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Ensemble sur une cime escarpée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment devrions-nous travailler avant la convention de décembre afin de transmettre notre message aux masses ? Faut-il intensifier la diffusion sur Internet, ou devrions-nous nous concentrer davantage sur le travail interne d’union ?

Réponse : Bien sûr, nous devons travailler sur internet afin que, autant de personnes que possible à travers le monde soient au courant de la convention.

D’autre part, lorsque nous arriverons à la convention, nous devrons à nous inquiéter au sujet du monde d’une manière différente : à travers notre réseau d’interconnexion interne. Lors de la convention, je dois oublier internet et tout ce que j’ai laissé derrière moi. Toute mon attention doit se concentrer sur les amis, qui sont ici sont physiquement ou connectés à nous à travers des canaux virtuels. Dans notre réseau, nous devons manifester la connexion et en lui, révéler l’image d’un homme semblable au Créateur, le récipient d’Adam. Alors la Force supérieure nous sera révélée.

 Ce récipient est appelé Arvout (garantie mutuelle). Après tout, son attribut est la réciprocité, le renforcement mutuel, l’interconnexion, et de se soucier réciproquement que personne ne sorte du cercle commun.

Imaginez que nous sommes debout sur une cime escarpée. Si nous ne nous tenons pas par la main et ne gardons pas un équilibre général, nous tomberons tous. Nous sommes comme des pétales, entourant la tige d’une fleur. Il suffit que l’un de nous perde son équilibre et lâche la main de quelqu’un, pour que tous les pétales «tombent». C’est le sentiment de garantie mutuelle.

 Question : Quelle est cette cime escarpée ?

 Réponse : C’est la force de soutien du Créateur qui se manifeste lorsque nous sommes connectés. Dans la connexion entre nous, nous trouvons l’Un.
De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Unité intérieure contre l’unité extérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelles actions au congrès nous aideront à nous concentrer sur l’objectif le mieux possible ?

Réponse : Quand les gens aspirent intérieurement à l’unité, ils ne l’expriment pratiquement pas à l’extérieur. Ils peuvent se lever, étreindre, chanter, faire quelque chose ensemble, mais ils n’expriment pas à l’extérieur ce qu’ils ressentent à l’intérieur. Le travail intérieur est la plus intense.

Par conséquent, vous devez décider vous-même où il vaut mieux pour vous que vous vous trouviez, avec qui, et comment. Certes, vous devriez essayer d’être ensemble avec la masse, à la fois avec votre corps et votre âme. Toutefois, si c’est un obstacle pour vous, si c’est difficile à cause de votre âge ou de votre santé, vous pouvez rester à l’écart et ne pas participer physiquement à ces activités. Ce n’est pas si important. L’important est que vous essayez chaque fois de sentir le point culminant de l’unité avec les autres et que dans ce cadre, vous essayez de sentir la force supérieure qui existe et se manifeste dans ce point.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 20/11/2011

Dans les bras chauds de l’Infini

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pendant la lecture du Zohar, y-a-t-il un moment où nous faire nos propres efforts et un moment où le Zohar nous donne lui-même une poussée ?

Réponse : Tout d’abord vous devez comprendre à quoi vous faites face. Si vous regardez un film ayant 30 ou 40 ans, vous remarquerez combien les gens étaient naïfs, comment ils jouaient et montaient le film. Mais c’était leur réalité, et ils pensaient dépeindre leur vie en toute sincérité. Les acteurs étaient formidables. C’est juste que les gens fussent différents. Si vous observez les personnes vivant il y a 200 à 300 ans, vous penseriez qu’elles sont encore plus simples et primitives.

Que découvririez-vous en regardant toutes les nations, le monde 2000 ans auparavant ? Les gens vivaient pratiquement dans les «arbres», comme de vrais barbares, même en Europe pendant le Moyen Age.

Mais que découvririez-vous si vous jetiez un coup d’œil sur les personnes qui ont écrit, il y a 2000 ans, des livres comme Le Zohar ? C’est une science, la philosophie de la perception de la réalité. Si une telle personne était assise parmi nous aujourd’hui, vous vous sentiriez insignifiant à côté d’elle. La notion de temps ne s’applique pas ici. Vous avez la possibilité d’entrer en contact avec quelque chose qui existe hors de notre monde, avec un système qui régit l’ensemble de la réalité.

