Monthly Archives: février 2011

Emousser l’illusion de la rupture

Dr. Michael LaitmanLa question qui vient ne sera pas réduite au silence et on doit y répondre par un « coup à la mâchoire», c’est la question de savoir qui est le plus important: moi ou le Créateur? Moi ou  autrui La force du don sans réserve ou la force de la réception?Si cette question est clairement devant moi et si je comprends que le fait que soit je progresse soit je me lance ans un fiasco dépende de mon obtention d’une réponse claire, alors la nécessité d’un soutien constant de l’environnement devient évidente pour moi. Mais d’autre part, qu’est-ce que l’environnement? Et quel type de soutien me donne-t-il ? En substance je reçois mes propres Kelim, désirs, dans la mesure où je veux les rapprocher de moi. Après tout, toute la réalité, c’est moi.

En travaillant avec l’environnement, je l’élève à mes yeux et j’y trouve l’importance du Créateur. En substance, j’ai eu la force de la brisure de sorte qu’elle puisse m’aider à travailler sur moi de cette façon.

Mon «moi», qui comprend toute la réalité, se divise en deux parties:

1. la partie que je ressens comme moi
2. La partie que je ressens comme le monde, les autres personnes, et tout ce qui est hors de moi.

Pourquoi le Créateur m’a-t-il cassé en deux? C’était dans le but me rendre plus facile la correction de la partie qui est en dehors de moi. J’élève son importance à mes yeux, en réveillant l’importance des amis et en les motivant à travailler sur moi comme s’ils avaient la liberté de choix ou plus d’indépendance que je leur attribue.

Nous devons comprendre que la force de la brisure agit pour notre propre bien. La partie appelée « le prochain», signifiant tout ce qui est en dehors de moi, devra être corrigée par moi si je la traite exactement comme le prochain. Je corrige ces désirs qui me semblent étrangers en me plaçant en face d’eux et en désirant m’unir à eux.

Mon «moi» n’est que le point dans le cœur, tandis que « autrui» est tout mon Kli, le récipient tout entier de l’âme. Si je n’étais pas divisé en ces deux parties, alors je n’aurais pas l’occasion de corriger les désirs «externes». Je ne serais jamais capable de les analyser, les vérifier, et de les classer, ou de demander aux forces de travailler avec eux.

Cependant, je suis situé en dehors d’eux et je corrige mon attitude envers eux. C’est l’illusion que je reçois – comme si je corrigeais mon attitude à l’égard d’autrui par le principe de « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Et je n’ai pas encore perçu, ni compris, ou ressenti que, en substance, ceci est mon âme. On m’a donné la force de la brisure, qui dépeint une image trompeuse des «autres» à mes yeux. Mais c’est exactement ainsi que je peux commencer à corriger mes Kelim, en travaillant contre la force de répulsion en le combattant au coup par coup.

Ainsi, il est possible d’imaginer notre travail de cette façon: une personne reçoit toute la création dans la capacité de son âme et comprend que toutes les forces de la désunion sont un fantasme destiné à le confondre. En réalité, la réalité n’est pas du tout coupée de lui. C’est pourquoi une personne combat en « se cassant les dents » à cette force de rupture, cette illusion Elle doit voir cela comme tout le travail qu’elle doit effectuer.

Et elle continue jusqu’à ce qu’elle frappe toutes les dents, arrache les mauvaises herbes de sorte que la rose pousse entre elles, afin Malkhout s’épanouisse dans sa forme véritable, pleine de force. Il s’agit de la Shekhina, l’âme commune.

C’est dans cette optique que je dois voir l’environnement, les amis, et le Créateur. Tout ce qui semble extérieur à moi est une partie inséparable de moi. La force qui me sépare de la pensée et du désir uniques, du Seul Un, c’est la force de la désunion que je dois casser.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash

Une question sur la « Kabbale pratique »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que pensez-vous de la « kabbale pratique, » une connexion avec les Sefirot?

Réponse: Je regrette de devoir vous décevoir, mais rien de tout cela n’a rien à voir avec le niveau de la véritable atteinte. Il n’y a pas de bracelets rouges, d’eau bénite, ou des actions rituelles dans la Kabbale.

