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Le point d’entrée dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment est-il possible de m’annuler devant mon ami quand je suis incapable de voir sa forme corporelle? 

Ma réponse: Ne prêtez pas attention à la forme corporelle, ce monde est une illusion (Olam Amedoumeh). Vous avez besoin simplement de vous aviser du point dans le cœur d’une personne. C’est à quoi vous voulez vous unir. Sa personnalité peut être désagréable et elle peut ne pas être quelqu’un que vous aimez, mais cela appartient au niveau «animé», à son et votre «ânes» (ego).

Lorsque vous vous concentrez sur le but spirituel et son point dans le cœur, vous voyez un pur désir brûlant à l’intérieur de lui, sans aucun lien avec ses propriétés corporelles. Le corps n’a pas de signification du tout. En fin de compte, il est juste traîné au cimetière, comme il est totalement inutile.

Mais le point dans le cœur est le Créateur en chacun de nous. Le Créateur existe au sein de chaque personne dans le monde. Cependant, Il se manifeste ouvertement parmi les amis d’un groupe de la Kabbale puisqu’il est Celui qui a amené ces points spirituels ensemble afin qu’ils s’unissent et viennent à lui. Par conséquent, vous devez être reconnaissants que ce moyen vous ait été donné.

Marrcher droit vers le Créateur sur une corde tendue

Dr. Michael LaitmanLe mal entier a été préparé pour nous d’En Haut lors de la brisure des récipients. Alors, comment pouvons-nous dire que les créatures pêchent si c’est ce que le Créateur a fait, le résultat de Ses actions? Tout ce que l’homme fait sera toujours la conséquence des actions du Créateur. Nous pouvons toujours pointer à la source d’où tout vient. Lui-même reconnaît la création du mal et rien d’autre que le mal: « J’ai créé le mauvais penchant » (« Barati Yetzer Ara »). 

Le seul libre arbitre qui nous permet de choisir entre le bien et le mal et demande la correction du mal en nous est réalisée avec l’aide de l’environnement. Lorsqu’une personne se tourne vers le groupe, elle découvre un « espace vide », Klipat Noga, qui n’appartient ni au Créateur, ni à la créature. Bon ou mauvais il n’est déterminé que par son libre choix.

Lorsque vous travaillez avec le groupe vous commencez à voir que le Créateur vous a laissé quelque chose où vous pouvez prendre une décision. Il s’agit d’un point particulier de votre indépendance. Si vous commencez à créer l’image du Créateur à partir de ce « blanc », ce point libre, et décidez que vous voulez devenir comme Lui, vous serez appelé «Homme».

Toutefois, vous avez encore besoin de révéler ce point. Jusqu’à présent, le Reshimo (souvenir) de la brisure est révélé en vous. Ce point est un rudiment d’un écran, que vous avez besoin de construire à partir du Reshimo. Il est révélé à travers notre travail avec le groupe.

Nous nous débarrassons de l’accumulation des coquilles (Klipot) et de différentes habitudes avec nos efforts internes nous découvrons soudainement quelque chose qui n’appartient pas au Créateur en dessous d’elles. C’est vraiment un miracle. En ce moment une personne doit dire: « Le monde entier dépend de moi. A chaque instant je le dirige vers le bien ou vers le mal avec ma décision ».Ensuite, une personne passe tout son temps comme un funambule sur un câble tendu; à chaque instant, elle doit prendre une nouvelle décision dans le sens du bien pour s’assurer qu’elle ne va pas tomber du câble tendu. Cela signifie qu’à chaque moment elle choisit de parcourir le chemin de la vérité.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que le chemin vers le Créateur est un fil très mince, et que la personne qui marche doit aire très attention pour s’assurer qu’elle ne porte pas à droite ou à gauche. Pourtant, tout cela se passe sous la condition que la personne découvre le point où commence la corde: c’est son libre choix dans son travail avec l’environnement. Tous les points suivants sur lesquels elle marche sont les points de sa bonne connexion avec l’environnement, qu’elle choisit alors qu’elle réalise son libre arbitre.
Une personne construit sa propre corde avec les points qu’elle découvre. Elle marche d’elle-même à travers eux, à chaque fois qu’elle se dirige elle-même et le monde entier vers le bien. En fait, rien n’existe avant, ni le point qu’elle découvre, ni la corde avec ces points, le droit chemin vers le Créateur.

