Category Archives: Unité

Si vous ne vous souciez pas de l’évolution, l’évolution s’occupera de vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si j’ai choisi un environnement, mais je ne puisse pas lui concéder, que je ne puisse pas me mettre sous son influence? Cela veut-il  dire que je suis destiné à la souffrance extérieure, car je manque de réalisations internes?

Réponse: Supposons que, conformément à la racine de votre âme, le temps est venu pour vous de vous développer spirituellement. Cela n’est possible que grâce à la connexion mutuelle avec un environnement spécial qui vous permettra d’acquérir l’attribut du  don sans réserve et de découvrir l’état suivant, plus élevé. Supposons que vous l’ayez déjà approché, que c’est à votre tour dans le système général, et qu’on vous a donné une chance.

Dans ce cas, si vos efforts personnels pour être en contact avec le système général ne suffisent pas, vous êtes en arrière, et alors les forces extérieures de la nature, que vous n’avez pas activées par le bon travail dans l’unité et la  garantie mutuelle, automatiquement vous mettent la pression. Elles ont déjà été activés, mais c’est comme si elles étaient au chômage, et ainsi vous vous sentez que ces forces souffrent jusqu’à ce que vous les activiez.

Il doit y avoir un lien spécial pour chacune d’elles: ici, dans l’amour, ici, dans l’unité, ici, dans la diffusion, et ici dans l’étude  … Mettez tout à sa place et vous vous sentirez en  paix. Sinon, ces forces se retrouvent sans emploi, sans la connexion correcte, et ces divergences avec votre niveau actuel de développement vous affectent négativement.

Les forces que vous devriez avoir activées  (mais ce que vous n’avez pas fait) rassemblent la souffrance que vous ressentez. En d’autres termes, elles vous font  faire attention à elles et à corriger les défauts, à faire les connexions nécessaires. Ceci est la différence entre le chemin correct et le chemin de la souffrance.

Avec l’aide du groupe, nous pouvons découvrir ces opportunités et faire de notre mieux pour les inclure dans l’unité. Si c’est le contraire, nous allons certainement souffrir, à la fois individuellement et en groupe. Cela signifie que je souffre à cause de mes forces externes et internes par lesquelles j’aurais déjà du me connecter au système général.

Personne ne m’arrête sauf moi. Il y a le groupe, et au lieu de juger ses avantages et ses inconvénients, je le vois comme un idéal. Donc le problème est seulement en moi.

Et en me corrigeant par moi-même, je corrige aussi le groupe. Je réveille les amis pour me donner sans réserve encore plus fortement, mais en fait je me réveille moi-même pour exiger plus d’eux. D’une façon ou d’ une autre, toutes les corrections prennent  part en interne.

Question: Je comprends ce que j’ai à faire, mais pourquoi est-ce si difficile?

Réponse: En fait, vous n’avez pas clarifié ce que vous devriez faire. C’est ce qui rend  la chose si difficile. Si vous découvrez précisément ce que vous avez à faire, vous verrez que vous devez être en contact plus proche, plus intérieur, et plus « intime »  avec l’environnement.

Ce contact vous libère de tous les soucis. C’est comme si vous ouvriez un petit écran, que vous connectiez un cœur à un autre, et que vous obteniez tout ce dont vous avez besoin de l’environnement. Vous vous connectez à l’environnement, et ensemble, vous devenez un-tout – et les problèmes disparaissent: maintenant toutes les forces qui vous pressent sous  forme de souffrance deviennent amicales et désirables. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabale du 18/12/2011, « La Liberté »

Descendre la trajectoire de la lumière

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous souhaitons d’atteindre au-delà de notre nature, en essayant de comprendre, de percevoir et d’être influencé par la spiritualité, nous ne l’atteignons qu’avec l’aide de la Lumière. En outre, tous les changements dans notre monde corporel, dans nos états, ne se produisent que par la Lumière, qui brille plus fort à chaque fois. Mais elle continue de briller plus fort, parce que nous continuons de faire croître notre désir égoïste.