Toute personne dans le monde avec le désir d’apprendre, quel que soit son sexe, sa religion ou sa nationalité, peut atteindre à travers l’étude adéquate et seulement par elle. C’est comme s’ils n’avaient pas de corps. En d’autres termes, les vêtements, les habitudes et les traditions n’ont pas d’importance. Toutes ces choses n’ont absolument rien à voir avec la Kabbale.

La Kabbale est une science, et quand nous l’étudions, nous commençons à percevoir ce monde comme un monde plus connecté, global. Cela nous donne une nouvelle perspective et une nouvelle vie. Nous nous élevons à un niveau où tout finit à l’intérieur de mon corps vers un niveau externe global où je flotte hors du temps.

Cela doit se ressentir. Je vous promets que si vous deviez commencer à étudier cette sagesse et y entrer, vous ressentiriez que c’est comme cela que ça fonctionne. Une personne de notre monde doit s’élever au degré de l’éternité.

Tout ce que la Kabbale a prédit s’est réalisé. Il y a deux mille ans, les kabbalistes ont écrit que le monde entrerait dans une nouvelle phase de développement lors de la révélation du Zohar, et nous devons commencer à travailler sur notre correction. Je ne croyais pas cela quand j’ai commencé à étudier la Kabbale dans le milieu des années soixante-dix, mais c’est ce qui s’est réellement passé vingt ans plus tard, au milieu des années quatre vingt dix.

Ce monde est un dictionnaire de termes spirituels

Dr. Michael LaitmanD’où viennent les mots de ce monde ? Pourquoi certains paysans qui ont vécu près de Jérusalem regardaient le Mont des Oliviers et l’ont appelé ainsi? C’est parce qu’il pensait que ce nom lui convenait. Ce désir surgit en soi de la nature, et la nature vient d’En Haut.Autrement dit, il n’y a rien d’accidentel dans les mots de notre monde; ils sont tous venus d’En Haut. C’est pourquoi les kabbalistes pouvaient les utiliser pour décrire les racines spirituelles, ce qui est appelé «la langue de branches. » Et quand on prend les noms de ce monde et qu’on explique ce qui se cache derrière eux, en fonction de leurs racines spirituelles, nous voyons la différence entre les mondes. C’est ainsi que nous découvrons ce qui se trouve entre nous et le monde spirituel.

Une pierre de ce monde et une pierre du monde spirituel, un arbre de ce monde et un arbre du monde spirituel, un homme, une femme, un enfant, le feu, l’eau, c’est ainsi que j’étudie la différence entre les mondes et la forme que je dois atteindre.

Cependant, la langue des branches n’est pas destinée à une personne ordinaire, mais pour les gens qui sentent le monde spirituel. Eux seuls peuvent comprendre ce qui se passe entre la branche et la racine, et ils passent à chaque autre connaissance en utilisant cette langue. Quand un kabbaliste décrit un certain lien entre les racines dans le monde spirituel et veut transmettre ce savoir à un autre, il se rapporte à la langue de branches.

Pour le moment, on ne parle pas cette langue, mais on utilise plutôt un texte parlé. Lorsque vous sentirez la spiritualité, puis en écoutant les paroles de votre professeur qui vous parle du monde spirituel, vous comprendrez ce qu’il veut dire. Ou encore, il va vous apprendre comme un petit enfant qui apprend des mots.

Imaginez que vous êtes au niveau spirituel avec votre professeur, et il signale un certain phénomène et raconte comment cela s’appelle. Voyant le phénomène spirituel et entendant son nom, vous pouvez les relier entre eux, joindre la parole de ce monde à l’objet spirituel. C’est ce qu’on appelle l’apprentissage de la langue des branches. Un nouveau-né dans le monde spirituel apprend la langue des branches un peu comme un nouveau-né dans ce monde apprend à parler une langue terrestre.

Vous aussi parlerez avec les versets

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est destiné à préparer le désir pour le degré suivant. Je n’épargne aucun effort afin de vérifier moi-même: à quoi exactement je prétends ? Peut-être que je pense toujours que je peux m’élever à un degré plus élevé avec mes propres forces, ou peut-être je ne suis plus aussi sot et que déjà je me rends compte que je suis incapable de le faire par moi-même et que seule la Force Supérieure peut m’aider. Et puis je commence à chercher un moyen de tendre la main vers le Créateur, pour Le forcer à m’aider.Les kabbalistes disent que nous pouvons nous tourner vers la force supérieure que par la société, le groupe. Alors combien d’années ai-je besoin de travailler afin de m’expliquer à moi-même que la société est le seul moyen d’attirer le Créateur pour m’aider, et ma participation dans le groupe est égale pour attirer la force du Créateur pour ma correction? Après tout, si je me joins à la société précisément pour cela, et je demande que cela, alors Il le fera, et nous- moi, le groupe, et Lui- nous nous réunirons tous ensemble là , comme il est écrit: « Isra-El (droit à Dieu), la Torah (la Lumière Supérieure ) et le Créateur sommes un.  »

