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Le Zohar est pour ceux qui aspirent à la lumière

Dr. Michael LaitmanLe Zohar est écrit pour les personnes qui souhaitent atteindre l’objectif de la création et exigent la Lumière qui les ramène à la Source. Sans la Lumière, il est impossible de corriger nos désirs et de découvrir le Créateur en eux. C’est pourquoi Le Livre du Zohar, comme toute la Torah, peut être « l’élixir de vie », ou « un poison mortel».
Il convient de vérifier son intention avant d’aborder le Zohar et la Torah, en général. Si à l’aide des études, on souhaite atteindre la Lumière qui ramène vers le bien, la Torah est un élixir de vie pour soi, comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai transmis la Torah pour sa correction, car en elle la Lumière ramène vers le bien « .
Toutefois, si une personne ne se languit pas de donner sans réserve, ce qui signifie revenir à la source, mais étudie Le Zohar motivée par sa volonté de recevoir du plaisir et d’être comblée, si elle poursuit d’autres objectifs (que l’on appelle «idolâtrie»), alors, ses études se changent en un « poison mortel » et éloignent une personne de la finalité de la création.

Par conséquent, nous devons être prudents et nous rappeler que lors de nos études, en particulier lors de la lecture du Zohar, nous préparons nos désirs pour le Créateur. Nous voulons qu’Il donne à nos désirs la force de donner sans réserve, et comme résultat qu’Il se révèle dans ces forces du don sans réserve.

Monter et descendre de sommet en sommet

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quand une descente spirituelle arrive, puis-je comprendre immédiatement que je dois en passer par là et me plonger en elle, n’est-ce pas ? 

Ma réponse: C’est lorsque vous êtes en grande demande de l’état corrigé, et c’est alors seulement, que vous tombez. Sinon, si vous essayez de votre mieux d’atteindre un bon état, vous ne serez pas en mesure de découvrir votre chute égoïste.

Une chute n’est pas une erreur sur le chemin, mais c’est la découverte en soi d’un nouveau supplément d’égoïsme. C’est comme si vous aviez ramassé une barre, et réuni toute votre force pour la soulever; pour lever 90 kg, et soudain elle est tombée ! Qu’est-il arrivé? Vous réalisez soudain qu’on avait ajouté deux autres poids, de 5 kg chacun. C’est pourquoi vous avez faibli et vous êtes tombé; vous avez ressenti leur lourdeur.

Maintenant que vous avez expérimenté plus de poids, vous savez ce qu’il vous faut comme force pour surmonter. Cette analogie se traduit dans la spiritualité en sachant au-dessus de quoi vous avez besoin de vous élever, en sachant pour quel quoi faire il vous faut demander la force de la correction. Vous êtes tombé sous le poids de ces désirs ajoutés, les 10 kg de plus. Vous avez senti le poids et la lourdeur des désirs supplémentaires qui ont été révélés à vous que contre votre volonté. Maintenant, vous avez ces nouveaux Kelim (récipients spirituels, instruments). Si maintenant vous demandez de la force supplémentaire pour eux, vous serez capable de soulever les 100 kg.
Cela signifie que vous ne serez pas en mesure de recevoir le fardeau du cœur jusqu’à ce que vous réussissiez ! Ce n’est que lorsque vous réussissez, que vous pouvez recevoir plus de désir égoïste. Bien sûr, vous allez tomber. Ceci, cependant, est un signe de votre succès! Maintenant, vous avez réussi à recevoir une force supplémentaire pour la correction.

Vous pourriez vous demander: Alors, quand vais-je réussir si à chaque fois que je me lève, je suis tout de suite jeté tout droit en bas? Pourquoi ne pas me laisser passer un peu de temps en appréciant mes réalisations? Pourquoi ne puis-je recevoir la médaille que je mérite? Alors je peux continuer. Ce n’est pas possible. Ceci est fait exprès, pour que vous appreniez à vous réjouir du travail lui-même et à voir une récompense dans le fait qu’on vous a donné la chance de donner un peu plus.

