Les milliardaires ont peur de la famine

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-il vraiment nécessaire de recevoir un énorme coup pour changer la perception des gens et leur vision de l’économie, ainsi que leur vision de la «répartition équitable» ?

Réponse : Le coup n’a pas nécessairement besoin d’être aussi dévastateur que la guerre, il peut être un effondrement de la bourse ou quelque chose comme ça. Quand un problème économique grave survient, il fait plus que de supprimer la «couche supplémentaire de graisse » des gens très riches. Pour eux, ce coup représentera la disparition de plusieurs zéros de leur compte bancaire, mais une petite personne verra, elle par contre, disparaître le nombre de morceaux de pain dans son assiette. C’est pourquoi les problèmes économiques frappent tout le monde et rendent chacun plus sensible.

Toutefois, il n’est pas facile du tout pour un capitaliste de perdre ses milliards. Après tout, l’économie ne se résume pas seulement à des chiffres – elle est une sphère de sentiments. Disons que j’ai eu quarante milliards de dollars, et que maintenant il m’en reste vingt, j’ai déjà peur pour mon pain ! Je crains de ne rien avoir à manger demain.

Vous penseriez, comment puis-je avoir peur alors que j’ai vingt milliards de dollars en banque, quand d’autres n’ont même pas vingt dollars ? Mais cela ne compte pas ; une personne se met à paniquer. Elle ne se sent pas qu’elle a perdu vingt milliards de dollars et qu’il lui en reste encore 20. La peur de se retrouver complètement ruiné l’envahit.

C’est pourquoi tout le monde panique face à des problèmes économiques. Ensuite, on peut expliquer à tout le monde, sans exception, ce qu’il se passe.

Évidemment, il ne suffit pas de procurer simplement, à chacun, un niveau de vie normal en lui donnant de l’argent pour les calmer. Tout cela doit aller de pair avec l’éducation. Mais les gens n’accepteront d’être éduqués, que lorsqu’ils seront un tant soit peu frappés. Tant que les choses vont bien pour eux, tant qu’il y a du football le week-end, un mariage auquel assister demain, et des vacances la semaine suivante, les gens diront qu’ils n’ont pas besoin d’être éduqués.

Certaines personnes n’ont besoin de rien de plus qu’un peu de pain et de fruits, ainsi que de passer le week-end avec leur famille sur la plage. Certains sont heureux de mener une vie simple. C’est pourquoi les coups seront nécessaires pour les rendre un peu attentifs. Alors seulement, il sera possible de commencer à les éduquer.

Mais la clef est de créer un système d’explications permettant de clarifier la façon dont tous les systèmes fonctionnent. Nous devons expliquer que la nature a un programme et que nous n’avons pas le choix, nous devons fournir les connaissances nécessaires sur l’évolution, l’économie, et la nature humaine. C’est la toute première chose qu’il faille réaliser.

La deuxième chose est la création d’un système éducatif, qui enseigne comment nous pouvons corriger nos relations, cultiver de nouvelles relations dans la société et nous connecter les uns aux autres. En d’autres termes, le processus est divisé en deux parties : la révélation (l’acquisition de connaissances sur le nouveau monde) et l’éducation (enseigner comment vivre dans ce nouveau monde). Et ensuite, on pourra passer à la réalisation pratique, à des actions spécifiques.

De la leçon quotidienne de Kabbale 02/10/2011, n ° 219 Shamati

Le profit n’est pas juste de l’argent

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand on parle de la crise économique, nous pourrions éventuellement avoir à expliquer le nouvel objectif pour les personnes. Après tout, l’objectif de l’économie moderne est de générer des profits.

Réponse : Nous voulons aussi le profit. Par ailleurs, nous voulons un profit sans fin. Le but de la création est de donner du plaisir aux créatures, de les guider vers le bien et la tranquillité.

En réalité, le succès économique est, de nos jours, pas tellement déterminé par l’argent, mais plus par une variété de facteurs et de valeurs, ayant un équivalent monétaire, comme l’énergie, la santé, le chômage, les pensions, les enfants, la naissance et les taux de décès, les conflits et le bien-être . Il y a beaucoup de calculs. Pour l’essentiel, l’économie contient l’ensemble de la nature humaine.

