Dans notre développement, nous devons passer par un tel état dans lequel nous perdons notre forme précédente. C’est comme un grain de blé qui est planté dans le sol et qui se décompose complétement. Seul un Reshimo (souvenir) reste, alors que la substance se transforme en poussière, se transforme pour devenir une nourriture pour la nouvelle forme qui apparaît après la décomposition.
C’est-à-dire, qu’une descente de l’état précédent se produit et après cela une ascension vers le nouvel état. Et dans le plus petit point de la brisue, seul un Reshimo reste et de ce fait se transforme et se change en un nouveau Reshimo, en un gène du nouvel état. La bonne façon de naitre et de grandir est ainsi, à la fois pour la plante et l’animal mais aussi pour la personne dans notre monde, c’est pareil aussi dans la spiritualité.
Sinon, nous ne pourrions pas passer d’un état à l’autre. Il doit y avoir une transformation ici, dix nouvelles Sefirot. Du précédent Partsouf des dix Sefirot, au nouveau Partsouf de dix Sefirot seul le Reshimot passe. C’est ce qui se passe dans notre monde, parce que la racine spirituelle est révélée dans la branche physique, et c’est pareil dans notre développement intérieur. La même loi agit en tout. Il s’ensuit que chaque nouvel état est atteint sur le chemin uniquement par notre abandon de l’état antérieur, en changeant notre conscience, notre compréhension et notre approche de ce qui a été ressenti en nous comme incorrect, inapproprié et donc nous passons nous-mêmes à un nouveau degrés.
Dans la spiritualité c’est beaucoup plus important que dans la matérialité. Si dans la matérialité, la personne ne change pas sa conscience, sa vision du monde, sa vue, son opinion, alors elle ne grandit pas. Elle ne fait qu’ajouter à la conscience précédente et donc le même petit enfant reste seulement avec davantage de dimensions. Le signe que la personne a grandi est le fait qu’elle acquiert en compréhension, en conscience, en faisant un effort.
Elle obtient le contrôle de ces états et elle-même se porte à un état où soudainement tout son contrôle précédent, toute son approche précédente, disparaît. Elle n’est plus en mesure de rester dans cet état et elle se sent impuissante, perdue, ne sachant pas quoi faire ensuite. Sur le chemin spirituel nous appelons cet état une descente. Nous nous sentons désorientés, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, et après cela nous parvenons à un nouvel état. En règle générale, dans la vie normale, les transformations de ce genre ne se produisent pas et la personne avance simplement et ajoute à l’ancien bagage et donc elle n’obtient jamais une nouvelle forme, de sorte qu’elle reste le même enfant dans sa vieillesse.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/08/13, Les Écrits du Baal HaSoulam
Question : Comment puis-je ne jamais être détaché du Créateur ?
Réponse : Si je ne ressens pas le Créateur, s’il y a une séparation complète, cela signifie que je retourne à l’état animal et que je ne peux rien faire de mes propres forces. Donc, j’ai besoin d’un agenda quotidien, d’un travail régulier tous les jours que je dois accomplir. Ensuite, ce niveau minéral, mon emploi du temps, va me ramener à la vie. Je vais commencer à lire, à étudier et prendre part à des actions, et ainsi je vais récupérer. Je ne serais pas capable de le faire moi-même et je ne pourrais jamais revenir au Créateur.
Ainsi, chacun devrait organiser pour lui des activités obligatoires pendant la journée qui, le cas échéant, le ramèneront à une certaine connexion avec la gouvernance supérieure. Et après avoir retrouvé la connexion (après avoir travaillé sur un article, parlé à quelqu’un, fait quelque chose), je reviens alors à la spiritualité, même si ce n’est pas encore dans le ressenti et dans le cœur, mais au moins en pensée, avec l’esprit.
J’ai lu, édité du texte, l’ai étudié, fait ma part. Je n’ai pas encore un sentiment de connexion avec le Créateur, mais en raison de l’environnement qui m’inspire et m’entraîne, je commence à me réveiller et à revenir à la vie. Et le cœur et l’esprit commencent à me ramener à un travail spirituel. Je comprends que je dois révéler le Créateur, la gouvernance supérieure, dans tout ce que je vois devant moi.
