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La Lumière sur le seuil de la révélation

Dr. Michael LaitmanLag BaOmer ( le 33ème jour de l’Omer) est une journée spéciale, quand la lumière commence à pénétrer Malkhout depuis les Sefirot Supérieures. La Lumière nous provient de l’Infini, traversant les mondes de Adam Kadmon, ensuite le monde de Atsilout, puis à travers le Partsoufim Atik, Arich Anpin, Abe ve Ima, et Zeir Anpin, jusqu’à ce qu’elles rejoignent les âmes.Zeir Anpin contient sept Sefirot, chacun desquels contient sept Sefirot. Tout compte fait, 7×7=49. Malkhout est 50ème Sefira. C’est ainsi que nous comptons les jours de l’Omer, l’arrivée de la Lumière dans Zeir Anpin, et au 50ème jour, dans Malkhout. C’est à ce moment que nos âmes, qui sont incluses dans Malkhout commencent à recevoir de la Lumière.

L’accouplement (Zivoug) de Zeir Anpin avec Malkhout prend place lors du 50ème jour, mais la lumière pénètre Zeir Anpin entièrement lors du 33ème jour, quand elle pénètre Sefira Hod de Hod.

Par conséquent, il y a Hessed, Guevoura, Tifferet, et Netsah, avec sept Sefirot à l’intérieur de chacun d’entre eux. Ceci donne la somme de 28, et il a cinq autres Sefirot dans Hod (Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah et Hod), qui donnent 33 (Lamed Guimel – Lag).

En ce jour nous célébrons l’arrivée de la Lumière dans Malkhout de Zeir Anpin, signifiant que la Lumière Supérieure pénètre le système sous lequel elle se confond aux âmes. Si elle atteint cet endroit, alors iol n’y a pas de doute que nous recevrons cette Lumière. Nous commençons à la sentir et nous nous préparons pour sa révélation.

La période entre le 33ème jour et le 50ème jour est déjà une période de préparation. La Lumière continue à descendre plus bas et elle s’adapte pour pénétrer les âmes. Une personne qui est déjà dans le monde spirituel ressent cette préparation, qui a lieu avant la réception de cette Lumière Supérieure spéciale, nommée Zohar.

C’est pourquoi nous célébrons cette journée. Rabbi Shimon a quitté ce monde parce qu’il aachevé sa mission. Il ne lui restait plus rien à accomplir dans ce monde parce qu’il a passé la Lumière Supérieure à travers toutes les Sefirot jusqu’à Malkhout de Zeir Anpin. En ce, il a complété son œuvre.

Avec ses étudiants, il a conduit la Lumière de l’Infini complète à travers lui comme à travers un filtre spécial, en la préparant à être reçue par nos âmes. Cela est la principale tâche qu’ils ont accompli. Maintenant, quand nous regardons à l’intérieur de ce livre, même sans comprendre les mots, avec notre désir nous nous unissons au système qu’ils nous ont préparé, et à travers lui nous recevons la Lumière.

Ne frappez pas l’ordinateur, il est inanimé!

Laitman_508_4Une question que j’ai reçue: Qu’est-ce que ça veut dire que le Créateur se met en colère? Si nous parlons de lois spirituelles invariables, pourquoi le Zohar représenter le Créateur comme un homme qui possède des qualités humaines, telles que la colère, l’envie, etc?

Ma réponse: La Torah utilise le langage de l’homme pour nous dire ce que nous ressentons et ce que nous attribuons du Créateur. J’utilise souvent un ordinateur comme un exemple de cela. Pourquoi nous mettons-nous en colère contre un ordinateur quand il n’est rien que des morceaux de métal et de plastique? Il n’a pas d’intelligence, mais exécute simplement ses commandes programmées à la perfection. Toutes ses actions sont correctes.

Si vous appuyez sur la mauvaise touche, ou si vous n’avez pas la connaissance du fonctionnement du programme, vous pouvez casser le clavier dans toutes les frustrations que vous voulez, mais l’ordinateur répondra avec la même erreur à chaque fois. Une personne n’est pas un ordinateur qui peut changer son comportement. Un ordinateur est inanimé, et ne peut pas changer. Pourtant, encore et encore, vous vous adressez à lui comme vous le feriez pour une personne, l’interrogeant en colère: «Pourquoi ne fais-tu pas ce que je demande de toi? »

Nous attribuons à un ordinateur nos propres qualités, nos personnalités, souhaitant qu’il change comme nous le faisons. En vérité, nous ne sommes pas corrigés et nous changeons, tandis qu’un ordinateur n’a pas besoin de correction, d’où son comportement est invariable et toujours correct.

