ressentez l’état actuel comme absolument parfait. Vous y êtes déjà, mais vous devez corriger vos sensations.

Question : Les kabbalistes disent que plus tard, nous envierons même le dépassement que nous avons effectué plus tôt. Pourquoi cette envie ?

Réponse : Parce qu’en surmontant ces états douloureux et difficiles, vous donnez au Créateur un plaisir particulier en aspirant à Lui. Comme un petit enfant qui souffle, essayant de construire quelque chose avec ses cubes et qui n’y arrive pas. C’est le travail le plus gratifiant pour les parents qui voient comment il développe ses capacités intellectuelles.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Comment voir le monde futur » du 29/12/2012

Ressentir la composante spirituelle

721.03Commentaire : Dans la vie matérielle, lorsqu’une personne en rencontre une autre, elles s’identifient mutuellement par leur visage, leur apparence, et non par leurs qualités intérieures.

Ma Réponse : C’est parce qu’elles ressentent uniquement notre monde.

Et moi, je ressens mon professeur, qui n’est plus dans ce monde, non pas par sa barbe et son apparence ; je ressens la personne.

Même dans le monde physique, lorsque vous vivez avec quelqu’un très longtemps, vous commencez à le ressentir. Il devient pour vous une image interne, et non plus extérieure.

Il en va de même dans la spiritualité. Vous ressentez les âmes. Je ressens la composante spirituelle énergétique intérieure de mon professeur et non le corps physique qui s’est décomposé depuis longtemps.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La greffe d’organes » du 03/02/2011

Un révolutionnaire de son temps

962.3Commentaire : Si on vous compare au Baal HaSoulam, il n’était pas aussi public que vous et il n’a pas diffusé à un si grand nombre de personnes.

Ma Réponse : Je suis sûr que s’il l’avait pu, il aurait tout fait. En 1940, le Baal HaSoulam a publié le journal La Nation. Pouvez-vous imaginer ce que signifiait la publication d’un journal kabbalistique et sioniste à cette époque ?

Et le livre Le Don de la Torah (Matan Torah) dans lequel il s’adresse aux gens ordinaires ! Un kabbaliste sort de son coin et s’adresse à Monsieur et Madame tout le monde ! C’était un vrai révolutionnaire !

Qui suis-je comparé à lui ? Aujourd’hui, tout est accessible, faites ce que vous voulez. C’est un siècle complètement différent !

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qui contrôle Laitman ? » du 27/12/2012

Les plaisirs du kabbaliste

600.01Question : Ces personnes qui ont franchi une certaine étape spirituelle, ne voient-elles plus l’intérêt de revenir à certains plaisirs antérieurs ?

Réponse : Non, c’est faux. Toutes sortes de perturbations surgissent en elles sous la forme d’aspirations à divers plaisirs. Bien sûr, le plus grand plaisir est le plaisir sexuel, qui demeure longtemps sur le chemin et ne meurt pratiquement pas.

Un kabbaliste ne commence à négliger aucun des plaisirs de ce monde. Au contraire, il ressent un très bon goût dans la nourriture, le repos, dans tout. Il l’apprécie.

Il devient une sorte de gourmet. Si vous voulez vraiment apprécier quelque chose, vous devez ressentir que vous l’appréciez réellement, que c’est correctement connecté à votre but, connecté de telle sorte que vous recevez à travers ce monde un phénomène divin supplémentaire. On ressent alors du plaisir également à travers les objets de ce monde.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Une étoile »

Qu’est-il interdit d’entendre ?

509Question : Lorsqu’un de vos élèves a commencé à parler de l’importance du travail spirituel en raison de la répétition des actions, c’est-à-dire de la façon dont cela lui semble être une routine, vous avez répondu : « Nous ne devons pas entendre ce que tu dis.» Pourquoi pas ?

Réponse : On ne devrait pas entendre de mauvaises choses sur la spiritualité.

