Category Archives: Travail en groupe

Un circuit électronique de l’âme collective

Dr. Michael LaitmanTout devient révélé dans le lien entre moi et les autres. Lorsque nous étions dans le monde de l’Infini, où moi ou d’autres âmes n’existaient pas: tout le monde était un tout.

 

Puis j’ai développé la sensation qu’il existe moi et les autres, et le monde extérieur: l’inanimé, le végétal, la nature animée, et les gens, une multitude d’objets différents qui se relient, interagissent et créent la variété de ce monde.

Mais pourquoi m’a-t-on donné cette sensation au lieu de la paix et la perfection de Malkhout de l’infini? Il est ainsi pour que je commence à figurer hors de ce désordre que je ressens et que je connecte tout en une seule chose, comme il est écrit: «Lui et Son nom sont Un», comme dans Malkhout de l’Infini. Cette connexion ne peut être réalisée que grâce à la qualité du don sans réserve et de l’amour, qui relie toutes ces choses différentes en une seule en retour. Après tout, l’amour unit!

La force du don sans réserve annule notre mauvais penchant  égoïste qui devient révélé entre les parties dispersées et distanciées, séparées par la force du mal, la force de la destruction. Mais j’ai besoin de vaincre cette force de haine et de séparation et ses limites notamment en m’y opposant et en  construisant un lien entre nous. Et puis je vais construire un système qui relie toutes ces parties.

Au début, il n’y avait pas de système. On était simplement unis en un tout solide. Et soudain, nous obtenons de nombreuses parties, reliées par une variété de liens différents. C’est comme un circuit électrique, remplie de résistances, de bobines d’induction, de condensateurs et de transistors, qui créent des conditions de connexion.

J’ai besoin de mettre sur pied ce genre de système par moi-même ! En ce moment mon ego dépeint  tous ces éléments qui interfèrent avec la connexion: les résistances, les bobines d’induction, et ainsi de suite. Ils ne court-circuitent pas mon circuit, mais introduisent une sorte de résistance: parfois «magnétique», parfois sous la forme d’un « condensateur », et parfois avec des conditions complètement différentes. Et un circuit est faite de tout cela.

Tous les systèmes – humains, électroniques et biologiques – fonctionnent selon ce principe. Sur ce circuit, j’examine la force créatrice qui opère au sein de celle qui est en cours de création. Je révèle le Créateur dans toutes ces connexions systématiques! Je n’ai pas une autre occasion de Le révéler, sauf en commençant à construire ce système au sein de mon désir égoïste.

Je l’allume et le fais fonctionner parce que la Lumière sera révélée en lui si j’ai relié toutes les parties correctement. Cette Lumière commence à circuler à travers ce système, comme l’électricité, et puis le travail réciproque de ses éléments, leur programme, et l’interaction se révèlent, le Créateur devient révélé!
Et qui a fait que cela soit arrivé ? Moi! Et bien sûr, je comprends maintenant qui Il est et ce qu’Il est. C’est notre travail.

De la 3eme partie du cours quotidien de Kabbale du  31/05/2011, Talmud Esser Sefirot

La réalité a été créée par les coups de la Lumière

Dr. Michael LaitmanNous représentons le désir de recevoir du plaisir qui ressent qu’il existe en recevant de petites « injections », des coups de la Lumière. Ces petits coups créent la perception de la réalité en nous en peignant une image interne de la réalité dans laquelle nous percevons les gens qui nous entourent, l’air, le monde et nous-mêmes.
Tout cela découle des petits coups expérimentés par notre désir de recevoir du plaisir. Et puis il reçoit une impression comme si cela existait avec la réalité environnante. Si le désir n’avait pas reçu ces petites « injections » qui le frappent, il ne se serait jamais perçu lui-même, sa réalité, ni son environnement. C’est la manière dont il existe. Et il n’y a rien d’autre à côté de lui: la volonté de plaisir qui reçoit des petits coups de la Lumière.
La Lumière impose le moindre souffle à l’intérieur du désir de recevoir du plaisir, sans une seule réaction consciente sur le comportement du désir ; c’est l’état où nous sommes. Quand le désir devient capable de développer une réaction à la Lumière supérieure, c’est-à-dire, devient plus sensible à ces coups et accroît vers eux sa sensibilité, il souhaite ne plus les recevoir, leur résiste, et a l’intention de repousser la Lumière d’une manière ou d’une autre, à l’écarter en la frappant.  C’est ce qu’on appelle un «écran».
Et puis, en vertu de ma résistance, de mon opposition, et des affrontements, je commence à atteindre Qui fait cela pour moi, pour quoi faire, ce qu’Il veut de moi, et ce que je peux atteindre par cela. C’est tout notre travail: le désir de recevoir du plaisir et les coups, les heurts avec la Lumière.