Le chemin n’est pas extensible à partir du Créateur vers nous. Nous ne recevons que les Reshimot, qui restent sur tous les degrés de la descente de haut en bas. La corde n’existe pas, mais nous la construisons nous-mêmes de bas en haut. A la fin, c’est précisément ce que nous appelons l’«Humain».

Tous les Partsoufim que nous reconstruisons du bas vers le haut ne sont pas les mêmes Partsoufim qui existaient lors de la descente de haut en bas. C’est parce que lorsque nous montons les degrés, nous révélons chaque degré 620 fois plus grand que ce qu’il était pendant la descente. C’est un degré complètement autre, que nous construisons nous-mêmes.

La fenêtre sur un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanL’homme est né en n’aimant que lui-même. C’est notre nature, et nous ne pouvons rien y faire. Nous y avons toujours vécu à l’intérieur et ne pouvons pas en sortir. Toutes nos actions sont uniquement pour notre propre intérêt, sinon, il est impossible d’aller de l’avant. Par conséquent, j’ai besoin d’une force étrangère qui agirait contre ma nature pour la changer.
Toutes mes pensées et mon énergie résident en continuant à travailler pour me combler et me réconforter moi-même. Mais il y a un point en moi qui me pousse à sortir de ma nature, à m’élever au-dessus du degré animé, et à atteindre le Créateur, c’est-à-dire, pour atteindre le niveau de l’homme. Seul ce point en moi appartient au degré humain, le niveau du Créateur puisque «l’homme» est semblable au Créateur.

 

J’appartiens entièrement au monde matériel, mais ce seul point en moi appartient au monde spirituel. S’il ne se réveille pas, un être humain vit seul dans ce monde et ne soupçonne pas quelque chose de plus, il est satisfait de cette vie matérielle. Si, toutefois, ce point est réveillé dans son cœur, il se sent mal à l’aise dans ce monde et cherche à s’élever au-dessus de lui. Il est influencé par deux forces: l’une le pousse par derrière sur le monde matériel, et l’autre le tire de l’avant, venant du monde spirituel.

 

Sans renoncer à soi-même (à son égoïsme) en s’élevant au-dessus sa nature, il est impossible de parvenir à l’adhésion avec le Créateur. Je dois décider à quelle nature je souhaite être relié: la nature du Créateur ou celle de la créature, c’est-à-dire, choisir le don sans réserve ou la réception.
Puisque donner est contraire à notre nature, il n’y a qu’un seul moyen de passer du matériel au spirituel: un groupe de Kabbale. Le groupe dispose d’un pouvoir immense, car nous travaillons ensemble et tout le monde annule le désir égoïste qui l’empêche de remplir le but pour lequel l’homme est né. L’objectif est de devenir semblable à son Créateur. Le Créateur est la force du don sans réserve, l’amour, et l’annulation de soi. C’est pourquoi j’ai besoin du groupe comme une force extérieure étrangère qui fonctionne comme un levier qui me permet de contourner ma nature.

Pour que cette force soit grande et vivifiante, le groupe doit être uni et forte en lui-même et brûler du désir d’atteindre le but spirituel. Puis, tout le monde dans le groupe peut user de ce pouvoir et sortir de l’asservissement de l’amour égoïste.

Un jeu: marcher dans l’inconnu

Dr. Michael LaitmanSe mouvoir dans un nouvel état inexploré que nous avons encore à découvrir, créer et sélectionner les actions appropriées, est appelé un jeu. Jouer, néanmoins, est une activité sérieuse, qui porte l’élément de l’inconnu. Pendant le jeu, nous étudions nos capacités, inclinations, et les objectifs, ainsi que leurs résultats. À chaque répétition, une personne va de l’avant vers un état inconnu.
Comment peut-on avancer dans l’inconnu? Si nous connaissons les états du début et de la fin, cela signifie que le programme est déjà en nous et que nous sommes tout simplement en train de le mettre en œuvre quand nous allons d’un état à l’autre. Toutefois, nous ne grandissons pas de cette manière. Marcher vers un état connu ne se traduit pas par l’acquisition d’un nouvel état, mais c’est seulement une accumulation d’expérience. Si une personne sait ce que l’état suivant devrait être, alors elle est en lui, elle est déjà en lui.
La «croissance», d’autre part, signifie que l’on acquiert un état totalement nouveau et que l’on devient la personne que nous ne sommes pas encore aujourd’hui. Comment pouvons-nous faire cela de la manière la plus rationnelle, mûre, et correcte si ce n’est avec l’aide d’un jeu, d’une simulation? La nature elle-même nous pousse sans cesse à apprendre en jouant.

