Category Archives: Spiritualité

La création a été brisée en morceaux et ils sont dans nos mains

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie d’être le partenaire du Créateur?
Réponse: Il est dit que le Créateur commence la création et le juste la finit. Notre travail consiste à prendre tout ce qu’Il a préparé pour nous, ces blocs de Lego, tout ce casse-tête et de reconstruire l’image initiale qu’Il a créé. Ainsi, nous devenons des partenaires du Créateur.
Nous recueillons sa création, mais dans sa forme opposée. En rassemblant et en mettant ensemble toutes les parties de la création, nous découvrons où chaque partie a été créée, pourquoi elle a été créée de cette façon, comment elle est reliée aux autres parties, et ce qui doit être fait afin de se connecter aux autres.
C’est comme si nous avons un tas de pièces d’une machine qui a été séparées et se sont toutes mélangées dans une confusion totale. Nous ne savons pas par où commencer ni comment connecter ces pièces, mais cette pile contient tout ce dont nous avons besoin et rien ne manque à l’exception de l’art de savoir pourquoi elle a été créée de cette façon, dans quel but, et ce qui doit être fait de sorte que ce mécanisme marche.
Quel genre de travail cette machine devrait faire? Comment y- suis-je connecté pour que je devienne une partie intégrale de cette machine? Cette machine a les éléments de la nature, végétale, et animale avec lesquels il est plus facile de gérer et que je trouve plus facile à organiser. Mais il y a la partie parlante avec laquelle je ne sais pas quoi faire, je ne comprends pas et elle ne peut être connectée. C’est seulement possible avec l’aide du Créateur.
C’est seulement en mettant la machine en même temps, ce puzzle, que nous atteignons l’essence de l’attitude du Créateur à notre égard. Nous n’atteignons jamais l’Emanateur lui-même, mais seulement Son attitude envers nous, nos récipients, son plan, l’idée de création, comme il est dit: «par Tes actions nous Te connaitrons. » Ainsi, nous apprenons comment la Lumière de Hassadim remplit les récipients et puis la lumière de Hokhma, puis nous atteignons Keter par Bina et Hokhma, ce qui signifie la pensée de la création.
Mais c’est la pensée de la création par rapport à nous, et pas Lui. Nous n’avons pas de récipients pour L’atteindre effectivement. Du moins c’est ce que disent les kabbalistes. Nous ne savons pas ce qui se passe par la suite aux niveaux supérieurs après la fin de la correction.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/06/13, Shamati n ° 54 «Le but du travail »

Ouvrez les portes largement à tout le monde !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites qu’il est temps de supprimer toutes les limitations pour les nouveaux étudiants, et si une personne veut venir à la leçon, nous ne devrions pas interdire cela. Jusqu’à présent, nous avions l’habitude de permettre à une personne de se joindre progressivement au groupe et à la méthode.

Réponse : Je voudrais permettre aux gens de se joindre à différents événements librement. C’est parce que nous devons réfléchir à la façon d’attirer les gens. Si vous permettez aux gens d’assister à différents événements, ils rejoindront ensuite le groupe et participeront à toutes les activités avec tout le monde.

Le Maasser (la dîme) est une affaire très sérieuse. Quand une personne le paie chaque mois, il y a une lutte intérieure en elle et elle doit décider si oui ou non le faire.

Le Baal HaSoulam avait l’habitude d’encaisser de l’argent pour chaque leçon. Nous savons que ce n’est pas un problème de payer une fois pour quelque chose : « Dites-moi combien je dois payer pour une année entière et je vais payer et je ne veux plus en entendre parler. » Mais ce n’est pas ce que nous devrions faire. Chacun de nous devrait payer une fois par mois quand il reçoit son chèque de paie car nous devons nous « déchirer » de nous-même. Cela est très difficile et compliqué.

Ainsi, vous devriez comprendre ces amis. Je voudrais leur permettre de rejoindre le groupe et de s’y sentir très proche. Je ne voudrais rien leur cacher. Je crois que nous devrions être complètement ouvert, et seulement lorsque nous voyons que ces amis veulent étudier sérieusement devront-ils suivre un certain cours, s’ils ne l’ont pas déjà fait. Peut-être qu’ils ont juste fini un tel cours et qu’ils ont grandi un peu faiblement maintenant.