La même règle s’applique au Créateur. Nous ne parlons pas du Créateur lui-même, mais de « Bo-Re» («Venez et voyez»), c’est à dire, notre perception du Créateur. Nous discernons et concevons le Créateur dans nos désirs (les récipients de la réception, Kelim). Et c’est pourquoi nous attribuons au Créateur les mêmes qualités et les réactions qui nous sont caractéristiques.

Il est donc écrit que la Torah parle le langage de l’homme. Afin de nous expliquer notre comportement approprié et à nous aider à changer, nous avons besoin d’imaginer que le Créateur subit des changements mais en vérité Il ne change pas. On ne peut changer la perfection, sinon cela ne serait pas la perfection.
En attribuant au Créateur nos qualités et en le regardant comme s’Il changeait d’attitude envers nous, nous pouvons y voir deux manifestations: la première, je me vois comme je suis, la façon dont je me présente sur le côté et la deuxième, dans les changements que je subis soit dans un monde constant ou transitoire.

Cette dualité de perception qui nous permet d’imaginer, comme si quelque chose changeait en dehors de nous est un grand don du Créateur. A cause d’elle que nous viennent à percevoir une autre dimension, à comprendre le monde spirituel, et à pénétrer sa perception librement et dans l’indépendance.

Par conséquent, notre perception de cette réalité existe et les changements à l’extérieur de nous-mêmes sont un vrai salut de la cellule de la prison de notre monde (la sensation de claustrophobie spirituelle). Il est un point fondamental qui accorde à la créature la possibilité de s’élever au-dessus de sa création, pour devenir l’homme: Adam, semblable au Créateur.

L’union pacifique de forces opposées dans la ligne médiane

Laitman_724Le Zohar, le chapitre « VaEra » (et Je suis apparu), Point 41: En outre, le sud s’agrippe à l’est, car la chaleur du sud s’agrippe à la chaleur de l’Est. Et l’est s’agrippe aussi au nord car son humidité s’agrippe à l’humidité du nord. Il s’avère que le sud et l’est sont liés l’un à l’autre grâce à la chaleur en eux deux; l’est et le nord-par le biais de l’humidité en eux; le nord et l’ouest-par le froid dans les deux, l’ouest et le sud par la sécheresse dans les deux, et tous sont inclus l’un dans l’autre, suspendu l’un à l’autre.

Si nous ne construisons pas la ligne médiane, alors les forces (du Nord et du Sud) qui se font face grandissent de plus en plus. Parce qu’elles ne viennent pas à la réconciliation à travers la ligne médiane, elles se heurtent et essayent d’annuler l’autre. Cela provoque une explosion. Ensuite, juste comme un volcan qui explose en Islande dans notre monde, une guerre s’enflamme à l’intérieur d’une personne ou à l’extérieur entre les gens. Tout se passe parce que ces deux lignes, la droite et la gauche, ont atteint une certaine ampleur et sont entrées en collision plutôt que de s’unifier pacifiquement dans la ligne médiane.

La réalisation spirituelle avant la Machsom

Laitman_029Une question que j’ai reçue: Est-ce que nous atteignons les propriétés que nous lisons dans le Zohar au cours de la période de préparation ou après le passage de la Machsom

Ma réponse: Nous commençons à discerner en nous des réactions diverses à tous ces noms et à ces termes avant même de franchir la Machsom. Dans la mesure où nous voulons aller au-delà de notre désir de recevoir du plaisir, nous commençons à distinguer les désirs de donner et de recevoir. En fin de compte, il n’y a rien de plus à examiner.

 
Il est dit: « Dans l’avenir, l’ange de la mort devient un ange de sainteté. » Cela signifie qu’il n’y a pas de désirs bons ou mauvais, mais seulement des désirs de donner sans réserve ou de recevoir. Tout dépend de la façon dont nous les utilisons. «Aman», «Terah», «Abraham», «Eléazar », « Rachel » et « Laban » ne diffèrent que par leur intention de donner sans réserve ou de recevoir, et par leur force.