Commentaire : Mais vous avez dit un jour que l’on pouvait même maudire le Créateur

Ma Réponse : Cela ne regarde que vous. Je ne veux pas l’entendre. Allez-y, jurez. J’ai dit qu’il valait mieux maudire que d’oublier.

Imaginez que vous aimiez une autre personne et qu’il y ait parfois toutes sortes de disputes entre vous. C’est mieux que de couper le lien et de s’éloigner l’un de l’autre.

Question : Mais on entend beaucoup de choses similaires lorsque les gens expriment leurs doutes et disent : « Je ne crois pas, prouvez-le. »

Réponse : C’est naturel ! Une personne est dans la dissimulation ! Comment pourrait-elle réagir autrement ?

Mais lorsqu’elle qualifie le travail spirituel de routine et qu’elle se plaint d’être fatiguée de cette vie quotidienne, alors nous ne devrions pas écouter ces déclarations négatives sur la spiritualité. Elle peut se parler à elle-même, tout peut arriver. Mais elle n’a pas le droit de parler aux autres !

Par rapport aux autres, elle doit jouer comme au théâtre, se montrer inspirée et exaltée. C’est le seul moyen !

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les choses qu’il est interdit d’entendre » du 03/01/2021

Le code secret du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on dire que le flux des mots du Zohar change la force et la direction des forces qui nous unissent ?

Réponse: Nous ne savons pas comment cela fonctionne. Quelque chose à ce sujet est encore profondément cachée. Le livre est écrit dans une langue qui permet apparemment d’y discerner des choses tout à fait logiques, de s’y rapporter, et en quelque sorte de nous dépeindre en elles ou elles en nous. Il y a une certaine interaction entre moi et le livre, un lien et la compréhension que le Livre parle de moi et que je suis à l’intérieur de celui-ci.

Mais c’est une sensation toute à fait fausse. C’est simplement la forme sous laquelle l’histoire nous est présentée, l’histoire qui est très lointaine, inconnue et nous est étrangère. C’est comme une bête qui a acquis une forme humaine, qui nous a parlé, et nous ne pouvions que saisir sa forme extérieure : ses bras, ses jambes ou la tête. Mais ce n’est absolument pas le cas.

Par conséquent, nous avons besoin de considérer le Zohar comme un Livre contenant un certain code secret, une séquence d’instructions spirituelles. Je ne sais pas comment elles sont écrites de l’intérieur et je ne peux pas entrer en contact avec elles. Afin d’établir au moins une sorte de connexion à ces instructions spirituelles, je lis Le Zohar. Cependant, la connexion ne se dégage pas de mon audition ou de la lecture du texte, mais plutôt, elle est construite à la mesure de mon désir de m’unir à ce code interne afin qu’il puisse me transformer.

Le livre peut être écrit dans une variété de formes, et il est possible que je n’en comprenne pas un seul mot. Ce qui compte, c’est mon désir pour le contenu interne du Livre pour me corriger. Son contenu intérieur est le monde spirituel avec son appareil tout entier, les actions, et les forces, pas le papier ni l’impression dans la couverture.

L’unicité des textes kabbalistiques

Lorsque vous lisez Le Livre du Zohar ou que vous étudiez le Talmud Esser HaSefirot ou TES, vous ressentez dans l’un comme dans l’autre que vous avez affaire à l’information la plus élevée. Ils sont uniques. Ils inspirent le respect et l’admiration.

Ces informations ne vous poussent pas à l’adoration servile ou au fanatisme. Au contraire, elles vous élèvent. Elles ne vous abaissent pas, elles ne vous écrasent pas, elles ne vous obligent pas à vous agenouiller ou à trembler.

En vous élevant, elles font de vous un Humain avec un grand « H » ; elles vous révèlent le monde supérieur et ne le suppriment pas.

C’est la différence entre Le Livre du Zohar et TES et toute autre source religieuse. Les sources kabbalistiques parlent du monde supérieur, mais en même temps elles élèvent une personne jusqu’à eux.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le Zohar ou TES ? » du 03/11/2012