C’est ce qu’on appelle essayer de «gagner la faveur » du Créateur. Le Créateur vous aimera quand vous aurez les mêmes désirs que Lui. Vous devez comprendre que vous dépendez de Lui et devez abaisser votre ego. Les kabbalistes nous expliquent cela en utilisant les mots les plus précis, et à la seconde où vous arrivez à la fin de ce travail, vous commencerez à parler selon leurs mots; la langue des branches se réalisera en vous.

Vous n’aurez pas d’autres mots! Vous allez commencer à dire des versets des Psaumes ou des livres de prière. C’est parce que les kabbalistes ont pris ces mots de leur accomplissement : l’ordre entier des mots et des lettres. Vous allez commencer à parler exactement de la même manière puisque tout ce qui est dit est sans aucun doute déterminé par le degré suivant, et il est impossible de le dire différemment.

C’est l’approche la plus scientifique de toutes les approches. La science régulière est très minutée; elle ne fonctionne que dans les limites de ce monde, dans ces conditions limitées, et c’est pourquoi tout est relatif. Toutefois, la Kabbale est une méthode tout à fait scientifique où tout obéit à une loi. Une seule formule est en place dans l’univers tout entier: le don sans réserve et la réception ont besoin de s’unir en un tout.

Ce n’est même pas nécessaire de le prouver à personne. Nous recherchons des preuves scientifiques et des exemples juste pour rapprocher les gens de la Kabbale. Cependant, la sagesse de la Kabbale elle-même ne demande aucune preuve, elle est révélée par une personne.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011″L’essence de la sagesse de la Kabbale « 

La réponse à toutes mes questions

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale ne parle pas de notre monde imaginaire, mais de la correction de l’âme et de la manière d’atteindre la véritable réalité. La véritable réalité est le Kli dans lequel le Créateur est perçu selon un certain degré d’adhésion avec Lui.Le Kli ou l’âme est divisé en deux parties: Israël, la partie qui aspire à l’unité avec le Créateur, vers le but, et les nations du monde, qui est la partie qui est incapable de le faire. Nous nous sentons un désir certain de révéler le Créateur. La science de la Kabbale est, par définition, la méthode de révéler le Créateur à la création. En d’autres termes, elle parle de révéler la qualité du don et de l’amour dans la création elle-même.

Pour que nous puissions avoir la possibilité d’atteindre cet objectif, les personnes qui ont le désir approprié s’unissent dans le champ commun du Créateur. Elles se sentent attirées l’une vers l’autre sans savoir pourquoi et elles se rassemblent comme des charges électriques ou des copeaux de métal dans un champ magnétique. C’est à ce moment qu’elles acquièrent la possibilité de réaliser la méthode de la correction.

Au début, elles ne savent pas qu’elles doivent se corriger. Elles ressentent simplement un appel à la chose la plus importante: « Dans quel but je vis ? Quel est le sens de ma vie? » Finalement, elles commencent à comprendre que toutes ces questions conduisent à la révélation du Créateur, la Force Supérieure qui construit, qui prend en charge, qui forme et contrôle toute la réalité. Il n’y a rien en dehors de cette force.

Voilà comment une personne passe de la question sur le sens de la vie à la question sur la façon de révéler le Créateur. Après tout, la révélation du Créateur lui donne la réponse à tout. Ainsi, afin de se rapprocher de la révélation du Créateur, ces gens unissent.

Le Créateur est caché, et afin de Le révéler plutôt que toute autre chose, ce qui signifie mettre en évidence la qualité du don sans réserve et d’amour qui se trouve en dehors de notre nature de la réception et de la haine, pour s’élever au-dessus de cela, je suis amené à un certain rassemblement de personnes.

Avec elles, je commence à comprendre que la question sur la signification de la vie se change en nécessité de révéler le Créateur, comme réponse à toutes les questions que j’ai posées et que je poserai. Révéler le Créateur signifie révéler la force du don sans réserve et de l’amour. Cela peut seulement être compris dans la mesure de notre ressemblance avec cette force, seulement si j’atteins cette qualité, qui est Lui.