Cependant, il y a des choses dans la nature humaine, que nous ne pouvons pas mesurer. C’est pourquoi la crise est survenue : pour nous donner envie, pour exiger un changement correct. Pour cela, nous avons besoin d’avancer vers une nouvelle économie. En utilisant des écrans, je vais percevoir toute la réalité et l’inclure dans le système économique.

Question : Qu’est ce qui sera considéré comme un bénéfice dans la nouvelle économie ?

Réponse : Ce sera la satisfaction. Combien j’ai dans ma poche et dans mon âme, combien mes parents, ma nation, et chacun dans le monde ont, tout cela ensemble constitue la satisfaction. C’est comme si je m’étendais sur le monde entier, et si le monde entier était important pour moi.

Aujourd’hui, il m’est plus agréable, disons, de recevoir un salaire de dix mille dollars en travaillant pour vous, que de recevoir 20 000 en travaillant pour un quelqu’un autre. Comment mon profit peut-il être mesuré ? Dans ce cas, l’argent ne reflète pas la situation réelle.

Un autre exemple, je préfère travailler avec ceux qui gagnent dix mille, si moi-même, je gagne onze mille. Ceci est incomparablement mieux pour moi que de faire 20 000, alors que je suis entouré par des collègues gagnant un salaire de trente mille. Alors, quel est donc mon profit? Allez comprendre.

Ces questions sont soulevées par l’économie comportementale, qui montre que les gens ne sont pas guidés par des critères rationnels. Par exemple, une personne est prête à refuser une grosse somme d’argent si elle sait que quelqu’un d’autre va recevoir deux fois ce montant. Les scientifiques connaissent ce sujet, mais ils ne savent pas quoi faire à ce sujet. Baal HaSoulam article «La paix dans le monde » peut nous aider ici.
 

Question : Le véritable objectif de l’économie est le sentiment de bien-être matériel, la sécurité. Le bien-être du pays et de l’individu dépendent de la mesure dans laquelle les citoyens se sentent heureux. Est-ce que les tentatives humaines allant dans cette direction réussiront ?

Réponse : Laissez-les essayer. Plus vite ils auront tout essayé, le mieux cela sera. De toute façon, il ne reste pas tant de solutions aux gens.

De la leçon quotidienne de la Kabbale 02/10/2011, article n°219 Shamati

L’amour: une habitude et un désordre impulsif?

Dr. Michael LaitmanRapport ( Organisation mondiale de la santé, Classification des troubles mentaux et comportementaux ): Dans le rapport, l’amour semble tomber sous la catégorie des «F63 habitude et trouble de l’impulsion», définie comme suit: « Cette catégorie comprend certains troubles du comportement qui ne sont pas classés sous d’autres rubriques.  Ils sont caractérisés par des actes répétés qui n’ont pas de motivation claire et rationnelle et que, généralement, nuit aux intérêts propres du patient et ceux des autres personne.  Les rapports des patients associent les comportements à une impulsivité à agir sans qu’ils soient contrôlés.

Les causes de ces conditions ne sont pas comprises; les troubles sont regroupés en fonction des larges similitudes descriptives, et non pas parce qu’ils sont connus pour partager d’autres caractéristiques ».

Mon commentaire: Il n’y a pas d’amour, mais seulement un désir de profiter de l’autre, et s’il supprime d’autres désirs, il s’agit d’un réel trouble mental.  L’amour n’est pas quand vous voulez profiter de quelqu’un, mais quand vous avez envie de lui plaire, sans aucun lien avec vous.

Dans ce cas, vous devez d’abord vous libérer complètement des pensées au sujet de vous-même, sentir les désirs de l’autre objectivement, et les remplir de manière absolument désintéressée, qui ne vous donne aucun résultat.  Le test d’un véritable sentiment d’amour est le suivant: vous êtes complètement séparé de la personne à laquelle vous accordez votre amour désintéressé, et vous le faites pour son épanouissement, si bien que personne ne le sait sauf vous.

Guides à la traîne

Question: Comment peut-on expliquer notre point de vue de la crise et la juste répartition vers les masses? Après tout, elles le considèrent comme une utopie.

Réponse:
Nous n’aurons pas à attendre longtemps. Les gens qui comprennent l’économie et la situation internationale sont profondément inquiets de ce qui se passe actuellement. Ils tremblent à l’intérieur quand ils voient ce qui se passe. Si une personne normale se trouvait elle-même dans un état similaire, cela changerait sa façon de penser.