La lumière dans l’obscurité

Dr. Michael LaitmanPuisque nous sommes créés à partir du désir de recevoir du plaisir, tout notre travail spirituel est fait pendant la nuit. Sans ressentir du plaisir (dans l’obscurité de la nuit), nous pouvons nous tester: sommes-nous capables de faire quelque chose pour un autre « carburant » alors que ce n’est pas la récompense qui définit la quantité de travail que nous faisons, mais plutôt le travail lui-même qui le fait? Peut-on travailler sans atteindre le Créateur, mais seulement avec notre foi qui Lui apportera du plaisir ?Travailler pour Lui faire plaisir et pas pour le nôtre ne peut se faire que pendant la nuit, dans les états où nous ne sentons pas le plaisir. Par conséquent, les couches de désirs non corrigées qui demandent d’être comblées avec des récompenses pour nous-mêmes sont délibérément et constamment réveillées dans notre désir de recevoir du plaisir.
Cela nous donne l’occasion de travailler sur ce désir non corrigé de recevoir pour nous-mêmes. La lutte pour travailler dans le désir de recevoir semble donc que nous puissions travailler non pas pour une récompense, mais dans le but de ravir le Créateur; ne pas travailler pour la récompense d’atteindre le Créateur, mais juste pour travailler pour Lui. Le succès résulte de notre capacité à reconnaître la grandeur du Créateur.
Quand une personne découvre qu’il n’est pas capable de faire cela, il demande l’aide d’En-Haut. La force d’En Haut vient à lui par l’intermédiaire du groupe car une personne ne dispose pas de connexion avec l’Au-dessus. Alors qu’elle commence la recherche de cet « Au-delà », après de nombreuses tentatives qui ont échoué à saisir quelque chose, il arrive à un point de désespoir et commence à comprendre que «En Haut» signifie «à travers le groupe. »

À ce stade, s’il entre dans le groupe, puis à travers lui, il sera en mesure de recevoir la force même qui va changer sa nature de recevoir à donner. Puis il sera en mesure de travailler pendant les nuits en bénissant le Créateur. Puis, une personne ne travaille pas pour l’accomplissement de son désir exigeant égoïste; avec l’aide de la nuit, il monte vers le don sans réserve.

Nous n’exigeons pas de la nuit de s’en aller puisque le « jour » consiste à travailler pour le don sans réserve. Lorsque nous ne se ressentons pas de « lumière » dans nos désirs et que nous travaillons au-dessus, pas pour des raisons de combler nos désirs, alors nous percevons le jour. Par conséquent, dans la perception de nos désirs de réception, nous existons dans la nuit, mais dans la perception de nos désirs du don sans réserve, la « lumière » brille.

Les lettres sont mes propriétés

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Vayikra (Le Seigneur Appela) », Point 156 : Les treize qualités de Rachamim dépendent du Yod, à l’extrémité supérieure de Yod, Keter, dans lequel il y a les treize corrections de Dikna. Par conséquent, le Yod se compose de Vav-Dalet, pour indiquer ZON en lui, à partir duquel ils deviennent YESHSOUT, qui est Bina qui est retournée à être Hokhma. C’est de là que tous les Mokhin sortent, et ils sont la perfection de tout parce que le remplissage des Vav-Dalet dans la Guematria est de dix, ce qui signifie qu’ils sont aussi importants qu’elle.

Une question que j’ai reçue : Le Zohar parle beaucoup des lettres. Quel est le lien entre les définitions des lettres décrites dans Le Zohar et une lettre utilisée comme un symbole pour décrire la manière dont le système de Gouvernance d’En-Haut nous influence ?

Ma réponse : C’est la même chose. Les lettres sont les récipients spirituels par lesquels la Lumière agit sur nous. Nous pouvons parler de la Lumière en l’appelant une lettre, comme « Yod », « Vav » ou « Dalet ». Une lettre est une propriété de la Lumière, que la Lumière acquière quand Elle a traversé la lettre pour nous impacter d’une certaine manière. Une lettre est également une propriété du récipient spirituel qui est devenue semblable à la Lumière de manière à la percevoir.