Du cours quotidien de Kabbale du 24/06/2011, Écrits du Rabash

Ressentir le réseau invisible

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que devons-nous penser à propos de nous, tous ensemble, le groupe mondial entier, quand nous organisons une Journée de l’Unité? Comment pouvons-nous nous unir?
Réponse: Toute personne doit se plonger en elle-même et ressentir la chaîne qui la relie aux autres, le réseau interne qui existe entre nous. Par ailleurs, une personne peut être dans ce monde ou bien elle pourrait ne plus y être, car il s’agit d’un réseau entre les désirs, entre les âmes et non entre les corps physiques.
Le Baal HaSoulam et tous les grands  kabbalistes des derniers millénaires sont ici, dans cette connexion. Ils sont tous avec nous, ancrés dans notre  réseau commun. Il y a des millions d’entre nous aujourd’hui, mais en réalité, il y en a beaucoup plus à cause de toutes ces âmes, tout au long de l’histoire humaine, qui sont avec nous, s’élevant à des centaines de millions d’âmes. Et toutes ensemble elles sont une force spirituelle extraordinaire.
Si nous voulons nous unir ensemble dans ce réseau, alors naturellement non seulement nous nous influencerons  mutuellement et ferons partie de ce réseau de sorte que chaque personne va l’acquérir pour sa propre ascension spirituelle, mais nous allons simultanément influencer toutes les personnes dans le monde, qui sont à l’écoute de ce réseau involontairement, sans le détecter. Nous allons commencer à les réveiller.
Par conséquent, nous allons commencer par trouver un accord entre nous, c’est-à-dire que nous désirons ressentir clairement notre connexion commune.

De la conférence sur  le jour de l’unité, 26.06.11

Se tourner vers le Créateur pour obtenir la Lumière pour l’ami

Dr. Michael LaitmanLa Torah commence par la condition d’aimer son prochain comme soi-même. C’est à cette condition qu’une personne passe de l’amour pour autrui à l’amour pour le Créateur et atteint l’adhésion. Et l’adhésion avec la force Supérieure est le but de la création que nous devons atteindre.

 

Certes, nous ne pouvons pas parler de cela quand nous diffusons auprès des masses. Nous cachons cette partie de la même manière que nous ne disons pas d’un seul coup aux enfants toute la vérité sur notre monde. Nous divulguons progressivement, autant qu’il est possible,  la vérité aux parties du désir ou aux gens qui ne sont pas prêts à l’entendre dans son intégralité. Nous leur disons ce qu’ils peuvent accepter, ce qui est proche d’eux, et ce qui va leur être bénéfique. Et puis, à mesure qu’ils grandissent, nous leur révélons de plus en plus.

Selon le principe de l’amour pour autrui, je devais venir à un état où tous les désirs d’autrui deviennent plus importants et plus grands pour moi que les miens. J’utilise mes désirs, mes forces, au service de l’autre, afin de satisfaire ses désirs.

En effet, nous sommes construits de telle façon que nous pouvons accomplir les désirs de l’autre au moyen de nos propres désirs, mais seulement à travers le Créateur. Je n’ai rien à donner aux autres, mais si je me tourne vers le Créateur afin de satisfaire les désirs de l’autre, mon récipient va soudainement sembler être conçu précisément pour cela: pour établir une connexion avec le Créateur et recevoir de Lui ce que j’ai l’intention de donner à l’autre.

Ainsi, l’action commence à partir de l’autre dont je veux accepter  les désirs comme miens, au -dessus de moi-même, pour élever ses désirs avec les miens vers le Créateur, et  recevoir de Lui  des forces et la réalisation, et les donner à l’autre.