Je voudrais les laisser se joindre à toutes les leçons et tous les congrès sans aucune condition préalable car maintenant, nous (la majorité, la masse centrale) avons atteint un point qui aurait dû se réaliser au congrès. Maintenant, nous pouvons permettre à ceux que nous pouvons attirer par l’éducation intégrale d’être autour de nous, même ceux qui n’en font pas partie.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati n°59 – « A propos du Bâton et du Serpent »

Calibrer le coeur de la douceur – amertume

Dr. Michael LaitmanQuand l’esprit est d’accord que la vérité est dans le don, une personne doit travailler sur son cœur, qui, selon sa nature sent la réception comme douce et le don comme amer. Travailler dans la conversion de la réception de don est le travail du cœur. Logiquement, je suis d’accord que la vérité est le don et maintenant je dois sentir la douceur dans le don sans réserve. Ce but est atteint par l’habitude, en raison de l’exécution tout d’abord de certaines actions avec vigueur : l’écoute de ce que les amis disent, les envier et en essayant de faire ce qu’ils font.
Ces actions, qui sont contre mon gré, tire la Lumière qui me ramène vers le bien. Après tout, il ne s’agit pas de l’esprit qui peut être persuadé, mais du cœur, des désirs. Seule la lumière peut changer le désir, car elle l’a créé en premier lieu. Donc, si je travaille systématiquement afin d’attirer la lumière environnante sur mes désirs, je commence progressivement à sentir l’importance du don.
Il faut plusieurs années. Après tout, dès mon arrivée  la première semaine, je suis venu pour apprendre et juste parler de la grandeur du don. Je vois comment les amis parlent de lui et je répète comme eux, comme un bébé qui répète ce que disent les adultes, même s’il ne comprend pas ce que cela signifie. Mais je joue consciemment des actions de don envers les amis, ce qui signifie que j’étudie avec eux dans le but d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien, donc elle va me changer.
Je continue de penser à la Lumière va changer mon attitude vis à vis du don. Le don doit être plus que juste une vérité théorique que je reconnais dans mon esprit grâce à la preuve obtenue. Maintenant, je suis à la recherche de la lumière qui va changer mon cœur, je vais sentir la douceur dans le don.
Une partie de la douceur qui se fait sentir dans le don est le résultat de mes actions. Si j’aide les amis, je reçois une réponse positive de leur part et je sens déjà la douceur. Ils me traitent bien, en réponse à mon don et je commence à me respecter pour leur avoir donné et pour avoir aidé les autres. Cela signifie que je commence à changer d’attitude à l’égard du don même par des actes corporels simples qui me permettent de sentir son goût doux et agréable.
Mais le changement le plus important dans le goût se fait par la Lumière qui ramène vers le bien. Tout ce travail est appelé le travail du coeur.
De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 30/07/13 leçon, Shamati n ° 148 «L’examen de l’amertume et de la douceur, du mensonge et de la vérité »

Surmonter le premier niveau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les réponses directes d’Aviout (épaisseur) en les percevant comme vraies, et il y a des luttes entre les amis dans les groupes quant à cette vérité quand les décisions sont prises sur la façon dont le groupe doit avancer, la priorité d’avancement personnelle, etc.

Mais nous n’analysons pas ni clarifions les choses par cela, et ne comprenons pas combien c’est important et à quel point il est impossible d’avancer vers le but sans préciser l’état, les Reshimot (gènes spirituels). Ainsi des années sont gaspillées sur ce que nous pourrions faire en quelques mois.

Réponse: D’une part, vous avez raison, bien sûr. D’autre part, l’idée que vous pourriez avancer en quelques mois n’est pas réaliste. Les premières étapes prennent un très long temps.

C’est comme l’évolution de la nature: Après que notre monde ait été créé par la force du Big Bang, la nature inanimée a évolué pendant 15 milliards d’années, la vie végétale a évolué pendant un milliard et demi, les animaux ont évolué en moins d’un milliard d’années, et l’homme pendant environ 200-300000 ans.