Vous devriez diriger votre demande vers ce système d’administration, vers ces forces, et les âmes qui ont écrit ces livres et crier comme un petit enfant que vous désirez grandir avec leur aide dans leurs bras ! Peu importe à quel point vous comprenez et dans quel état vous êtes, car vous n’êtes pas celui qui contrôle cela. Cependant, à partir de votre état actuel, essayer de comprendre où vous êtes, dans quels bras vous êtes et demandez de l’aide.

Question : Quelle devrait être la demande ?

Réponse : Je ne sais pas. Vous devez ressentir le besoin. « Je ne manque de rien. S’il vous plaît prenez-moi dans vos bras, j’ai sommeil « . Ceci est aussi une prière/requêter : être pris dans leurs bras, comme un enfant qui se sent au chaud et en sécurité dans les bras de sa mère. Il la sent, humeson lait, et dort paisiblement. N’avez-vous pas envie de vous sentir ainsi ? Alors allez-y et  révélez au moins cela !

Ou peut-être, fondé sur cette sensation d’être tenu dans leurs bras, désirez-vous déjà quelque chose de plus précis et êtes-vous déjà capables d’utiliser leur aide ? Après tout, un adulte conserve l’ensemble de sa connexion précédente avec sa mère. La connexion mère-enfant ne disparaît pas, mais ne fait que croître et devenir de plus en plus consciente.

La grandeur de celui qui se trouve au supérieur détermine ma capacité à utiliser Son aide et à L’exalter à mes yeux, ce qui L’oblige à s’élever d’avantage. Ainsi je rends le chemin du supérieur égal à l’infini et peux alors recevoir de Lui, comme si je recevais de l’infini. Cependant, si jereste indifférent au supérieur que pourrais-je recevoir de Lui ?

Ainsi tout se trouve dans mon attitude envers mon degré actuel. Si j’élève l’état supérieur au-dessus de moi, je serais en mesure de recevoir de Lui et de L’atteindre. Plus haut j’élève l’état supérieur, au degré le plus élevé possible, que je puisse imaginer, plus je pourrais L’atteindre. Si je me hisse au-dessus de l’état supérieur, alors que pourrais-je bien recevoir de quelqu’un se trouvant en-dessous de moi?
De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/2011, Le Zohar

Il fera ce que je ne peux pas !

Dr. Michael LaitmanQuand on essaie de se connecter, nous commençons à sentir que nous manquons d’une sorte d’aide d’En-Haut, car nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous ne pouvons ni nous connecter, ni synchroniser nos mouvements, mais cette révélation nous donne la connaissance de Celui qui peut le faire pour nous. Cela ne peut être que  la force supérieure!

Et puis, nous révélons la nécessité pour le supérieur et le lieu dans lequel Il doit agir en nous. Cela fonctionne toujours de cette façon dans le monde spirituel: je travaille, en appliquant  de plus en plus d’efforts, et à la fin je révèle un « moins ». Et de ce moins, je découvre le «plus» qui a éventuellement ce qui me manque.

Je révèle toujours un manque, un récipient, un désir, et à l’opposé de  lui  je révèle la puissance, la Lumière, qui peut faire ce que je ne pouvais pas. Peu importe combien j’ai essayé, je n’ai pas réussi. Donc j’arrive à la conclusion que je suis incapable de le faire, mais en même temps, je vois Qui peut.

C’est pourquoi nos mouvements commencent toujours dans le sens négatif et provoquent la déception, la fatigue et la colère en nous. A partir de l’expérience de toute notre vie nous ne pouvons pas comprendre comment c’est possible. Dans notre  égoïsme, nous étions toujours habitués  à agir différemment: celui qui fait un effort gagne, réussit, et reçoit une récompense.

Et à propos du monde spirituel, il est dit: «j’ai travaillé et  j’ai trouvé », et non pas que j’ai «vaincu», «gagné» ou «volé» Cela signifie que je n’ai pas réussi ceci en utilisant mon propre pouvoir quand je commence une action et la finis.

