Category Archives: Egoïsme

Le secret du désir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati n°3 , «a propos de l’atteinte spirituelle « : Afin que nous puissions atteindre ce qu’il avait voulu que nous atteignons et le comprenions comme » Son désir de faire du bien à ses créations,  » Il a créé et nous a conféré ces sens et ces sens atteignent leurs impressions de la Lumière Supérieure. En conséquence, nous avons reçu beaucoup de discernement ….

En fin de compte, nous atteignons ce qui nous a été donné pour atteindre. Pourquoi tout est arrangé spécifiquement comme ça? Cela nous est inconnu.

Le Créateur a créé quelque chose qui est appelé un «désir de plaisir », il reçoit une sorte de « satisfaction» et est stimulé émotionnellement par cela il a du plaisir et la réaction de ce désir que le Créateur a créé est que nous en parlons. C’est toute notre vie. C’est nous.

La véritable essence de ce désir nous est inconnue. Qu’est-ce qu’a exactement créé le Créateur comme «quelque chose à partir de rien  » ? Quelle est son essence ? Pourquoi éceille t-il une sorte de réaction, une émotion, une stimulation, chaque fois qu’il a besoin d’une satisfaction? Nous n’avons pas de réponse. Nous parlons uniquement des observations que nous percevons déjà, mais nous ne sommes pas prêts à les comparer avec  » à partir de rien .  »

Et qui sait ce qui se passera dans le futur? Là, dans les profondeurs de l’ inaccessible se trouve l’essence même des choses qui sont venues comme quelque chose de quelque chose et de quelque chose à partir de rien. Quelque chose de quelque chose est l’atteinte et quelque chose à partir de rien, est le manque.

Nous discernons toutes sortes de phénomènes au sein de notre désir de recevoir. Et voici la Kabbale, qui étudie et analyse le désir de recevoir, la «substance de la création» et la stimulation du désir de recevoir appelé « satisfaction vient nous aider.

La satisfaction  peut être positive ou négative : De la satisfaction positive le désir a du plaisir, de la satisfaction négative ou d’un manque de satisfaction, le désir souffre. C’est ainsi que sa réaction est établie.

Ces choses sont individuelles, elles appartiennent à ce désir, tandis que d’autres désirs sentent et les établissent dans une autre manière. Toutes les mesures et les définitions sont établies uniquement en fonction de la manière dont les phénomènes particuliers sont révélés.

De la même manière, nous ne savons pas ce qui constitue le désir de recevoir en soi. Nous connaissons seulement ​​l’émotion que nous ressentons avec lui. Nous appelons cette émotion «vie », « l’énergie vitale ». Et le désir en lui-même reste un secret. Ce que le désir veut est une chose et ce que le désir est réellement est autre chose.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/11/13 , Shamati n°3  » A propos de l’atteinte spirituelle « 

Il a élevé son coeur dans les voies du Seigneur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam , Shamati # 26,  » L’avenir de l’homme dépend et est liée à la reconnaissance du passé « : Il est écrit: «Le Seigneur est élevé et le vil verra », que seul le vil peut voir la grandeur. Les lettres Yakar (précieux) sont les lettres Yakir (saura). Cela signifie que l’on connait la grandeur d’une chose dans la mesure où elle nous est précieuse.

On est impressionné par l’importance de la chose. L’impression amène à une sensation dans le cœur et selon la mesure de sa reconnaissance de l’importance, la joie en lui apparait.

Notre base est opposée au Créateur. Il y a deux désirs : le désir de recevoir et désir de donner, qui sont opposés l’un à l’autre parce que l’un découle de quelque chose de quelque chose et l’autre découle de quelque chose à partir de rien . Donc, plus la personne est humble, plus elle reconnaît la grandeur du Créateur.

Il est très facile de voir ce que le désir de recevoir apprécie. Nous sommes prêts à nous incliner devant une personne importante, admirer un phénomène important, que si notre ego sent qu’ils sont importants. Une personne passe sa vie à chercher le sentiment de stabilité, de confiance , de soutien …

Cependant, si quelque chose est extérieur à la volonté de recevoir, elle n’est pas ressentie comme un facteur important qui peut apporter un plaisir souhaité ou comme une menace pour ce qu’on a déjà, s’il n’est pas en contact avec le désir de recevoir, alors j’ai besoin de créer la prise de conscience de son importance, une nouvelle prise de conscience. Comment puis-je faire cela?

