Monthly Archives: juillet 2013

Où commence mon vrai moi?

Dr. Michael LaitmanMes pensées et mes désirs ne sont en réalité pas les miens. Où est-ce que mon vrai moi commence? C’est dans le groupe qui vous permet de développer et entretenir votre désir sérieusement d’une façon pratique et ciblée. Ici, j’ai les outils, les moyens qui me permettent de traiter et de modifier la matière de mon désir. En travaillant sur le désir avec l’aide de mes amis, je remplis mon seul libre choix.

Cependant, si je ne veux pas de cela, il y aura des nouveaux problèmes et afflictions, et finalement je voudrais.

Question: Est-ce que cela veut dire que je souffre jusqu’à ce que je cède?

Réponse: Céder n’est pas le problème. Le fait est que je commence à comprendre que je devrais changer mon désir de sorte que ce soit comme celui du Créateur et que ça vaut la peine. Je suis attiré par les mêmes valeurs et le bon objectif, et je commence à en profiter.

Ensuite, il y a une nouvelle phase, « Que c’est dommage que je le fasse en essayant d’éviter les souffrances et de profiter de la joie du Créateur. Je veux donner totalement, aimer au maximum, même si je ne ressens aucune réponse de la part du Créateur ».

Telle est la voie spirituelle sur laquelle je change les valeurs égoïstes et découvre, à chaque fois, les limites de ma liberté, mon vrai niveau. Comme il est écrit: «Vous êtes appelés Adam [humain], et non pas les nations du monde. » « Vous » se réfère à ceux qui aspirent à atteindre le Créateur, ce qui signifie faire leur désir comme le sien. Alors, ils sont appelés Israël, ce qui signifie Yashar El (droit au Créateur).

Cependant, si je ne veux pas Lui ressembler, je reste au niveau de l’animal dans lequel tous les changements, y compris le progrès technologiques et scientifiques, tous sont issus de Lui et ne peuvent pas être modifiés. Ici, je ne suis pas indépendant. Une personne devient indépendante quand elle devient semblable au Créateur.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Quand vos montées et vos descentes se terminent

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «Puisse chaque jour être comme nouveau pour vous», ce qui signifie à chaque fois, à chaque instant,  qui apparamment ne semble pas différent des précédents. Lors d’une descente, nous ne ressentons aucun renouvellement. Il nous semble que nous avons traversé tous ces états et avons accumulé une expérience.

Les descentes sont suivies par des montées, qui ne semblent également pas être différentes des autres. Nous montons et tombons, l’ascension et la chute, mais pour le moment nous ne sentons pas la différence entre la répétition des étapes. Il ne nous reste à croire que les changements ont lieu et qu’à chaque fois que des nouveaux états et des nouveaux désirs sont ouverts dans lequel nous ne sentons pas de qualités particulières, juste le vide.

Et c’est vraiment déprimant, il semble qu’une fois encore, c’est une descente qui nous rend malheureux et sans inspiration. Et ce n’est pas bon parce que nous ne bénissons « pour le mal comme pour le bien! ».

Vient ensuite une ascension et de nouvelles sensations apparaissent, mais elles sont remplacées par une descente à nouveau. C’est toujours difficile pour nous de voir ces montées et ces descentes interminables comme un processus graduel naturel qui nous mène à la fin de la correction.

Notre attitude restera erronée jusqu’à ce que nous atteignions la propriété du don. Or, cette attitude est égoïste et nous ne voyons aucun avantage dans les descentes et même dans les montées, car après elles, nous allons retomber et perdre tout ce que nous avons accompli. Les montées sont remplacées par des descentes et on n’y voit pas la fin.

Une personne devient progressivement habituée à cela, comme à tous les autres plaisirs de ce monde et voit qu’il n’y a rien de spécial dans ce domaine. Certes elle a eu du plaisir pour un certain temps, un soir, quelques heures, voire une semaine ou deux, mais ensuite ca c’est quand même terminé! C’est pourquoi elle ne veut pas retourner à cet état parce qu’elle devient expérimentée, « intelligente », et regarde cela de manière plus pragmatique.