Conformément à la loi de l’équivalence de forme, il est impossible de percevoir la Lumière à moins que je ne sois semblable à la forme par laquelle elle me touche. Supposons que la Lumière pénètre à travers « Vav » et agisse sur moi. Ensuite, je voudrais également acquérir la propriété de « Vav », prendre la forme du « Vav » afin d’être en relation avec la Lumière. Mais puisque je construis ma similitude au « Vav » à partir de ma matérialité, je ne suis plus « Vav ». Mon matériel est maintenant différent, et je deviens la lettre suivante, « Dalet ».
Ainsi, d’une part nous avons « Yod » (Hokhma), dont les trois épellations (« Yod » ou « Yod-Vav-Dalet ») montrent sous quelle forme nous pouvons la percevoir. Lorsque nous acquérons « Vav » et « Dalet », « Dalet » deviendra semblable au « Vav ». Mais est-ce que Dalet et Vav ne sont pas deux lettres différentes ? Certes, elles sont différentes, mais elles sont semblables les unes aux autres. Puisqu’elles sont créées à partir de matériaux différents, elles acquièrent des formes appropriées. C’est pourquoi il existe tant de formes de lettres, même si chaque forme est le don sans réserve.

Pourquoi les anges ont-ils des ailes ?

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Article 135: Les sept cieux en haut, et dans chacun il y a des étoiles, des signes, et des soleils qui servent dans chacun et dans tous les firmaments. Dans tous les firmaments, il y a des Merkavot [pluriel de Merkava-chariot/structure], les uns sur les autres, pour assumer la charge du royaume de leur Maître. Et dans tous les firmaments il y a des Merkavot et des soleils qui sont différents les uns des autres, debout les uns sur les autres. Certains ont six ailes et certains ont quatre ailes; certains ont quatre faces et certains ont deux faces, et certains ont un visage, d’autres sont un feu ardent, d’autres sont l’eau, et certains sont le vent, comme il est écrit, « Il fait des vents Ses messagers, des flammes de feu Ses ministres. « 

Les anges sont des forces des degrés minéral, végétal et animé à l’égard de l’homme. Dans ce monde l’homme existe au sein de la nature minérale, végétale, et animée, qui crée l’environnement nécessaire pour lui. De même dans le monde spirituel, au milieu des forces de notre âme, il y a différentes forces des degrés spirituels du minéral, du végétal et de l’animé, qui sont appelés des anges. Avec l’aide de ces forces, je forme mon attitude envers le Créateur, et j’aspire à viser vers Lui afin de trouver la connexion avec lui. Mon âme existe grâce à ces forces, elles sont son environnement. De cette façon, j’avance.

Les anges sont aussi les forces de l’âme humaine, qu’une personne arrange pour exister dans son âme. Une personne dirige l’ensemble de ces forces vers le Créateur et obtient de ce fait un contact avec Lui. Ces anges n’ont ni volonté, ni réalité propre. Ils ressemblent aux forces de la nature que nous connaissons comme la gravité, les lois de l’interaction entre les molécules et les atomes et les organismes petits et grands. Toutes ces forces sont appelés anges.

Nous ne devons pas imaginer les anges avec des corps et des ailes qui volent aux alentours! Les « ailes » dont le Zohar parle sont les vêtements ou les écrans qu’ils apportent à une personne. Avec l’aide de ces forces, une personne atteint l’autoréalisation et a alors le pouvoir de l’écran appelé « un ange avec des ailes. »

Par conséquent, notre attitude face à ces forces devraient être la même qu’avec celles de la nature dans ce monde. Tout ce qui entoure une personne (à l’exception des personnes), tous les autres pouvoirs, sont des anges. Essentiellement, nous aspirons toujours à les organiser de la manière la plus confortable pour nous. C’est pareil dans le monde spirituel.

Quand le cœur comprend

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre  » Vayikra (le Seigneur a appelé) » Articles 147-149: Le Yod du Saint Nom connecte en trois liens. Pour cette raison, il y a un point en lui au-dessus, un point au-dessous, et un point au milieu, puisque trois liens pendent de lui. Le point du -dessus est la Keter supérieure, au-dessus de toutes celles du haut, la tête de toutes les têtes et elle se dresse sur l’ensemble d’entre elles … Le point du bas est l’autre, le point en bas du Yod. Il est Bina, le chef pour arroser le jardin, Malkhout. Il s’agit de la fontaine d’eau à partir de laquelle toutes les plantations sont arrosées, puisque tous les Mokhin de ZON et BYA s’étendent de Bina …. 

