La crise est la naissance d’une ère nouvelle

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar, nous devons imaginer le réseau de toutes les personnes dans le monde et comment ce système supérieur se révèle. Ensuite, nous comprendrons qu’Aba ve Ima, YESHSOUT et ZON que le Zohar décrit, sont des types de connexions entre nous.

Nous sommes dans un système, qui nous lie les uns aux autres. Dans les liens entre nous il y a dix Sefirot. Dix Sefirot constituent tout un monde : Zeir Anpin et Malkhout sont ZON, Hokhma et Bina sont les liens supérieurs Aba ve Ima et YESHSHOUT (Israël Saba ve Tvouna), Keter est Atik et Arikh Anpin, la moitié supérieure et la moitié inférieure.

Nous pouvons diviser le lien entre nous en cinq mondes ou cinq Sefirot : Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, Malkhout, ou le faire dans ZON, Aba ve  Ima, et Keter, etc. Nous apprenons à connaître cette entière structure dans le monde d’Atsilout.

A Crisis Is The Birth Of Something New

Si je deviens semblable à vous, j’ai par ce fait dû me corriger, en réalité, dans toutes ces relations. Bien sûr, c’est seulement dans une certaine mesure, et non au niveau de Gmar Tikoun (la fin de la correction). En faisant ainsi, je me rapproche de vous.

Il ya 125 degrés entre une personne et une autre. Lorsque chacun atteint son ami au maximum, il atteint l’ensemble du système, car l’individu et le général sont égaux. C’est ainsi que nous avançons.

La sagesse de la Kabbale nous apprend ce qui est entre nous, non sur nous-mêmes, mais sur les chaînes qui nous lient tous ensembles, les types de connexions entre nous. C’est la chose principale. C’est pourquoi, par exemple, nous étudions ce qu’est le début d’un mois (Rosh Hodech), et ce que sont le début de la semaine, la fin de la semaine, le shabbat, ou les jours fériés. Ce sont les différentes formes de connexions qui existent dans ce réseau, en fonction des actions spéciales qui ont lieu dans ce système.

Le réseau fonctionne selon son objectif. Chacun de nous est un désir de recevoir. Ce désir n’est rien, un pantin, le niveau minéral du minéral, la poussière d’où tout fut créé.

Le système éveille et ravive progressivement la poussière, et puis nous, les blocs de matières premières- commençons à nous développer. Ce système seul développe, renforce et maintient tout. Il n’y a rien hormis Lui. Nous vivons dans ce système.

Par conséquent, on dit que la lumière Supérieure, qui réside dans ce système ravive le monde entier. Elle nous éveille de deux manières. D’une part, elle éveille en nous le manque de connexion aux autres, car sinon nous ne recevons pas assez de vitalité. Après tout, notre vitalité dépend de notre insertion dans le système, où différents processus d’échanges ont lieu, pareillement à notre corps, aux systèmes circulatoire, lymphatique, nerveux, et autres systèmes.

La vie est la connexion entre les éléments, une sortie et une entrée d’énergie, un métabolisme. Dans le réseau de connexions entre nous, l’échange est au niveau de nos désirs.

Par conséquent, nous devons imaginer comment nous pouvons éveiller le système par nous-mêmes, sans attendre qu’il nous éveille « en son temps (Béito) », selon le plan, qui généralement a des effets désagréables sur nous.

Si l’on peut éveiller le système, nous le ressentirons comme agréable, car alors qu’il s’éveille, nous commencerons à le comprendre, à nous entendre avec lui, à être d’accord avec l’idée que nous devons donner, être lié à un autre, être incorporés dans ce système. La loi générale du système est la loi de la garantie mutuelle, la connexion absolue mutuelle entre toutes les parties. Telle est la loi d’un corps sain qui est en harmonie, dans une union parfaite, intégrale.