Le même processus peut être observé aux niveaux minéral, le végétal, et et  animal. Afin de continuer à avancer, une plante emploie des processus similaires au sein d’elle-même, comme un jeu. Si nous étudions la plante pendant sa croissance, elle semble identique à la nôtre aux niveaux animés et humains.
Une personne doit imaginer correctement l’état suivant en elle-même, si bien qu’elle reçoit d’elle la force de la croissance. Par conséquent, la présence du Créateur dans chaque créature est obligatoire. On peut faire un pas en avant que s’il existe déjà en lui. Une personne doit consciemment et délibérément attirer la Lumière du Créateur, qui vient de sa « moitié » cachée supérieure.

Par conséquent, une personne construit un modèle d’un état plus avancé en utilisant le groupe, qui est un simulateur du Monde de l’Infini, des états spirituels, et du don sans réserve mutuel. Quand une personne accomplit diverses actions, elle s’attend à ce que la Lumière agisse sur elle pour lui faire savoir que l’état le plus exact possible a été trouvé. Quand cela se produit-il? Lorsque la Lumière se revêt en elle.
La Lumière reste dans le repos absolu. Nous avons seulement besoin de trouver notre ressemblance avec elle. De toutes les formes possibles, dès que nous choisissons la forme similaire au Créateur, Il nous remplit immédiatement et nous nous unissons les uns aux autres. C’est ce qu’on appelle l’état suivant. De cette manière, nous avançons.

La gamme unique de chaque âme

Dr. Michael LaitmanL’Arvout (La garantie mutuelle) prend vigueur au moment où je jure qu’à partir de maintenant tous les autres seront toujours comblés de ma part. Cela semble assez simple, mais pour moi, pour atteindre ceci, je dois adhérer spirituellement à tous les gens et sentir leurs désirs. Puisque nous sommes connectés dans nos âmes, je dois découvrir où se trouve ma part à l’intérieur du désir de l’autre et il doit certainement recevoir quelque chose à travers mon âme, puisque cela fonctionne dans un corps physique commun.
Où est donc cette zone creuse que j’ai à remplir selon le système qui existe dans le Monde de l’Infini? Je dois prendre soin d’elle, et ainsi donc chacun de nous en ce qui concerne les autres. Il n’y a pas d’âme où je n’ai pas une partie et un besoin pour en remplir l’espace. Personne ne peut le remplir, sauf moi, c’est un espace spécial, une gamme unique, que moi seulement je peux remplir. Et j’assume la responsabilité pour cela, laissez-moi juste le faire!

 

Je n’ai besoin de rien, mais que de cela. Comme une mère qui prend soin de son bébé qui désire qu’une seule chose: la possibilité de prendre soin d elui. Essayez de dire à une mère de passer son enfant à quelqu’un d’autre. Même si elle est une reine et a de nombreux agents qui seraient heureux de l’aider, elle a toujours plaisir à nourrir sa progéniture. Elle reçoit du plaisir à le faire elle-même. Nous aussi, nous devons percevoir notre don sans réserve vers les autres comme un plaisir.

Grâce à notre liaison les uns avec les autres, au sein de chaque âme il y a un espace que je dois remplir. Mon âme contient 7 milliard de pièces; en dehors d’elle, il y a 7 milliard d’âmes supplémentaires, et dans chacune d’elles je dois remplir mon espace (comme fait chacun de nous). De mon point dans le cœur, je dois remplir mes parties dans toutes les autres âmes, et chacune d’elles doit remplir sa part en moi.

The Unique Range

 

C’est ce qu’on appelle la pénétration mutuelle des âmes. Chacun a une racine à partir de laquelle on agit. Et tous les autres désirs en moi, sauf la racine sont étrangers. Ils sont présents en moi seulement parce que je les contient tous.