Selon les niveaux de l’évolution naturelle, nous sommes maintenant au niveau inanimé de l’évolution spirituelle, et c’est le plus long. Ces phases passent trèsvite et je les qualifierais même de «temporaires». Une personne commence rapidement à sentir et à comprendre, et tout devient immédiatement clair. Des clarifications, les examens, les fusionnements des états différents et de commutation ont lieu très rapidement.

Dans le passé, nous avons utilisé des instruments de bord et aujourd’hui nous utilisons des ordinateurs qui comptent des milliards d’actions par seconde. Je me souviens que lorsque j’étais étudiant, nous avons réuni les ordinateurs et nous avons pris en compte la distance entre les fils. Même alors, nous nous sommes aperçus que la distance entre les fils affecte la vitesse. Aujourd’hui, tout se déroule en un seul corps, un seul bloc, ce qui signifie que tout s’accélère.

Ainsi, le rôle du groupe mondial est de surmonter notre premier niveau de conscience! C’est très important!

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati N°59 “A propos du bâton et du Serpent”

1:0 en notre faveur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Shamati N°59,” “A propos du bâton et du serpent”: Il examine s’il progresse dans Kedouscha ou au contraire, puisque « un autre dieu est stérile et ne porte pas de fruit. » 

Une seule force opère dans la nature. Nous pouvons l’appeler Dieu ou par tout autre nom, mais la chose principale est que cette force ci gère tout, crée tout, contrôle et corrige tout. Il n’y a pas d’autre force qui opère dans la création.

Tout est sous son contrôle, les niveaux de la nature inanimée, végétale et animale et l’homme. D’une part, on nous a donné l’opportunité d’examiner et de vérifier que cette force est unique, et d’autre part, nous avons la capacité de penser en dépit de cette force afin de convenir avec elle par les différents efforts que nous faisons.

Ce sont en fait ces pensées qui sont dirigées contre cette force unique, contre le Créateur que l’on appelle le «mauvais penchant».

En réalité, nous ne faisons rien, nous montrons juste nos sentiments et nos pensées qui sont à l’opposé du Créateur, l’état qui est à l’opposé de Lui. Cet état est appelé «notre monde».

Supposons que je pense négativement à propos d’autrui ce qui signifie que dans mon imagination, cette personne est mauvaise. Dans son image qui est en moi, je sens que je la déteste et la traite mal, et cela me torture et comme résultat je me sens mal. Mais si j’aime quelqu’un, je me sens bien.

Cela signifie que le mauvais penchant nous a d’abord été donné afin que nous nous sentions dans un état qui est à l’opposé du Créateur. Dans la mesure où nous corrigeons notre mauvais penchant, ce qui signifie notre ego, en don et amour, en ressemblant au Créateur, nous ressentons dans ce désir corrigé ce que le Créateur ressent. Ainsi, nous nous connectons à lui, nous rapprochons de Lui, adhérons et fusionnons avec Lui. Donc, tout ce qui nous est donné est seulement d’examiner nos sentiments.

En fait, tout va bien. Nous sommes dans un état totalement corrigé, mais on nous a donné une chance de nous corriger et de ressembler au Créateur par notre propre libre arbitre.

Qu’est-ce que ça veut dire? Le Créateur aurait pu nous créer comme la nature minérale, végétale, et animale, qui effectue automatiquement toutes les actions de la nature en général. A ces niveaux, il est effectivement estimé qu’il n’y a pas d’autre force, mais la force unique qui gère totalement tout! Mais un homme a des sentiments particuliers et des pensées qui ne font pas partie de notre existence corporelle, mais qui en quelque sorte appartiennent au Créateur.

Ce sont des pensées et des sentiments au sujet de notre désignation, de notre destin, pour savoir qui nous dirige, sur ce qui se passe au-delà de la frontière de notre état corporel, au-delà de notre vie physique. Un animal n’a pas de telles pensées, un animal ne comprend pas et ne perçoit pas cela. Il a instinctivement peur de la mort et de la douleur et ne peut pas penser à tout ce qui est plus élevé que cela.

