Category Archives: Education

Atteindre les élites

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les changements se produiront dans le système éducatif – par l’initiative du gouvernement supérieur, ou par la pression du peuple d’en bas?

Réponse: Les dirigeants n’ont peur que pour leur «fauteuil» et rien d’autre. Si le peuple sortait dans la rue et commençait à ébranler ces fauteuils, et qu’il ne mettrait pas seulement les voitures en feu, mais commencerait à faire des actions plus sérieuses, les dirigeants commenceraient à écouter leurs revendications. De toute façon, ils devront les accepter. La question est : Serons-nous capables de leur offrir notre explication concernant les mesures nécessaires ? Nous devons essayer de le faire autant que nous le pouvons.

D’une façon ou une autre, nous devons atteindre les dirigeants, mais des deux côtés : depuis le bas, à travers les masses qui sortiront dans la rue, et directement en haut. Après tout, nous parlons d’une étude globale du monde, de changements dans l’éducation, et de construire un système mondial d’éducation, dans lequel chacun étudiera tout en recevant un salaire fixe pour cela, les moyens de subsistance.

Cet apprentissage prendra la place du travail, mais en réalité, il deviendra le travail des gens au sens spirituel. Toute personne attirera la lumière dans la mesure de ses forces et de ses capacités, et celle-ci sera sa récompense. Après tout, la lumière contient toute l’abondance possible.

Combien de personnes sont nécessaires pour subvenir aux besoins vitaux de tous les habitants de la terre ? Vêtements, nourriture, construction, services – tout ce qui est nécessaire dans le cadre d’une existence normale ? Par exemple, les gens travailleront une demi-journée et étudieront une demi-journée. Et tout le monde fera ainsi.

Toutefois, cela ne peut être atteint qu’à travers les dirigeants, ou plus précisément, à travers l’opinion publique, par le biais des gens qui pensent, y compris les scientifiques, sociologues, politologues, et tous ceux qui s’élèvent au-dessus de la masse, mais pas trop haut. Après tout, le sommet est occupé par les « destructeurs », alors que nous parlons surtout des milieux universitaires.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Enfants du monde, unissez-vous!

Dr. Michael LaitmanNous mettons au point la méthode de correction au cours de nos leçons quotidiennes. Nous le faisons à partir des sources primaires et de leurs explications, sous forme de questions et réponses. Nous créons un système éducatif dans le même cadre.

 

Un canal spécial de diffusion de la Kabbale pour le monde entier s’ouvre ici. Après tout, l’éducation est un terrible casse-tête pour tous les parents ou, un mal au coeur. Tout le monde est préoccupé par leurs enfants dans toutes les régions du monde, du Nord et du Sud de l’Amérique, d’Asie, d’Afrique, de Russie et d’Europe, de Chine et du Japon. Le problème de l’éducation se réveille partout à divers degrés.
C’est pourquoi le monde est prêt à entendre nos développements dans ce domaine. Nous communiquons avec l’UNESCO, l’organisation suprême responsable de l’enseignement à travers le monde. Nous avons été très bien perçus, et nos représentants ont déjà participé à deux événements à New York et Moscou.
Nous avons découvert que le monde se tue à résoudre ce problème, mais personne n’a la solution. L’UNESCO attend beaucoup de nous, et ils sont inspirés par la quantité de nos documents sur ce sujet. Il est vrai qu’aujourd’hui, notre matériel a brisé toutes les frontières. Chaque semaine, nous produisons 50-100 pages de nouveaux textes. Dans le même temps, nous travaillons sur un nouveau livre qui sera publié sous l’égide de l’UNESCO. Plusieurs autres grands projets sont en attente.
Il ne fait aucun doute que si nous parvenons à créer une «bonne» génération, à leur tour, ils sauront comment élever leurs enfants. Pour cette raison, tout le problème est de trouver un moyen de former une génération, recevant une éducation au lieu de la connaissance pure, ce qui nous donnera la capacité de transformer les enfants en êtres humains au sens plein du terme.

Ils connaitront la raison et le but de leur existence, ils sauront comment communiquer l’un avec l’autre, pourquoi ils commencent avec la rupture, et pourquoi ils ont besoin de se corriger. En bref, ils sauront comment avoir une attitude correcte envers le monde.
Ensuite, nous réalisons avec le groupe des programmes d’éducation de nos enfants. Nous le corrigeons et trouvons de nombreuses nouvelles approches en cours de route. Par exemple, nous avons découvert que les enfants sont capables de très bien enseigner à un autre enfant. Par exemple, un enfant de quatorze ans peut enseigner à celui de dix ans.