La lettre « Yod « est Hokhma du monde d’Atsilout, son «esprit caché». Grâce au point le plus haut entre la Lumière de l’infini, et par son point bas existe la Lumière de Bina, et qui coule à travers Zeir ANPIN, elle arrose le jardin, Malkhout

Il serait possible de décrire l’ensemble du système dans les détails comme ça, mais nous étudions Le Zohar afin de susciter la Lumière qui ramène vers le bien, et non pour étudier une théorie sèche. Nous étudions le Zohar non pas pour acquérir des connaissances théoriques de la spiritualité, mais en faire l’expérience! Quand nous commençerons à ressentir ce que Le Zohar nous dit, nous ressentirons en nous le don sans réserve et la réception et la différence entre eux, et alors seulement nous serons en mesure de lire et de dévoiler toute l’image qui apparaîtra comme des sensations. Nous allons étudier le Zohar, afin de comprendre ce que nous ressentons! Ensuite je vais commencer à étudier la Kabbale comme une science, je vais ajouter de l’esprit à mes sentiments.

Mais d’abord je dois recevoir la sensation! L’esprit suit. Sinon, ce serait tout simplement un raisonnement théorique, sans la compréhension pratique. Nous serions coincés dans ces schémas et resterions dans ce monde pour intellectualiser, comme si nous savions ce qui se passe «là-bas » dans le monde spirituel.

Mais nous n’avons pas besoin de savoir ce qui s’y passe: Nous devons être là-bas ! Il y a une grande différence entre ceux qui perçoivent le monde spirituel et les théoriciens qui apprennent juste à ce sujet dans le Zohar, ces derniers sont le type de gens que le Baal HaSoulam a rencontrés à Jérusalem quand il est arrivé en Israël. Ils étudiaient le Zohar et connaissaient tous ses livres et les écrits du ARI par cœur. Mais quand il a demandé s’ils le percevaient, ils répondirent: « Il n’y a rien à percevoir ici! Nous mémorisons juste le texte.  »

Mais pour nous, d’abord et avant tout, il est important d’atteindre la capacité de percevoir le monde spirituel: Le Zohar doit nous pénétrer, et nous devons commencer à vivre en lui. Ensuite, nous étudierons ce que nous ressentons et comment changer ces sentiment, comment marcher dans la spiritualité.

Nous ne pouvons pas rechercher ce que nous ne percevons pas. Puisque nous sommes la matière du désir de recevoir, nous devons percevoir la réalité en son sein. Alors seulement nous serons en mesure d’étudier en quoi consiste notre perception.

Bina est dérivé du mot « Havana », la compréhension, comme il est écrit, «le cœur comprend. » C’est pourquoi nous étudions Le Zohar, afin d’être en mesure de donner sans réserve et de percevoir le Créateur. Plus tard, vous et moi allons discuter de toutes les pages du Zohar, et nous verrons combien il contient, la symphonie entière des sentiments.

Le génie dans la simplicité

Dr. Michael LaitmanTout vient de HaVaYaH (Yod-Hé-Vav-Hé), l’universel, le système existant singulièrement, et tout prend son origine dans la racine, la pointe de la lettre « Yod ». C’est Keter, «l’essence de l’essence » (Yesh mi Yesh). Il y a la Lumière et le désir (Kli), « l’existence de l’absence » (Yesh mi Ain), qui se développent ensemble. La Lumière agit sur le désir, et il prend des formes diverses, c’est-à-dire que le désir de recevoir change constamment ses propriétés dans la similitude avec la Lumière.Le Zohar explique comment toutes ces propriétés viennent de la Lumière qui a créé le désir de recevoir, « l’existence de l’absence», et comment la lumière travaille sur cela. Il s’agit vraiment d’une symphonie du développement: l’impact de la Lumière sur le désir, le manque de satisfaction qui change sous l’influence de la Lumière et acquiert différentes formes et propriétés, y compris les propriétés de la Lumière et ses propres formes antérieures qui influencent les états suivants , même sur plusieurs longueurs d’avance.