Cela nous rappelle ce que nous étudions au cours des leçons: Malkhout monte vers  Zeir Anpin et monte avec lui à Bina. Ils sont aussi appelés deux frères, l’un d’eux est le premier-né qui prend deux fois plus, afin de grandir et d’être prêt à effectuer un Zivoug (accouplement) qui permettra d’apporter  la Lumière à l’inférieur. C’est ce qui arrive dans nos relations aussi bien. Toutes les âmes agissent de cette manière.

Ainsi, toute personne qui  donne à l’autre sans réserve prend la forme de Zeir Anpin. Et tout le monde qui reçoit prend la forme de Malkhout, Shekhina, qui se connecte à Zeir Anpin, vers le supérieur, l’ami qui donne. Ainsi, nous réalisons la théorie que nous étudions au cours des leçons sur l’étude des dix Sefirot.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

L’endroit le plus sûr sur terre

Dr. Michael LaitmanQuestion : La société, l’environnement extérieur me poussent constamment de part ses pressions, ses menaces et ses humiliations. Ressentant son couteau sous ma gorge, je ne peux m’empécher de courir frénétiquement après les choses matérielles. Pourquoi je ne ressens pas cela dans le groupe ?

Réponse : En fait, dans certaines situations, une personne trouve normal d’être stimulée par un événement extérieur puisqu’elle ne peut se réveiller d’elle même. Mais tout ceci est un leurre. Ce n’est que quand une personne ne sait pas gérer une interférence en se servant des livres et du groupe, qu’elle ressent alors le couteau sous sa gorge. Cependant s’il sait gérer cela, du temps lui est donné, de plus en plus à chaque fois. De plus le groupe est censé se soucier de la personne et d’être responsable de son réveil.

Il y a en tout et pour tout deux voies permettant notre développement : Le chemin de la Torah et le chemin des souffrances. Cela dépend de ma connexion avec le groupe, combien je m’investis en lui et combien je reçois en retour.

J’ai besoin de recevoir la garantie et l’assurance du groupe. En fait je suis censé me laisser aller comme un bébé dans les bras de sa maman. Il n’y a pas d’endroit plus sûr au monde, il ne veut pas être mis dans un berceau ou ailleurs mais uniquement rester à un endroit où les problèmes n’existent pas par définition.

Il s’agit de la dévotion mutuelle, et elle est naturellement ressentie tant du côté de la maman que de celui du bébé. Ils sont programmés par la nature, alors que nous devons l’atteindre au dessus de notre nature. Imaginez: Le groupe comme un bébé est dans mes bras, alors que vous, tel un bébé, êtes dans les bras du groupe.

De la 4ème partie quotidienne de Kabbale du 24/06/2011, « la Liberté »

Mon rôle dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel devrait être mon rôle dans le groupe: Zeir Anpin ou Malkhout? Ou les deux?

 

Réponse: Vous devez combler vos amis de toute votre force. C’est là le commandement principal de la Torah: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Je ne suis pas Malkhout, je suis Zeir Anpin. Mon seul souhait est de recevoir des désirs de chacun et de les remplir.

Alors, qui représente Malkhout? Je joue le rôle de Malkhout devant mes amis, afin de recevoir d’eux la force pour donner sans réserve. Ceci est un autre canal d’interconnexion. Je reçois d’eux la force d’être le donneur, et puis je m’élève au-dessus d’eux pour leur donner sans réserve. Les cellules dans le corps interagissent de la même manière: Chaque cellule reçoit des autres et à son tour leur donne sans réserve.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