C’est parce que les jeunes voient les plus âgés comme des modèles, et veulent leur ressembler, tandis que les plus âgés sont fiers de leur rôle. En fin de compte, la différence d’âge crée un lien fort. Dans l’ensemble, les enfants, qui grandissent selon la nouvelle méthode sont complètement différents

Dans l’essentiel, la Kabbale est un ensemble de sciences de l’éducation; nous l’utilisons pour nous éduquer. Toutefois, cela devient très évident concernant les enfants. Qu’ils grandissent dans nos bras, dès leur enfance, n’est pas une faute. La question dépend de nous, parce qu’ils sont déjà prêts à recevoir de nous une méthode d’éducation spirituelle.

L’étude des dix Sefirot explique la croissance de la personne spirituelle en nous. Nous pouvons élever un enfant selon les mêmes principes que nous utilisons pour l’amener au fil des ans (degrés) vers la maturité, et pas seulement physiquement, mais spirituellement. C’est la méthode que nous essayons de développer, de construire et de réaliser.

Cet été, nous envisageons d’ouvrir un camp d’été de deux semaines pour les enfants du monde entier. Le programme sera diffusé sur Internet afin que chaque enfant puisse se connecter à des activités communes, car cela va se passer au cours des vacances d’été. Nous allons essayer dans l’avenir de soutenir l’union des enfants, si bien qu’ils finiront par devenir le nouveau groupe, international, virtuel et aussi physique.
De la Leçon 6, 03/04/2011 Convention WE!

Enseigner aux enfants la perception de la réalité

Question: J’ai dit à mon fils âgé de trois ans que tout ce qui nous entoure existe à l’intérieur de l’homme. Il Dr. Michael Laitmanm’a demandé: «Est-ce ue ça existe à l’intérieur de mon corps? » Et je ne savais pas quoi lui répondre. Comment peut-on expliquer à un enfant?Réponse: Il est interdit de parler de ces choses avec de petits enfants. Nous pouvons discuter de la perception correcte de la réalité avec des enfants de neuf ans, en leur donnant les informations en petites portions car leurs perceptions interne et externe de la réalité sont en contradiction l’une avec l’autre.

Ceci peut induire un conflit chez l’enfant car son cerveau n’est pas encore suffisamment développé et ne peut pas percevoir deux parties comme étant à la fois opposées et liées l’une à l’autre. Toutes les autres choses peuvent être discutées à un âge plus jeune.

Il est conseillé de nous consulter sur ces questions. Nous avons recueilli beaucoup de matériel pour l’éducation des enfants; un grand département y travaille; deux fois par semaine, j’ai des entretiens sur l’éducation, qui apportent des réponses à ces questions.

Du 2ème cours de la convention WE ! Du 02/04/2011

Au-dessus des vagues

Dr. Michael LaitmanSur le chemin spirituel, l’alternance du vide et de la satisfaction est inévitable. Sinon la création resterait sans aucune sensation.

Cependant, je traverse ces cycles volontairement. Ils me rapprochent tous de l’état final où je suis inclus dans la bonté absolue.

À la fin du chemin, j’atteindrai cette bonté, mais jusque-là dans mes sensations, je dois passer par des états complètement opposés. Parfois je me sens bien et parfois mal. Alors, que dois-je faire?

Le Créateur peut-il vraiment faire basculer ce pendule, souhaitant constament me faire passer du chaud au froid?

Non, il veut me faire dépasser mes sensations, le mal et le bien, ainsi je ne dépenderai pas d’elles. Les états de ma vie matérielle terrestre, la souffrance ou la joie de ma «chair», c’est-à-dire mes désirs, doivent être orientés vers un but. Si je m’accroche à l’objectif, alors ce n’est pas important si je me sens bien ou mal. L’attirance/atteinte/attrait de l’objectif est toujours bonne.

Il s’agit d’une bonté absolue. Je n’attends pas que la ligne d’arrivée vienne, mais continue à la gravir, à garder ma foi au-dessus de la raison. Ainsi, le bien et le mal sont bénéfiques et je suis complètement indépendant des états qui passent sur moi.