Mais c’est parce qu’elle n’a pas reçu l’attribut de don. Tous les plaisirs ressentis dans le désir de profiter s’estompent inévitablement. Et donc une personne s’habitue à eux, devient peu à peu désabusée, vieillit et meurt parce qu’il n’y a rien qui lui apporte du plaisir.

Le travail spirituel est tout le contraire, il nous élève au-dessus des descentes et des ascensions. Nous acquérons la propriété du don, et si par nos montées et descentes, nous sommes en mesure, dès maintenant, de faire plaisir au Créateur, alors chaque montée et chaque descente deviennent très précieuses pour nous. Nous sommes heureux d’être en elles,peu importe l’état si par lui nous pouvons procurer contentement au Créateur.

Donc, l’essentiel est d’acquérir la propriété du don sans réserve au-dessus de toutes les montées et les descentes. Elles ne s’arrêteront pas jusqu’à ce que nous la réalisions complètement! Cela signifie que nous avons terminé notre correction. Autrement dit, les montées et les descentes ne sont pas importantes en elles-mêmes, mais ce qui compte est la façon dont nous atteignons la propriété du don au-dessus d’elles.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 25/07/13

Respirer ensemble

congrès, groupeQuestion : Quelle est l’efficacité des processus spirituels dans de petits groupes de deux ou trois personnes ?

Réponse : C’est le problème avec nos amis virtuels, avec nos amis individuels et d’autres. Nous avons beaucoup d’étudiants qui sont dispersés dans divers coins de leur pays : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Chine, plusieurs pays européens, l’Amérique du Sud, et ainsi de suite. Par conséquent, ces congrès nous forment encore et nous connectent et nous donnent l’occasion de nous concentrer ensemble.

Mais l’absence d’un groupe physique reste un problème. Je ne peux pas imaginer la solution. Je ne sais qu’une chose, quand j’ai demandé au Rabash la permission de me rapprocher de lui, il m’a d’abord rejeté et il avait raison, il est nécessaire de vérifier si votre désir est réel. Et c’est seulement deux ans plus tard qu’il m’a permis de déménager.

Par conséquent, si un étudiant étudie sérieusement avec nous depuis un long moment, il a besoin de réfléchir sur la façon de déménager vers un endroit où il y a un groupe ou bien où il est possible d’en organiser un. Je ne vois pas d’autre issue.

Autant que possible, je pense à cela tout le temps et nous espérons qu’avec l’aide d’un système virtuel, il sera possible de connecter les gens et leur donner un sentiment d’unité, mais en attendant, un écran d’ordinateur les sépare. La personne se protège des autres à travers l’écran.

Alors quel est le problème ? Faire en sorte que les gens se connectent aux autres. Nous sommes dans un endroit où se « connecter aux autres » signifie s’asseoir ensemble, respirer ensemble, apprendre ensemble, haïr les amis, les aimer, et ainsi de suite.

Et la Lumière Supérieure nous donne toutes sortes de problèmes ici, intentionnellement en « provoquant des frictions » entre nous, nous frottant ensemble, pour enlever la membrane du cœur. Les cœurs se frottent ensemble afin de se déshabiller. Comment est-il possible de le faire lorsque vous vous trouvez dans une connexion virtuelle ? Je ne peux pas me le décrire. Personnellement, je serais heureux d’être avec tout le monde dans une connexion virtuelle : je « tape » quelques informations dans un e-mail et c’est tout, vous êtes déjà « amoureux » des amis.

Où pouvez-vous vraiment sentir l’hostilité jusqu’à la haine que ces amis dans le Zohar ont senti ! Vous pouvez immédiatement débrancher l’ordinateur ou vous protéger avec une sorte d’émoticône (smiley) et c’est tout ! Comment pourrait-il en être autrement ?

Je sens cela avec nous dans notre pays. Il y a des groupes qui maintiennent une distance courtoise. Il y a ceux qui sont plus proches, qui participent plus, veulent s’intégrer plus avec nous et veulent construire notre centre ensemble. Quand il y a des possibilités de travail, alors la participation de chacun est testée. L’idée n’est pas seulement la participation, c’est plutôt de travailler ensemble. C’est ce qui est essentiel. Par conséquent, vous devez comprendre qu’il est nécessaire de rassembler et d’organiser des groupes, et d’organiser de grands groupes avec des services, avec un institut pour la diffusion, avec des groupes d’enfants. En général, tout cela est impératif.