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de ce système. Les kabbalistes ne nous parlent de rien d’autre que de cela. Il n’y a rien d’autre à dire. Notre monde est une copie opposée de ce système, une copie totalement erronée. Cela signifie que les liens semblent exister, mais nous ne les voyons pas, nous ne les étudions pas correctement et ne savons pas comment les utiliser. Tout est inversé.

La crise qui se révèle aujourd’hui est en fait la révélation du réseau entre nous. En grec, par exemple, le mot crise signifie un tournant, ce qui signifie correction et non corruption. Et c’est effectivement une correction.

En hébreu, le mot «crise» (Mashber) fait également référence à des «pierres de naissance», un endroit spécial, que les femmes autrefois en accouchant utilisaient pour s’asseoir. Rachi écrivit à ce sujet dans son commentaire de la Torah (Exode 1, 16).

Alors lisons le Livre du Zohar et espérons que le réseau entre nous se révélera.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale 02/10/2011, Le Zohar

Le patient accepte la chirurgie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que comprendre que nous faisons partie du système général intégral et faire tous les efforts pour prendre soin de lui sont considérés comme la première étape dans le monde spirituel ?

Réponse : Oui, c’est cela. Autant que possible, nous devrions en diffuser la connaissance et le fondement interne, le soutien de cette opinion. En d’autres termes, en travaillant avec les gens, nous employons deux voies : d’un côté, les études et l’information, et de l’autre, l’éducation et l’éducation.

Une personne devrait connaître le système dans lequel elle existe. De même, on devrait apprendre aux enfants les lois du pays et le travail de divers organismes gouvernementaux. La chose la plus importante pour un enfant est de comprendre dans quel monde il vit. Ainsi, on devrait enseigner collectivement à l’humanité les lois intégrales, pour la rapprocher de la réalité.

Puis les gens comprendront le principe du système mondial, dans lequel nous nous trouvons et pourront accepter les nouveaux principes que nous devrions adopter. Je dois souhaiter leurs mises en œuvre, afin d’accepter volontiers l’impact de l’environnement, qui m’«influencera». J’accepte l’anesthésie, afin de me réveiller encore et encore rafraîchi. Peu à peu, je découvrirai en moi les nouvelles forces du désir de donner, et alors, je m’inclurai dans le monde intégral.

Seul, je ne peux rien faire. La seule chose que je puisse faire est de vouloir guérir, comme un patient admis à l’hôpital pour être soigné. Il ne connaît pas le processus de guérison et tout le reste, et son consentement ne dépend pas de lui. Alors, je m’adresse à l’environnement pour qu’il m’aide, prêt à lui faire confiance : «Pour qu’il produise des changements en moi. »

En principe, ceci est mon travail. Il n’est pas difficile. Il suffit de ne pas me disperser dans les domaines, où je ne réussirai pas tout seul. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans le système, où des lois strictes opèrent. Je n’ai aucune chance d’apprendre ses engrenages. Une seule chose est attendue de moi : vouloir donner à l’environnement une opportunité de me mettre en mouvement, afin que ma roue commence à tourner correctement. Plus précisément, mon esprit et mes sentiments devrait coïncider avec sa rotation, lorsqu’elle tourne correctement. Je ne fais que révéler ce qui est déjà là.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02.10.2011, « la paix dans le monde »

Brèves pensées sur Shamati, « Quelle est la raison de la lourdeur que l’on ressent, lorsque l’on s’annule devant le Créateur »

Dr. Michael LaitmanLe but du travail est d’annuler notre ego et d’essayer de nous connecter entre nous. La lourdeur, que nous ressentons dans ce travail provient de l’absence du sentiment de l’importance de ce travail.

Au contraire, tout est arrangé pour que j’en ressente du mépris : « Pourquoi avons-nous besoin de nous connecter? Avec qui devons-nous nous connecter ? « Je regarde ces gens, leurs visages, leur personnalité, et je ne ressens aucun besoin de me connecter à eux. Je suis dans une telle dissimulation, que la réalité que je vois devant moi me repousse de la connexion.