Nous ne devons pas arriver à ce point à la fin du chemin, mais au début. C’est comme pour un enfant qui va tous les jours à l’école. Toutefois, contrairement à l’enfant, nous nous élevons à l’endroit où nous pouvons voir l’objectif et comprendre que cela est bénéfique pour nous. Rien n’est accidentel, la nature est absolue et tout en elle est destinée à conduire les parties de la création à l’objectif final.

Si nous nous connectons à l’objectif, alors même si les pires choses possibles nous arrivent, nous ne les perçoivent plus comme un mal. Il n’y a rien de mal. L’instant d’après, cette sensation sera remplacée par une bonne sensation, mais nous ne voulons pas non plus être submergé par la bonne sensation. Nous voulons avoir du plaisir et être heureux, parce que nous continuons à nous diriger vers l’objectif – au-dessus de toutes les bonnes et mauvaises choses dans une égale mesure. C’est l’éducation correcte.

L’humanité ne sera pas capable d’avancer, si elle ne reçoit pas une explication de l’ensemble de l’image : Nous passons par un processus spécifique, et peu importe ce qui se passe, nous devons nous accrocher à l’objectif. Dans ce cas, toutes les vagues nous parviendront dans la paix et tout sera là pour nous aider.

Au nom de sauver des vies

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles sont les valeurs que la société devrait inculquer à une personne?

Réponse: La société doit prêcher par l’exemple au lieu de parler parce que tout l’enseignement est basé sur l’exemple. Dans l’ex-URSS il ne manquait pas de belles paroles, mais les exemples ont été absolument les pires qui soient. Par conséquent les gens riaient du contraste entre les slogans et la réalité.

Les gens ont besoin d’exemples qui ne peuvent être fournis que par les médias comme la radio, la télévision, Internet, et la presse. Les gens doivent entendre de toutes les sources qu’il n’y a rien de mieux ou de plus important que l’unité, la participation, et l’intérêt commun; que cela est d’une importance vitale et que c’est la principale préoccupation de tous.

Et même si ce processus n’a pas encore commencé et que nous ne faisons que les premiers pas, néanmoins, nous le disons en concorde, tous ensemble ; nous envoyons un avertissement très semblable à celui contre le tabagisme: la haine et les conflits signifient la mort et doivent être éradiqués. Ainsi, en l’espace de quelques années la haine, semblable au fait de fumer, deviendra tout à fait inacceptable et mal vu dans la société.

La clé est de commencer le processus de l’éducation globale. Les gens doivent réaliser que la nature veut nous unir. Vous n’avez pas à demander l’impossible aux gens, vous n’insistez pas sur n’importe quoi: il vous suffit d’organiser pour eux un environnement adéquat qui ne parle que de ça.

Dans ce cas, personne ne sera pas capable de montrer ouvertement qu’il s’oppose à l’unité, tout comme aujourd’hui on ne peut pas contester l’interdiction de fumer dans les transports publics. C’est ainsi que les lois sont introduites dans la société.

Il est important de souligner le fait que la nature l’exige de nous et que c’est le cours de notre développement. Nous ne disons pas simplement : «Mes amis, vivons en paix! » Nous sauvons la vie des gens ici sur Terre.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Les principes de l’éducation globale.

Un adieu à l’ancien monde

Dr. Michael LaitmanLe développement matériel de l’homme s’arrête et libère de l’espace pour une nouvelle étape de l’évolution.
Aujourd’hui, toutes les sphères de notre vie sont imprégnées de désespoir. C’est arrivé à un point où nous ne savons pas quoi faire avec nos enfants. Après tout, nous les avons amenés dans ce monde pour une bonne vie, mais ce n’est pas ce que nous voyons approcher dans le futur.

Pourquoi une personne s’harnache-t-elle d’elle-même à une vie de famille si elle ne lui apporte pas de changements positifs? Il devrait y avoir une raison pour prendre sur soi un tel fardeau.

Être attaché à un lieu particulier ou à un pays est devenu une chose du passé. Les gens veulent simplement une vie meilleure, et ils sont prêts à aller partout où ils peuvent la trouver. C’est ainsi que nous brisons toutes les frontières, les limites, et les vieux « emballages », dans lesquels nous nous sommes développés pendant des milliers d’années.

Dans le passé, il était clair pour une personne qu’elle appartenait à une certaine nation, un lieu et une culture, qu’elle était attachée à sa famille et à tout ce qui représentait la fondation de la vie à cette époque. De génération en génération les pères enseignaient à leurs enfants une profession: un fils de forgeron finissait par devenir forgeron, et un fils de berger devenait berger. Un jeune homme savait qu’il allait épouser une fille d’un village voisin, et la vie se déroulait conformément à ces règles.

