L’ordre complet d’offrir des sacrifices est décrit dans la Torah en détail, mais vraiment ce processus se déroule à l’intérieur d’une personne, dans son monde intérieur. La préparation des animaux sacrificiels, les offrandes et le travail des prêtres (Cohen) dépend d’une personne et de son niveau spirituel, et des intentions liées à ce niveau.
Question : Qu’est-ce qui se passe exactement quand une personne offre un sacrifice au Créateur ?
Réponse : On prend un désir égoïste et on le « découpe et l’élimine », comme il est dit : « Celui qui veut vivre doit se tuer. » Ensuite, on fait revivre son désir de vivre pour l’amour du don sans réserve. C’est ce que nous appelons un « sacrifice ».
« Sacrifice » (קֻרְבַּן, corban) signifie « convergence » (קרבה) avec le Créateur. Une personne s’approche de Lui dans la mesure où elle mange même de la nourriture pour l’amour du don sans réserve. En offrant un sacrifice, on s’élève du niveau d’Israël (une intention directe vers le Créateur) au niveau du Lévite et du Cohen. A ces niveaux, on offre un sacrifice et on le reçoit en retour, mais maintenant il a une intention altruiste, ce qui signifie que l’on corrige les désirs de réception et on les transforme en don sans réserve. L’un « mange de la viande et « boit du vin », et en faisant ainsi un auto-sacrifice pour l’amour du Créateur, on se rapproche ainsi de Lui.
Ces actions sont décrites comme l’abattage des animaux et la cuisson de leur viande. Tandis que les Cohens font ce travail, les Lévites « chantent ». C’est leur travail concret qu’ils exercent sur les trois étapes appelées « Israël », « Cohens » et « Lévites. » En s’élevant, une personne corrige son égoïsme, « l’animal » en lui en le tuant et le préparant pour recevoir dans le but de donner. Cette image est radicalement différente de sa description matérielle… comme il en va pour tous les commandements.
Question : Comment pouvons-nous évaluer si une réunion s’est bien passée ? Est-ce que le paramètre est la sensation d’une « boule de couleur grenadine » ?
Réponse : Une « boule de couleur grenadine » se réfère à un groupe qui est devenu un, un groupe de dix qui devient un. Ensuite, chaque membre du groupe de dix perd son sentiment de soi et ressent qu’il est à un niveau supérieur. Dans notre état, nous sommes dix, et sur le niveau suivant, le groupe de dix devient un. C’est ce que j’appelle une boule de couleur grenadine.
Chacun devrait essayer de l’imaginer de cette façon. Nous nous annulons et remontons par la force du don sans réserve et au lieu de dix, nous devenons un, mais sur le niveau suivant. C’est ce que l’on appelle élever MAN.
Nous entrons dans le supérieur comme un embryon et commençons à le ressentir. La boule de couleur grenadine devient une goutte de sperme par rapport au supérieur. Ainsi, lorsque nous nous annulons et sommes incorporés en Lui ensemble, nous sentons quelque chose, mais nous ne savons pas ce que c’est exactement. Je me sens bien grâce à quelque chose qui est en dehors de moi, mais je ne comprends vraiment pas où c’est et ce qui se passe. C’est le début de Ibour (gestation).
Si nous ressentons une vague de chaleur inhabituelle durant la réunion avec le public, nous devons entrer dans la boule de framboise avec eux, et ainsi vous les stimulez.
Toute personne possède la racine de la connexion au Créateur, les Reshimot (gènes spirituels) qui sont apparus après la brisure des récipients. La seule différence est dans la profondeur de sa dissimulation. Finalement, tout le monde doit atteindre la correction de sorte que, lorsque vous créez une boule de couleur grenadine avec le public, c’est une sensation spéciale de connexion. Vous leur transmettez votre éveil par cela, la Lumière Environnante. Puis, l’étincelle qui est cachée profondément en eux et qui ne permet pas à une personne de la ressentir, commence à flotter et à venir à la surface.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 23/08/13
Il est impossible d’inventer quelque chose qui n’existe pas dans la nature. Peut-être n’y a-t-il pas d’analogie dans le matériau à partir duquel nous fabriquons, ou sur le même niveau, mais il doit exister. Nous prenons tous les exemples et les analogies de ce qui existe déjà dans la nature, nous ne pouvons pas inventer quelque chose qui soit totalement nouveau.