Ducongrès de St. Petersburg – « Jour Deux » du 13/07/13, Leçon n°3

Si mes ennemis m’encerclent – mon cœur ne craindra point!

Dr. Michael LaitmanSi mes ennemis m’encerclent – mon cœur ne craindra point!

S’ils soulèvent une guerre contre moi – même alors je garde confiance!
(Psaume 27)

La chose principale est de constater que cette guerre est entre les deux parties de l’univers. D’un côté, il y a tout l’ego humain, l’égoïsme en moi. De l’autre côté, il y a un groupe, une société, à travers laquelle je reçois de l’aide du Créateur.

Si la force du mal est réveillée en moi: Elle me prive de la force, me confond et me trompe, mon point dans le cœur sent que la guerre est enflammée avec mon mal. Ensuite, je cours rapidement demander de l’aide au groupe et au Créateur qui est caché en son sein, la force du don, et ainsi devenir armé contre le mal, et je lève une guerre contre mon égoïsme.

Shamati, Article 42: Quel est le sens de l’Acronyme Eloul [1] dans le travail

Par conséquent, on doit être expulsé du palais du Roi, car l’acceptation du Royaume des Cieux ne peut être que par une reddition inconditionnelle. 

Cependant, quand on dit qu’on est prêt à assumer le travail à condition qu’il y ait une « forme de blanc », c’est-à-dire un jour de clarté, tandis que si le travail se présente sous une « forme noire » on n’est pas d’accord, une telle personne n’a pas sa place dans le palais du Roi. Car, ne sont admis à pénétrer dans le palais du Roi, que ceux qui souhaitent travailler dans le but de donner, car quand on travaille dans ce but, on n’accorde pas d’importance à ce que l’on ressent pour soi-même pendant le travail. 

Au contraire, même dans un état où l’on voit une forme de noir, on ne se laisse pas impressionné par elle, mais plutôt, on ne désire que de voir le Créateur nous donner la force de surmonter tous les obstacles. Cela signifie que l’on ne demande pas du Créateur de nous donner une forme de blanc, mais de nous octroyer la force de surmonter toutes les dissimulations.

If Enemies Surround Me

Tout d’abord, mon mal est réveillé, « une aide contre moi» (1). Ensuite, je n’ai pas d’autre choix que de me tourner vers le groupe au sein duquel la force de la lumière, la force du Créateur (2) est cachée. Pour cette raison, je corrige mon mal (3) et transforme l’obscurité noire dans la lumière blanche.

Tout dépend de la personne. En fait, il n’y a ni noir ni blanc, une personne devient noire dans le blanc et blanche dans le noir.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/07/13

Les Psaumes du roi David

Dr. Michael LaitmanJe vous conseille de lire les Téhilim (Psaumes).
Gardez à l’esprit qu’ils s’appliquent uniquement à celui qui les lit, ils ne parlent que de ce qui se passe au sein d’une personne, de ses propriétés, seulement des relations personnelles entre une personne et le Créateur, et non d’objets ou d’événements extérieurs.