La condition : «Le Seigneur est élevé et le vil verra », nous dit que nous devons changer.

Après tout, au moins nous avons le désir de recevoir. Alors, quand nous travaillons constamment afin d’identifier son humilité, nous sommes en mesure d’identifier la grandeur de la force de l’ amour et du don dans la même mesure. Nous voyons que l’un découle de l’autre, selon le principe de « l’avantage de la lumière sur les ténèbres .  »

Nous ne pouvons le faire que dans les relations entre les amis. Les relations avec le monde extérieur ne sont pas adaptées pour cela parce qu’il y a d’autres normes là. Dans le groupe, une personne peut faire des efforts pour s’annuler de façon simple, autant qu’elle le peut, même sans la bonne intention.

Puis elle voit qu’ellle n’est pas meilleure que les autres. Au contraire, il s’avère qu’elle est encore pire dans ses attributs. La Lumière qui ramène vers le bien  l’influence à travers le groupe et même si une personne ne comprend pas, elle voit que les amis réussissent plus, ont une plus grande force en s’annulant, ont plus de force pour participer à des cours, dans la connexion et dans l’adhésion envers le but. Dans le même temps, elle voit qu’elle peut aussi le faire . C’est de là que le sentiment d’importance découle, car il s’avère que le Créateur se comporte avec elle de façon personnelle.

Ainsi, à chaque fois  seulement quand elle se mesure à l’égard des amis, une personne peut comprendre que d’une part elle est vile et d’autre part qu’elle est digne de quelque chose qu’elle ne mérite pas du tout . Elel voit que toutes les autres personnes sont détachées de la force supérieure, alors qu’elle a été récompensée d’une attitude particulière de Lui. Cela évoque le développement des récipients en elle. Elle devient plus responsable pour ce qu’elle a reçu et sent qu’elle est déjà responsables des autres. C’est parce qu’elle n’a pas reçu cela grâce à ses efforts et ses réalisations personnelles. Non, le Créateur l’a invité à effectuer ce travail spécial et à partir de maintenant, elle est responsable de la correction du monde.

C’est ainsi que tout le monde devrait se voir parce que la correction du monde dépend de lu. Personne ne peut corriger ce qu’il corrigera.

Ainsi, une personne estime qu’elle est vile et en même temps elle sait qu’elle a reçu une mission très importante. Le Créateur, bien sûr, attend qu’une personne soit en mesure de remplir sa mission et Il est prêt à l’aider de toute manière possible. Une personne a besoin seulement de préparer une prière pour que le Créateur vienne compléter ce qu’il a commencé (  » Le Seigneur finira en ma faveur » ) .

Ainsi, elle avance. Quand une personne regarde le passé, elle comprend que le Créateur a préparé pour elle tout ce chemin. Elle ne peut rien faire par elle-même, ou attendre quoi que ce soit à l’avance, car elle ne le sait pas à l’avance. Au contraire, tout a été préparé pour elle à l’avance d’en haut.

Ensuite une personne se sent reconnaissante d’être dans un groupe, d’avoir un soutien d’en haut, d’avoir été guidée jusqu’à maintenant. C’est sur ​​cette base qu’elle peut être sûr que si elle progresse et à chaque fois reconnaît la bassesse de sa nature, alors elle se sentira la «grandeur du Seigneur » à la place et elle va le remplir. Au lieu d’une fierté vide  » il a élevé son cœur dans les voies du Seigneur» et fait ainsi avance.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que « l’avenir de l’homme dépend et est lié à la reconnaissance du passé  » de sa nature, des progrès qu’il a fait et de son état actuel. Il voit qu’il n’a pas choisi sa nature, son destin et qu’il n’a pas planifié son chemin, et lui-même n’a pas prévu cela. Tout vient effectivement d’en haut et si il continue à avancer, il fera que son ego se rende et de ce point, il y aura un chemin merveilleux dans l’avenir devant lui.