Ici, cela fonctionne différemment. Grâce à mes efforts je parviens à une certaine limite, quand rien ne tourne bien et je tombe dans le désespoir,  je le laisse, et ne veux rien, me sentant complètement déçu, et alors seulement, si je me déplace d’un millimètre en avant, je révèle qu’il y a une force qui peut faire cela!

Et cette force se cache délibérément, jusqu’à ce que j’atteigne un état ​​de désespoir total. Le Baal HaSoulam écrit dans sa lettre: «Il n’y a pas plus heureux moment dans la vie d’une personne que celui où elle atteint la limite de ses pouvoirs propres et voit qu’il n’y a pas de succès » car c’est  seulement alors qu’elle  peut élever une prière et  crier. Elle  va savoir  à Qui elle doit s’adresser – c’est seulement à ce moment que viendra la révélation.

Par ailleurs, elle  sait qu’elle n’a pas le choix: elle doit crier. Et en réalité, rien de plus n’est nécessaire, sauf  ce cri. 

Du cours n° 2, Convention au désert d’Arava le 18/11/2011.

L’unité donne la vie

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

 La seule chose qui nous aidera est l’unité. Vous dépendez des autres et vous le savez. Vous savez que l’esprit et le sentiment ne vous mènera nulle part. Ils ne cessent de changer, se tournant vers une direction ou vers une autre, mais sans aucun résultat. Vous êtes comme un corps mort dans une société d’amis.

Cette société enterre votre égoïsme dans le sol et élève votre âme vers le haut. Laissez-la donc faire. Croyez-nous, vous êtes vraiment morts. Alors, donnez-nous la chance de prendre soin de vous, pour vous ramener à la vie.

Voici ce que Haïm Vital écrit dans le livre, Les Portes de la Réincarnation : Mon professeur (Ari) m’avertit ainsi que tous les amis, qui étaient avec moi dans le groupe que nous devrions prendre sur nous le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, et aspirer à l’amour pour chaque personne d’Israël comme nous-mêmes. En vertu de cela, la prière de l’un, du public à partir de l’ensemble d’Israël et capable d’effectuer une correction, est acceptée. Dans notre amour des amis, toute personne peut devenir incluse dans les amis, tel un organe dans un corps. Notre professeur nous a beaucoup averti sur ce sujet.

Si un homme comprenait qu’il n’a pas d’autre moyen d’y parvenir, qu’il doit se livrer à la société, il se joindrait à ses amis et en profiterait. Il n’est pas un seul kabbaliste qui n’aie pas écrit à ce sujet ou qui n’aie pas transmis ce message à ses étudiants. Ceci est le fondement de notre Kli.

Nous entamons la préparation pratique au congrès. C’est un congrès inhabituel. Tout le monde voit à quel point elle est spéciale, quel travail préparatoire intérieure et extérieure nous avons déjà accompli. Alors essayons de passer les derniers jours et heures avant l’ouverture dans la connexion, dans l’unité, essayons de comprendre que celle-ci est impossible sans cela.

Je vous conseille d’imprimer tous les extraits que nous avons utilisés lors de la Convention dans le désert d’Arava. Que les amis les lisent et les traduisent pour les autres, qu’ils en discutent dans leur temps libre pour que nous n’ayons pas une minute sans unité. Ces paroles de kabbalistes sont de merveilleux messages d’unité et ont un grand pouvoir. Alors laissez-les devenir la base, le fondement de tout ce que nous faisons.

Je vous somme de comprendre que personne ici n’est exonéré de la garantie mutuelle. Chaque personne est responsable de tout le monde. Qu’elle le veuille ou non, elle fut amenée au groupe, elle fut nommée messager et personne responsable. Même si elle est là, physiquement dans le monde extérieur, au lieu d’être ici, ce n’est pas grave, elle est responsable de tout le monde.