Je dois acquérir cette qualité, et afin d’assurer cette acquisition, je suis au milieu de personnes qui sont comme moi. Cela a été arrangé pour moi délibérément. Le Créateur est caché parce que la qualité du don sans réserve m’est opposée. En raison de leur différence fondamentale, ces qualités ne se ressentent pas mutuellement et donc je ne ressens pas le Créateur. Et il est impossible de travailler en relation avec quelqu’un que je ne ressens pas. Je vais certainement être dans l’erreur et tomber dans l’auto-déception.

Par conséquent, au lieu de me donner à travailler avec Lui, le Créateur m’a donné à travailler avec mon prochain. Cela me permet d’effectuer d’authentiques vérifications, de recevoir des forces des amis, et de me vérifier moi-même à leur égard: de combien dois-je avancer de la haine à l’amour?
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash

La science sur la nature du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je comprends l’explication que le monde se mondialise et nous devons tous nous unir. Cette conclusion est très scientifique. Mais je ne comprends pas d’où vient la force qui actualise l’unité, qu’est-ce que la Lumière Environnante? Cela ressemble déjà à du mysticisme.

Réponse: les livres qui expliquent la structure du Monde Supérieur (Talmud Esser Sefirot) ne sont pas mystiques, mais c’est une science rigoureuse dans laquelle il ya deux forces qui opèrent : la Lumière et le désir, c’est-à-dire le don sans réserve et la réception. Toutes les formules sont dérivées de ces deux forces, tout comme en mathématiques qui a une conception double : 0 et 1, ou comme dans la physique qui étudie toujours deux forces et leur interaction.

La science de la Kabbale est la même chose et elle fournit une base pour la réalisation complète de la réalité et pour toutes les autres sciences qui décrivent cette réalité. Je ne vois rien de mystique là dedans.

Je suis d’accord que c’est écrit dans une langue qui n’est pas très coutumière ni claire pour l’homme moderne, mais ses conclusions sont claires, scientifiques et logiques. Nous sommes troublés par le texte, car nous ne savons pas comment l’interpréter correctement. Mais en substance, cela ne parle que de la volonté de profiter, ce qui prend la forme du don sans réserve, c’est alors appelé un « corps » spirituel, le Partsouf.

Le désir est la matière. Par exemple, dans notre monde, il existe différents types de matière : minérale, végétale, animale, et parlant. Toutes sont aussi le désir de profiter, qui prend différentes formes extérieures en fonction de son genre, et en conséquent, nous voyons beaucoup de genres de plantes et d’animaux.

Le même désir de profiter opère dans le monde spirituel. Cependant, dans notre monde, il prend toutes sortes de formes égoïstes, alors que dans le monde spirituel il prend les formes du don sans réserve plutôt que de la réception. C’est pourquoi nous ne pouvons pas les reconnaître dans l’immédiat car nous n’avons pas le genre de vision pour voir dans la Lumière du don sans réserve. Ainsi, nous ne discernons pas ces images.

Vous les atteignez maintenant vous-mêmes et les autres à travers le désir d’absorber à l’intérieur de vous-même, de recevoir. Toute votre vision est fondée sur ce point. C’est pourquoi vous voyez précisément ce genre de monde autour de vous – toutes sortes de formes de réception dans le désir de plaisir. Nous révélons toutes ces formes, les étudions, et sur cette base nous construisons la science.

Toutefois, il existe une autre forme du désir – le don sans réserve, lorsque vous irradiez en dehors de vous-même. Quand le désir commence à travailler de cette façon, il prend également des formes différentes: minérale, végétale, animale, et parlant, qui sont tous les niveaux possibles du don sans réserve, la combinaison des différentes forces du don sans réserve opérant sur lui.

La science de la Kabbale étudie précisément ces formes. Les kabbalistes qui ont atteint la qualité du don sans réserve, chacun selon son niveau, nous écrivent au sujet de leurs observations, tout comme d’autres scientifiques écrivent sur les formes de réception dans ce monde. Il y a donc les sciences de ce monde, qui parlent de notre nature terrestre, et il y a la science sur la nature du don sans réserve appelée « Kabbale ».

