La Torah, «Exode», 22, 25-26: Si tu prends le vêtement de ton prochain comme un gage, jusqu’au coucher du soleil tu devras lui rendre, car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour sa peau. Avec quoi doit-il se coucher? Et cela doit être (car) s’il me crie dessus, je l’entendrai, car je suis compatissant.
Pendant les jours où la Torah a été écrite, les vêtements étaient très chers, alors les gens faisaient la plupart des tâches ménagères nus de sorte que les vêtements ne soient pas usés. Il y a même des vêtements pendant deux siècles qui ont été transmis d’une mère à sa petite-fille, etc Dans la région où l’Etat d’Israël se trouve aujourd’hui, les gens avaient l’habitude de porter des vêtements faits de laine, qui prenaient beaucoup de temps à fabriqué et beaucoup de travail: le tissage, le tissu, la couture, etc Même aujourd’hui la laine tunisienne est très onéreuse.
Dans la spiritualité « vêtement » fait référence à un Massakh (écran) qu’une personne acquiert. Donc, si vous empruntez ce que vous avez à rendre le même jour car il est impossible de laisser une personne sans Massakh pour la nuit, ce qui signifie que dans un état de ténèbres. Il ne s’agit pas de la lumière du soleil, mais d’un état interne, quand une personne sent qu’elle est dans l’obscurité ou dans la lumière.
En d’autres termes, tant que la personne se sent dans la lumière qui la soutient et effectue un certain type de travail sur elle, vous pouvez emprunter son Massakh et travailler avec elle. Mais quand arrive la nuit, vous devez le lui rendre.
Question: Que signifie « Avec quoi doit-il se coucher»?
Réponse: Étonnamment, dans les temps anciens les vêtements étaient encore plus nécessaires pendant la nuit que pendant la journée. Selon la sagesse de la Kabbale, la « nuit », vous devez être protégés contre l’obscurité par un Massakh. C’est parce que le vêtement spirituel est une sorte de Massakh sur le désir de recevoir, qui acquiert ainsi une intention en vue de donner sans réserve.
Du « les secrets du livre éternel » de KabTV 27/05/13
Le désir de recevoir peut être modifié en taille (dans sa densité), à partir de la racine au quatrième niveau. Et chacune d’elle est divisée de plus en plus en sous-niveaux, et se termine donc avec 125 degrés ou niveaux. Et tout dans le monde est également mesuré selon la taille, selon la quantité, et la quantité influe sur la qualité.
Si nous prenons une certaine substance par exemple, ses caractéristiques sont établies par le nombre d’électrons, de protons et de neutrons dans l’atome. La qualité de la substance dépend de leur quantité. Si l’on ajoute des électrons, nous obtenons une nouvelle substance.
C’est ce qui arrive avec la substance immobile et la même chose peut être liée aux plantes, aux animaux et aux humains. Pour nous, il est plus difficile d’identifier cela en fonction de nos sensations, mais c’est ainsi. Tout dépend de combien d’effort nous faisons, sur le nombre de détails que nous recueillons de leur part. C’est pourquoi il est dit: «Il n’y a personne aussi sage que l’expérimenté», parce qu’il ajoute des détails tout le temps, jusqu’à ce qu’il atteigne une qualité nouvelle, une nouvelle compréhension et un nouveau ressenti.
Tout dépend des actions les plus simples. Rien n’existe en réalité hors de la réception et du don sans réserve. Et en fait même le don sans réserve n’existe pas, mais plutôt, il y a une réception qui se transforme en don sans réserve grâce à l’intention. Tout est construit sur le « plus » et le « moins ».
Par conséquent tout le travail est d’ajouter constamment de la quantité. Et la quantité qui est recueillie commence à exiger une nouvelle qualité, de comprendre le pourquoi et dans quel but je fais cela. Les questions commencent à être réveillées ce qui nous amène déjà à des actions plus qualitatives sur un nouveau niveau. Mais aussi nous devons ajouter à ces actions de plus en plus de quantité jusqu’à ce que nous atteignions une nouvelle qualité.