Aujourd’hui tout a changé. Les gens à travers le monde abandonnent les anciennes règles. Notre égoïsme, nos désirs intérieurs, et notre conscience se transforment rapidement, alors que nous nous ne savons même pas en quoi ils se transforment.

Nous sommes dirigés par notre désir de réalisation, et ce désir est de détruire tous les obstacles qui servaient à nous maintenir dans les limites généralement admises. A notre époque, rien n’est généralement reconnu ou évident. Tout est instable et éphémère. Tout ce qui est commode sur le moment est considéré comme acceptable.

Les gens ont dépassé les limites, dans lesquelles ils existaient à travers l’histoire. Dans les hauteurs de ce processus, nous ne réalisons pas l’ampleur des changements qui s’opèrent. Les frontières ont été effacées et les gens sont prêts à se sentir à l’aise dans n’importe quel pays donné. Que nous le voulions ou non, la terre devient un territoire commun. Et même si nous sommes au début de cette nouvelle tendance, elle est néanmoins irréversible.

Avec ce processus, nous révélons un nouveau type de vide qui ne peut pas être rempli, peu importe où nous vivions ou ce que nous fassions. Notre élévation au-dessus des limites anciennes et le fait que nous soyons prêts pour de nouvelles formes de développement ne nous permettent pas de réaliser notre désir croissant. C’est ce désir qui nous élève au-dessus du vieux monde et qui nous a jeté en plein dans la tempête des changements. Elle exige le genre d’accomplissement qui ne peut pas être trouvé n’importe où.

L’humanité est en crise: soit elle trouvera une nouvelle forme d’accomplissement ou bien elle devra se calmer avec l’alcool, la drogue, et les antidépresseurs. En fait, c’est déjà le cas à une échelle grandissante. Mais ce n’est pas une solution, et tôt ou tard (le mieux est le plus tôt), nous nous rendrons compte qu’il est temps de remplacer l’accomplissement matériel par celui spirituel.

De la quatrième partie du cours quotidien de Kabbale du 22/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Changer l’amer en doux

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam – «L’essence de la religion et son but »: Plus le fruit est doux à sa fin, plus il est amer et inesthétique dans les premières phases de son développement.Personne n’est aussi sage qu’une personne expérimentée. Dans la phase initiale, elle voit déjà la perfection finale. Mais comment pouvons-nous être sages, si nous ne voyons pas la fin?

Nous devons apprendre sur les exemples donnés par les kabbalistes et trouver des éléments de preuve pour eux à chaque pas que nous faisons. Nous devons réduire l’ensemble des états par lesquels nous passons à un seul tandis que nous les atteignons par notre petite expérience spirituelle.

Tout se passe progressivement, par des montées et des descentes: un peu d’amertume, et un peu de douceur. Nous devons surmonter les problèmes un temps après l’autre pour nous développer de plus en plus. Toute notre croissance réside là où nous surmontons les états amers du fruit jusqu’à ce que l’on commence à discerner ce qui est sucré.

Se développer ne signifie pas renforcer notre état initial, car il deviendra de plus en plus amer. Plutôt, nous devons transformer l’amer en doux, créer l’opposé, en acquérant la qualité du don sans réserve au -dessus de la qualité de la réception de sorte qu’il puisse se mettre à croître. Ensuite, nous adoucissons l’état initial, les phases de la maturation du fruit, le récipient spirituel.

A chaque état, nous devons nous concentrer non pas sur la croissance quantitative, mais sur l’amélioration qualitative. Nous changeons tout ce qui est amer en doux, en comprenant que l’amertume nous a été donnée afin de la surmonter. Nous travaillons dessus, puis une plus grande douceur se dégage en nous en sortant de cette amertume croissante, jusqu’à ce que le fruit(récipient) soit mûr.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/11 sur l’éducation globale

Le calcul exactement opposé

Dr. Michael LaitmanEn recherchant la nature, nous étudions de nombreux phénomènes qui ont lieu en face de nous et à l’intérieur de nous. Afin de les amener à un dénominateur commun, on peut dire que toutes les espèces et toutes les parties de la nature prennent soin de leur propre existence. Et plus quelque chose prend soin de soi, plus son niveau de développement est élevé. C’est ainsi que le niveau végétal de la nature vient du niveau minéral et le niveau animé provient du végétal, et l’homme est arrivé au niveau animé de la nature.Nous comprenons grâce à la science de la Kabbale que cela ne se produit pas par soi -même, mais par les moyens des Reshimot, les « gènes du développement » qui se sont successivement réalisés l’un après l’autre dans le cadre du modèle fixé initialement.