Cela se fait parce que nos Reshimot (gènes spirituels) sont d’un niveau plus élevé que nous. Lorsque nous montons de bas en haut et remplissons le Reshimo, 1/0, alors le chiffre 1 est le Reshimo du prochain niveau. C’est le point dans le cœur et il nous conduit vers l’avant.

1-0 In Our Favor

Tout le monde a un point dans le cœur, mais dans la plupart des gens, il n’est pas encore révélé. Ceux chez qui il a été révélé sont devenus des  grands kabbalistes dans les générations précédentes, qui ont atteint la création et le Créateur. Aujourd’hui Reshimo 1/0 se révèle en nous, ce qui signifie qu’il est 1:0 en notre faveur.

Dans d’autres personnes, le Reshimo est encore dans un état de 0/0, et leur compteur affiche 0.

Mais ce zéro accumule constamment des cycles internes. Le compteur fonctionne et tourne constamment les chiffres (le Reshimo de ce monde) jusqu’à ce que le zéro passe à un, et la personne commence à sentir le point dans le cœur, et alors elle doit avancer.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati N°59 “A propos du bâton et du Serpent”

Un repas réchauffé

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix”: …quand tous les ennuis, les peines et les angoisses qui nous arrivent au cours du temps, sont comme un hôte qui se donne beaucoup de mal pour préparer une grande fête pour ses invités. Et le but attendu, qui doit finalement être révélé, ressemble à une fête à laquelle les invités assistent avec ravissement. C’est pourquoi il dit: «et le jugement est vrai et tout est prêt pour le banquet».

Donc, il y a un repas et les invités devraient être invités. Les invités doivent avoir un appétit sain, ce qui signifie qu’ils doivent avoir faim et avoir une carence qui est assez grande pour correspondre à la volonté de l’hôte. Il a tout préparé pour eux, mais le problème est que les visiteurs ne peuvent pas être indifférents au repas mais doivent vraiment vouloir ce remplissage. Leur souhait devrait être révélé en eux indépendamment, en fonction de leur libre arbitre.

Nous savons combien il peut être désagréable d’avoir faim si il n’ya pas de repas en vue. Cependant, nous ne devrions pas voir cela à l’avance, car si nous le voyons, par ce nous diminuerions notre appétit et nous rejoindrions la table sans la préparation adéquate, sans un réel désir, qui est la chose la plus importante.

Par conséquent, l’inférieur doit faire quelque chose afin de se préparer pour le repas. Il s’agit d’une préparation très approfondie et «rusée». Ce n’est pas l’hôte qui éveille l’invité, mais l’invité lui-même qui prépare toutes les carences nécessaires pour goûter avec brio toutes les gourmandises que l’hôte a préparé pour lui. Qui plus est, il doit manger seulement pour le bien de l’hôte et non dans son propre intérêt.

Nous ne devons pas utiliser notre appétit naturellement. Nous ne devons pas être remplis par les plaisirs auquels notre ego est habitué. Nous devons d’abord passer par toute une série de corrections progressives, jusqu’à ce que l’invité monte au même niveau que l’hôte. Là, il ne s’agit plus d’un repas. Ce n’est pas en premier lieu non plus, il disparaît. Leur esprit est au-dessus du repas et indépendante de la nourriture qui est servie.

La créature doit passer par une série de changements graduels dans sa déficience. Tout d’abord, elle aspirait à des plaisirs matériels mineurs seulement pour elle-même, totalement détaché de l’hôte. Pendant la première phase, il y avait un besoin du modèle le plus simple du plaisir et de la souffrance afin de commencer et vivre l’expérience de ce sentiment.

Plus tard, cependant, la clarification est dirigée à un niveau supérieur, et pas seulement pour recevoir les rafraîchissements de l’hôte qui la sert. Notre relation devient plus personnelle et de nouvelles questions se posent au-dessus du compte de donner et de recevoir, et de nouvelles couches sont révélés.

Ce n’est que l’invité qui se développe, bien sûr, jusqu’à ce qu’il sent qu’il doit simplement retourner une faveur à l’hôte car sinon, il va brûler de honte.

