Baal HaSoulam: »Exil et rédemption »…que nous avons vécu une évolution beaucoup plus rapide que les autres nations. Et parce que les membres de la nation ont évolué, ils devaient tout le temps avancer et être extrêmement méticuleux avec toutes les Mitsvot de la Torah. Et parce qu’ils ne l’ont pas fait, mais ont voulu impliquer leur égoïsme étroit, ce qui signifie Lo Lishma, ceci a amené la ruine du Premier Temple, car ils voulaient exalter la richesse et de la puissance au-dessus de la justice, comme les autres nations.
Mais puisque la Torah interdit cela, ils ont nié la Torah et la prophétie et ont adopté les mœurs des pays voisins afin qu’ils puissent profiter de la vie autant que l’égoïsme l’exigeait. Et puisqu’ils ont agi ainsi, les forces de la nation se sont désintégrées: certains ont suivi les rois et les dirigeants égoïstes, et certains ont suivi les prophètes. Cette séparation a continué jusqu’à la ruine.
Pendant la période des Temples, le peuple d’Israël a connu l’épanouissement spirituel, atteignant toute la réalité de l’univers. Toutefois, la scission eut lieu rapidement. Si une partie de la nation voulait garder le droit chemin pour atteindre la force supérieure, l’autre partie voulait utiliser au moins un peu de l’atteinte pour les besoins de la vie matérielle.
La vie était très difficile à cette époque et les gens ont été forcés de travailler dur pour gagner leur pain. En outre, les guerres ont parfois pris des vies, parfois plusieurs milliers de vies par jour.
En conséquence, cela a été un moment délicat pour les personnes de décider à chaque fois s’il était possible d’utiliser les forces spirituelles qui étaient disponibles. Ce n’était pas facile et c’est pourquoi nous ne devrions pas accuser faussement tous ceux qui se sont égarés. Les gens, alors, n’étaient pas à notre étape et ils ont fait face à des situations internes, à de graves problèmes des plus difficiles, qui ont été en fonction de leurs connaissances et ainsi alignés et équilibrés pour eux, pour faire un libre choix.
Ils furent incapables de résister et en principe, ce n’était pas tellement leur faute car le programme général de la création en qui il y a la destruction inhérente du Temple, et les quatre exils, la rédemption complète finale, le début de ce qui nous vivons maintenant. Le programme est prédéterminé. La fin de l’action est prévue dans le plan initial et kabbalistes le savaient depuis l’Antiquité.
Cependant, d’un autre côté, nous ne succombons pas au fatalisme.
Dans l’ensemble, nous devons traiter les descriptions des événements qui ont eu lieu à ce moment-là avec précaution. Nous ne devrions pas superficiellement diviser les gens en bons et mauvais, en bien et mal. Je le répète, nous parlons de gens qui avaient une atteinte spirituelle et ont reçu un alourdissement du cœur de la force correspondante.
Au début du processus, tout se passe au niveau du Premier Temple, quand la lumière de Hokhma a été révélée dans la communauté du peuple. Il semblerait que si le Créateur ait été révélé, que demander de plus? D’où viendraient les impies dans cet état? Pourtant, un potentiel correspond à l’autre, et nous nous équilibrons toujours sur le point du libre choix.
Baal HaSoulam écrit sur « les rois et les dirigeants égoïstes. » En ces jours-là, un officier n’était pas seulement un membre de la noblesse ou un commandant de haut rang, mais un leader gérant les gens avec son esprit, c’est-à-dire l’atteinte spirituelle, sans mentionner le roi.
Bref, aujourd’hui, nous ne comprenons pas ces contradictions et la chose la plus importante pour nous est de ne pas mépriser « celui qui est tombé » » qui semble comme un méchant pour nous.
Quoi qu’il en soit, l’ensemble du programme aboutit à la délivrance complète du monde entier, mais d’abord il s’applique à sa petite part qu’Abraham fit sortir de Babylone. Par conséquent, même si le peuple d’Israël avaient fait d’énormes efforts héroïques et incroyables, le Temple aurait quand même été détruit. Les signes de cela ont commencé à apparaître 70 années avant la destruction. Il était impossible d’arrêter le processus parce que le programme de développement doit être mis en œuvre.