Le futur dépend du groupe virtuel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de parvenir à la réalisation du mal dans les relations entre nous à travers le groupe virtuel et l’écran d’ordinateur?Réponse: Bien sûr. Nous sommes dans une volonté commune, de sorte que cela ne fait aucune différence si nous sommes assis ou non l’un à côté de l’autre. Je pourrais être assis à côté de vous sans savoir quel est votre nom ni regarder votre visage. Cela n’a pas d’importance si nous sommes dans un bâtiment ou dans des lieux différents.

L’unité arrive par le sentiment et ne nécessite pas de contact physique. Notre monde devient entièrement relié par des connexions virtuelles. Et c’est exactement ainsi que sera notre désir.

Je ne dois pas m’asseoir ensemble avec tout le monde dans une pièce. La sensation de l’unité n’est pas reliée à la distance physique, et un proche n’est pas quelqu’un qui est proche physiquement, mais spirituellement. La distance physique n’affecte pas les désirs et les sensations. Cela est vrai même dans notre monde, dans les relations entre les gens, et encore plus dans la connexion spirituelle. Cela n’est pas du tout lié à la distance physique.

Essayez de travailler dans un groupe virtuel et vous verrez que cela ne fait aucune différence si vous êtes assis ensemble autour d’une table ou grâce à vos écrans.

De la 1ère partie di cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash

Le langage du point dans le cœur

Dr. Michael LaitmanLa seule chose que nous pouvons faire est d’attirer la Lumière Environnante sur nous-mêmes. Cela nous oblige à étudier ensemble et construire à partir de nous-mêmes (pas à partir du corps physique, mais de nos désirs) la réalité spirituelle. C’est pourquoi nous nous unissons dans le monde entier dans un désir et commençons à lutter pour quelque chose de supérieur.Il est impossible d’y parvenir sans un langage commun. Nous pouvons communiquer par l’intermédiaire d’un interprète, mais nous devons en quelque sorte dépeindre notre volonté collective par nous-mêmes. Chaque degré a une structure très complexe (10 Sefirot, 3 lignes) qui doit être découvert pour comprendre que cela fait partie de l’Infini.

Par conséquent, rien n’est accidentel dans la langue des kabbalistes: tout est défini avec une précision absolue de la première lettre à la dernière, et existe déjà dans l’état final dans le monde de l’Infini. Il ne peut rien y avoir d’accidentel, surtout quand il s’agit de l’ascension de l’humanité de bas en haut.

Nous utilisons un système unique existant, et il n’y a pas d’autre moyen de l’utiliser. La langue de notre monde définit le lien entre toutes ses parties, tandis que la langue des branches établit aussi le lien entre les deux niveaux, le matériel et le corporel. Aucune autre langue, sauf l’hébreu, n’est dotée de cette capacité.

Ce n’est pas seulement une langue parlée, c’est comme un langage de programmation qui définit une connexion entre les éléments. Elle montre comment passer de certaines propriétés à d’autres, d’un état à un autre, en utilisant un autre type de désir (Aviout), les gènes d’information (Reshimot), les Kelim (récipients), et les liens entre les âmes, tout ensemble. L’état initial, le dernier, et tous les moyens de passer de l’un à l’autre sont là, et tout cela est appelé langage.

Le point dans le cœur qui se réveille dans une personne est essentiellement le désir de connecter la branche à la racine. Je veux savoir ce que ce monde entier recèle et de quoi il me parle!

Les fleurs spirituelles sous le soleil spirituel

Dr. Michael LaitmanLa « langue des branches » kabbalistique est la langue de ceux qui atteignent la spiritualité. Elle est incompréhensible pour une personne qui n’a pas atteint la connexion des branches avec les racines spirituelles.Tout d’abord, je dois commencer à ressentir le monde Supérieur. Et puis, en entendant les mots qui appartiennent au monde d’en bas, je vais comprendre clairement ce phénomène du monde spirituel, dans lequel j’existe avec les auteurs des livres de Kabbale, et vers lequel ils ont visé. Je vais acquérir un langage commun avec Rabbi Shimon, le Baal HaSoulam puisque moi aussi, je serai au même niveau, le lieu, dont ils parlent.