Apprendre à surmonter la fierté

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous travailler avec la fierté qui s’est révélée après le congrès?
Réponse: Après le congrès, il y a en effet eu une révélation de fierté en particulier en Europe. Chaque partie du monde a ses problèmes et ses faiblesses typiques et l’Europe et la Russie sont différents en ce sens.
Qu’est-ce que l’orgueil? En ce qui concerne qui et à quoi? Une personne doit clarifier cela en elle-même:
  • Je suis fier parce que je comprends et je sais tout, pour avoir atteint quelque chose et maintenant je suis grand et ai tout. Cela va passer et disparaître de lui-même dans quelques jours.
  • Je suis fier parce que je suis plusieurs niveaux au-dessus de tous les autres, et ils sont malheureux, aux prises avec leurs petites crises, alors que je suis au-dessus, je comprends tout et je ne me soucie pas vraiment de quelque chose car je regarde d’en haut. Ceci est faux.
Si nous parlons de connexion et du fait que nous devons corriger la brisure entre nous, puis finalement nous avons à nous soucier de tout le monde comme de nos propres enfants. Je ne pense pas que vous vous seriez comportez avec ces personnnes, si vous sentiez qu’ils étaient vos enfants, mais c’est exactement ce que nous devrions porter sur eux.
En fait, je ne vois pas pourquoi vous devriez être fiers. Quelle est votre particularité ? Qu’avez-vous atteint par vous-mêmes? Rien.
Vous étiez dans un groupe, vous avez été amenés, poussés, et différentes actions ont été réalisées sur vous. Vous avez participé passivement, sans comprendre l’essence de pourquoi et où cela vous a conduire. Vous n’avez même pas viser à l’état actuel et ne savez pas ce que c’est. Cela signifie que vos actions n’étaient pas avec une intention, et il s’avère que vous avez de la chance. Alors, pourquoi faites-vous le fier?
Je peux vous dire de ma propre expérience que plus la personne s’élève, plus elle  avance et plus elle est le Créateur,plus elle se sent humble et faible. C’est parce qu’elle voit l’action de la lumière infinie qui arrange tout à un moment donné qui construit et fait revivre tout.
Continuer à travailler et le sentiment de fierté passera. La chose principale est qu’il ne doit pas vous détourner de votre chemin spirituel. S’il y a des déviations et vous vous comportez comme des enfants obstinés, j’y suis habitué à. Par conséquent, rien ne peut être fait, mais il faut progressivement la surmonter. Nous allons apprendre comment.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/13, «Foi au-dessus de la raison »

Plus d’engagement dans l’armée espagnole en temps de crise

Dr. Michael LaitmanDans les nouvelles (de Expatica): «Le nombre de candidats à l’armée espagnole a augmenté de près de 82 pour cent l’an dernier par rapport à 2007 en raison des suppressions d’emplois pendant la crise économique, a rapporté mardi le quotidien espagnol El Pais.
« L’armée a reçu 78 575 demandes en 2008 contre 43 036 en 2007, ce qui pour une moyenne de 3,42 candidats par poste vacant comparativement à 1,73 candidats un an auparavant, El Pais cite des chiffres officiels en les montrant.
« L’Espagne a aboli le service militaire obligatoire en 2001 et compte actuellement 81 607 personnes dans les forces armées. »
Mon commentaire: Sans aucun doute, ces jeunes gens seraient heureux d’être inclus dans le système d’éducation intégrale, devenant alors des enseignants et des formateurs pour le reste. Et que dire des millions d’autres – les chômeurs et les naufragés …?

S’élevez au-dessus de la raison

Dr. Michael Laitman«La foi au-dessus de la raison » signifie qu’une personne a repoussé les limites de la qualité du don en soi-même, en sortant d’elle-même. La foi est appelée don sans réserve, la propriété de Bina, la Lumière de Hassadim. Quand je suis à un degré spirituel, dans n’importe quel état, j’augmente ma possibilité du don et d’amour. Ceci est appelé «la foi», qui commence à prédominer, l’emporter sur la qualité de la réception, au-dessus l’égoïsme. La raison est la Lumière que nous recevons qui remplit notre désir égoïste. Mais la foi est la propriété du don, de l’état d’avancement spirituel.

Après le congrès à Saint-Pétersbourg en 2013, j’ai entendu beaucoup de gens dire que « c’était maintenant la première fois que nous avons senti que nous avons vraiment accompli quelque chose. » En effet, après ce congrès, nous avons senti pour la première fois l’unité, et pas chacun par lui-même, mais quelque chose de commun, une certaine masse commune qui reliait les uns aux autres en même temps, tout le monde en soi. En outre, nous avons constaté qu’il existe un lien entre ce qui se passe en nous et ce que nous étudions dans les sources primaires (en partie, dans le Livre du Zohar, en partie dans les articles de Baal HaSoulam et Rabash) sur les conditions de connexion d’une personne à l’intérieur du groupe, les conditions de notre unité.

Tout cela nous est devenu beaucoup plus proche. Nous semblons avoir confirmé la justesse de notre développement. Cela signifie que nous avons reçu de nouvelles connaissances. Et comment pouvons-nous aller maintenant dans la foi au-dessus de la raison acquise?