En avance sur la nature

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »: Ainsi, cette créature se développe et marche vers le haut dans les degrés  supérieurs de l’exaltation parlée, jusqu’à ce qu’elle perde tous les restes d’amour-propre et tous le commandements s’élèvent dans son corps, et elle effectue toutes ses actions seulement pour donner sans réserve , de sorte que même la nécessité de recevoir  coule  dans le sens du don sans réserve, de sorte qu’elle puisse donner sans réserve. C’est pourquoi nos sages ont dit, « Le commandements ont été donnés uniquement pour raffiner les créatures. »
Grâce au principe de « Aime ton ami comme toi-même »,  nous arrivons à la fin du chemin: à l’adhésion. Que cela nous plaise ou non, nous devons y parvenir. Notre libre choix est de nous  déplacer rapidement, ce que nous pouvons faire si nous profitons de l’environnement. Sinon, la nature va nous pousser jusqu’à ce qu’elle nous force et nous voudrons aller plus vite que la nature de toute façon.
Comment pouvons-nous avancer? On avance grâce au développement interne. Comment cela  se passe-t-il ? Cela a lieu en raison de « la Torah et les commandements », qui signifie la méthode de correction par laquelle nous devons nous perfectionner. Bien sûr, nous ne parlons pas de l’action extérieure de ce monde. Le Baal HaSoulam mentionne un extrait de la Guémara  pour que ce soit clair pour nous: nous sommes tenus d’effectuer nommément  la correction interne de nos propriétés. Cela signifie que nos relations doivent être destinées exclusivement à donner sans réserve à la même hauteur que celle du Créateur.
Comment  cela peut-il être atteint? Cela  se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, une personne ne sait rien, comme un enfant qui vient de commencer à grandir. Ensuite, on lui donne  progressivement des explications, et il comprend de plus en plus. Finalement, tout dépend de l’environnement, des explications, des  efforts qui sont appliqués au cours de son éducation, et de ses propres efforts quand il  pratique les tâches assignées.
En substance, on enseigne à une personne à être dans l’environnement et de l’utiliser correctement, selon le principe: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice ».Le mauvais penchant est révélé notamment dans l’environnement; il n’y a pas d’autre possibilité.
En outre, elle exige la Torah comme « une épice », qui signifie la Lumière qui ramène vers le bien.  Une personne  ressent le mal par rapport à la Lumière. La Lumière expose mes récipients, et je Lui  demande pour cela de les corriger. Puis, la Lumière  les remplit.
Ainsi, étape par étape, une personne vient à la correction.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

L’expansion est dans le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je me suis adressé au  Créateur pour m’aider à donner sans réserve envers mon prochain. Pourriez-vous s’il vous plaît décrire ceci dans un langage plus scientifique parce que, essentiellement, le Créateur est la loi de la nature?
Réponse: Comme nous le savons, Malkhout devrait s’annuler devant Zeir Anpin (ZA). Puis, ZA accepte son désir, et leurs désirs montent ensemble à la mère, à Bina. En réponse, Bina doit donner à Zeir Anpin l’état adulte (de sorte que ZA grandisse) ainsi que la Lumière pour Malkhout.
C’est ce que le donneur atteint. Si réellement  vous voulez  donner à votre ami, vous obtiendrez deux fois plus. Ce que  vous lui donnez va créer un état adulte en vous, un statut plus élevé, de sorte que vous produisez le degré de votre ami et vous lui donnez.
Pour lui, vous serez très grand  spirituellement, vous allez être le donneur. Dans ce rôle, vous recevez de nouveaux désirs  venant de lui, et d’En-Haut  vous obtenez la satisfaction. Ainsi, vous  vous « élargissez » constamment  en recevant les désirs des autres et  la Lumière d’En Haut.

C’est ce que signifie être le donneur. Cependant, vous vous «élargissez»  dans vos récipients du  don sans réserve. Ici, une transformation psychologique  est cachée. Comment pouvez-vous grandir dans le don sans réserve ? Où est le bénéfice? Comment puis-je me satisfaire?  Qu’est-ce qui me remplit?

Notre problème est que nous ne sentons pas  beaucoup de gain dans les récipients du don sans réserve. Mais ceci est évident à partir du graphique.

De la 5ème partie du cours  quotidien de Kabbale du  27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une écharde dans l’univers ou un enfant aimé?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »: … comme les choses corporelles qui sont séparées les unes des autres par une hache et un marteau, les choses spirituelles sont séparées les unes des autres par la disparité de forme entre elles. Et quand la disparité de forme augmente jusqu’à l’opposition, d’un extrême à l’autre, une complète séparation est créée entre elles. 