Nous sommes proches d’un état désespéré. Deux crises, économiques et écologiques, nous poussent vers un piège. À cet égard, la gouvernance supérieure ne nous laisse pas de libre choix. Une personne avec un point dans le cœur est portée vers la sagesse de la Kabbale à travers la souffrance, et alors seulement, elle commencera à choisir. D’autre part, les masses sont toujours poussées par les catastrophes.

Et c’est pourquoi tout dépend de vous. Dès que vous commencez à réaliser ce qui vous est confié, les catastrophes cesseront, et nous allons commencer à atteindre un équilibre avec la Nature. Et puis l’écologie vous surprendra également agréablement puisque vous dévoilerez de nouvelles forces dans la nature.

Naturellement, nous souhaitons accélérer le processus. Et je suis optimiste à ce sujet parce que chaque jour je regarde les spécialistes économiques et financiers, ainsi que des scientifiques, décrivant la situation d’une manière plus harmonieuse.

Nous sommes ceux qui sont à la traine, derrière le rythme de développement, ceux qui doivent diffuser le message d’unité à travers le monde. Et nous sommes très en retard. C’est ce qui me fait peur.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06.10.2011 « la paix dans le monde »

Grèves et des émeutes tout autour du monde

Avis: (K. Bessmertny, chroniqueur): Nous avons constamment des nouvelles de grèves, d’émeutes de rue, de défilés et de manifestations. L’Instabilité socio-économique se répand en Lituanie et en Lettonie, l’Islande est actuellement en crise profonde, de nouvelles de réunions de protestation sont en provenance de Bulgarie, Pologne, Roumanie, Italie, Allemagne, France, Finlande, Argentine, etc.

La crise économique mondiale est à l’origine de la propagation de l’humeur de protestation dans le monde jour après jour. Selon l’Organisation Internationale du Travail, à la suite d’événements dramatiques dans l’économie mondiale, les chiffres du chômage global peuvent augmenter de 50 millions de dollars, et près de 200 millions de travailleurs dans les pays en développement peuvent sombrer dans la pauvreté extrême.

Le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté, avec des revenus ne dépassant pas 2 $ par membre de la famille, peut s’élever à 1,4 milliards ou 45% du nombre total des travailleurs. Si l’on compare ce qui se passe aujourd’hui avec la Grande Dépression dans les années 30, il y a une énorme différence dans le sentiment d’espoir, qui nous manque aujourd’hui. Il y a un sentiment général d’une catastrophe imminente, des esprits faibles, et l’incapacité à ne rien changer. Nous ne devons même pas compter sur nos sentiments, nous pouvons seulement nous référer à des enquêtes publiques.

Aujourd’hui, 80 pour cent des citoyens des États-Unis pensent que le pays se dirige dans la mauvaise direction et que le gouvernement est contrôlé par un petit groupe qui recherche uniquement ses propres intérêts et ne s’occupe pas de la population. Le résultat de l’évolution de la crise peut être une guerre mondiale. La crise soulève la question de l’inefficacité et l’inhumanité de ce modèle de relation économique qui est seulement bénéfique pour une mince couche sociale de ceux qui possèdent le pouvoir et le capital.

Un système avec un degré de liberté

Dr. Michael LaitmanLa lumière crée le point du désir, la seule créature, « hors de l’absence » Et autour de ce point, il était nécessaire de construire un système dans lequel ce point peut atteindre le niveau de la Lumière qui l’a engendré « hors de l’absence. »: Pour venir à elle en pleine compréhension et sensation consciente.

Tout cela doit être fourni au point sauf pour une chose: le libre choix dans son développement. Cependant, tous les autres moyens, les qualités et conditions préalables doivent être accordées.

Il s’ensuit qu’il doit y avoir un pont entre la Lumière et le point des ténèbres. Le pont doit devenir un système par lequel la Lumière fait un chemin diminuant jusqu’au niveau du point noir qui a émergé à partir de rien.

Le point noir est en soi est le contraire de la Lumière. Il a besoin d’absorber toutes les formes qui existent sur le pont entre elle et la Lumière. Quand il inclut toutes les formes existantes en lui-même dans la forme de préparations internes appelées « gènes informationnels» (Reshimot), il va se trouver à l’extrémité opposée du système de l’univers. Puis, sous l’influence de ses propres réveils qui surgissent de l’intérieur, il sera en mesure de commencer à gravir les degrés de ces mondes et viendra à connaître la lumière par elle-même.