Dans cet état, bien sûr, je peux être heureux car maintenant je suis convaincu de la justesse de mon chemin: que j’ai un professeur qui ne me trompe pas, que j’ai dissipé mes doutes et résolu certains problèmes. Mais je suis tombé dans le désir de recevoir et j’ai eu un peu de la Lumière dans ces désirs. D’une part, il est bon que j’aie atteint cela, cela devait en être ainsi. Nous ne devons jamais douter que ce que nous recevons et ce dans quoi nous sommes, est de la façon dont il devrait être, et nous l’avons eu du Créateur. Et maintenant, une autre question se pose: Comment pouvons-nous aller plus loin?

Ensuite, je dois fermer les yeux sur tout ce que j’ai reçu et avancer vers la foi au-dessus de la raison: pour percer au niveau suivant par le fait que je ne veux pas regarder les connaissances acquises ou prêter attention à tout ce qui existe en moi aujourd’hui comme une preuve de la justesse de la voie. Je veux aller de l’avant les yeux fermés, seulement pour l’amour du don. Cela signifie que je ne devrais pas penser que j’ai la confirmation de la preuve que j’avance sur la bonne voie, ou si j’ai la confiance intérieure d’être dans le bon groupe avec le bon professeur ou non.

Si nous passons par la foi, ce sont des conditions complètement différentes, à l’opposé de la raison. Autrement dit, la propriété du don est à l’opposé de la propriété de réception, de la même façon que la propriété du Créateur est opposée à la propriété de l’être créé. Alors, la prochain degré que nous avons à couvrir, vers lequel nous devons monter, se réalise non pas par la raison ni avec notre confiance, mais au contraire, quand nous nous élevons au-dessus.

En d’autres termes, maintenant je veux aller seulement vers la propriété du don, ne prêtant aucune attention à rien, malgré tout ce que j’ai reçu lors du congrès, en dépit de la sensation qui m’a donné confiance, le fondement de la vie. Je m’intéresse seulement à cela, et je veux entrer là-dedans.

Du cours virtuel du 21/07/13

Le point principal dans la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je vérifier que je ne dévie pas du droit chemin?

Réponse: Le parcours peut être seulement vérifié selon le principe: «Israël, la Torah, et le Créateur est un. » Tous les écarts partent seulement de cette unité. Il n’y a rien d’autre à se soucier que de clarifier ce principe précisément, puisqu’il détermine l’état correct à chaque instant de notre vie. Et si nous ne sommes pas dans cette unité, alors nous avons dévié de la bonne voie.

Vérifiez combien tout ce qui arrive est connecté à une source: Vous-même avec toutes vos qualités et toutes les conditions que vous avez reçues dans le groupe. Et le monde entier est un petit plus à vos relations avec les amis. Connectez le Créateur à tout cela.

Tout doit être porté ensemble comme dans un viseur, reliant constamment ces trois points dans votre vie. Alors vous aurez une vue correcte du monde, la perception correcte. Vous verrez le vrai monde, pas un faux.

Si vous regardiez à travers un télescope et voyez des gens, des étoiles, des rochers, des plantes, des animaux et leurs différentes relations avec l’autre, vous verriez le monde entier comme un kaléidoscope. Là, vous voyez les amis et tous leurs problèmes, ainsi que vos problèmes personnels, comme spirituels, intérieurs. L’image entière est à l’intérieur du kaléidoscope.

Et puis vous commencez à focaliser cette lentille, renforcer son axe, jusqu’à ce qu’ils se confondent tous en un seul. Autrement dit, vous comprenez que tout cela vient du Créateur et vous est envoyé avec un but. Il y a un système entre le Créateur et vous, composé de 613 pièces, dont chacune et toutes ensemble, que vous avez besoin d’organiser correctement de sorte qu’entre vous et le Créateur il y a seulement une ligne droite qui vous relie, qui à la fin est réduite à un seul point d’unité, l’adhésion!

Tout disparaît, sauf ce point de l’adhésion. Cela signifie que vous vous êtes créés, vous êtes placés au bon endroit, au bon point. Nous devons commencer à sentir nos 613 désirs et la lumière qui se dresse contre eux et les bouscule, et si ce n’est pas la Lumière, au moins quelques forces, des sensations, qui sont perçues plus proches de l’unité ou plus loin d’elle.