Le Zohar nous explique comment à partir de seulement deux forces – le désir de donner et le désir de recevoir – vient toute la diversité de la créature. Et tout cela est relié directement avec nous car dans notre monde il n’y a rien, sauf les deux forces: noir et blanc, un et zéro, le bien et le mal. Cela n’a pas d’importance de quels niveaux nous parlons – toute la création, l’ensemble de nos impressions, les images sensuelles et les photos de la perception de la réalité – tout cela se compose de deux forces.

Les kabbalistes ont été en mesure de décrire ces deux forces magnifiquement sous forme de lettres. Par conséquent, lorsque nous regardons ces formes, elles s’animent et se remplissent i de l’esprit de la vie. Vous commencez à reconnaître à l’intérieur de chaque lettre: Comment ces propriétés, le Créateur et la créature, sont reliés les uns aux autres, comment ils sont mutuellement liés et pénètrent les uns les autres, dans quelle direction, de quelle manière, où ils se confondent et où ils ne le font pas encore, et quelles restrictions il y a.

Nous n’avons pas les mots pour exprimer ces relations. Mais une lettre, un symbole, vous donne un modèle. Et puis, en absorbant ce modèle, vous vous enfermez dans toute l’accumulation de sentiments, de relations, et tout ce qui existe dans la lettre. Rien qu’une lettre contient tout. Cela ne semble qu’une forme simple, mais cette simplicité renferme des milliers de formes antérieures qu’elle a acquise au cours de sa descente de haut en bas.

Dans la Kabbale, tout découle de la nécessité vitale. En observant la nature, le contenu de l’homme et sa perception, les kabbalistes ont vu qu’il n’y avait pas d’autre moyen d’exprimer le lien entre le Créateur et la créature, sauf avec l’aide de tels symboles, ces lettres.

Marrcher droit vers le Créateur sur une corde tendue

Dr. Michael LaitmanLe mal entier a été préparé pour nous d’En Haut lors de la brisure des récipients. Alors, comment pouvons-nous dire que les créatures pêchent si c’est ce que le Créateur a fait, le résultat de Ses actions? Tout ce que l’homme fait sera toujours la conséquence des actions du Créateur. Nous pouvons toujours pointer à la source d’où tout vient. Lui-même reconnaît la création du mal et rien d’autre que le mal: « J’ai créé le mauvais penchant » (« Barati Yetzer Ara »). 

Le seul libre arbitre qui nous permet de choisir entre le bien et le mal et demande la correction du mal en nous est réalisée avec l’aide de l’environnement. Lorsqu’une personne se tourne vers le groupe, elle découvre un « espace vide », Klipat Noga, qui n’appartient ni au Créateur, ni à la créature. Bon ou mauvais il n’est déterminé que par son libre choix.

Lorsque vous travaillez avec le groupe vous commencez à voir que le Créateur vous a laissé quelque chose où vous pouvez prendre une décision. Il s’agit d’un point particulier de votre indépendance. Si vous commencez à créer l’image du Créateur à partir de ce « blanc », ce point libre, et décidez que vous voulez devenir comme Lui, vous serez appelé «Homme».

Toutefois, vous avez encore besoin de révéler ce point. Jusqu’à présent, le Reshimo (souvenir) de la brisure est révélé en vous. Ce point est un rudiment d’un écran, que vous avez besoin de construire à partir du Reshimo. Il est révélé à travers notre travail avec le groupe.