Par conséquent, accrochons-nous constamment à l’unité, dans laquelle nous atteignons le Créateur. N’abandonnons pas cet objectif un seul instant ! Attendons-nous à tout moment que la Lumière supérieure vienne, pour éclairer nos petits désirs imparfaits et nous unissent. Ainsi, elle entrera et remplira cette unité qu’elle a créée, et nous atteindrons la révélation du Créateur à la création. Je suis sûr que c’est exactement là où nous nous dirigeons.

Et une fois que j’ai acquis ces revêtements mentionnés ci-dessus, des étincelles d’amour commenceront rapidement à briller en moi. Mon cœur commence à se languir de s’unir avec mes amis, et il me semble que mes yeux voient mes amis, mes oreilles entendent leurs voix, ma bouche leur parole, mes mains les étreignent, mes pieds dansent avec eux dans un cercle, dans l’amour et la joie, et je transcende mes limites corporelles. J’ai oublié l’immense distance entre mes amis et moi, et la terre étirée par de nombreux kilomètres n’existera plus entre nous.

C’est comme si mes amis se dressaient juste dans mon cœur et voyaient tout ce qui s’y passe, et que je commençais à avoir honte de mes petits actes mesquins contre mes amis. Alors, je quitte simplement les récipients corporels et il me semble qu’il n’y a pas d’autre réalité dans le monde que mes amis et moi. Après cela, même le «je» est annulé, inclus, et mêlé à mes amis, jusqu’à ce que je me lève et déclare qu’il n’y a pas de réalité dans le monde – seulement les amis. (Rabash, Lettre n ° 8)
De la leçon sur Shamati 02/12/11

L’esprit d’unité frappe nos coeurs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie être inspiré par le groupe?

Réponse : Etre inspiré signifie ouvrir vos yeux, vos oreilles, vos cinq sens, et surtout, les sens internes « du point dans le cœur» afin de sentir l’esprit régnant dans le groupe.

Quand je monte sur le toit, où vous travaillez maintenant et où vous préparez le matériel pour le congrès, j’ai l’impression qu’il y a un certain esprit, une certaine force commune qui est engagée dans la préparation à une ascension spirituelle.

Le fait est que ceci est un travail commun, une aspiration commune, l’anticipation et la préparation d’un grand et puissant rassemblement, dont il n’existe aucune analogie dans le monde, égalant sa force, sa puissance, et son niveau d’ascension. Près de dix mille personnes ressentiront une énorme ascension spirituelle sur ces trois jours ; elles se placeront sous l’influence de la Lumière supérieure. Nous devrions essayer de sentir que nous sommes dans le groupe, en utilisant toutes les ficelles de notre âme, nous devrions essayer d’être dans cet esprit, dans cette force commune qui y est présente.

En fait, indépendamment de nous, notre groupe a déjà son propre composant commun – un composant intégral, nous incluant tous. Cependant, chacun de nous doit faire un petit effort et se dissoudre en lui. Quand une personne est capable de faire cela, elle ressentira cet état.

À cette fin, il y a une semaine nous sommes allés dans le désert et y avons tenté de former notre première union. Je l’ai ressenti comme une véritable réussite. Beaucoup de personnes qui ont travaillé sur elles-mêmes, étudié et appliqué la Kabbale depuis de nombreuses années, ont senti, pour la première fois, qu’il y avait un certain composant spirituel, que nous pouvons trouver parmi nous, dans notre unité.

Il fut déjà révélé entre nous, et maintenant nous devons essayer de le trouver. Maintenant, tout dépend des efforts que nous faisons pour essayer d’être constamment dans cet état – dans la seule force du groupe. C’est précisément en y plongeant que nous ressentirons la force supérieure, le Créateur, et que, dans l’union avec Lui, nous commencerons à ressentir le monde supérieur. Tout cela est la prochaine étape, qui est très proche. À cet égard, tout dépend de l’effort émotionnel interne d’une personne.

Les fondements de la leçon de Kabbale 27/11/11

Comprendre les grands kabbalistes

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est la force du don sans réserve qui domine toute la réalité. La force du don sans réserve peut briller à distance. Peu importe qui nous sommes et de quelle matière nous sommes faits, Son don sans réserve sur nous peut nous faire ressembler à Lui : Il nous transforme en ceux qui  donnent sans réserve.