Tous les moyens viennent à lui d’en haut: les gènes d’information, la Lumière, les forces, les désirs et les états. Tous, sauf un: La créature conserve toujours le libre choix et décide par elle-même s’il convient de les utiliser pour les raisons de l’ascension ou non. Et c’est la clé!

Tout comme avec l’exemple de l’hôte et l’invité: L’invité n’est pas en faute s’il a faim et a bon appétit. Il n’est pas en faute s’il est pauvre! Il n’est pas non fautif du fait qu’il y ait un hôte généreux et puissant qui connait précisément les appétits, les désirs, et le goût de l’invité, et qui a préparé pour lui une satisfaction appropriée, tant en terme  de qualité que de quantité.

Rien ne blesse la dignité de l’invité ici s’il sait comment se comporter avec respect de soi et ne pas se précipiter pour manger. S’il sait comment se conduire ainsi, ses défauts se transforment en mérites, ses faiblesses se transforment en courage, et ses inquiétudes et plaintes deviennent une bénédiction de la sainteté.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 06/10/2011, « Pticha »

Entre les deux mondes

Dr. Michael LaitmanLa crise n’est pas en dehors d’une personne ou dans les systèmes que nous avons créés à l’extérieur, mais plutôt, cette crise est en nous. Elle est tout d’abord dans la compréhension de chacun de ce qu’est notre condition réelle. En d’autres termes, elle «vient», du système qui provient du monde de l’Infini, que l’on commence à étudier. Tout est prédéterminé. Nous ne faisons que découvrir nos réserves internes, nos Reshimot intérieures (gènes informationnels).

Ainsi, nous avancerons jusqu’à ce que nous découvrions que nous sommes dans un système totalement nouveau. Dans le dessin on peut voir un système, le second système sous celui-ci, et le troisième au sommet.

Between The Two Worlds_1

Le système central est nous dans nos sensations ordinaires. Le système inférieur représente les nouvelles forces égoïstes apparaissant en nous. Mais pour l’instant nous ne percevons pas clairement que ce sont les nôtres. Elles apparaissent en nous de nulle part, comme si nous étions contrôlés par elles. Il y a plusieurs théories à ce sujet, y compris certaines théories cosmiques.

Il y a un autre système qui semble opposé à nous : un système altruiste, le système de l’attribut du don, de connexion, le système intégral. Notre système égoïste est opposé à ce nouveau système.

Tous ces systèmes se révèlent en nous, en moi. Pourquoi me suis-je dessiné moi-même « à l’intérieur de moi-même ? » C’est parce que je pense que les forces égoïstes à l’intérieur de moi ne sont pas les miennes. D’un côté, elles commencent à apparaître en moi comme des forces étrangères, comme venant d’en-bas. De l’autre, je sens déjà que j’ai été «emmêlé» dans un autre système, qui n’est pas celui que j’ai créé.

Between The Two Worlds_2

Jusqu’à aujourd’hui, seule la partie centrale du système existait pour moi, la partie qui est colorée en jaune, le «moi». J’existe. C’est moi. C’est notre monde, dans lequel nous avons trouvé facilement notre chemin. Tout allait bien.

Maintenant, je vois que certaines pensées ne sont pas exactement les miennes, ainsi que certains sentiments et désirs. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas l’impression, qu’ils me conduisent à ma propre réalisation, que c’est exactement ce dont j’ai besoin. C’est pourquoi les gens échappent à la drogue, au divorce, ou à différents types de terrorisme. Ils ne sentent pas que c’est eux. Le sentiment de mon « moi » personnel disparaît. Nous commençons à sentir que certaines forces (pas les nôtres) nous remplissent et nous poussent.

Nous pensons que notre égoïsme est extérieur à nous. Il est une force qui arrive de l’extérieur. Ce n’est pas moi. Je suis quelque chose de différent.

Il y a autre chose en moi, quelque chose de naturel, et des forces égoïstes pèsent tout simplement sur moi. Elles m’énervent. Alors, je commence à sentir que mes forces égoïstes ne sont pas les miennes, et je les appelle «le mauvais penchant», les mauvais désirs, les désirs malveillants, les désirs qui ne sont pas les miens, qui ont été instillées en moi.