Plus tard, il s’avère que le problème n’est pas d’annuler la honte du tout, mais que c’est plutôt très bon que je la ressente puisque, grâce à elle, je peux sentir mon don à l’hôte et  profiter de beaucoup plus que la nourriture qui est sur la table. Peu importe combien il y a, ce n’est que sur le niveau de Nefesh, et la chance de porter le contentement à l’hôte est déjà au niveau de Rouakh.

Plus tard, je reçois les rafraîchissements de Lui, mais seulement pour Son bien, et c’est déjà le niveau de Neshama.

Cependant, je sens encore le résultat en moi, alors que le vrai don doit être inconditionnel, pur et sans aucune demande pour une récompense. Je veux simplement donner, de m’élever au-dessus des résultats des efforts que j’ai faits. Je suis passé par tout le chemin, et maintenant je ne veux même pas savoir que mon don atteint le Créateur. La chose principale est qu’Il se sente bien, et ce n’est pas grave si il ne sait pas de qui il reçoit cette bonté, que ce soit de moi ou des autres. C’est le niveau de la Lumière de Haya.

Ainsi, nous l’atteignons de façon indépendante des comptes entre l’invité et l’hôte à la table avec des rafraîchissements. C’est la lumière de Yekhida.

En montant les niveaux de don, une personne atteint le Créateur.

Dans ce processus, seul l’invité change et la carence qu’il acquiert devient sa propre carence authentique. Il doit être détaché de l’hôte pour se retrouver avec un nouveau déficit chaque fois malgré la révélation du Créateur.

Notre problème est de garder le point de détachement, le «quelque chose à partir de rien. » L’invité s’appuie dessus de plus en plus, et insiste de plus en plus, car sans ce point, il n’a pas le droit d’exister.

Le repas et toutes les Lumières et les récipients qui sont liés à Lui restent seulement jusqu’à la fin de la correction lorsque nous révélons l’hôte et nous sommes en adhésion à Lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/07/13, Les écrits de Baal HaSoulam

La foi contre la raison

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous réellement avancer dans «la foi au-dessus de la raison? »

Réponse: Même si nous sommes arrivés à savoir que nous avancions lors du congrès, nous avons également reçu un autre grand plus. Maintenant, nous ne croyons pas seulement en l’enseignant et dans notre bonne progression, mais nous comprenons également que, en plus de cela nous devons maintenant avancer plus dans «la foi au-dessus de la raison. » Cela signifie que, grâce au message que nous avons reçu, nous pouvons avancer dans une foi plus grande maintenant.

Si nous avançons correctement, nous allons rencontrer des problèmes plus importants puisque l’ego va nous tirer plus fortement vers l’arrière et nous aurons encore à avancer au-dessus de lui et contre lui. «La foi au-dessus de la raison » signifie la foi contre la raison.

Comment pouvons-nous avancer contre la raison? Lorsque nous avançons dans la spiritualité, chaque niveau annule le niveau précédent selon la loi spirituelle de « nier le négatif. » Chaque fois que nous grandissons, nous devenons plus sages et plus intelligents et nos connaissances du prochain niveau est à l’opposé de la connaissance du niveau précédent.

Chaque Partsouf est composé de dix Sefirot, de Keter à Malkhout. Malkhout de la partie supérieure devient Keter de l’inférieur, ce qui signifie qu’elle change de ses attributs à des attributs opposés. Toutefois, lorsque nous nous élevons, Keter du bas devient Malkhout du supérieur, et donc devient aussi le contraire.

Faith Against Reason

Malkhout est l’attribut de réception et Keter est l’attribut du don. Donc, chaque fois que nous montons, il faut transformer la réception en don, à «la foi au-dessus de la raison. » Quand vous montez les dix prochains niveaux, puisque votre Keter est devenue Malkhout, c’est comme si vous niez toutes vos connaissances antérieures et toutes les dix Sefirot que vous aviez au niveau précédent deviennent le contraire et sont incorrectes dans l’état suivant.

 

C’est comme parler à un enfant qui voit les choses de son niveau, alors que vous les voyez totalement différemment. Les raisons et les actions sont différentes, même si vous voyez le même résultat.

«La foi au-dessus de la raison» est la foi contre la raison. Elle nie toujours la raison précédente et vous devez avancer contre elle, ce qui signifie au-dessus. J’ai la connaissance et encore j’avance selon la foi.