Tout cela existe à l’intérieur de l’aspiration à un bénéfice pour soi. Le programme a inculqué dans tous les lieux des éléments de la nature une tâche qui nous attend: que dois-je faire pour me sentir bien? qu’il s’agisse de la réalisation du mal, du progrès conscient vers le bien, de la force, de la vitesse, de la connexion, du sentiment ou de l’esprit: selon son potentiel, toutes les espèces aspirent à la bonté et à se détacher du mal. C’est notre nature.

Aux niveaux minéral, végétal et animé cette nature est une « voie à sens unique» qui nous pousse à agir directement pour notre propre bénéfice. Mais sur le plan humain il y a en plus une action spéciale. L’homme est capable de ressentir autrui, et, par conséquent, il est prêt à donner quelque chose à son prochain dans l’espoir de recevoir plus tard une récompense et du plaisir. Nous avons appris différentes manières d’utiliser autrui qui n’existent pas aux niveaux inférieurs.

 

Aux niveaux minéral, végétal et animé il y a seulement la réception. Mais l’homme sait aussi donner à autrui afin de recevoir des avantages à des fins personnelles. En outre, l’interaction avec autrui, veut dire qu’elle lui apporte un bénéfice beaucoup plus important qu’une réception ordinaire. Sinon, il est tout simplement incapable de recevoir quoi que ce soit directement. Mais d’une façon ou d’une autre, dans les deux cas, il agit c’est dans son propre intérêt.

En principe, la réception directe est une méthode de primates pour l’homme. Lorsqu’un enfant grandit, il reçoit l’éducation par laquelle nous lui apprenons à interagir avec le monde, et généralement cela signifie apprendre à utiliser autrui d’une manière qui évite d’être blessé et qui lui permette de recevoir un bénéfice pour lui-même à la fin. C’est l’éducation humaine. Si les choses sont comme elles sont, il est préférable de prendre son prochain en compte. Après tout, souvent nous voulons simplement prendre, conquérir, et voler sans laisser de trace.

C’est ainsi qu’est notre monde, et c’est pourquoi nous ne percevons que ce que nous recevons à l’intérieur de nous. Notre désir est limité et finalement il nous amène à des sentiments de vide et de désespoir.

Mais il y a aussi une autre possibilité, opposée- le don sans réserve où la tendance est loin de moi, vers le haut, vers le prochain, ainsi que loin de moi-même, envers moi-même vers le bas, puis vers le haut vers le voisin. Dans le premier cas je donne pour l’amour du don sans réserve( Bina, Hafetz Hessed ), et dans le second cas je reçois pour le bien du don sans réserve (le degré d’amour). C’est ce qu’on appelle un calcul exactement opposé et il n’existe que dans un être humain.

Ainsi, nous avons deux possibilités: réception avec don sans réserve auxiliaire ou don sans réserve avec réception auxiliaire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/11 sur l’éducation globale

Entre le Créateur et Pharaon

Dr. Michael LaitmanDans la nature il n’y a pas de liberté qui soit apparue à partir de rien. La nature est un système de lois et rien en elle ne peut sne e tenir au delà de la loi.Nous sommes contrôlés par deux forces: la réception et le don sans réserve. La liberté, c’est quand nous sommes en mesure de compléter l’action d’une force avec celle de l’autre et, debout entre eux, de comprendre la réalité qui a unifié les deux à l’intérieur.

Je dois toujours choisir l’influence pour me mettre en dessous, choisir sous le contrôle de quelle force. Cela doit être l’une ou l’autre: la force du don sans réserve ou celle de la réception.

En outre, afin de gagner en autonomie, je ne veux pas être dominé par l’une d’entre elles. D’une part, Pharaon me dit: « Qui est pour moi le Créateur pour que je doive l’écouter? » Mais de l’autre, je dois préserver le contact avec Pharaon, même si je me tiens à distance. Je le fuis afin que je puisse ainsi obtenir la deuxième force. Avant, j’étais esclave de Pharaon, et maintenant je deviens l’esclave du Créateur.