Puisque j’existe dans ce monde dans mon corps physique, je sais ce que signifient les mots de ce monde : « soleil », « terre », « végétation », « âne » D’abord, je me familiarise avec les termes eux-mêmes, et puis j’entends leurs noms: les mots, la langue. J’attribue à cet objet, perceptible, le «soleil», un nom quelque soit la langue. C’est ainsi que nous nommons tous les phénomènes de ce monde, créant ainsi un langage, et il nous permet de comprendre ce qui est décrit.
Si j’existe aussi dans le monde spirituel, j’atteins une réalité supplémentaire appelée «soleil», «terre», «végétation», «âne». Je sens ces propriétés et connais leurs noms. Maintenant, l’auteur du livre kabbalistique commence à m’expliquer le lien entre tous ces phénomènes du monde spirituel en utilisant les mots de ce monde.

Puisque j’existe dans la réalisation de la connexion entre les branches matérielles et les racines spirituelles, ce qui est visé dans le monde spirituel est pour moi clair. Cette «langue de branches» se transforme en ma langue; elle m’explique tout.

Lorsqu’on apprend à un enfant à parler, on lui montre des objets et on les nomme. C’est ainsi que nous pouvons tout expliquer à un «enfant» dans le monde spirituel. Pour cela, il doit sentir la réalité spirituelle et découvrir comment cela s’appelle. C’est -à-dire, il a besoin d’aide dans la compréhension du lien entre les branches et les racines ainsi que dans la connexion entre les parties de la réalité spirituelle.

Les kabbalistes nous apprennent à trouver nos repères dans le monde spirituel à l’aide de la «langue des branches». Mais nous devons d’abord ressentir ce que sont les fleurs spirituelles, l’herbe, ou le soleil …

Il y a des termes spirituels qu’une personne ne ressent pas encore, alors qu’un kabbaliste l’aide à les percevoir. Ce langage nous fait avancer, nous construit. Les connexions à l’intérieur de la langue nous expliquent le sens des mots ou la raison pour laquelle les mots sont composés de lettres particulières. C’est parce que, en hébreu, la forme des lettres et leur ordre dans un mot indiquent les propriétés d’un objet spirituel qui porte ce nom particulier. C’est ainsi que l’information spirituelle nous est transmise.

Cette langue est déjà préparée pour nous, car tous les mondes, de Haut en bas, sont reliés entre eux. Nous sommes nés dans ce monde, le sentons, et apprenons à connaître la connexion entre les mots. Maintenant, nous devons nous élever de ce bas monde vers le Monde Supérieur, et nous prenons tout ce qu’il y a dans ce monde, la connaissance de toutes les branches et de tous leurs noms, et nous commençons à monter équipés avec ceci.

La connexion dirigée vers la racine s’est étendue vers le haut jusqu’à l’infini. Chaque niveau contient tout ce qui existe dans notre monde, mais chaque fois il se révèle à nous en termes plus qualitatifs, ce qui signifie qu’ils sont attachés plus fortement à une seule racine unifiée.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/02/2011, »L’essence de la sagesse de la Kabbale « 

Ainsi, le monde aurait été créé pour moi ….

Dr. Michael LaitmanQuestion: Mon intention dépend-t-elle de l’intention de tout l’environnement et l’intention de l’environnement dépend-elle de mon intention?Réponse: Absolument! Il est dit dans Shamati # 225: On ne peut pas s’élever au-dessus de son environnement. Par conséquent, [si l’on veut progresser] on doit sucer de son environnement. Et l’on n’a pas d’autre conseil, sauf par beaucoup de travail et de Torah. Par conséquent, si l’on se choisit un bon environnement, on économise du temps et des efforts, puisqu’on est façonné selon son environnement.

Cela est clair. Si je reçois l’énergie de l’environnement -et le fait est que je reçoive tout pour m’élever à partir de lui, – alors je monterai seulement pour autant que je reçois d’eux. Je ne peux pas être au-dessus de ce niveau.

Question: Comment puis-je voir mon environnement aussi grand si je ne vois pas mes amis aussi grands?

Réponse: C’est là que réside tout le problème. Qui considérez-vous comme grand? Il n’y a personne de grand dans votre monde. C’est-à-dire que le monde n’a pas été créé pour vous. Alors quels moyens allez-vous utiliser pour avancer? Le Créateur est caché. L’environnement est petit. Vous n’avez personne vers qui avancer et vous êtes seul dans le monde entier. C’est ce que vous ressentez.

En principe, tout le monde pense de cette façon et c’est ce que nous devons changer.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 14/2/11, Le Zohar