Quand Rabash m’a expliqué ce qu’est «la foi au-dessus de la raison » il m’a donné l’exemple suivant: Supposons qu’un ami ait emprunté mille dollars à un autre ami et veut lui rendre l’argent. Quand il lui donne l’argent, il s’avère qu’il y a  un dollar de moins dans l’enveloppe. Il demande si l’ami lui a rendu tout l’argent et son ami lui dit qu’il a fait. Est-ce qu’il commence à penser qui est a raison en ce moment? Non, si l’ami dit que c’est un millier de dollars, je l’accepte comme mille dollars. Cela signifie que je ne crois pas ce que je vois, car maintenant j’ai les yeux de mon ami à la place de mes propres yeux. Je n’en crois pas mes sentiments et ce que je sais, j’avance dans «la foi au-dessus de la raison. »

Ce que mon ami me dit signifie les récipients extérieurs, les attributs extérieurs sont plus importants pour moi, et j’accepte cette information comme étant plus précise qui est plus claire et plus correcte que la mienne. Donc, si le groupe décide quelque chose, je l’accepte immédiatement et même si c’est clair pour moi qu’il y a moins d’un millier de dollars ici, je l’accepte comme étant mille dolars. C’est un substitut pour moi. Dans l’ensemble, cela semble tout à fait illogique et irréaliste, et c’est bien ainsi.

Baal HaSoulam dit que certaines personnes peuvent sembler méchantes et d’autres justes en fonction de leurs attributs, alors nous allons les voir à l’inverse, certaines personnes semblent riches et d’autres pauvres et alors nous les voyons à l’opposé, certaines personnes semblent intelligents et autres stupides et ensuite le contraire. Tout dépend de nous. Dans le monde spirituel, nous changeons l’image complètement en changeant nos attributs. Les corps et les liens entre eux se révèlent d’une manière totalement différente.

Ainsi, «la foi au-dessus de la raison» est le moyen par lequel nous avançons et remontons l’échelle spirituelle. Nous ne pouvons pas faire autrement! «La foi au-dessus de la raison» est la foi en face de ce que nous savions déjà. Si nous n’avons pas la foi contre ce que nous savions avant, nous n’aurions jamais pu passer d’un Partsouf (état) au deuxième, au troisième, et ainsi de suite. C’est ainsi que la transition s’effectue.

Si nous avons reçu le message et l’impression que nous sommes sur la bonne voie au cours du dernier congrès, et que notre professeur nous a guidés correctement, même si nous n’avons pas vraiment cru cela, nous avons un problème maintenant. Alors, où est notre foi? Comment pouvons-nous fermer les yeux et ignorer ce que nous savons? Si nous ne le faisons pas, nous allons avancer égoïstement. Pour la première fois on nous a donné une vraie opportunité de conquérir notre prochain niveau dans une attaque « au-dessus de la raison. »

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, “La foi au-dessus de la raison”

« A son ombre, j’ai pris plaisir à m’asseoir”

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati N°8: “Quelle est la différence entre une ombre de Kedousha et une ombre de Sitra Akhra » : Il est écrit « A son ombre, j’ai pris plaisir à m’asseoir, et son fruit était doux à mon palais ». C’est-à-dire qu’on dit que toutes les dissimulations et les afflictions que l’on ressent sont dues au Créateur qui nous a envoyé ces situations pour que nous soyons en mesure de travailler au-delà de la raison.

Quand nous avons la force de dire cela, que le Créateur nous provoque tout ceci et que c’est pour notre profit, c’est-à-dire qu’à travers cela, nous pouvons parvenir au travail dans le but de donner et non au travail pour soi-même. A ce moment, nous parvenons à réaliser, c’est-à-dire croire que le Créateur apprécie tout spécialement ce travail, lequel est basé entièrement au-dessus de la raison.