 

À l’origine, je suis juste un point. J’ai besoin des autres pour me donner satisfaction dans tous ces désirs et alors seulement, je vivrai! Quant à moi, je dois utiliser ces désirs pour comprendre les autres et réparer le trou en eux que seulement moi peut remplir. Lorsque je branche ces autres désirs en moi, je vois leurs besoins et je les remplis à partir de mon point dans le cœur. Vous me sentez à travers mon désir branché sur vous, et vous comblez dans votre espace en moi, à partir de votre point dans le cœur. C’est ce qu’on appelle l’Arvout. Il n’y a pas d’autre occasion pour nous tous d’être comblés. C’est le seul moyen.

S’élever à une dimension supérieure

Dr. Michael LaitmanQuand les âmes s’unissent, une personne découvre une nouvelle réalité. Actuellement nous faisons l’expérience de vivre en ce monde, qui se situe au niveau de l’existence individuelle, chaque partie est déconnectée de l’organisme tout entier. Pourtant, bien que toutes ces pièces soient en vie et conscientes de leur existence individuelle, il y a une différence entre un corps qui est entier et un corps dont les parties sont déconnectées. 

À l’heure actuelle, chaque individu déconnecté reçoit une bouée de sauvetage et de maintien de la vie, comme un organe extrait du corps pour une greffe dans un autre organisme. Par conséquent, ils sont comme des «organes prêts-à-greffer » maintenus en vie, qui assure qu’ils ne descendront pas en dessous de l’existence animale. Ces organes se considèrent comme vivants dans cette réalité. C’est ce que nous sommes.

 Si nous; un groupe de tels organes, désirons nous unir et le demandons, alors notre volonté collective (la prière appelé MAN) tire d’En-Haut (à partir d’un niveau plus élevé) la force qui nous unit. Par la suite, dans notre unité nous percevons la réalité spirituelle, comme un corps dont les organes commencent à se connecter les uns aux autres.

Ascend to A Higher Dimension

 

Ainsi, l’organisme tout entier expérimente une vie différente, non pas l’existence que chacun d’entre eux a vécu séparément en s’efforçant de survivre au degré de l’animalité. Nous remontons du niveau animal de l’existence à un nouveau niveau appelé l’homme.

La sensation de cette vie collective de tous les « organes du corps » (l’âme collective) est appelée le monde spirituel. Nous allons même plus être capables de percevoir l’existence préalable comme la vie parce que nous ne vivons plus pour survivre, mais soutiendrons les autres lignes de vie. La lumière nous donne une réalité complètement nouvelle et différente.
Notre vie antérieure au niveau animal semblera très basse et pas souhaitable. Nous en aurons besoin dans le seul but d’absorber les désirs de ceux qui vivent encore dans notre monde comme des animaux: ce sont les désirs qui n’ont pas rejoint notre connexion pour le moment. Peu à peu, ils commencent également à monter. Toutefois, après avoir atteint notre vie spirituelle, ce niveau inférieur ne sera pas nécessaire puisque nous serons tous montés à une dimension supérieure.

Comment éviter la souffrance

Dr. Michael LaitmanPendant que nous analysons nos désirs nous avons besoin de pénétrer profondément en eux pour comprendre qu’ils, ainsi que leur intention égoïste, viennent du Créateur. Nous avons besoin d’atteindre la profondeur extrême de la reconnaissance du désir et de sa racine, atteindre l’endroit d’où vient le désir.
Lorsque nous révélons que le désir lui-même et son intention égoïste nous sont envoyés par le Créateur, nous comprenons qu’il n’y a pas d’autre choix. Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner avec notre appel pour nous corriger, sauf le Créateur. Sinon, une personne n’a pas besoin de la Torah, tant qu’elle ne crie pas ou n’appelle pas vers le Créateur. On ne se perçoit pas encore comme un être régi par la Force Supérieure à laquelle on peut faire appel.
Notre origine égoïste est le même ange qui nous rapproche du Créateur. Nous recevons des coups, et, par conséquent, nous comprenons qu’ils ont un but et qu’ils sont envoyés par une personne plus haute que nous. Nous pouvons arriver à cette conclusion par la souffrance, et nous pouvons également y accéder à travers les études, l’environnement, et le développement spirituel.