C’est pourquoi les kabbalistes recommandent de construire un environnement, un groupe, essentiellement afin qu’il nous révèle l’importance de la connexion et l’amour des amis. Il en est ainsi, car plus la connexion est importante pour nous, plus, dans la même mesure, nous serons capables de nous annuler et de commencer à nous connecter aux autres. Si je n’essaie pas de trouver un moyen d’obtenir la force, l’importance de la connexion, je peux errer pendant de nombreuses années, sans même me rapprocher des autres, afin de me connecter à eux de manière sincère. Bien sûr, en fonction de cela, je n’atteins rien.

J’ai entendu de nombreuses plaintes de personnes, qui sont déjà avec nous depuis longtemps : «Je suis ici depuis de nombreuses années, que se passe-t-il avec moi? Pourquoi je n’avance pas ? » Je ne leur réponds pas, mais j’aurais aimé leur répondre : Vous êtes ici depuis dix ans ? J’ai l’impression que vous venez juste d’arriver. Vous êtes-vous connectés au groupe ? Avez-vous essayé de construire la Shekhina (divinité), l’endroit où la lumière supérieure vous sera révélée à vous et où vous demeurerez ? Vous êtes-vous inquiétés du récipient qui est digne de la révélation que vous demandez ? C’est ce qui dépend de vous. Avez-vous fait cela ? Alors, pourquoi comptez-vous dix années?

Peut-être que pendant toutes ces années vous avez reculé et non pas avancé ?  »

Une personne n’examine pas correctement les efforts qu’elle fait pour se connecter aux autres, mais calcule les années selon le calendrier usuel, selon la révolution de la Terre sur son axe autour du soleil. Mais la personne a-t-elle, elle-même, tourné plusieurs fois, afin d’atteindre l’objectif ? Elle est restée telle qu’elle était, et c’est un signe que pas même une année s’est écoulée.

Le changement de la nature humaine à notre époque

Dr. Michael Laitman1. Comment l’évolution future de la race humaine se produira-t-elle ? Comment la crise et les lois globales de la nature globale changeront-elles notre essence ? La transition forcée de la société égoïste en un modèle intégral du monde, basé sur de la garantie mutuelle, influencera-t-elle l’ordre social ou altérera-t-elle aussi l’essence et la connexion entre les générations ?

Dans quel genre de monde va-t-on finalement vivre, si nous parvenons à nous connecter en un seul système,  semblable à un organisme vivant ? Comment notre perception des limites du monde changera-t-elle ?

Pour cela, nous devons examiner l’évolution générale et son aspect psychologique.

2. Les organismes protozoaires (amibes), semblables aux premières créatures simples existant sur la Terre, réagissent aux chocs externes, mais sont incapables de conserver des souvenirs ou des sensations, c’est-à-dire qu’ils n’acquièrent aucune expérience ; ils ne sont pas capables de transmettre leurs souvenirs ou sensations aux générations futures.

Le comportement des gelées peigne est déterminé par les connexions naturelles innées ; pour elles, l’instinct jouent un rôle énorme.

Les Vertébrés élémentaires (poissons) se comportent conformément à leurs « compétences » héréditaires, accumulées au cours de leur existence. Leur instinct de survie déterminent strictement leur comportement, il ne leur permet pas de modifier leur comportement, même si celui-ci cesse d’être utile.

3. Après être sorti de l’eau, les animaux sont entrés dans un environnement beaucoup plus difficile et diversifié, et l’évolution psychologique prit deux chemins différents :

La complication de « compétences » héréditaire et de l’instinct (insectes et arthropodes).

L’acquisition de la capacité à développer des habitudes vitales au cours d’un cycle de vie permit des ajustements à un environnement changeant (le développement des vertébrés, des amphibiens aux mammifères, la suppression progressive du rôle de l’instinct, et l’amélioration des fonctions intellectuelles et des activités rationnelles (l’expérience individuelle).