Tout cela est fait pour qu’à la fin, nous puissions atteindre le point milieu entre eux. C’est considéré comme le tiers médian de Tiferet, Klipat Noga (l’écorce de Noga). C’est l’endroit où les plateaux des balances qui tiennent le bien et le mal sont en équilibre. Je me tiens au milieu, et ni le Créateur ni Pharaon ne me contrôlent : je gouverne les deux. Cet état ​​est décrit comme « Mes fils m’ont vaincu ».

Il s’agit d’un équilibre subtil qu’une personne doit construire à chaque degré spirituel. Nous alignons deux forces, deux lignes, la droite et la gauche, le jugement et la miséricorde, et ainsi nous avançons sur la ligne médiane.

Ainsi, mon travail consiste à la fois à trouver la force de Pharaon, le mauvais penchant, et la force du Créateur, le bon penchant, dans l’état présent «animé», « aveugle ». Je les place l’un devant l’autre puisque le Créateur dit: «Viens à Pharaon, car j’ai endurci son cœur » Lorsque la force du mal augmente, le Créateur peut aussi grandir à mes yeux et Se montrer derrière Pharaon. Ensuite, ils se dérouleront tous deux à égalité dans mon point dans le cœur, et ce point recevra la liberté, le pouvoir sur les deux forces.

C’est ce que je dois accomplir. A ce point pour moi, entre le bien et le mauvais penchant, dans le tiers médian de Tifferet, je trouve au final ma liberté. Et ceci est mon vrai Moi. A partir des points qui se dégagent à chaque degré spirituel, je construis la ligne médiane, la ligne de l’être humain à l’intérieur, jusqu’à ce que j’atteigne l’infinité.

Dans le monde de l’infini, nous créons notre état autonome qui est 620 fois plus puissant grâce au fait que nous utilisons ces deux forces dans leur intégralité. C’est la bonne méthode pour utiliser les forces du Créateur et de Pharaon, qui gouvernent dans la nature. Et l’homme est capable d’accomplir cela.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Rendre clairs les principes de l’éducation globale pour tous

Dr. Michael LaitmanLa sagesse tout entière de la Kabbale n’est rien d’autre que la méthode d’éducation. Après tout, une personne a besoin de changer, de passer d’un «petit sauvage» vivant dans ce monde à un homme semblable au Créateur. Nous ne pouvons même pas ressentir cela -le but est si haut, contraire à nous qu’il glisse hors de notre perception.
Nous subissons des changements le long du chemin afin de devenir de plus en plus semblables au Créateur. En nous transformant, nous révélons nos nouveaux états dans le monde spirituel, sur les degrés spirituels. Tous ces états sont essentiellement les étapes de l’éducation. Nous sommes soulevés par la Lumière Supérieure qui nous entoure, nous changeons et de ce fait passons par le processus d’éducation.

Ainsi, la Kabbale est la méthode qui permet à quelqu’un de s’éduquer en ressemblant au Créateur. Nous le faisons avec l’aide d’un enseignant, les sources, et le groupe ou l’environnement. Cette formation nécessite une différenciation entre les enfants et les adultes, entre les hommes et les femmes, ou de divers types de personnes. Nous devons trouver un moyen d’aider chacun à recevoir la bonne éducation.

C’est parce que chaque personne qui a reçu l’éveil spirituel doit se corriger et faciliter la correction générale de tous. Essentiellement, «tous» sont lui-même. S’il se rapporte à d’autres de cette manière, il doit les corriger. Toutefois, s’il se sépare lui-même du reste, il devient un «réformateur» qui ne fait que se corrompre lui et les autres.
Nous devons vraiment clarifier ces questions et les formuler d’une manière légère et compréhensible. A ce stade, toute l’humanité se rapproche de la réalisation de la sagesse de la Kabbale, on l commence à sentir le besoin de s’éduquer au niveau de la correspondance avec le Créateur. Sinon, nous allons commencer à se ressentir combien de malheurs nous apporte notre opposition à Lui.
Avec cet objectif à l’esprit, nous préparons une liste des principes de l’éducation globale. L’essentiel est qu’ils doivent être compréhensibles pour tout le monde. Nous avons nous-mêmes une idée relativement bonne de l’endroit d’où elles naissent. Il n’est pas difficile pour nous de parler de ces principes dans la langue de la Kabbale et dans la langue dans laquelle le Baal HaSoulam les présente, principalement dans ses articles. Mais comment pouvons-nous les rendre applicables à toutes les personnes dans le monde?C’est le problème auquel nous sommes confronté aujourd’hui. Nous allons essayer de le résoudre.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011 sur les principes de l’éducation globale