Une personne se détache peu à peu de sa nature. Le « moi » commence à s’identifier avec un ajout placé au-dessus de sa nature précédente. J’ai déjà le sentiment que mon «moi» ne représente pas mes désirs, mon «ego» ne reflète pas mes pensées. Je peux me détacher d’eux, je peux les dépasser, et je peux les changer.

C’est pourquoi j’ai dessiné le système en deux parties. C’est très important, parce que sous cette forme, je commence déjà à me voir comme quelque chose de complexe. Il y a le «moi» et il y a mes désirs égoïstes, ainsi que les attributs qui existent tout simplement en moi, mais je peux en quelque sorte les annuler et les modifier. Je ne suis pas du tout attaché à eux.

En raison de la découverte du «qui je suis et ce que je suis », je commence à sentir en même temps, que je suis dans un autre monde. Ainsi, tout autour de moi semble identique, mais quelque chose est différent, quelque chose a changé.

J’ai l’impression de me retrouver dans un environnement où il y a d’autres pensées, d’autres sentiments, une certaine conspiration contre moi. Je ne comprends toujours pas ce que c’est, mais je me trouve dans un endroit, où il y a beaucoup de forces différentes, de pensées différentes, et de liens différents, qui circulent autour de moi. J’ai l’impression qu’ils existent, mais ils ne m’affectent pas. Au contraire, ils ne font que de m’envelopper, et je ne peux rien faire avec eux.

Ceci est notre perception du monde : C’est très clair et conduit à des résultats clairs.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 25/09/2011

Les « tranches de gâteau » de l’âme

Dr. Michael LaitmanNous ne pouvons pas gérer aujourd’hui notre monde. Je veux corriger certaines choses dans le système financier, le système économique, le commerce ou dans les relations entre nations, entre les peuples, entre un mari et une femme et je ne peux pas. Il y a certaines complots, des obstacles supplémentaires, et des conditions, que je ne prends pas en compte, et ainsi j’échoue complètement. Je manque de connaissances ; je n’ai pas un lien évident avec le nouveau monde, qui se révèle soudainement à moi, et je ne peux pas avoir une relation claire avec lui.

 D’ où cela provient-il ? Cela découle des degrés qui descendent du monde de l’Infini à notre monde. Ces degrés sont déjà en nous, ils existent en nous. Ils apparaissent également sous forme de Reshimot (gènes informationnels). Autrement dit, les forces du don, qui nous sont révélées sont aussi en moi, selon ma perception de l’espace extérieur. Pourtant, ce ne sont plus des forces égoïstes, mais plutôt les forces du don, et c’est aussi ma « Tranche de gâteau », mon sentiment interne du monde ; c’est aussi moi. Tout cela est en moi. Il n’y a rien qui soit hors de moi.

Ce «moi» est en réalité l’âme.

Si je commence à me diviser de cette façon, je commence à voir que le monde d’aujourd’hui m’aide. La «mauvaise» force égoïste semble apparaître en nous comme un passé ténébreux. Et la force altruiste apparaît aussi. Ces couches se révèlent en moi : je commence à les sentir non seulement en dehors de moi, mais en moi. C’est pourquoi je suis déconcerté, si perplexe, et ne peux pas trouver mon chemin dans le monde actuel.

The Layer Cake Of The Soul_1

 Quand nous commençons à comprendre ce système et à trouver notre chemin en lui, nous voyons comment cela se passe avec d’autres personnes. Nous comprenons qu’un « gâteau multicouches » apparaît en nous comme ceci : les gènes d’information du passé, du présent et du futur, les pouvoirs égoïstes du passé, le sentiment du présent, et les sentiments indéfinis et incompréhensibles de l’avenir – l’attribut du don, l’attribut de la connexion.

Les couches qui apparaissent en moi ne sont pas encore reliées en un seul système, c’est pourquoi elles sont appelées « nos crises », la séparation entre ces parties. La crise est «intégrale», car elle ne nous laisse pas voir le lien entre toutes les parties – nous ne l’avons pas en nous. Ce problème persistera jusqu’à ce que nous apprenions à le contrôler.