Quelqu’un hurle vers moi : il y a des problèmes à la maison, au travail et j’essaie de reconnaître le Créateur au-delà de tous ces gens et de ces événements de sorte que l’image extérieure de la réalité ne L’occulte pas, et ne devienne pas cette « barrière de fer » entre nous sur laquelle le Baal HaSoulam a écrit. Je veux que cette image, les contours que je vois, m’aide à révéler le Créateur au lieu de le cacher. C’est la différence entre l’écran dissimulateur et l’écran révélateur : tout dépend de ma capacité à changer l’un en l’autre.
Du cours quotidien de Kabbale du 07/08/13, Écrits du Baal HaSoulam
Aux nouvelles (de Arguments et Faits) : « L’amour ne meurt pas. Les partenaires qui s’aiment beaucoup, même après des décennies de mariage, ressentent ce sentiment d’euphorie (causée par la sécrétion de la dopamine, l’hormone du plaisir), comme le font les couples fraîchement amoureux. La différence est ici : avec ceux qui n’ont pas été amoureux depuis longtemps, il a été observé qu’il y a augmentation de l’activité des régions du cerveau responsables de la passion et de l’excitation. Et avec les partenaires qui sont amoureux depuis une longue période, les activités dans les zones de calme et de suppression de la douleur sont devenues importantes.
Premier coup d’œil. L’amour s’éveille à un cinquième de seconde après contact avec les yeux, et s’exprime avec une forte stimulation dans 12 régions du cerveau. Le nombre d’hormones qui sont sécrétées dans le sang est différent, ce qui perturbe l’activité normale du système nerveux. De là vient l’expression : « L’amour fait perdre la tête. »
Une drogue qui n’est pas nocive. L’amour influence les gens comme cela : ils oublient des choses évidentes et perdent leur capacité à se concentrer, ce qui veut dire que l’amour influe sur le corps humain de la même façon que les drogues. La mémoire et la concentration deviennent moins actives quand une personne voit une image de l’objet de son amour. »
Mon commentaire : L’amour spirituel (pas celui qui est égoïste ou naturel, comme l’amour d’une mère pour son enfant ou l’amour pour une personne du sexe opposé, ce qui remplit l’ego), l’amour qui se crée en nous « artificiellement » avec le aide de la Lumière supérieure (la Lumière Environnante – Ohr Makif) selon une méthode particulière (la méthode de l’éducation intégrale), qu’en dépit de notre ego, l’on aime les autres, c’est dans ce genre d’amour que le sentiment d’un pouvoir supérieur se découvre parce qu’une personne commence à voir le monde à travers d’autres personnes, dans leurs désirs et leurs caractéristiques. De cette façon, la personne « laisse » son corps (les sens) jusqu’à ce que la création soit comprise comme un champ éternel de pouvoir et d’émotion
La chose principale est le groupe. J’ai beaucoup entendu parler du Baal HaSoulam rêvant de créer une communauté kabbalistique. Il a apporté avec lui des machines de tannerie de la Pologne, en pensant qu’il allait ouvrir une petite usine où il travaillerait avec ses élèves, ce qui serait suffisant pour leur permettre de survivre. Et dans un petit cercle compact comme celui-là, ils apprendraient la sagesse de la Kabbale. Il avait beaucoup de programmes similaires. A partir de ses articles, on peut sentir combien il rêvait de cela. Il était un immense romantique spirituel.
Mais c’était encore impossible à cette époque. Même aujourd’hui, nous voyons qu’en attendant nous sommes seulement sur le chemin qui mène à cela. Je peux dire que ce sera possible, mais nous ne savons toujours pas de quelle manière. Il n’est pas nécessaire d’ignorer le temps.
Quoi qu’il en soit, nous voyons que de tous temps, tous les kabbalistes ont appris spécifiquement dans des groupes et y étaient attachés très fondamentalement à sa constitution, ses lois et ses règles générales de conduite.
Toutes les lois qui sont décrites dans la Torah et dans le reste des sources sont des lois de comportement au sein d’un groupe. Elles ne sont pas destinées à une nation, ni aux masses, mais uniquement aux groupes kabbalistiques. Même si l’impression apparemment donnée est que c’est ainsi que les masses devraient se comporter, tout cela est très au conditionnel. Fondamentalement, cela affecte seulement ceux qui veulent « sortir d’eux-mêmes », de leur ego.
Du congrès de St. Petersbourg – « Jour Deux » du 13/07/13, Leçon n°4