4. Évolution psychologique se poursuit sur la terre ferme. Son point principal est la transition d’habitudes héréditaires stables à des compétences acquises, non héréditaire.
Le but de l’évolution est un être humain ; l’importance des instincts de la vie humaine est minime. L’intellect est ce qui importe, car il permet l’acquisition rapide d’habitudes multiples et de connaissances qui, à leur tour, permettent physiquement, à des êtres humains physiquement faibles, de s’adapter à une variété de circonstances.

Ainsi, le développement de la capacité de penser, ainsi que la transition des créatures «non-pensantes » aux créatures « pensantes » est le résultat d’un environnement plus compliqué. L’homme est apparu après que l’environnement ait atteint sa complexité maximale (après une période de chute brutale des températures). L’exclusion de l’homme du monde animal est arrivée en réaction à un environnement extérieur plus complexe et plus difficile. L’homme continue de s’améliorer à la fois intellectuellement et psychologiquement, son évolution est toujours en cours.

6. Aujourd’hui, nous voyons que l’évolution de l’environnement nous oblige à adhérer à une interaction plus étroite avec la société. Ainsi nous pouvons supposer que l’évolution future de la psychologie humaine suivra une voie de consolidation des traits humains, qui seront transférés aux générations, mais pas par la génétique comme avec l’instinct animal, mais plutôt par une mémoire sociale «externe».

Les générations futures sont les réincarnations de générations antérieures ; elles recevront les connaissances qu’elles ont acquises auparavant par le biais de la société, qui conserve ces connaissances dans sa mémoire, similairement aux instincts qui sont transférés de génération en génération dans le monde animal.

7. La capacité d’acquérir et de transmettre l’information dépend entièrement de la connexion d’une personne à sa société environnante. Elle devient la part indissociable d’une personne et est une source éternelle ou un stockage de compétences et d’informations d’une génération à l’autre. Par ailleurs, la connaissance sera acquise non grâce à des efforts mentaux, mais plutôt grâce au degré de connexion de la personne à l’environnement.

Mais avant que l’union mutuelle d’une personne avec son environnement soit établie, il est impossible de déterminer ses attributs antérieurs, car ils peuvent être socialement nuisibles s’ils ne sont pas utilisés correctement.

La consolidation des habitudes au niveau des instincts ne peut s’appliquer qu’à l’attribut du don, qu’à l’amour du prochain, qu’à une attitude positive envers un travail socialement bénéfique, reconnu comme un besoin immédiat de chaque individu, qu’à une fraternité d’esprit entre tous, ce qui signifie que nous les avons acquises par notre correction personnelle au cours d’incarnations antérieures.

8. Le processus de transfert « instinctif » des connaissances à la génération suivante va lui permettre d’être moralement et intellectuellement supérieure à la génération précédente. Il déterminera l’essence d’un nouvel homme par la connexion harmonieuse qu’il a avec la société et la nature. Cela définira la formation d’un nouveau type d’environnement social.

L’évolution psychologique de la future société lui permettra de gouverner sa propre nature. La mission des éducateurs et des enseignants sera l’une des plus importantes : ils seront le moteur de la société, et seront responsables de la création d’une nouvelle génération.

Le privilège d’aimer

Dr. Michael LaitmanLe Créateur fit la création afin de lui donner le bien absolu, ce qui signifie qu’Il nous donner l’opportunité de donner et d’aimer. Lorsque nous le faisons, cela signifie qu’Il nous comble de tous les plaisirs.

Faire plaisir à la création ne signifie pas satisfaire ses désirs égoïstes quels qu’ils soient. Au contraire quand mon désir égoïste se transforme en un désir de donner, cela me donne la possibilité de désirer donner, ce qui devient mon plaisir. C’est ce qu’on appelle être empli des plaisirs du Créateur, de la lumière qui remplit tout l’univers.