De nouveaux désirs continuent à se développer en moi, et cela arrive au cours de toute ma vie, ainsi que d’une génération à l’autre. Et bien que la lumière soit constante, à chaque fois, elle brille sur un plus grand désir. En conséquence de cela, je ressens de plus grands changements en moi.

Dans notre monde, nous nous développons aussi de cette façon, même si nous ne percevons pas la Lumière ici-bas. Comme disent les cabalistes, la même chose arrive dans la spiritualité. Lorsque nous atteignons la révélation, nous révélons simplement le même processus de développement que nous traversons actuellement. La lumière brille constamment, comme il est écrit : «Moi HaVaYaH je n’ai pas changé », «la Lumière supérieure existe au repos absolu», mais nos Reshimot (gènes informationnels) changent constamment en nous, se déroulant comme une chaîne. De plus grands Reshimot en sortent à chaque fois, remontant en suivant le même ordre dans lequel ils s’étaient répandus de haut en bas.

Mais si les choses se déroulent de cette façon, où est ma participation ? Vais-je continuer à me réincarner de la même façon que je me suis développé jusqu’à présent, au cours de milliers d’années ? Non. Les kabbalistes disent que cette étape a pris fin. Si vous avez reçu un désir pour votre développement intérieur, vous devez l’utiliser d’une manière différente. Comment ? Vous accélérez votre développement, vous participez personnellement à lui. Vous commencez à comprendre et à saisir ce qu’il se passe, vous pouvez contrôler votre développement. Le développement ne sera plus possible sans vous.

Jusqu’à présent vous vous êtes développés grâce aux Reshimot se remplaçant l’une l’un autre, se déroulant comme une chaîne. Vous avez de cette façon terminé votre développement au niveau minéral, végétal, et animal. Toutes ces étapes furent réalisées dans la nature commune : dans l’univers entier, sur la surface de la planète Terre, et dans l’ensemble de l’humanité, qui a également traversé le niveau minéral, végétal, et animal du développement.

Mais maintenant le temps est venu de réaliser le degré humain, et cela ne peut plus continuer de cette façon. La différence entre l’humain et le degré animal est dans la conscience de la vie : «Pour quelle raison est-ce que je vis? Qu’est-ce qui m’arrive ? « Ceci n’est possible que lorsque l’homme fait à chaque fois son propre travail, lorsqu’il fait un effort. Grâce à son effort, il parvient à atteindre un niveau qualitatif de la réalité où il existe : Pour quelle raison il vit, pourquoi et dans quel but.

Quand toutes ces atteintes se révèlent à l’homme, elles sont appelées le «monde spirituel» ou le «monde supérieur » Et alors nous percevons où nous sommes réellement, quel genre de système se révèle devant nous, et comment il nous contrôle. Nous nous sommes déjà engagés dans notre vie et notre existence à un niveau différent – dans le monde supérieur.

La lumière existe au repos absolu. Les Reshimot se révèlent de plus en plus à chaque fois. Mais si je ne réalise pas correctement la connexion entre les Reshimot et la Lumière, je souffre du manque de correspondance des qualités.

De cette façon, cela m’oblige à chercher une solution, et c’est exactement ce qui se passe actuellement avec l’ensemble de l’humanité. Et la solution consiste à trouver une formule nous permettant de devenir comme la Lumière. Pour devenir comme la Lumière signifie atteindre l’attribut du don. Comment pouvons-nous vouloir l’atteindre ? Avec l’aide du groupe. Et nous réalisons ce désir grâce à la Lumière.

C’est pourquoi quand nous lisons le Zohar, nous devons penser aux actions de la Lumière sur nous : Elle doit nous connecter, réaliser les Reshimot, nous élever à un niveau supérieur, nous rendre plus liés entre nous, et nous révéler ce qui est dissimulé. Nous devons demander tout ce que nous désirons durant la leçon.