Du point de vue du Créateur, qui a créé le désir de plaisir, il n’y a pas d’opposition entre ce désir et le désir du don sans réserve. C’est comme un bébé qui reçoit d’une mère -il n’y a pas de division entre eux. Ils sont indissociablement liés et profitent l’un de l’autre.
Nous voyons comment dans la nature, un organisme étranger, composé de la chair de quelqu’un d’autre reçoit l’opportunité de grandir à l’intérieur du corps de la mère et n’est pas perçu par elle comme un étranger ! Comment ce phénomène, un fœtus dans le ventre d’une mère, est-il même possible, compte tenu que lorsque nous avons une écharde minuscule, le corps commence immédiatement à rejeter l’objet intrus ? Une infection se forme immédiatement autour d’elle et le corps essaie de la repousser et de s’en séparer.
Nous savons comment, durant une greffe d’organe, il est très difficile de surmonter cet obstacle, l’incompatibilité et le rejet d’un corps étranger. Mais ici c’est le contraire qui arrive: un corps grandit à l’intérieur de l’autre, et le grand corps est toujours en train de prendre soin du petit corps, de faire tout dans son intérêt!
Ceci est un exemple de la volonté de plaisir(le fœtus) et de la volonté de donner sans réserve (la mère) n’étant pas en conflit l’un avec un autre. Et la même chose arrive avec le Créateur, qui a créé la volonté de plaisir. Ce désir ne contredit ni ne s’oppose au don sans réserve.
Toutefois, si l’objectif est de porter cette volonté de plaisir vers la forme du don sans réserve, alors ils deviennent opposés l’un à l’autre en fonction de leurs intentions. Dans l’état initial il y a un désir de don sans réserve et un désir de recevoir : le Créateur et la création. Mais il n’y a aucune divergence entre eux et ils sont unis ensemble. Mais ensuite, la création se développe et acquiert une intention égoïste, et maintenant en fonction de leurs intentions, ils deviennent opposés: l’intention du don sans réserve est opposée à l’intention pour soi-même du début à la fin, à partir de zéro jusqu’à l’infini.

Ce que nous devons corriger c’est l’intention égoïste et non pas le désir! Le désir demeure en nous. Nous gardons toujours la volonté de plaisir. Mais l’intention doit être « en vue du don sans réserve ».
Cependant, nous sommes habituellement confus à ce sujet, pensant que nous devons nous battre avec nos désirs. Les religions et les différentes pratiques spirituelles essayent de détruire le désir ou de le diminuer. Mais la Kabbale dit le contraire: « Augmenter votre désir et l’intention du don sans réserve avec lui ! » Ensuite, vous serez en mesure de donner plus sans réserve par vos actions.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/11, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »

L’ego souffre de la lumière du bien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les pensées sur la spiritualité provoquent de la tristesse et de la souffrance en moi parce que je ne ressens pas le Créateur. Que puis-je faire?
Réponse: Si une personne ressent de véritables souffrances dans sa vie, cette douleur lui dissimule le Créateur. Ceci est fait volontairement, afin que nous ne nuisions pas à notre relation avec le Créateur, et que cependant nous restions connectés à Lui plutôt que de commencer à Le haïr et à Le rejeter.
Il y a des états différents, mais dans la mesure où une personne se sent mal, dans cette mesure où le Créateur est caché, nous devons atteindre un soutien mutuel et la garantie de l’environnement. Dans ce cas, même au moment des plus grands ennuis, l’environnement nous aidera à nous élever au-dessus d’un mauvais sentiment, vers sa cause.
Ensuite, je vais comprendre que le sentiment du mal ne vient pas du Créateur, non pas de la force Supérieure, mais de la force de mon propre égoïsme. Je vais commencer à diviser mes sentiments en deux parties: 1) mes désirs qui ne sont pas corrigés et me font sentir mal en eux, et 2) le Créateur, la Lumière Supérieure, qui rayonne le bien sur moi.
Précisément parce que le Créateur émane le bien sur moi, alors que je suis opposé à Lui, je ressens le bien ainsi que le mal ; c’est, pour moi que Ses bienfaits virent en leur contraire. Par conséquent, le Créateur ne peut pas m’être révélé d’avantage parce que je me sens tellement mal que je ne serai pas capable de le supporter.
Tant que nous restons non corrigés et que nous ressentons le Créateur dans Sa forme opposée, car notre ego transforme la Lumière en ténèbres, le Créateur se révèle à nous dans la mesure où nous pouvons le supporter. Et dans la mesure où nous ne pouvons le tolérer, il se cache.
Il Se révèle seulement un peu pour nous divulguer juste un peu de mal, de sorte que nous n’avons pas à nous déconnecter de notre esprit et pouvons analyser nos sentiments. Ensuite, je commence à voir d’où vient ce mal et ce qui le provoque. Par conséquent, je viens pour le groupe, les livres, et le professeur qui m’explique que j’évoque moi-même le mal à cause de mon opposition au Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/2011, Shamati n°241