Par conséquent, en essayant de garder son intention pour le don sans réserve – pour apprendre, comprendre et discerner à travers le groupe – une personne réagira également différemment à chaque nom et définition, si bien qu’elle dévoilera ses « goûts » ou ses sensations: agréable et pas tellement, brillant et irritant. Elle va commencer à discerner différentes teintes en eux.

Cependant, après la Machsom, la personne les atteint d’une manière claire et précise. Ensuite, ils sont revêtus en elle et elle les découvre dans la pratique.

Rien ne disparaît dans la spiritualité

Laitman_177_17Le Zohar, chapitre « Bahar » (sur le mont Sinaï) », Point 78: Et même s’il est appelé « un fils », un fils premier-né du Créateur, comme il est écrit: «Mon fils, mon premier-né, Israël », Il ne doit pas exclure d’être un esclave, au service de son père dans toutes les œuvres qui glorifient son Père. Ainsi, chaque personne doit être un fils pour son père, à la recherche de ses secrets et pour connaître les secrets de Sa maison, s’exercer pour eux et être comme un esclave pour son père.Tout dépend de ses propriétés et de ses désirs. Dans les petits désirs, quand une personne n’a pas les écrans anti-égoïstes, elle est un esclave. Lors de l’acquisition de grands désirs et des écrans, elle est un fils. Pourtant, il n’y a pas un seul degré spirituel, peu importe sa grandeur, qui efface les précédents. Rien ne disparaît dans la spiritualité: les degrés coexistent sans s’annuler les uns les autres.
Quel est l’avantage de préserver les petits degrés (Katnout) sur un grand degré (Gadlout)? A la réparation finale, ils viennent tous ensemble en une seule image qui contient tous les degrés et les acquis antérieurs.

La raison en est qu’une fois que nous commençons à comprendre nos états antérieurs et à corriger les « méchants » (les péchés et les transgressions), ils ne disparaissent pas. Nous voyons comment nous étions bons ou mauvais à ces degrés, comment nous avons béni ou maudit le Créateur. L’échelle de l’ensemble des propriétés – à la fois à l’extrême droite et à l’extrême gauche, du passé ou de l’avenir – se réunissent, nous offrant toute la puissance et la richesse de la révélation.

Un long chemin vers l’unité

Laitman_733Une question que j’ai reçue: Pourquoi faut-il parfois plusieurs années avant qu’une personne commence à entendre parler de la nécessité de s’unir? 

Ma réponse: Nous existons dans ce processus tout au long de l’histoire. D’une génération à l’autre, dans toutes nos réincarnations, tout est fait dans notre développement pour nous amener à un état où nous serons contraints de nous unir. Toute notre histoire a commencé avec la brisure de l’âme commune, notre récipient spirituel. Depuis ce temps, tous ces fragments entrent en collision les uns avec les autres, se haïssent les uns les autres, et ne comprennent pas qui ils sont, d’où ils sont venus et pourquoi ils existent. La chose la plus importante pour ces fragments, c’est la bataille constante entre eux.
Petit à petit, étape par étape, nous devons parvenir à une compréhension approfondie qu’en raison de notre haine et de notre égoïsme, nous manquons beaucoup de choses, en fait, si bien que nous devons nous unir. Pourquoi? C’est parce que progressivement, dans le processus de notre développement, nous découvrons que nous sommes connectés. Nous pouvons soit nous tuer les uns les autres ou vivre ensemble en paix.
Cependant, il y a un problème pour ceux qui ressentent une aspiration vers la spiritualité. Le monde entier progresse vers l’unité par la voie de Beito (en temps voulu). Sortant du désespoir, par la pensée logique, une personne voit que le monde doit s’unir. Pourtant, d’autre part, on montre que nous en sommes incapables. C’est ce que tout le monde ressent. Ceux en qui un point dans le cœur s’est éveillé commencent à entendre que nous devons nous unir, et que c’est seulement en s’unissant que la spiritualité peut être atteinte.