Naturellement, chaque personne devrait examiner dans quelle mesure ses désirs sont dirigés vers la même trajectoire que la Lumière. Sinon, elle pourrait demander quelque chose qui soit opposé à ce que la Lumière est sur le point de lui donner. Et alors sa demande, sa prière, l’amènera à un état opposé : la révélation du mal au lieu de la bonté.

Alors pensons ensemble à notre connexion et pensons de sorte que la Lumière nous influence et nous connecte, et là nous atteindrons l’attribut du don mutuel, qui est déjà un degré spirituel. Ce que nous lisons dans le Zohar n’est pas important. Ce qui importe c’est ce que nous pensons ensemble aux actions de la Lumière sur nous. Ne pensez pas à nous, mais aux actions de la Lumière, qu’elle réalise sur nous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 01/12/2011, Le Zohar

L’ego est toujours avec vous

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le point d’unité vécu lors du congrès fut ressenti comme une énorme secousse de bonheur, de liberté et d’optimisme, étrangère à notre monde. Ce fut littéralement comme un monde séparé, vers lequel mon ego courut avec une grande joie. Et pourtant, vous disiez que l’ego doit résister à cela ?

Réponse : Ne vous préoccupez pas de votre ego. Il viendra et commencera à vous éloignerde cet état en vous tirant « par l’oreille», et vous devrez encore et encore y aspirer. C’est précisément votre ego qui maintenant commencera à vous éloigner du point de l’unité, et vous devrez l’actualiser et le reconstruire à tout moment.

Cette reconstruction est nécessaire, non pas parce que c’est amusant, mais parce que tous vos amis se tiennent derrière elle. Vous devez parvenir progressivement à de nouvelles motivations pour ce que vous faites, afin de soutenir vos amis, parce que sans vous, ils ne seront pas capables de localiser ce point.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 11/12/2011

Retour à l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après le congrès je me sens de plus en plus ému à chaque réunion d’amis, parfois jusqu’aux larmes aux yeux. Est-ce le bonheur et l’effet d’une ascension?

Réponse: Après le congrès, nous avons certainement commencé à nous rapporter  à  l’unité différemment. Maintenant il est plus facile d’y retourner. C’est devenu plus excitant et attrayant ; cela ne semble plus artificiel comme avant.

Nous avons atteint cette réalité spirituelle, le début d’un degré spirituel. Et maintenant nous avons besoin de nous lier un peu plus à notre effort  pour qu’il pénètre en nous et grandisse en « chair », l’épaisseur du désir, sur ce point. Ensuite, dans cette épaisseur, nous sentirons la véritable réalité spirituelle.

Chaque personne devrait faire des efforts, revenir sans cesse à cette compréhension de l’unité qui a déjà pénétré dans ses sensations. En dépit du rejet émotionnel courant ou de sentiments floux, je tente de revenir à l’état que nous avons réalisé.

Pour quoi faire? Peut-être pour se sentir bien ou en vue d’aller plus loin, même sans sensations positives. Et peut-être je me sens obligé en ce qui concerne les amis avec lesquels nous sommes dans la garantie mutuelle.

La récompense peut varier, mais dans l’ensemble, nous avons tous besoin d’une soif d’unité. C’est la chose la plus importante: aspirer à l’unité constante, peu importe où vous pouvez être à un moment donné 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 16/11/2011, « La Paix »

Franchir la Makhsom à partir d’un point d’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors de ce dernier congrès, j’ai senti le goût de notre unité dans sa plénitude pour la première fois. Mais cela soulève également la question de la mythique Makhsom.

Réponse : Le point que nous avons réalisé est situé sur la Makhsom, à la transition vers le prochain état ​​de l’ascension dans la mesure où nous devrions l’atteindre à la prochaine convention de New York.

Pourquoi suis-je en train mettre l’accent sur un congrès? En substance, cela n’a pas d’importance quand cela arrive, mais un congrès est néanmoins un point d’impact de toutes sortes, quand nous nous unissons vraiment et sommes capables d’y parvenir.