Afin de se connecter à cette force, ceux qui  l’ont atteinte décrivent les différentes révélations de la force du don sans réserve, le Créateur. Ils nous parlent du mécanisme de Son système  de don sans réserve sur nous, et c’est pourquoi on peut se connecter à Lui. En effet, on ne peut jamais rien dire sur une personne elle-même. Nous ne pouvons parler que de la manière dont ses actions nous sont révélées. Le Baal HaSoulam a écrit que nous ne pouvons jamais connaître l’ «essence», mais seulement les actions de l’essence.

C’est la même chose avec le Créateur. Il est écrit: «  Par Tes actions, nous allons Te connaître ». Par Ses actions, nous allons progressivement percevoir Son image correcte. C’est parce que ses actions sont imprimées en nous, dans des formes différentes. A partir d’elles nous commençons à comprendre, à  réfléchir, clarifier et organiser les actions du Créateur, et puis on peut créer Son image. Tout provient de nos impressions, et c’est ainsi que nous atteignons la reconnaissance.

La révélation, la reconnaissance et la compréhension que nous atteignons sont  appelés  «cognition imaginative ». C’est imaginatif, car d’une part, notre matière reste la même: le désir de profiter. Il n’y a aucune autre matière. D’autre part, la forme qui se revêt dans cette  matière est le désir de donner sans réserve, l’attribut de Celui qui donne sans réserve, Son image, par laquelle je suis impressionné.

Afin d’être impressionné par cette image, par le Créateur, je suis impressionné par le groupe. Ainsi, je me rapproche de Sa perception. La lecture du Livre du Zohar est spéciale car pendant que nous le lisons, nous voulons être impressionnés par les différentes formes du don sans réserve du Créateur qui ont été révélées à ceux qui ont été en mesure d’atteindre Ses formes. Ces formes viennent à nous, mais elles  sont cachées, et nous ne les sentons pas, nous ne pouvons pas décrire comment nous les sentons. Nous n’avons pas un sentiment clair des  formes, de leurs différents types, manifestations ou attributs, par lesquels je pourrais ressentir tout changement intérieur.

Les kabbalistes décrivent toutes ces formes et nous donnent  une vue d’ensemble quant à la façon dont cette compréhension est formée à l’intérieur d’une personne, comment elle change et se développe en elle à partir d’une forme très petite: le point dans le cœur. A partir de ce point minuscule, chaque étape se développe d’abord dans un sens négatif qui est opposé au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui Lui ressemble. Là encore, le développement est dans un sens négatif, dans un autre attribut qui est opposée au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui est comme Lui. Ainsi, cela se  poursuit: gauche, droite, gauche, droite. Voilà comment notre compréhension se développe, du plus petit au plus grand.

Les états où nous sommes  opposés au  Créateur sont appelés les «mauvais penchant», et les états où nous recevons des attributs comme  les Siens sont appelés les «bon penchant ». En d’autres termes, l’«inclination», le désir, demeurent, mais nous l’appelons «mauvais» s’il est opposée en forme au  Créateur, et nous l’appelons «bon» si nous recevons des attributs qui Lui ressemblent.

Nous sommes réellement en train de parler de nous par rapport à l’attribut de l’amour. C’est l’attitude du Créateur envers les êtres créés. Ainsi, au fur et à mesure, nous avançons de la haine à l’amour, puis de nouveau de la haine à l’amour. Quand on ressent la haine, en quelque sorte, nous ressentons la notion de « Mont Sinaï », une montagne de haine. Puis, quand nous ressentons l’amour, nous sentons la Lumière qui ramène vers le bien, la révélation de la Torah.

Quand nous lisons le Livre du Zohar qui nous  raconte tous les états, bons et mauvais, les forces négatives et celles positives qui opèrent mutuellement et de manière égale en vue d’atteindre le but, nous devons essayer de nous connecter aux grands kabbalistes qui  ont ressenti tous ces états et y ont adhéré. Maintenant, je veux faire partie du groupe de Rabbi Shimon qui comprend le  Baal HaSoulam, le Rabash, et ​​tous les grands kabbalistes.