Du cours quotidien de Kabbale 06/11/13 , Shamati # 26  » L’avenir de l’homme dépend et est lié à la reconnaissance du passé « 

Une descente n’est pas la fin du monde

Dr. Michael LaitmanQuand nous traversons une série de montées et de descentes, nous nous demandons pourquoi nous avons besoin de tout cela. Après tout, il est dit que « nous montons dans la sainteté et ne descendons pas ». Donc en fait, il s’agit d’une question très logique.

Notre problème est que nous ne comprenons pas que le mal n’existe pas. Dans la spiritualité, nous vérifions tout ce qui concerne le Créateur. Il y a 125 niveaux sur notre chemin vers Lui et l’ascension de chacun d’entre eux commence lorsque je reçois un égoïsme supplémentaire, qui se développe progressivement.

Supposons que je sois au niveau 1 avant le niveau 2, ainsi mon ego doit se développer et l’état où je me trouve est appelé « nuit ». Il est dit dans la Torah : « Et il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour. » Alors tout commence le soir.

Je dois d’abord obtenir une Aviout supplémentaire (épaisseur) et découvrir une nouvelle couche de désir en moi. En fait, c’est précisément le niveau vers lequel je monterai et qui, dans l’intervalle, se dresse devant moi, comme un mur. De ce fait, cette nouvelle Aviout s’appelle une descente.

Mais la descente est une diminution de l’importance du chemin spirituel à mes yeux. C’est ainsi que le Créateur « endurcit le cœur de Pharaon » et en même temps Il me dit « Va à Pharaon ». J’ai seulement besoin de comprendre que tout cela est juste pour m’élever.

A Descent That Is Not The End Of The World

Par ailleurs, j’ai effectivement déjà grandi puisque une « soirée » est en fait la révélation de nouveaux récipients corrompus qui appartiennent au prochain niveau. Maintenant, il me manque la correction qui commence à « minuit ». De la « soirée » jusqu’à « minuit », un nouveau désir de recevoir se révèle en moi ; ainsi il y a la correction des récipients et finalement je reçois la Lumière à l’aube, le lever d’un nouveau jour. Alors est-ce une descente ?

Le Rabash nous donne un exemple : si vous avez faim et que l’on vous a donné un sac de grains de blé, et vous êtes en colère parce que vous ne pouvez pas les manger, vous avez raison. Il faut les utiliser correctement. Maintenant, vous avez quelque chose avec quoi préparer la nourriture, une satisfaction.

D’autre part , si vous recevez la nourriture prête à l’emploi pour votre âme, vous n’aurez pas la sensation, la compréhension ni l’adhésion. Vous ne comprendrez pas ce qui est essentiel et ne serez pas en mesure de vous développer.

De ce fait, nous nous élevons constamment. Il n’y a pas de descentes, tout ne dépend que de notre attitude envers ce qui se passe. Si vous voyez une descente comme un vieux sage qui cherche de nouveaux manques sur le sol, afin de monter plus haut à travers eux, pour acquérir la sagesse, alors la « nuit » ne vous semble pas une descente. Mais pour ce faire, vous devez disposer d’un groupe, d’un programme quotidien fixe et utiliser tous les moyens nécessaires pour vous soutenir dans votre démarche.

Extrait du cours quotidien de Kabbale 06/11/2013, Shamati n°26, « L’avenir de l’homme dépend et est lié à la reconnaissance du passé »

Les problèmes des petits groupes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est tellement facile de s’unir durant les congrès et c’est très difficile dans la vie. Pourquoi est-il tellement plus difficile d’unir un petit groupe qu’un grand groupe?

Réponse: Un grand groupe se maintient lui-même, mais dans un petit groupe, il y a trop de pensées et de désirs opposés qui se manifestent brusquement.

Plusieurs personnes sont toujours dans une certaine contradiction les unes avec les autres: l’orgueil, la jalousie, l’envie, etc En fait, tout cela se manifeste naturellement afin que nous puissions grandir. Mais c’est vraiment très difficile pour un petit nombre de personnes.

Par conséquent, il est souhaitable que le groupe comprenne au moins une dizaine de personnes. C’est bien quand il y a beaucoup de femmes; elles stabilisent un groupe, le calme, l’adoucissent.

La chose la plus importante est que les hommes et les femmes soient égaux dans le groupe. Vous ne pouvez pas repousser les femmes. Si elles sont votre égale, alors elles peuvent aider à maintenir la vitalité du groupe à un bon niveau.