Il s’ensuit que l’on ne demande pas au Créateur que les ombres disparaissent du monde, mais on dit, « Je vois que le Créateur veut que je Le serve de cette façon, tout à fait au-dessus de la raison ». Donc, dans toute chose que l’on fait, on dit « Bien sûr, le Créateur apprécie ce travail, pourquoi donc devrais-je m’en faire si je travaille dans un état de dissimulation de la Face? » 

Puisqu’on veut travailler dans le but de donner, autrement dit, afin que le Créateur en retire du plaisir, il n’y a donc aucun amoindrissement de ce travail, c’est-à-dire sentir qu’on est dans un état de dissimulation de la Face et que le Créateur n’apprécie pas ce travail. Au lieu de cela, on accepte la direction du Créateur, c’est-à-dire comment le Créateur veut que nous ressentions l’existence du Seigneur pendant le travail et on l’accepte de tout cœur et de toute âme. Cela est ainsi parce qu’on ne considère pas ce qui peut nous plaire mais qu’on considère ce qui peut plaire au Créateur. Donc, cette ombre nous apporte la vie.

La foi dessus de la raison signifie percevoir tout ce qui vous arrive comme envoyé par le Créateur, une force unifiée, hormis laquelle il n’y a rien d’autre, bien que fasse le bien, en dépit du fait que vous ressentez différemment. Tout notre travail est de réaliser que nous ne faisons rien nous-mêmes, et nous ne voulons rien faire, pas à l’extérieur ou à l’intérieur, pas avec les mains, les jambes ou les outils de ce monde, pas avec nos désirs et pensées intérieures, mais au contraire, nous sommes d’accord avec tout ce que nous avons en ce moment. Et alors, ce moment sera appelé à la fin de la correction.

Et jusqu’à ce que nous ayons atteint cette sensation que nous sommes dans le meilleur état, sous le contrôle de la bonne force qui apporte du bon pour les pécheurs et les justes, jusque-là les ombres resteront dans le monde. Le Créateur nous amènera à de tels états que nous voudrons modifier. D’abord, nous voulons changer le monde, ensuite nous voulons nous changer nous-mêmes. Mais à la fin, nous comprenons que notre travail est tout à fait à l’opposé, il consiste à changer notre attitude à l’égard de la perception de la Haute Direction, le Seigneur du monde, de sorte que nous aspirions à son ombre.

Tout ce que nous recevons est souhaitable même si cela vient dans une forme désagréable parce que c’est une ombre, la dissimulation. Mais nous travaillons sur nous-mêmes dans la foi au-dessus de raison pour que ces fruits deviennent doux pour nous. Là est notre correction complète.

Tout commence à partir de percevoir tout ce qui se passe comme provenant du Créateur, et pas seulement en paroles, mais de vraiment se sentir comme ça à l’intérieur. Nous devons demander au Créateur non pas de se révéler à nous, mais seulement pour qu’Il nous donne la capacité de réaliser que tout vient de Lui. Ensuite une personne se fera un plaisir de travailler dans la foi au-dessus de la raison et acceptera tous les mauvais états comme les meilleurs d’entre eux, le désagréables comme ceux agréables, jusqu’au moment où ils deviennent tous très doux pour elle.

Cela signifie qu’elle a atteint la foi. Et  rien ne change dans le monde, seule la gestion parfaite du Créateur se révèle à une personne. Cela seul fait déjà de ce monde, un monde parfait, supérieur.

Il s’avère qu’aucun changement externe n’est nécessaire, aucun travail externe n’est requis, pas avec les mains et les pieds, pas de la façon dont nous imaginons le travail spirituel. Tout finit par se résumer dans le même état – le contact d’une personne avec la gestion cachée. Elle veut garder ce contact tout le temps et ne nécessite aucune modification à rien, elle veut rester dans la dissimulation.

Tout d’abord, elle a demandé pour la révélation, mais maintenant elle veut rester dans la dissimulation. Tout son désir, toute l’énergie avec laquelle nous avons été à la recherche de la révélation, elle les tourne vers le contraire, pour éviter que cela se produise. Après tout, la révélation peut effacer toute son aspiration altruiste, sa relation entière avec le Créateur, et peut la priver du travail au-dessus de la raison. C’est pourquoi elle veut conserver cette distance dans laquelle elle sentait la tristesse, de sorte qu’elle va constamment être reliée au Créateur au-dessus.