Tout ceci est un  seul mécanisme, un système, la partie corrigée de la totalité du récipient de l’âme qui a été corrigée. Là, dans ces désirs, sont les grandes âmes qui ont ressenti et atteint le Créateur, qui ont les mêmes attributs qu’Il possède. Ils nous parlent de ce mécanisme tout comme les parents parlent à leurs enfants. Bien que l’enfant ne comprenne pas tout ce qui lui  est dit, il  doit cependant essayer.

 De la 2ème partie du cours quotidien de kabbale du 29/11/2011, Le Zohar

Une prière à partir d’un seul cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: À chaque fois, après une journée intensive, les cours du matin semblent «guérir toutes les blessures», ouvrant une nouvelle page et de nous donnant une envie nouvelle.

Réponse: C’est vrai, toute la journée, vous faites beaucoup de choses, vous préparez et faites votre travail interne afin que le lendemain matin, nous puissions faire une percée.

Question: Comment pouvons-nous maintenir cette tendance sans ralentir avant le congrès?

Réponse: Nous ne ralentirons pas. Après tout, nous sommes devenus un grand récipient planétaire, le Kli mondial, et nous avons le pouvoir d’unir et non pas de perdre le manque. Par ailleurs, nous devons comprendre que nous devons seulement  faire la moitié du travail: pour créer un manque, un récipient. Le remplissage viendra d’en haut, la Lumière qui va faire le travail. Nous devons reconnaître le mal, notre manque de puissance, et ce sera notre plus grande réalisation. Dans le même temps, nous avons besoin d’espoir, de volonté et de confiance que la Lumière Environnante fasse son travail.

Ainsi, afin d’élever une demande de correction (MAN), nous avons besoin de deux choses: un sentiment d’impuissance et de la confiance dans la puissance qui vient d’en haut. Vous croyez en Bina, qui est appelée «la foi», «don sans réserve», et en même temps, vous vous voyez aussi, ce qui signifie Malkhout, qui ne peut rien faire.

Question: Nous surfons sur une certaine vague maintenant. Comment pouvons-nous ne pas nous sentir «ivre de succès»?

Réponse: Tout va bien se passer. Nous ne devons pas être absolument sûrs de nous, et dans le même temps ne pas nous inquiéter. Il y a toujours deux opposés qui opèrent ici: Comment puis-je être inquiet si je crois à la force supérieure? Je ne dois m’occuper que du fait que nous nous connectons tous en un seul désir. Nous n’avons besoin de rien, sauf de cela. Seule la garantie mutuelle va nous permettre, par la prière de tous, de  demander que la force supérieure soit révélée. Plus on se connecte, plus on va révéler sa Lumière.

Question: Comment puis-je affiner cette aspiration et ne pas être satisfait de la joie naturelle du rassemblement?

Réponse: Vous ne pouvez pas éviter les hauts et les bas. Quelqu’un se sent vide maintenant, et quelqu’un d’autre peut danser de joie. C’est ainsi que nous nous complétons mutuellement. Ainsi, l’éclatement des récipients se manifeste: En travaillant sur eux-mêmes, ils se connectent et effectivement s’intègrent dans l’autre.

Nous devons augmenter nos efforts. La chose principale est d’arriver à la prière de tous qui jaillit de notre cœur unifié.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale  29/11/2011, « De l’essence de la religion et de son but »

La bonne entrée au congrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux apporter mon corps au congrès, même si je n’ai pas le désir ni l’intention ….

Réponse: Au moins il me manque le désir, j’ai une intention négative. Venant sans aucune intention n’est pas bon. Vous devriez au moins sentir: «Je ne veux pas, mais je le fais ». Alors vous devriez faire tout ce qui est nécessaire. Lorsque vous ne pouvez pas vous mêler à vos amis, faire ce qui doit être fait est aussi un état ​​merveilleux.

D’une façon ou l’autre, vous devriez être conscient de ce que vous vivez dans la convention: je m’intègre avec eux avec toutes mes pensées et mes désirs, et j’ai mis tout le reste de côté. Seul mon point dans le cœur pénètre dans la convention, et d’ailleurs, je n’ai rien d’autre avec moi.