Nous nous débarrassons de l’accumulation des coquilles (Klipot) et de différentes habitudes avec nos efforts internes nous découvrons soudainement quelque chose qui n’appartient pas au Créateur en dessous d’elles. C’est vraiment un miracle. En ce moment une personne doit dire: « Le monde entier dépend de moi. A chaque instant je le dirige vers le bien ou vers le mal avec ma décision ».Ensuite, une personne passe tout son temps comme un funambule sur un câble tendu; à chaque instant, elle doit prendre une nouvelle décision dans le sens du bien pour s’assurer qu’elle ne va pas tomber du câble tendu. Cela signifie qu’à chaque moment elle choisit de parcourir le chemin de la vérité.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que le chemin vers le Créateur est un fil très mince, et que la personne qui marche doit aire très attention pour s’assurer qu’elle ne porte pas à droite ou à gauche. Pourtant, tout cela se passe sous la condition que la personne découvre le point où commence la corde: c’est son libre choix dans son travail avec l’environnement. Tous les points suivants sur lesquels elle marche sont les points de sa bonne connexion avec l’environnement, qu’elle choisit alors qu’elle réalise son libre arbitre.
Une personne construit sa propre corde avec les points qu’elle découvre. Elle marche d’elle-même à travers eux, à chaque fois qu’elle se dirige elle-même et le monde entier vers le bien. En fait, rien n’existe avant, ni le point qu’elle découvre, ni la corde avec ces points, le droit chemin vers le Créateur.

Le chemin n’est pas extensible à partir du Créateur vers nous. Nous ne recevons que les Reshimot, qui restent sur tous les degrés de la descente de haut en bas. La corde n’existe pas, mais nous la construisons nous-mêmes de bas en haut. A la fin, c’est précisément ce que nous appelons l’«Humain».

Tous les Partsoufim que nous reconstruisons du bas vers le haut ne sont pas les mêmes Partsoufim qui existaient lors de la descente de haut en bas. C’est parce que lorsque nous montons les degrés, nous révélons chaque degré 620 fois plus grand que ce qu’il était pendant la descente. C’est un degré complètement autre, que nous construisons nous-mêmes.

Le Zohar: à propos d’Adam HaRishon et d’Abraham

Dr. Michael LaitmanLe Zohar,à propos des corrections majeures


Adam a été la première personne à découvrir l’ordre des actions qui mènent à la réussite spirituelle. Il a transmis cette sagesse à ses disciples de «bouche à bouche ». Et tout le monde peut ajouter à son ami (Le Baal HaSoulam, « L’enseignement de la Kabbale et son essence »).

Un: Le créateur est Un, toute la réalité est incluse en Lui, à tout moment, tout découle de Lui, il est parfait en dépit de l’imperfection apparente de la création. Les kabbalistes appellent cette recherche «Un».

Abraham a jeté les bases de cette étude. Dans son Livre de la Création, il est arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas deux autorités différentes du bien et du mal, mais tout est régi uniquement par le Bien (Baal HaSoulam « Le caractère de la Kabbale »).

Le Livre du Zohar, Préface (abrégée)


1. Abraham est la racine de la miséricorde dans les âmes. C’est pourquoi il a corrigé l’âme commune (Shechina) et l’a rendu apte pour être remplie par la Lumière de la miséricorde.

Mais si la Lumière de la miséricorde (Hassadim) était restée dans l’âme des disciples d’Abraham (le «peuple d’Israël», le groupe qu’il a créé), ils ne seraient pas en mesure d’exercer leur désir de recevoir du plaisir. C’est pourquoi la correction de la miséricorde n’a pas complété la Pensée de la Création. C’est parce que l’idée principale derrière la Pensée de la Création est de faire plaisir aux créatures particulièrement en recevant satisfaction de Lui.
2. C’est la raison pour laquelle Abraham (l’attribut de don sans réserve) a donné naissance à Isaac (la propriété de réception). À la suite de la correction d’Abraham, Isaac a découvert l’existence de l’âme commune qui était dans l’état d’une perfection complète remplie de la lumière de la miséricorde. Il a ensuite senti son désir de recevoir la perfection totale qui a été déterminée au préalable par la Pensée de la Création.

En d’autres termes, Isaac a éveillé en cela le désir de recevoir du Créateur pour l’amour du don sans réserve qui signifie que le désir de recevoir émerge seulement en raison du désir de Un qui donne sans réserve; si Celui qui donne sans réserve n’avait pas eu ce désir, l’âme ne posséderait pas le moindre désir de recevoir quoi que ce soit de Lui.