De la préparation au  Cours quotidien de Kabbale du 29/07/13

Le destin de l’ami dépend du groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que l’influence des forces environnantes sur nous dépende du code des Reshimot?
Réponse: L’influence des forces environnantes dépend de nombreux facteurs.
Le facteur le plus essentiel est que lorsque vous êtes déjà dans le groupe, il détermine essentiellement ce qui vous arrive.
Pas une seule personne dans le développement spirituel est là sur une voie personnelle, parce que nous sommes tous comme des engrenages reliés les uns aux autres, et par conséquent, penser que j’ai une sorte de voie unique n’existe pas, ou ce qui m’arrive ne dépend que de moi; tout dépend de chacun.
De cela, nous devons comprendre ce genre de pouvoir, il est dans un groupe, quel genre de pouvoir existe dans notre unité, combien chacun de nous peut influer sur le sort des amis.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/13, Shamati # 59 « a propos du bâton et du Serpent »

Quand vos montées et vos descentes se terminent

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «Puisse chaque jour être comme nouveau pour vous», ce qui signifie à chaque fois, à chaque instant,  qui apparamment ne semble pas différent des précédents. Lors d’une descente, nous ne ressentons aucun renouvellement. Il nous semble que nous avons traversé tous ces états et avons accumulé une expérience.

Les descentes sont suivies par des montées, qui ne semblent également pas être différentes des autres. Nous montons et tombons, l’ascension et la chute, mais pour le moment nous ne sentons pas la différence entre la répétition des étapes. Il ne nous reste à croire que les changements ont lieu et qu’à chaque fois que des nouveaux états et des nouveaux désirs sont ouverts dans lequel nous ne sentons pas de qualités particulières, juste le vide.

Et c’est vraiment déprimant, il semble qu’une fois encore, c’est une descente qui nous rend malheureux et sans inspiration. Et ce n’est pas bon parce que nous ne bénissons « pour le mal comme pour le bien! ».

Vient ensuite une ascension et de nouvelles sensations apparaissent, mais elles sont remplacées par une descente à nouveau. C’est toujours difficile pour nous de voir ces montées et ces descentes interminables comme un processus graduel naturel qui nous mène à la fin de la correction.

Notre attitude restera erronée jusqu’à ce que nous atteignions la propriété du don. Or, cette attitude est égoïste et nous ne voyons aucun avantage dans les descentes et même dans les montées, car après elles, nous allons retomber et perdre tout ce que nous avons accompli. Les montées sont remplacées par des descentes et on n’y voit pas la fin.

Une personne devient progressivement habituée à cela, comme à tous les autres plaisirs de ce monde et voit qu’il n’y a rien de spécial dans ce domaine. Certes elle a eu du plaisir pour un certain temps, un soir, quelques heures, voire une semaine ou deux, mais ensuite ca c’est quand même terminé! C’est pourquoi elle ne veut pas retourner à cet état parce qu’elle devient expérimentée, « intelligente », et regarde cela de manière plus pragmatique.

Mais c’est parce qu’elle n’a pas reçu l’attribut de don. Tous les plaisirs ressentis dans le désir de profiter s’estompent inévitablement. Et donc une personne s’habitue à eux, devient peu à peu désabusée, vieillit et meurt parce qu’il n’y a rien qui lui apporte du plaisir.

Le travail spirituel est tout le contraire, il nous élève au-dessus des descentes et des ascensions. Nous acquérons la propriété du don, et si par nos montées et descentes, nous sommes en mesure, dès maintenant, de faire plaisir au Créateur, alors chaque montée et chaque descente deviennent très précieuses pour nous. Nous sommes heureux d’être en elles,peu importe l’état si par lui nous pouvons procurer contentement au Créateur.

Donc, l’essentiel est d’acquérir la propriété du don sans réserve au-dessus de toutes les montées et les descentes. Elles ne s’arrêteront pas jusqu’à ce que nous la réalisions complètement! Cela signifie que nous avons terminé notre correction. Autrement dit, les montées et les descentes ne sont pas importantes en elles-mêmes, mais ce qui compte est la façon dont nous atteignons la propriété du don au-dessus d’elles.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 25/07/13