Question: Mais je n’ai aucun contrôle là-dessus.

Réponse: C’est précisément pourquoi nous avons besoin de la préparation qui vous permettra d’être libre de la charge inutile. Vous venez en vue d’élargir le point dans votre cœur, c’est-à-dire, pour le connecter avec tous les autres points. Personne n’a besoin de la « charge » supplémentaire  que vous avez. Seule nos étincelles, qui se relient en une seule, devraient briller dans l’espace de la salle des congrès. Je n’apporte pas la charge de tous mes problèmes.

Question: Comment peut-on se perdre parmi les amis, se fondre en eux?

Réponse: Vous devez faire tout ce qu’ils font, tout ce qu’ils veulent que vous fassiez, et essayez d’ajouter votre désir à ces actions. En d’autres termes, vous essayez de vous « revêtir » dans le groupe.

Question: Est-ce que ces actions physiques influencent mes pensées?

Réponse: Bien sûr, les cœurs suivent  les actions 

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011 1, «De l’essence de la religion et de son but»

Chercher la mystérieuse inconnue

Dr. Michael LaitmanAfin d’imaginer ce que c’est l’amour des amis et le Créateur, nous devons nous détacher de tout ce monde et de nous-mêmes, comme si rien n’existait sauf une seule force. C’est comme s’il n’y avait personne qui l’observe, la voit, ou la ressente. Et cette force a un objectif: créer quelque chose d’égal à elle-même.

Nous ne savons pas pourquoi cette pensée  est soudainement apparue. Cela s’est produit avant même que la première action ait eu lieu, visant à notre création. Nous n’atteignons pas ce qui a précédé  cela. Ceci est une limite à notre niveau, car elle prend place dans nos récipients – des désirs qui n’existaient pas avant. Nous commençons à partir du plan pour le plaisir des créatures – le programme et la pensée contenue dans cette seule force supérieure, qui a décidé, «Je veux créer des créatures qui sont égales à moi en vue de les délecter. »

C’est ainsi que la force supérieure commence à mettre en œuvre le programme, pour créer des créatures et  les promouvoir pour les amener à sa propre hauteur. C’est-à-dire,  la forme de la création a été fixée initialement et doit être la même que la forme du Créateur. Il n’y a pas de création sans le Créateur ou de Créateur sans la création. L’un existe en face de l’autre.

Cette condition de l’égalité de l’un à l’autre détermine la totalité du processus. C’est comme une équation mathématique, où l’inconnue qui est recherchée existe en soi, mais elle doit être égale à la force supérieure, à  son éternité, sa perfection, sa compréhension, sa  sensation, et ses qualités – à tout ce qui est présent dans le Créateur.
Nous ne connaissons pas exactement les qualités du Créateur. Nous savons seulement que la création doit les reproduire tout en restant une création séparée. C’est à dire, à la fin il  y a  le Créateur en n°1, et la création en n°2. Ceci est la différence entre eux: le Créateur est le premier, et la création est la seconde, mais cela ne va pas dans la voie de leur égalité.

Selon cette condition, l’univers commence à se développer comme une formule mathématique. Nous devons observer la condition que la création existe indépendamment, ayant sa propre compréhension, la réalisation et la sensation d’elle-même, sa liberté de choix – tout ce qui appartient à la notion de «moi» .Et dans le même temps, ce « je » doit être complètement égal au Créateur.

Après cela, cette condition commence à prendre vie, comme une personne qui avait prévu de construire une maison et imagine sa forme future, et puis commence à l’appliquer: construire un plan détaillé, afin de créer le cahier des charges, afin de déterminer le nombre de matériaux nécessaires et les gens qui vont y travailler. Mais tout cela résulte de la forme finale, ce qui existe déjà dans le Créateur. Et une forme inférieure n’existe que dans la création pour le moment, ce qui est la raison pour laquelle elle doit passer par divers changements.

Ces changements n’ont pas lieu dans la création elle-même, mais dans sa conscience, la compréhension et la perception d’elle-même: qui  est en relation avec le Créateur

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/11/2011, Écrits du Rabash