Notre attitude envers cette nouvelle création, au seuil de laquelle nous nous trouvons, est similaire à l’entrée d’un club de privilégiés où les seules certaines personnes autorisées à entrer sont celles ayant des qualités spéciales exceptionnelles, et uniquement sur invitation spéciale. Avant d’y entrer, vous devez recevoir la permission, un laissez-passer et pour cela vous devez d’abord étudier le système de relations existant entre tous ses membres.

Dans ce «club», certains participants sont plus importants et d’autres moins et ils ont toutes sortes de relations les uns avec les autres : familiales, amicales, d’affaires, et autres, ce qui signifie qu’ils sont connectés à travers toutes formes de connexions. Si vous établissez le contact avec chaque personne et que vous devenez inclus dans cette connexion entre tout le monde, en vous liant correctement avec tout ce système et en sachant comment l’activer,vous serez alors capable de l’utiliser à votre avantage.

Voilà comment le système des mondes fonctionne le filet spirituel dans lequel nous entrons. Je dois savoir quelles relations existent entre tous ses éléments. Et cela signifie que je dois étudier sa structure constante, appelée VAK (petit état).

D’ailleurs, je dois savoir comment activer ce système avec ma prière (MAN), comment il réagira à moi, lorsque j’y entrerai et l’influencerai. Puis je verrai comment le mouvement commence à se produire en lui : comment la Sefira Daat s’élève vers YESHSOUT et vers Aba ve Ima, comment Hassadim et Guevoura descendent de là, évoquant une ascension ultérieure, etc.

C’est ce que nous devons apprendre tout d’abord de la science de la Kabbale, avant d’entrer dans le système supérieur.L’étude forme des qualités particulières en nous et nous rapproche de l’entrée dans le système supérieur. Par la force de notre désir d’atteindre ce système, j’éveille l’influence de ce système en moi, et une sorte de fluides ou de flux d’énergie m’atteint de là en me rapprochant de lui.

Après tout je veux y aller ! Il est écrit : « Je suis pour mon Bien-aimé et Il est pour moi. » C’est ce qu’on appelle le mois d’Eloul (l’acronyme de « Je suis pour mon bien-aimé et Il est pour moi»), la préparation pour atteindre le système supérieur. Et quand finalement j’y entre, c’est ce qu’on appelle un nouveau commencement, la fête du Nouvel An (Roch Hashana).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/11, Shamati

Pourquoi les femmes ont-elles besoin de couvrir leurs cheveux?

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai fait une recherche sur google pour savoir «Pourquoi les femmes juives orthodoxes et mariées couvrent leurs cheveux?» Voici ce que j’ai trouvé:

«Selon le Zohar et la Kabbale, la mystique juive, la femme est considérée Malkhout, ou le «récipient». L’homme est considéré comme Zeir Anpin, ou le «tiroir de lumière et d’énergie».  Quand un homme juif et une femme se marient, leurs Neshamot (les âmes) deviennent une et créent un système complet.  L’homme puise la lumière basse par rapport à l’univers, et la femme est le récipient dans lequel cette lumière se propage, pour elle, son mari et les enfants qu’ils ont ensemble.

Comment gère-t-elle cette énergie?  Grâce à ses cheveux.  Les cheveux d’une femme (et les cheveux d’un homme sur sa barbe et certaines parties de la tête) agissent comme des conduits pour cette lumière et cette énergie.  En couvrant ses cheveux, une femme gère cette énergie, la contenant, pour essentiellement la conserver pour sa famille.  Quand elle ne couvre pas ses cheveux, cette énergie s’échappe ou devient impossible à gérer, lui amenant des défis à elle et sa famille. »

Est-ce qu’une partie de cette explication existe dans la Kabbale authentique, et si oui, pouvez-vous s’il vous plaît expliquer sa signification réelle?  Est-ce que la femme doit se couvrir la tête?  Et si oui, où puis-je lire à ce sujet dans les textes?

Je pensais que nous n’avions pas à associer notre vrai moi avec notre corps.  Alors, quelle est la raison de ces « étranges » règles sur les cellules mortes de la peau?