« Un sage voit l’avenir », il voit l’éveil d’un état avant qu’il ne soit atteint et il a la capacité de le changer. La souffrance physique de ce monde se transforme en souffrance de l’amour lorsque je tire peu de Lumière Supérieure et que je ressens mon état par rapport à elle. Puis je commence à souffrir du fait que je n’ai pas l’amour du prochain ou l’amour pour le Créateur. C’est là que réside le point de notre libre choix.

Il est essentiel de s’attaquer à la racine de la souffrance et de comprendre que c’est à dessein qu’elle est envoyée d’En-Haut. Si nous comprenons qu’il n’y a pas de choix et commençons à crier vers le Créateur, cela signifie que nous avons atteint la plus grande profondeur. Toutefois, si nous attribuons encore notre souffrance à diverses raisons dans ce monde et à nous-mêmes, nous n’avons pas vraiment atteint le bas.

 
Je plonge de plus en plus profondément dans la souffrance par ses degrés d’Aleph, Bet, et Guimel (inanimés, végétal, et animé) et je pense que je reçois un coup de la nature. Toutefois, lorsque j’arrive dans sa dernière phase, Behina Dalet, je révèle là que sa source est au-dessus de la nature, qui est dans le Créateur, et c’est comme si le Créateur pointait un doigt. Alors, je crie vers Lui.

 
Est-il possible d’accélérer ce processus? Oui, bien sûr. La Torah nous fut donnée pour cette raison, afin d’avancer par un chemin simple et rapide en fonction de notre propre volonté plutôt que par le chemin de la souffrance. Je peux organiser un groupe autour de moi et tirer la Lumière d’En-Haut par les études (par exemple, en étudiant le Zohar) et j’atteins rapidement le même résultat. C’est ce qu’on appelle le chemin de la Torah. La différence entre les deux chemins se compose de milliers d’années de souffrance.

D’abord faire la soupe!

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quand je lis Le Zohar, mon esprit continue à voir des images superficielles. Comment puis-je me rappeler que toutes ces choses se passent en moi alors que le texte parle des connexions entre nous? 

Ma réponse: Pour vous dire la vérité, cela n’a pas d’importance. « Le temps fait ce que l’esprit ne sait pas. » Le temps est à l’étude et au rapprochement avec les amis. Lorsque, pendant la leçon, une personne n’est pas capable de penser (avec la tête) sur le but (avec son cœur), qu’elle écoute son cœur.

Le plus important est de toujours s’en tenir à l’idée de ce que vous voulez de l’étude. La Torah n’a pas d’effet sans cela. La Torah nous influence en fonction de notre intention. Comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai donné la Torah comme épice. » Avez-vous un mauvais penchant? Apportez-le puis vous recevrez la Torah pour l’épicer (le moyen de sa correction).

Cependant, d’avoir cette épice comment cela peut-il vous aider si vous n’avez pas le mauvais penchant? Les kabbalistes nous donner des exemples simples. Avez-vous de la soupe ? Souhaitez-vous lui ajouter du poivre, du sel, et toutes sortes d’assaisonnements? Allez-y, mais comment allez-vous profiter du sel et du poivre si vous n’avez pas la soupe? Par eux-mêmes, le sel et le poivre ont un goût répugnant.

Dans notre cas, nous devons d’abord préparer la « soupe ». Sans elle, il n’y a pas besoin de demander pour l’assaisonnement; nous ne serions même pas en mesure de le demander. C’est au cours du processus de faire de la soupe (dans le groupe) que la nécessité se pose pour l’assaisonnement (pour que la Lumière nous unisse). Seuls ceux qui ont besoin de la Torah ont (découvert), le mauvais penchant.

C’est pourquoi nous devons aborder la lecture du Zohar et toutes nos leçons avec l’intention appropriée, en sachant exactement ce que nous désirons, ou, en d’autres termes, avec une nature préparée au mal. Avec le mal révélé en vous, vous avez quelque chose à corriger, vous recevrez la correction pour cela. Si vous n’avez pas découvert le mal intérieur, vous devez d’abord le chercher. Si vous vous sentez droits, la Torah n’est pas pour vous, c’est pour les pécheurs, pour leur correction. C’est pourquoi celui qui est plus grand que les autres est celui qui découvre un plus grand égoïsme en lui, un mal plus grand, et il a quelque chose à corriger.
Ainsi, cela n’a pas d’importance combien on comprend au cours de la leçon. «Ce n’est pas le sage qui étudie » (Lo ha-Hacham Lomed). Ce qui importe c’est le sentiment que l’on a quelque chose à corriger dans la connexion avec ses amis.