C’est fondamentalement impossible. Il y a seulement un unique point nouveau dans toute la création, quelque chose à partir de rien (Yesh Mi Ayin). Tout le reste, sauf ce « premier acte de la création » (l’oeuvre de la Génèse), est une conséquence de la rencontre entre le récipient et les propriétés de la Lumière dans différentes connexions. Ainsi, nous pouvons prendre exemple seulement sur des attributs existants et créer des formes parallèles.
Tout ce que nous construisons dans notre monde, ce qui signifie dans nos sensations égoïstes, est appelé « ce monde » et il y a des exemples pour cela dans la nature. Si nous voulons poursuivre notre développement en étudiant la sagesse de la nature, nous devons développer une nouvelle perception qui soit axée sur le don sans réserve. Ensuite, nous pouvons aussi réaliser les exemples afin de donner sans réserve de nous-mêmes.
Nous ne pouvons pas recevoir d’exemples venant des attributs supérieurs de ce monde matériel, et ainsi tous les progrès scientifiques se terminent à la frontière entre notre monde et les mondes supérieurs. Même avant que la science elle-même se soit épuisée, notre désir matériel de recevoir atteint une impasse et arrive à son terme. Notre développement se termine à un certain point, puisque nous ne pouvons pas trouver de nouveaux exemples que nous voulons mettre en place dans ce monde.
Plus important encore, nous avons perdu le désir de les chercher dans le but d’inventer de nouvelles choses et donc de progresser sur le plan matériel. Nous sommes à un point de transition, à la veille de la révélation de nouveaux désirs spirituels.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/08/13, Écrits du Baal HaSoulam
La Torah, «Exode», 22, 25-26: Si tu prends le vêtement de ton prochain comme un gage, jusqu’au coucher du soleil tu devras lui rendre, car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour sa peau. Avec quoi doit-il se coucher? Et cela doit être (car) s’il me crie dessus, je l’entendrai, car je suis compatissant.
Pendant les jours où la Torah a été écrite, les vêtements étaient très chers, alors les gens faisaient la plupart des tâches ménagères nus de sorte que les vêtements ne soient pas usés. Il y a même des vêtements pendant deux siècles qui ont été transmis d’une mère à sa petite-fille, etc Dans la région où l’Etat d’Israël se trouve aujourd’hui, les gens avaient l’habitude de porter des vêtements faits de laine, qui prenaient beaucoup de temps à fabriqué et beaucoup de travail: le tissage, le tissu, la couture, etc Même aujourd’hui la laine tunisienne est très onéreuse.
Dans la spiritualité « vêtement » fait référence à un Massakh (écran) qu’une personne acquiert. Donc, si vous empruntez ce que vous avez à rendre le même jour car il est impossible de laisser une personne sans Massakh pour la nuit, ce qui signifie que dans un état de ténèbres. Il ne s’agit pas de la lumière du soleil, mais d’un état interne, quand une personne sent qu’elle est dans l’obscurité ou dans la lumière.
En d’autres termes, tant que la personne se sent dans la lumière qui la soutient et effectue un certain type de travail sur elle, vous pouvez emprunter son Massakh et travailler avec elle. Mais quand arrive la nuit, vous devez le lui rendre.
Question: Que signifie « Avec quoi doit-il se coucher»?
Réponse: Étonnamment, dans les temps anciens les vêtements étaient encore plus nécessaires pendant la nuit que pendant la journée. Selon la sagesse de la Kabbale, la « nuit », vous devez être protégés contre l’obscurité par un Massakh. C’est parce que le vêtement spirituel est une sorte de Massakh sur le désir de recevoir, qui acquiert ainsi une intention en vue de donner sans réserve.
Du « les secrets du livre éternel » de KabTV 27/05/13