Puis ce point va se transformer en quelque chose d’entier et de nouveau, dans la sensation d’un nouveau monde, petit au premier abord. Mais ce sera déjà le premier réveil en lui, la sensation d’être dans quelque chose d’encore inconscient et inaccessible. Et pourtant, nous nous sentirons déjà dans cette nouvelle dimension et  serons  en mesure de déterminer notre position et de trouver nos repères en elle. J’espère que nous allons atteindre cet objectif. Tout dépend de notre préparation.

 De la série des cours virtuels du dimanche, le 11/12/2011

Descendre pour de nouveaux désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Alors que nous passons par différentes formes tout le  temps, comment pouvons-nous garder l’aspiration à la même unité avec le groupe et le Créateur?

Réponse: Une descente entre deux niveaux adjacents me donne une nouvelle force d’aspiration. Par exemple, hier j’ai mangé, mais aujourd’hui j’ai  de nouveau faim. De la même façon naturelle, je dois aspirer à l’unité.

Alors en me tenant sur mon niveau actuel, je rêve du suivant. C’est mon idéal. Alors je grandis et je m’élève vers mon idéal. Alors, comment puis-je continuer à avancer en ce moment? J’ai besoin d’une volonté qui corresponde à la nouvelle ascension – un nouveau désir qui est deux fois plus grand que le précédent. En d’autres termes, pour monter  à un niveau supérieur, je dois perdre deux fois plus.

Il s’avère que je continue à  faire  deux pas en arrière et un grand pas en avant. C’est parce que ce n’est pas suffisant pour moi de revenir avec un désir au niveau précédent, j’ai besoin de sentir une double descente, une double perte. Je peux acquérir cette nouvelle nécessité seulement de l’environnement, et alors seulement je serai capable de m’élever au niveau suivant. 

De la 4e partie du cours  quotidien de Kabbale du 15/12/2011, « La Liberté »

Evadez-vous des ténèbres et de l’ignorance

Dr. Michael LaitmanLa créature a été créée parfaite, mais cette perfection vient du  Créateur, et c’est pourquoi la créature ne sait même pas qu’elle existe. C’est parce que pour ressentir que vous existez, vous avez besoin d’un désir, d’une aspiration, d’un espace vide.

Puisque la création toute entière vient de la perfection du Créateur, elle est totalement dépourvue de sentiments, d’esprit, de sa propre perception,  et de toute sensation. Elle ne sait  rien, ne comprend rien ni  ne ressent quelque chose.

Nous ne pouvons même pas imaginer ce que c’est. Ce n’est même pas  la matière minérale qui existe dans notre monde, dans laquelle il ya le mouvement des atomes et des autres particules. Après tout, ces particules ont un besoin d’exister et de se maintenir dans un certain état ou qualité.

Mais l’état de la création de la créature est telle que la créature est  comme si  elle n’existait pas du tout. C’est  appelé « l’existence de l’absence» ( Yesh Mi Ain ). D’une part, elle existe (Yesh) car elle vient du Créateur, mais elle est absolument «de l’absence» (Mi Ain), car il n’y a absolument rien qu’elle puisse dire à propos d’elle-même, pas même autant qu’un rocher inerte.

Et puis la créature commence à se développer sous l’influence de la Lumière. Le but de la création est de l’amener à un état où elle ressentira le besoin pour le Créateur dans tout, afin de révéler qu’elle est opposée à Lui  et qu’elle comprenne qui est le Créateur à partir de cet état opposé.

De cette façon, la créature atteint le Créateur. En obtenant la forme opposée au Créateur et  en commençant à percevoir le Créateur en elle, un désir de L’atteindre et de devenir comme Lui, se développe progressivement en elle. Puis la créature sera en mesure d’atteindre le Créateur selon la loi de similitude des qualités.