Vous devez regretter profondément si, soudain, vous ne ressentez plus cette unité, vous sentir comme si quelque chose s’était mal passé dans votre vie. Vous devez être constamment préoccupés du fait que cela est en ordre. Vous ne serez pas capable de vivre sans cela, cette préoccupation ne vous donnera pas de repos.

Il semblerait qu’il soit impossible d’être toujours dans ces pensées. Mais ce point de l’unité est spécial parce que nous n’avons besoin de rien d’autre dans la vie, mais de cela! Même si vous travaillez quelque part, êtes impliqués dans la famille, les enfants, la maison ou divers problèmes, vous commencez à voir que l’unité «Israël, la Torah, et le Créateur » résout n’importe quel problème et tout se calme et prend sa  place.

Lorsque cette unité est obtenue, les actions qui devaient être faites disparaissent. Vous les effectuez apparemment pour atteindre l’unité. Mais dès qu’elle est atteinte avec leur aide, elles disparaissent immédiatement parce que ce monde se revêt dans le monde spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 24/07/13, Les écrits du Rabash

Des actions concrètes déterminent le résultat

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand j’en viens à prier par désespoir total, ai-je besoin de demander à changer, ou dois-je demander qu’un ami avance spirituellement ?

Réponse : La prière est appelée un désir dans le cœur, le désir incontrôlé du cœur. Je peux dire ce que je veux, rien n’aidera, et c’est juste des mouvement de lèvres. Je pourrais danser, pleurer ou rouler sur le sol, cela ne donnera également aucun résultat. L’essentiel est ce que je ressens au plus profond de mon cœur.

Un désir est appelé cœur et la quatrième phase de mon désir est ce qui est le plus caché de moi. Parfois, quand il est révélé, je tremble de ce qu’il y a. Et cet aspect est ressenti par la Lumière, la contacte, parce que c’est comme les quatre lettres du nom du Créateur.

La dernière phase se trouve effectivement au contact avec la phase supérieure de Keter. Un désir ardent de connexion apparaît dans ce qui est opposé à celui de « Keter » : il veut soit le contrôler complètement (dans ce cas, cette phase est appelée « Pharaon » qui veut toute la Lumière se trouvant en elle-même), ou au contraire, il veut ressembler à « Keter », la caractéristique du don sans réserve.

Nous n’avons aucun contrôle sur cette phase, en fait nous ne la sentons pas ni ne la ressentons. Ici, toutes sortes d’actions concrètes sont nécessaires ! Il ne s’agit pas simplement de s’assoir et de méditer, la sagesse de la Kabbale ne reconnaît pas cela ! Tout cela n’existe pas ! Vous pouvez aller profondément en vous-même, pensant que vous pourriez avoir toutes sortes d’intentions, mais ce ne sont que des enquêtes internes qui sont finalement déterminées par le travail préliminaire et le travail qui suit. Ces investigations ne sont obligatoires que pour comprendre ce que j’ai atteint, combien je peux sentir qui je suis à l’heure actuelle.

Par conséquent, si nous voulons vraiment invoquer la Lumière environnante sur nous-mêmes, il faut agir ; en somme, l’influence de la Lumière donne forme à l’ardeur de notre désir dans son dernier aspect. Comme il est écrit : « Le Créateur a mis la prière dans ma bouche. » Même si la personne ne pense à rien, mais réalise mécaniquement ce qui est nécessaire, à la fin, cela se traduira dans ses pensées les plus normales par une transformation en pensées les plus merveilleuses.

Et l’inverse est également vrai. L’avertissement existe : « Sa sagesse dépasse ses actions. » Ce n’est pas autorisé ! On croit que quand la sagesse d’une personne dépasse ses actes, elle se tue spirituellement. Toutes sortes de philosophies, d’intentions, de pensées, et d’études du matin au soir ne sont pas bonnes. Notre monde est un monde d’action. Nous nous trouvons dans la dernière phase du monde de Assiya, traduit par « action ».

Du congrès de St. Petersbourg – « Jour Deux » du 13/07/13, Leçon n°3