Par nos actions, nous attirons la Lumière qui ramène vers le bien qui agit tout le temps et ajoute une nouvelle goutte de changement tout le temps. A la fin de la question, « de nombreux centimes s’accumulent en une grosse somme » jusqu’à ce que nous atteignions la capacité de mener des actions intentionnelles qui sont évaluées non pas selon les actions elles-mêmes mais en fonction de l’intention.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale 13/08/13
Chaque loi de la Torah est comme la recherche d’une fréquence, comme dans une radio, que nous utilisons pour nous accorder avec toujours plus de précision. Nous augmentons constamment notre sensibilité envers le Créateur et ainsi nous rapprochons de Lui.
Nous avons un point dans le cœur dans notre ego, qui est la partie Divine d’en-haut. Je développe constamment ce point en étudiant, en travaillant dans le groupe et dans le bon environnement, et en conséquence mon ego grandit aussi pour me montrer son opposition à mon point dans le cœur. Ces deux attributs opposés et contradictoires se développent constamment en moi.
Bien sûr, je ne me préoccupe seulement que du positif, de l’augmentation du point dans le cœur où je ressens le Créateur, qui Il est, et quels sont Ses attributs. Cependant, la qualité égoïste grandit constamment à l’opposé de cela afin de l’équilibrer. Je trouve une différence entre ces deux attributs, la différence entre le Créateur et moi, et je travaille sur elle afin de haïr mon « je » égoïste qui est opposé à l’attribut du Créateur, à un point tel que la bonne demande pour la correction fondra sur moi, et ainsi la Lumière de la correction arrive.
Cela corrige réellement mon ego, le connecte au point dans le cœur, qui gonfle aussi. Ensuite, la ligne médiane se forme en moi, la connexion des deux points.
Il n’y a pas d’état sur le chemin spirituel où je puisse m’asseoir et rester dans la même situation alors que le temps est compté : cela n’existe pas, ce qui signifie que je suis celui qui est constamment en mouvement. C’est pourquoi je dois suivre la ligne droite immédiatement. Mais comment dois-je faire ? Ainsi, la ligne gauche qui vient du Créateur grandit constamment, et grâce à elle je dois aspirer à la ligne droite. Le Créateur perturbe mon équilibre vers le côté gauche, tandis que j’aspire à la ligne droite par rapport à cela.
De KabTV, « Les secrets du livre éternel » du 24/06/13
La Torah, « Exode » 22:27 : « Vous ne maudirez pas un juge, ni ne maudirez un prince parmi ton peuple. »
Une personne qui est dans un état interne de libre arbitre possède une ligne droite et une ligne gauche, une en face de l’autre et elle doit connecter les deux sans annuler la ligne gauche en aucune façon, car la ligne gauche est le jugement (Din), tandis que la ligne droite est la miséricorde (Hessed).
Une personne doit comprendre que le juge et chaque personne qui fait face à des restrictions le fait pour son propre bien et pour son avancement. Par conséquent, elle devrait accepter tout jugement, en comprenant que c’est la façon dont elle doit se comporter et progresser.
En même temps, elle ne devrait pas avoir de réflexion critique et ne pas penser que le jugement est injuste. Le juge a toujours raison. C’est probablement parce que dans le passé, les juges n’étaient pas aussi corrompus qu’ils le sont aujourd’hui.
Un prince est le gouverneur du Créateur : c’est la force qui se révèle et vous fait avancer et qui est la plus grande force dans votre état actuel, de sorte que vous ne penserez en aucun cas que ce n’est pas le représentant du Créateur qui vous dirige à l’intérieur de vous. C’est toujours le Créateur qui est caché de cette façon (dans ce cas, dans l’image de Moïse). Donc, à chaque fois vous devez imaginer que vous êtes seul avec lui.
Question : Alors pourquoi les gens maudissent Moïse tout le temps ?
Réponse : La Torah parle de la façon dont une personne corrige son ego et combien il y a de descentes, d’ascensions, de désaccords et de malédictions constants dans le processus de correction. Ainsi, l’histoire de la Torah semble très ennuyeuse.
Bien que différents événements soient décrits, ils sont tous très similaires et selon le même modèle, les héros de chaque histoire passent en fait par les mêmes situations. Ils essaient de faire quelque chose, mais ils ne réussissent pas et il y a des argumentations, des problèmes et certaines explosions, puis il y a la punition et ainsi tout s’apaise et nous avançons jusqu’à l’événement suivant et puis tout se répète. Toute la Torah traite de ces états spécifiques.
De KabTV, « Les secrets du livre éternel » du 27/05/13