Il s’avère que tous les changements se produisent à l’intérieur de la créature. Au début, elle se développe dans le sens négatif et se distancie du Créateur, en se comprenant mieux alors qu’elle descend les mondes du monde de l’Infini à ce monde et ensuite elle fait de plus en plus grandir son égoïsme dans notre monde.

Mais à partir de nos jours, un processus complètement différent commence. La créature reçoit un réveil d’En-Haut, qui lui permet de commencer à se développer dans une direction opposée à sa nature: la direction du Créateur. En d’autres termes, le développement du Haut vers le bas lorsque la créature a continué d’être séparée du Créateur, le monde de l’Infini, en dévoilant de plus son désir égoïste et en découvrant qu’elle  est isolée et seule, touche à sa fin.

Par ailleurs, la créature expérimente la brisure après laquelle chaque particule commence à comprendre qu’elle  est séparée du reste. Tout le monde se ressent comme une personne qui existe parmi d’autres comme elle. Et elle  peut commencer à développer la forme du don sans réserve à partir de cette obscurité et de l’ignorance, en relation avec le Créateur. Elle le fait contre sa volonté, car la Lumière vient à elle d’une manière qui rend impossible pour elle de recevoir d’elle-même l’accomplissement de la vie, et elle a besoin du reste.

Au début, elle utilise les autres pour son propre épanouissement, mais elle commence progressivement à sentir qu’elle a besoin d’une connexion plus correcte, intérieure, et réciproque avec eux. De cette façon, nous atteignons la compréhension que nous n’avons pas le droit d’exister sans une bonne connexion entre nous.

De cette façon la  nature, c’est-à-dire le Créateur, la Lumière supérieure, nous amène à la nécessité de se connecter. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/2011, Ecrits du  Rabash

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

Né pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanL’homme (Adam) signifie «semblable» (Domé)  aux neuf premières Sefirot, ce qui signifie la nature, le Créateur. De telles personnes se rassemblent en un groupe pour commencer leur travail.

Au début, ce travail ne nous inspire pas. Nous le ressentons comme une responsabilité obligatoire et inutile. Puis nous commençons à en être inspirés. Toutefois, en même temps, nous essayons toujours de marcher sur deux jambes, comme sur deux rails, la tête et le cœur, l’esprit et le sentiment.

Essentiellement, tout sort du premier et du dernier point de notre voyage. Au premier point, nous sommes dans un état d’adhésion avec le Créateur en raison de sa force, car c’est la manière dont Il nous a créés et nous gouverne. Cependant, au dernier point, nous devons atteindre les mêmes propriétés d’adhésion par nous-mêmes, ce qui signifie devenir égaux à Lui dans toutes nos qualités. Tel est notre objectif.

Le groupe, notre monde, et cette vie  entière ne sont que les moyens pour l’atteindre. Tout ce qui m’arrive à chaque instant, m’est donné afin de révéler que mon moi actuel, mon groupe et tout mon environnement, toutes les causes et les conséquences, sont juste une aide. Ils sont comme les trois phases préliminaires de la Lumière directe, jusqu’à ce que le développement atteigne la quatrième phase, c’est-à-dire nous. Afin d’atteindre l’adhésion à la source, le Créateur, je dois voir tout ce qui constitue la nature inanimée, végétale, et animale comme les moyens qui me sont donnés pour m’aider dans ce but.

Le groupe et toute ma vie, l’univers entier, tout ce qui m’entoure ne m’est uniquement donné qu’à afin que je sois capable d’atteindre l’adhésion au Créateur. Si j’organise de cette façon chaque instant au cours de ma vie, je serai absolument en mesure d’achever la totalité du programme de la création.

Le Rabash écrit dans «Le but de la société » que les gens qui se rassemblent dans un groupe ressentent comment leurs points dans le cœur exigent d’eux de devenir humain (Adam), c’est-à-dire semblable au Créateur. C’est ce pour quoi l’homme a été créé. C’est son but principal, et tout le reste n’est que le moyen de le réaliser.