Dans le même temps, nous devons faire tous les efforts dans la lutte pour le don, de lutter contre la division et le manque d’unité. On ne nie pas l’autre. Tout doit être orienté vers le don. Pas une petite chose ne peut être utilisée dans son propre intérêt.
Aux jours du Temple, ce n’était pas du luxe quant au niveau actuel de bien-être, mais cela permettait aux gens de soulager un peu les conditions de vie difficiles, c’est-à-dire, apporter une certaine baisse de l’amour-propre dans l’aspiration altruiste, ajouter un « dessert » purement symbolique et apparemment mérité au « repas » minimum.
Toutefois, cette baisse gâte tout et perturbe le cours général. En conséquence, elle ne conduit plus directement au Créateur, mais dévie sur le côté, même si c’est juste un peu, mais le résultat est un échec.
Au temps du Second Temple, ce phénomène était encore plus apparent, quand le début de la séparation a été accentué publiquement par les disciples non vertueux, dirigés par Tzadok et Bytos.
Le calcul doit être mis à jour en permanence et devenir plus précis. Sinon, nous perdons notre chemin, recherchant un équilibre dans l’environnement extérieur et présenter pour vaincre nos adversaires qui veulent garder l’ancienne manière. Ainsi, Israël a été capturé par l’Empire romain parce que certaines personnes ont accepté de descendre dans l’égoïsme et de prendre une fraction pour eux-mêmes. Cependant, il n’y a pas de part pour soi-même dans l’altruisme, et même les nécessités de bases nous les recevons dans le seul but de vivre en pur don.
Aujourd’hui, la nation est loin de ces calculs. Qui parle sincèrement aujourd’hui de l’amour et du don, de l’unité et de soutien, de fraternité et de garantie mutuelle? Au contraire, un homme est fier de sa supériorité sur les autres et se vante de sa capacité de marcher sur les autres. La chose principale étant d’être fort. La puissance du poing, le pouvoir de l’officiel est ce qui règne sur les gens d’aujourd’hui.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/08/13, Écrits du Baal HaSoulam
Dans la réalité actuelle, je me sens moi, ma famille, mon groupe, les autres groupes, l’état et le monde, qui sont en corrélation avec les cinq niveaux d’Aviout (l’épaisseur du désir), à partir de la phase racine jusqu’à la phase quatre. Dans l’ensemble, cette réalité est l’âme ou, en d’autres termes, le désir de recevoir, mais dans sa forme corrigée. Maintenant, elle est brisée en morceaux mais par la correction de la connexion entre les morceaux, je la reconstruis dans une structure unique, un désir, Malkhout de Ein Sof (Infini ∞). Ensuite, la Lumière de Ein Sof ou le Créateur (NRNHY) remplit cette âme.
Il n’existe rien d’autre à part cela et c’est la seule chose dont parle la sagesse de la Kabbale : la correction des désirs qui semblent détachés de moi à des degrés divers. C’est ainsi que l’image externe fictive a été créée pour moi, un groupe d’amis, et je dois amener chacun d’entre eux au plus près de moi. C’est notre travail.
Il s’agit de mon âme, de mon récipient spirituel éternel dans lequel j’existe. Est-ce que je veux continuer à sentir seulement mon existence corporelle dans laquelle je suis maintenant, dans ce « soi » ? Si je veux sortir et commencer la correction de mon âme, m’y attacher, me connecter à elle, vivre en elle, je dois rassembler ces parties en une seule. Ces parties sont en chacun de nous. Ainsi, je travaille en surmontant mon ego afin de me connecter avec les amis, avec les parties de mon âme.
Si j’ignore leur forme externe, cela signifie que je ne vois pas leur visage, mais seulement les parties de l’âme. Chaque forme externe est neutralisée lorsque je travaille sur l’amour, au lieu de la haine.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/07/13, Écrits du Baal HaSoulam