 

Réponse: Malheureusement, les livres sont écrits par des gens ignorants la Kabbale.  C’est pourquoi ils comprennent les textes kabbalistiques au sens littéral, comme s’ils parlaient de gens dans notre monde, et non des âmes.  En fait, les textes se réfèrent uniquement au désir, la seule chose qui a été créée, puis sa correction avec l’écran ou l’intention.

Accélérez au-dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanNous sommes tenus de toujours accélérer le temps depuis que la vitesse constante ne compte plus dans la spiritualité.  Ce qui importe est l’ajout à la vitesse habituelle, une accélération qui augmente en permanence.  Donc, nous devons tirer une conclusion sur la façon dont nous sommes tenus d’agir.

Baal HaSoulam explique que cet ajout à l’action habituelle est appelé foi au dessus de la raison.  On ne peut pas faire cet ajout par ses propres efforts.  Cependant, nous essayons de l’atteindre, et donc, nous crions au niveau supérieur, et notre cri attire la Lumière qui corrige.

Cette lumière ne vient pas quand vous faites quelque chose.  Elle vient quand vous ouvrez pour elle un nouveau lieu, un vide.  Une autre place vide et encore une fois la lumière apparaît.  Cependant, si tout reste est pareil, comme d’habitude, alors il n’y a aucune raison pour que la Lumière vienne, car elle a déjà fait son travail, elle a déjà réalisé une action en vous.

Par conséquent, nous avons constamment à ajouter de nous-mêmes de nouveaux vides, sombres, afin de demander la force à travailler comme si nous étions remplis de lumière. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de kabbale, du 2/10/2011 Écrits du Baal HaSoulam

La transition de la psychologie matérielle à la spirituelle

Dr. Michael LaitmanDans le passé, les kabbalistes qui souhaitaient révéler le monde spirituel ont dû commencer à travailler dans notre monde à travers lui, à travers diverses sciences, avec des efforts et d’énormes souffrances; ce qui signifie qu’ils avaient à se hisser directement de la matière à la révélation du monde spirituel, la révélation du bon système de liens entre les gens.

Les compositions du Ari ont révélé les liens internes qui nous unissent à travers divers systèmes spéciaux de relations: ZON , YESHSOUT , Aba Ve Ima, Arikh Anpin, et ainsi de suite.  Par là, il nous explique quelles sont les formes de connexion, dans lesquelles nous pouvons être, comment ces différentes connexions nous influencent, et comment nous pouvons les influencer nous-mêmes et réveiller ces formes.  Ce qui arrive là est la même chose que dans notre monde, mais dans la qualité du don sans réserve.

Tout comme le monde où nous sommes, nous sommes en mesure d’activer certains types de connexions afin qu’elles commencent à nous influencer; ce même réseau de relations nous relie au monde spirituel à la différence qu’il est plus interne.  Ainsi, on passe de la psychologie matérialiste à une spirituelle, et ensuite elle nous révèle la vraie connexion entre les âmes, les personnes vivantes aujourd’hui et les gens qui ont déjà vécu.  Ce n’est pas grave si une personne existe dans ce monde en ce moment ou non.  Ce qui est important est de vous connecter à ce réseau.  Ensuite, c’est comme si notre monde s’évapore, perd de son importance, car il est juste une empreinte externe à travers laquelle nous devons entrer.

Le Ari décrit tout cela, et le Baal Chem Tov a enseigné comment travailler avec l’ensemble de la loyauté de l’âme ( Messirout Nefesh ), en disant: «Le Créateur est ton ombre. »  Et maintenant, après tout cela, en travaillant dans le groupe (qui a été restauré par Baal Shem Tov, après le Rashbi) nous pouvons attirer la Lumière qui corrige à partir de ce réseau.  Nous n’atteindrons pas simplement celui-ci avec nos désirs et nos forces, mais en attirant une illumination appelée la Lumière qui ramène vers le bien, la Lumière de la Torah, la lumière environnante, à nous d’en haut, à partir de ce réseau.