 
Nous devons nous unir en un seul désir, l’âme d’Adam, et nous devons devenir frères dans notre objectif. Même si maintenant nous nous haïssons les uns les autres, que nous ne voulons pas des autres, et les méprisons, nous comprenons que l’unité est le but. C’est pourquoi nous attendons que la Lumière vienne et nous ramène à la source où nous deviendrons un désir complet, et que le Créateur sera révélé au milieu de nous.

Rien n’est plus entier qu’un cœur brisé

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: De temps en temps je suis témoin de vos discussions sur l’état du groupe et des gens. Je suis étonné que vous ne soyez encore pas tellement corrigés et si bas, que le groupe n’est pas encore un groupe, et qu’il n’y ait pas de sentiment de solidarité. Où est votre avancement? 

Ma réponse: Je vous remercie de la question. Peut-être qu’elle vous aidera à comprendre votre propre état. Plus une personne s’élève, plus elle voit le groupe et elle-même corrompus et faibles. C’est parce que la Lumière Supérieure (Ohr Makif) brille sur une personne et qu’elle et le groupe se voient en lien avec les plus hauts niveaux. Quand les gens parlent d’eux-mêmes et qu’un étranger les surprend, ils pensent qu’il est au même niveau qu’eux et même plus. L’étranger ne voit pas ces problèmes en lui-même parce qu’il se mesure lui-même par rapport au niveau où il est actuellement.

A cet égard, il est dit que «seuls les gens vertueux peuvent suivre les voies droites du Créateur ». Après avoir découvert toutes les corruptions en eux-mêmes, ils justifient le Créateur qui révèle ces états pour eux, car «Il n’y rien hormis Lui ».
Par exemple, regardez comment le peuple d’Israël pêche à chaque pas qu’il fait vers la Torah sur leur chemin spirituel. Pourtant, un étranger estime qu’il est meilleur que ceux qui se sont consacrés d’eux-mêmes à l’avancement spirituel. C’est parce qu’il n’a pas les trois lignes pour aller au-dessus de soi-même, contre le sens commun. Comme il est dit, «le point de vue de la Torah est opposé à celui des propriétaires. » (Da’at Torah Afoucha Mi Da’at Baal-Abaitim). Leur compréhension incorrecte (terrestre, égoïste) de nos états les tient à distance de nous et c’est bien mieux pour nous tous.

Nous sommes tous responsables les uns des autres

Laitman_420_05Le Baal HaSoulam écrit dans l’article « Arvout (garantie mutuelle) « que tous ceux qui aspirent au Créateur sont une nation où tout le monde est responsable l’un de l’autre. C’est ce qu’on appelle la garantie mutuelle. La Torah (la Lumière de la correction) a été donnée à cette nation uniquement après que chaque personne se soit demandée: êtes-vous d’accord pour mener à bien le commandement de l’amour du prochain? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même» signifie prendre soin des autres au moins autant que notre nature nous oblige à prendre soin de nous-mêmes. C’est la condition qui nous permet de d’attirer la Lumière qui corrige sur nous. La lumière viendra corriger nos récipients spirituels seulement si nous révélons que nous voulons nous unir dans ce sens.La garantie mutuelle, c’est quand, après être monté au-dessus de notre propre désir, nous avons déjà composé un corps unifié, un organisme, et nous dépendons tous les uns des autres. Pour ce faire, chaque personne doit disposer d’un écran anti-égoïste et être dans le monde spirituel sur le niveau du don sans réserve (Hafetz Hessed), tout en traitant sa vie matérielle comme une composante nécessaire pour sa vie spirituelle.

Mutual Guarantee

En fonctionnant dans la garantie mutuelle, chaque personne comble une autre et comprend qu’elle doit être connectée avec les autres. Sa vie entière prend place pour ces raisons-là, comme cela se passe avec les cellules à l’intérieur de son corps. Chaque cellule et chaque organe du corps vit afin de s’acquitter de sa fonction par rapport à l’organisme commun. Le sens de sa vie est amour et don. Lorsque nous percevons cet égard, parmi nous, c’est ce qu’on appelle la vie spirituelle.

Si nous voulons nous réunir de cette manière, nous allons recevoir la force pour le mener à bien !