Toutefois, ils ne ressentent pas le besoin d’unité. Il s’avère que certains révèlent un besoin de s’unir, mais ils ne savent pas comment faire car ils n’ont aucun moyen pour cela, tandis que d’autres ont les moyens pour s’unir, mais ils manquent de nécessité intérieure pour s’unir, même si le reste du monde l’a.
Il semble que ces deux groupes, les parties extérieures et intérieures, devront se réunir et se compléter l’une avec l’autre. Nous vous les présentons avec une méthode d’unification, et elles nous donnent un besoin de nous unir de la même manière qu’un bébé transmet ses besoins à ses parents, et cela aide les parents à obtenir ce dont le bébé a besoin.

Par conséquent, la société extérieure est le transporteur d’une nécessité intérieure d »union, et nous sommes possesseurs de la méthode d’union. De cette façon, nous nous complétons.

Toute la journée est une préparation pour l’étude

Laitman_013_01Une question que j’ai reçue: Est-ce que le travail sur l’intention pendant la lecture du Zohar devrait commencer pendant la journée, bien avant le début du cours?

Ma réponse: On devrait travailler sur l’intention toute la journée. Le monde est agencé de telle manière que nous sommes en contact avec le groupe et avec les études seulement pour une courte période de temps.

Des milliers de gens à travers le monde étudient avec nous présentement. Beaucoup d’entre eux écoutent des traductions simultanées. Il y en a qui peuvent à peine comprendre les traductions, parce que le cours n’est disponible que dans les principales langues. Cela toutefois ne fait aucune différence à leur avancement spirituel. En ce qui a trait au Livre du Zohar, nous sommes tous à armes égales. Nous venons à le cours comme on va à la station-service. Nous effectuons le plein de Lumière et ensuite nous vivons dedans pour les heures restantes.

Notre monde est organisé de manière à ce que nous travaillions un tiers de notre vie, nous dormons un autre tiers, et nous gaspillons l’autre tiers sur une variété de stupidités. Il ne nous reste qu’une heure ou deux, que nous sabrons de nos heures de sommeil et nous l’utilisons pour étudier.

Quand nous commençons l’étude, nous devons toutefois comprendre que toute notre vie est organisée correctement, et que nous ne devrions pas travailler faute d’un meilleur choix. Le Créateur a ainsi organisé le processus à dessein pour nous. Si nous venons étudier ne serait-ce que pour une heure, cela devrait être suffisant pour rester en adhésion avec le but pour les vingt-quatre heures suivantes et pour préparer notre désir pour cette heure d’étude.

Il y a plus de 2000 ans, il vivait dans le désert du Néguev un individu du nom de Bar Ben Yoma (l’étudiant d’un jour). Il était un paysan qui travaillait aux champs. Quand son travail était terminé pour la saison et qu’il pouvait quitter son foyer, il se rendait à Jérusalem. Après le long voyage à Jérusalem, il ne lui restait qu’une seule journée de disponible pour étudier la Torah; le lendemain il se dépêchait de retourner chez lui pour travailler.

En honneur à cette personne, il existe aujourd’hui une tradition pour chacun d’étudier pour une journée dans l’année. À cette époque les sages dirent que son étude d’un jour était égale en valeur à une étude continue d’une année parce qu’il aspirait à ce jour pendant toute l’année.

Donc, si nous anticipons cette heure d’étude pendant les autres vingt-trois heures de la journée, les 24 heures en entier comptent en notre faveur. Cela nous démontre combien d’heures sont nécessaires à la préparation du désir pour une heure d’étude.

Or, tout dépend de la préparation. Nous devrions passer toutes les autres heures à nous préparer pour une heure d’étude du Livre du Zohar.