Après tout, si nous étudions la structure de ce système et aspirons à tout cela ensemble, désireux d’organiser les mêmes formes de connexion entre nous, alors il n’est même pas question que nous le comprenions ou non, il faut savoir que nos efforts sauront éveiller l’influence de cette force sur nous.

C’est exactement comme dans notre monde: si nous voulons atteindre n’importe quel système, nous devenons étudier une partie de celui-ci, sous ces formes diverses, et graduellement commencer à le sentir.  Soudainement, une image de ce système surgit, ensemble, à l’intérieur de nous et nous le comprenons et savons comment il est possible de se connecter puis travailler avec lui.  La même chose arrive dans le monde spirituel: seule change l’intention d’une personne.  Quand elle devient inclue dans le système supérieur, elle le fait pour le don sans réserve.  Plus elle devient inclus en lui, plus elle avance vers la révélation.

Cela nécessite un excellent travail avec l’enseignant, les amis, le monde entier, et les études. Tous ces éléments se connectent ensemble. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 02/10/11 , Écrits du Baal HaSoulam

Je vous souhaite une bonne année

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est opposé à la correction depuis la découverte de son absence, de notre opposition à l’univers de Atsilout.  «L’inscription» dans le livre de vie que nous recevons au début de la nouvelle année symbolise notre véritable nostalgie pour le monde de Atsilout.  Essayez de découvrir notre opposition et montrer un désir sincère.

Si nous aspirons à être dans le monde de Atsilout et découvrons les corruptions en nous, cela signifie que nous nous examinons ainsi que notre désir d’y retourner («se repentir») pendant la période de repentance (Slikhot).

Ce renouvellement signifie que nous nous examinons et voyons comment nous sommes face à un nouveau commencement.  Si nous aspirons à lui et, après avoir révélé notre opposition, n’avons toujours pas renoncer d’abandonner, mais continuons à pleinement découvrir notre égoïste qui est opposé au premier degré spirituel de Atsilout, alors cela signifie que nous avons achevé notre « inscription » dans le livre de vie.

Cette inscription est l’opposée, elle est les lettres noires sur le fond blanc.  Mais grâce à celle-ci, nous discernons la forme exacte et exprimons notre vif désir à se connecter et d’être absorbé dans la lumière blanche.  Nous avons passé la période de repentance et atteint le début de la nouvelle année.  Nous demandons alors au Créateur de mettre fin à notre écriture et de la « sceller ». 

Ici, nous ne pouvons rien faire, mais nous nous souhaitons mutuellement d’être inscrits et scellés dans le livre de vie.  C’est seulement par le lien entre nous que nous pouvons apporter une heureuse nouvelle année et être inscrits et scellés dans le livre de vie.  Une personne ne peut pas souhaiter et demander au Créateur de le faire pour lui.  Nous ne pouvons que le souhaiter l’un pour l’autre et amener le Créateur à sceller l’inscription de chacun d’entre nous. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/09/2011 , Écrits du Rabash

Allumez le feu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je vérifier si je fais assez d’efforts?

Réponse: Examinez si vous vous sentez énergique et enthousiaste, si vous avez un fort désir de spiritualité, en plus de votre volonté habituelle.  Pensez-vous que ce désir vous stimule à vous connecter à l’environnement et d’avancer en elle?

L’avancement est la suite d’une forte connexion, la liaison avec tous les autres.  Vérifiez si ce que vous voyez est l’endroit où vous pouvez atteindre la spiritualité.

Nous devons nous unir à un point tel que la pression entre nous de cette puissante unité va commencer à briller.  Cette pression est créée pendant que nous travaillons ensemble contre notre égoïsme, au-dessus duquel nous voulons nous unir.  La pression entre ces deux forces opposées crée une étincelle qui allume la lumière, allume le feu.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 21/09/2011 , Shamati # 232