Où est le problème ? D’un côté, j’ai créé une question et une crise, et de l’autre, j’ai appelé la même chose « l’âme ». En d’autres termes, nous sommes aujourd’hui réellement en chemin, au stade, et sur le point de découvrir l’âme en nous. Lorsque nous réunirons tous ces éléments en nous, nous verrons à la place une image très intéressante : Nous verrons que nous sommes constitués de trois lignes.

D’un côté, les forces égoïstes forment la partie inférieure du gâteau. De l’autre, les forces altruistes, ou l’attribut du don, forment la partie supérieure du gâteau. La force du milieu est le lien entre ces deux parties ; elle se forme lorsque nous recueillons tout cela en nous et que nous pouvons travailler avec les deux parties ensembles. La partie du milieu du gâteau va relier le pôle positif de l’altruiste et le pôle négatif de l’égoïsme et sera capable de travailler avec eux. C’est en fait tout notre travail – dans la ligne médiane.

The Layer Cake Of The Soul_2

Alors aujourd’hui, avec la crise et la discorde interne, nous nous apprêtons à découvrir notre âme. Bien sûr, le monde est encore très loin de cela. Il ne la découvrira pas de cette façon, mais avec notre aide, de manière beaucoup plus simple, en nous rejoignant, et ainsi de suite. Nous sommes sur le point de découvrir cela et devons continuer à avancer dans cette direction. Tout cela fait partie de notre nature.

The Layer Cake Of The Soul_3

La construction de l’écran et la formation du Partsouf a lieu après la première restriction. Notre état futur est déjà dans ce Partsouf. Le Partsouf se compose d’une tête qui décide comment connecter correctement les deux parties en nous : la partie dans laquelle nous pouvons donner et l’autre partie dans laquelle nous ne pouvons pas. Rosh (la tête) est au-dessus de cela, et ainsi elle nous dirige.

Des séries de leçon virtuelle du dimanche 25/09/2011

Vers la lumière!

каббалист Михаэль ЛайтманEn lisant le livre du Zohar chacun doit se demander ce qu’il considère comme le plus important. Mais nous devons comprendre qu’en lisant des livres kabbalistiques, surtout le Zohar, nous éveillons la lumière qui ramène à la source. Cette lumière nous touche, dans la mesure où nous devenons comme elle.

Disons que le vent souffle. Si je me déplace directement vers lui, exactement sur la même ligne, je m’expose à un effet maximal. Si je vais vers lui sous un angle, je réduis  son impact sur moi. Si je me déplace perpendiculairement au vent, je sens l’impact comme s’il me jetait de côté. Si je suis opposé au vent, c’est-à-dire détourné à 180 degrés, il m’influence dans la direction opposée.

Tout dépend de mon orientation par rapport à la lumière. Si je me connecte à elle, alors la Torah devient mon élixir de vie. Si je suis opposé à elle, la Torah devient pour moi un poison mortel. Mais la lumière est permanente.

C’est pour ça que les kabbalistes prévenaient: ne pas ouvrir les livres kabbalistiques juste comme ça, sans les intentions correctes. Donc il y avait une interdiction, et les kabbalistes intimidaient les gens parce qu’ils ne voulaient pas leur causer de dommage.

Mais aujourd’hui nous sommes dans un état où tout le monde peut apprendre la Kabbale parce que nous sommes tous interconnectés, et ce sont d’autres lois qui fonctionnent. Mais, en désirant découvrir le monde spirituel, nous devons nous adapter à la lumière, s’orienter directement vers elle. Elle sera la lumière qui ramène à la source, ou vice versa – tout le monde doit le décider pour soi-même.

De la leçon sur le Livre du Zohar, 10.10.2011

Salon du livre 2011 de Francfort

Chers amis,

Nous avons besoin de vos pensées pour la réussite de notre effort de diffusion au Salon du livre de Francfort. Le salon se déroule su 12 au 16 Octobre, et plus de dix amis de toute l’Europe viennent nous aider. Lors de l’événement l’an dernier, nous avons signé 10 contrats de droits étrangers, et en 2011 nous en avons signé plus de 20.

Ouvrages Publiés en 2011: En Italie, trois livres, en Espagne, deux livres, en Norvège, un livre, au Brésil, un livre, en France, un livre, en Allemagne-deux livres, en Macédoine-un livre, en Chine-et-un livre, en Suède, deux livres, en Corée du Sud-et-un livre, en Slovénie, un livre, et en Turquie-cinq livres.

S’il vous plaît regardez les couvertures de livre dessous.

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