Ce type de réception pour le plaisir de donner est considéré comme le don sans réserve car c’est une qualité qui n’est pas soutenue par l’égoïsme. Elle a complètement corrigé le désir général (Shechina) de recevoir la totalité de l’abondance qui a été programmé au moment de la création.

3. Toutefois, puisque le monde n’était pas prêt pour une correction complète, le méchant Esaü est apparu et a corrompu le processus de correction.

Ésaü n’a pas suivi «recevoir uniquement pour donner sans réserve», comme pour la correction d’Isaac, il a péché en recevant « pour lui-même. » Même quand il a compris que Celui qui donne sans réserve ne voulait pas qu’il reçoive, il a continué à recevoir du plaisir pour lui-même et c’est pourquoi les Klipot sont « s’unir » à lui.

Puisque Jacob connaissait le « défaut » d’Esaü, il a corrigé l’Ame dans la propriété de l’inquiétude. C’est pourquoi il est dit: «sa main saisissant le talon d’Ésaü ». Par conséquent, les corrections d’Abraham et d’Isaac étaient unies et aucune faute ne s’est produite.
4. Mais cette correction n’est pas définitive car elle résulte de la crainte du péché qui vient du «talon d’Ésaü ».Lorsque la correction complète a lieu, la crainte du «talon d’Esaü » est annulée, et l’inquiétude apparaît sortant de la grandeur du Créateur. La crainte de Jacob sert à corriger toutes les générations du peuple d’Israël jusqu’à ce que la correction complète soit atteinte.
5. Tout le monde doit passer par la correction, et, ce faisant percevoir l’âme créée par le Créateur. Cela signifie obtenir les qualités « de nos patriarches. »

C’est seulement après l’acquisition de ces propriétés, que commence la correction de l’âme; elle prend son envol à partir du même endroit d’où Jacob partit pour nous, ce qui signifie en élevant l’inquiétude à un degré auquel elle dépend uniquement de la grandeur du Créateur. Par la suite, la Lumière Supérieure est attirée par cette propriété élevée de l’inquiétude pour nous guider vers une correction complète.
6. La raison de toutes les afflictions qui émergent dans ce monde est exclusivement pour corriger le désir de recevoir dans les âmes afin qu’elles soient prêtes à recevoir toute l’abondance incluse dans la Pensée de la Création.

Êtes-vous riche ou pauvre?

Dr. Michael Laitman

Le Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Point 129: … L’offrande des pauvres est la plus légère : deux tourterelles ou deux jeunes pigeons. Et si non, ils apportent un peu de farine et ils sont ainsi pardonnés. A ce moment-là, il est déclaré et dit: «Car Il n’a ni mépris ni dédain pour l’humilité du pauvre», puisque l’offre des pauvres est la plus louée.

 

 

Cela parle d’une personne, avec quel degré de désir (Aviout) elle peut travailler en vue de donner. Dans la mesure où son désir de recevoir lui est révélé, elle prend des parties, les plus grossières et les plus épaisses, et si elle est capable de travailler avec elles afin de donner sans réserve, elle est appelée riche. Et si elle ne peut prendre que les plus petites, et les plus faibles parts de son désir de recevoir et de les apporter en sacrifice, c’est-à dire les rapprocher du Créateur, elle est appelée pauvre.

Le mot «sacrifice» (Korban) dérive du mot «rapprocher» (Lekarev). Selon la partie de son désir de recevoir avec laquelle une personne se rapproche du Créateur, afin de l’utiliser pour le don sans réserve, elle est appelée riche ou pauvre. Le riche apporte plus et le pauvre moins; chacun dans la mesure où il est capable de travailler avec sa volonté de recevoir pour donner sans réserve. « Sacrifice » est appelé le désir de recevoir que j’ai déjà utilisé pour recevoir, mais maintenant en me rapprochant du Créateur, et, ce faisant, en le transformant à partir d’une réception à un don sans réserve. En raison de cette nouvelle volonté de recevoir, je suis devenu plus proche du Créateur et je suis monté d’un degré sur l’échelle vers l’adhésion avec le Créateur.