La seule façon de le réaliser est à travers la peur de perdre inutilement, même un seul instant de votre vie. Pour cela, j’ai besoin de l’influence de l’environnement qui va me montrer combien important et élevé est le but, de sorte que je craigne de ne pas l’atteindre. Alors je vais le réaliser correctement par la jalousie, la luxure, et les honneurs.

Le Créateur m’aide à avancer vers le but à tout moment si je me connecte bien au but et à Lui à l’intérieur du groupe, en m’efforçant de Le révéler. Le but est de Le révéler à travers la similitude de nos qualités de telle sorte que je sois de plus en plus semblable à Lui, c’est à dire devenir plus humain. Etre humain signifie être comme Lui.

Plus je m’entête à le faire, plus Il me révélera les qualités et les désirs les plus corrompus. Je ne dois pas oublier, même un instant, que tout cela m’est révélé seulement aux fins de la correction, pour devenir semblable au Créateur. Il s’avère que c’est même une bonne chose que je sois déconcerté et que j’oublie la connexion avec le groupe et le Créateur.

Je révèle cela dans de nouveaux désirs et je me sens écarté du chemin à chaque fois. De cette façon, le Créateur éveille des désirs et des pensées dans mon cœur et mon esprit qui ne sont pas dirigés directement vers Lui afin que je les dirige sur  moi, en d’autres termes, ce serait de les amener à l’unité. Il n’y a rien d’autre à faire pour moi dans la vie, que cela, c’est ainsi que je me corrige.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Ecrits du Rabash

Le point d’unité est sur la Makhsom

Convention at the Arava DesertQuestion: Quel est le point d’unité que nous avons atteint au congrès ? Pourriez-vous le décrire plus en détail? Où se trouve-t-il par rapport à la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité)? Comment est-ce ressenti? Comment les gens reconnaissent qu’ils le ressentent ? Comment déterminent-ils qu’ils se tiennent sur ​​elle?

Réponse: Ce point est situé sur la Makhsom elle-même. Ce point est l’unité entre notre groupe mondial composé de milliers de personnes qui sont interconnectées, veulent être attachées ensemble, et essayent de se connecter les unes aux autres dans tous les types possibles de relations. Le but de notre connexion est d’atteindre  le don mutuel sans réserve appelée « garantie mutuelle ».

Nous sommes prêts à soutenir et à penser les uns aux autres et à prendre soin du Kli  commun entre nous. Autrement dit, nous sommes prêts à nous renforcer les uns les autres et voulons que chacun se réveille. Il n’y a pas de concurrence ou de rivalité ici, quand je veux devenir plus fort au détriment des autres et ne pas penser à eux. Au contraire, je veux que nous tous devenions plus forts, et que mes amis, qui dans ce cas deviennent  comme mes enfants, ressentent le résultat de mes premiers efforts.

En ce qui concerne le groupe, je dois me sentir dans les trois états suivants:

1.     Je me soucie d’eux comme s’ils étaient les plus petits, comme une mère prend soin de ses enfants ou le Créateur prend soin des créatures.

2.     Je les considère comme les plus grands, les considérant comme le plus grand peuple de la nouvelle génération. Je suis prêt à les servir et à tout faire pour eux afin d’obtenir d’eux la grandeur de l’objectif et la force.

3.     Je veux être leur ami, leur égal, ni plus ni moins, et que nous tous nous unissions dans une  «étreinte».

Dans cette « étreinte », nous atteignons une fusion de nos désirs. De ces trois relations vers l’autre, chacun de nous et nous tous ensembles atteignons un désir, une seule pensée, et nous voulons que le Créateur nous remplisse.

Mais ici, nous découvrons alors que nous ne sommes pas suffisamment connectés. Il y a encore une chose avec laquelle nous avons besoin de nous connecter. Ensuite, nous demandons  que la Lumière qui ramène vers le bien nous unisse et ensuite nous remplisse. Voilà sur quoi porte notre  travail. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Le Zohar