La prière à la place du sacrifice

Laitman_028_02«Exil» est un état dans lequel une personne n’a pas un écran anti-égoïste et n’a aucun contact avec la Lumière. Une personne est incapable de se corriger et d’accomplir l’acte du sacrifice.
« Sacrifice » signifie un désir corrigé. Au fil du temps, une personne doit prendre une part de son désir du niveau minéral, végétal ou animé pour l’élever au niveau de la parole. Mais pendant l’exil, une personne n’a la force de corriger aucun de ses désirs. C’est parce qu’elle est totalement dépourvue de pouvoirs spirituels jusqu’à ce que La lumière environnante arrive à elle et l’emmène hors de son état.
Sortir de l’exil et obtenir le pouvoir de résister à un désir, de s’élever au-dessus de lui et de travailler pour le don sans réserve, signifie qu’une personne a atteint le «désert» (un état dans lequel les désirs sont encore petits comme dans un desert) ou qu’il est arrivé à la « terre d’Israël « (un état de désirs plus hauts et de travail à un niveau supérieur). Là où une personne arrive après être sorti de l’exil dépend uniquement de la taille du désir qu’il est capable de surmonter en s’élevant au-dessus, afin de travailler avec un souci de don sans réserve.

Après 40 ans de sa correction et de réorientation vers le don sans réserve, le désir qui était auparavant un « désert », se transforme en un désir qui est appelé la « terre d’Israël. » Cela signifie que le désir devient apte à travailler avec un souci de don sans réserve.

Jusqu’à présent, nous n’avons pas le pouvoir de correction, et, par conséquent, nous restons « loin de la terre d’Israël » (la terre -« Eretz » est dérivé du mot « Ratzon »- Le désir). Nous n’avons pas le pouvoir de travailler avec nos désirs pour le don sans réserve, nous imaginons seulement ce qu’est un « travail spirituel correct ». Cela signifie qu’à la place du sacrifice, nous prions. Nous remplaçons le travail réel avec nos désirs et notre demande d’obtenir le pouvoir d’effectuer une correction réelle.

Se préparer pour être un récipient sacré

Laitman_052Nous travaillons sur nos désirs au cours de la nuit, dans les ténèbres de l’exil, sans force. Alors que nous sommes dans l’obscurité, nous nous préparons à accueillir le matin, ce qui signifie, nous trouvons les désirs que nous pouvons sacrifier.

Nous ne parlons pas du lever ou du coucher de soleil physique, ni ne nous faisons référence à des morceaux de chair des animaux sacrifiés. Nous ne parler que de l’utilisation de la Lumière de la correction dans laquelle une personne peut se voir comme un récipient sacré.

En d’autres termes, une personne atteindra le Temple, viendra à l’autel de l’holocauste, et sera prête à travailler avec son désir, en l’élevant au niveau du don sans réserve. L’élévation des parties (les « morceaux ») de notre désir vers le niveau du don sans réserve c’est ce qu’on appelle « offrande ».

L’ensemble de la création est un jeu du Créateur

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quel jeu joue le Créateur avec nous et dans quel but?

Ma réponse: Comme il est écrit, l’ensemble de la création est un jeu. Le créateur a créé l’univers et l’homme avec afin qu’à travers la bonne connexion avec l’univers environnant nous développions et que nous atteignions un degré de similitude avec le Un (Créateur) qui les a créés tous deux. Ceci s’appelle un jeu parce que en nous développant nous grandissons et nous montons à un niveau supérieur de développement plutôt que de simplement continuer à acquérir de la connaissance.

Nous devons tous nous hisser jusqu’au premier degré spirituel. Nous ne pouvons le percevoir. C’est comme à l’intérieur d’un jeu: Nous jouons et nous ne savons pas ce qui arrivera. Le résultat de la partie est inconnu.

Le même processus se produit lors du développement des plantes et des animaux. Tout se développe sur la forme d’un jeu. Un jeu signifie qu’on existe sur un certain degré, mais qu’on ne peut rien discerner au degré suivant. On fait toutefois tous les efforts possibles afin de l’atteindre.

Les enfants aussi, jouent tout le temps, et par leurs jeux ils deviennent soudainement plus intelligents et ils commencent à parler et à comprendre. Ils n’étudient pas un langage ou une science de la même manière que nous. Ils absorbent le monde environnant avec leur désir de le comprendre.

C’est la même chose pour nous en relation au monde spirituel. Nous avons seulement besoin du désir de le percevoir, nous devons le comprendre et le percevoir à l’intérieur de nous. Tout à coup, le monde spirituel se manifeste à l’intérieur de nous – et nous le ressentons. Après tout, nous sommes un récipient de sensations, un désir. La compréhension et l’intellectualité suivent par voie de conséquence le désir.