Du congrès  « l’aube d’un nouveau jour  » en Bulgarie 2ème jour 02/11/13, Leçon 4

Comprendre la nature humaine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans un cercle intégral parfois il y a la dynamique d’une personne qui ne s’engage pas dans les problèmes des autres, mais veut attirer constamment l’attention du groupe sur elle, pour s’en servir et résoudre son propre malaise intérieur. En cela, elle rompt l’effet du cercle. Comment doit-on travailler avec une telle personne ?

Réponse: Il existe de nombreuses techniques différentes pour équilibrer le cercle. Par conséquent, d’une part, nous devons constamment rappeler à chacun les conditions de travail dans le cercle et d’autre part, nous devons comprendre cette personne, sa nature.

Prenez cet exemple et discutez-en. Comment l’ego se montre en chacun de nous ? Quelle est ma principale caractéristique égoïste, externe? De quelle façon puis-je m’exprimer comme un égoïste ? Quelqu’un ne laissant pas les autres parler et cette femme est là tranquillement ne montrant aucun intérêt. La troisième personne ne dit pas un mot, mais à la fin, laisse échapper une telle évaluation qui tue tout le monde et l’on est assis là rouge comme une tomate et maintenant il semble qu’il va frapper tout le monde ou exploser et ainsi de suite.

En d’autres termes, nous discutons de la façon dont notre ego externe se révèle et comment nous devrions avec soin et amour, peu à peu, le construire avec l’aide de tout le monde et plus particulièrement en l’utilisant – par notre amour des attributs négatifs de notre ami- s’élever au-dessus d’eux. Il n’est pas nécessaire de dire que les attributs négatifs de l’ami sont les reflets de mes propres attributs, c’est à un niveau très élevé. Au moins, dans l’intervalle, expliquez leur de cette manière.

De Kab TV  » Au fil du temps  » 21/09/13

Un signe de la correction

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels sont les signes qui peuvent nous aider à déterminer que le désir est corrigé ?

Réponse: Le désir corrigé peut se connecter à d’autres désirs. C’est le signe avec lequel vous pouvez vérifier. Si plusieurs désirs se connectent, c’est un signe qu’ils sont corrigés dans une certaine mesure et qu’ils ont un Massakh collectif (écran).

Deux désirs qui se connectent peuvent déjà créer un Partsouf spirituel, tout comme lorsque deux cellules fusionnent en une seule, qui est le début d’un nouveau corps. Chacune de ces cellules est égoïste, mais le lien entre elles est effectué par la force qui est au-dessus de la nature. Bien que chaque cellule soit destinée à garder ses frontières selon sa nature égoïste, la force, l’instinct qui arrive, les oblige à se connecter.

La force de la nature connecte les cellules, brisant leurs Massakhim égoïstes, les coquilles qui ne leur permettent pas de se connecter. Mais dans la nature, tout se fait automatiquement, instinctivement, même si nous devons le demander, puisque nous sommes la partie spéciale dans toute la nature, nous voulons ressembler au Créateur. Nous devons donc utiliser Ses forces, sauf que nous formons la création de nous-mêmes. Il dit que le Créateur a tout préparé et a brisé la création, le juste la corrige et reconstruit.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 30/10/13 , Écrits du Rabash

Participation générale

congrès, groupeQuestion: Quel genre d’ influence ces événements comme des congrès, où nous essayons de toutes nos forces d’atteindre une plus grande unité, a sur les actions de nos amis en Israël ou d’autres amis qui traversent actuellement des moments difficiles ?

Réponse: Chacun d’entre nous, vraiment toute l’humanité, est relié entre nous par des milliards de fils en un seul réseau. Il y a un nombre infini de liens qui sont évalués non pas en fonction de la quantité mais de qualité. La spiritualité est mesurée par la qualité et non par la quantité.

Notre congrès est construit sur ​​une combinaison mutuelle, la compréhension et la pénétration, de sorte que nous puissions vraiment nous sentir ensemble. Nous voulons qu’un ensemble unique et chaleurex soit créé entre nous et que la force supérieure, la Lumière Supérieure commencera à se révéler, quelque chose qui a existé dans un Kli collectif avant sa brisure dans le monde supérieur. C’est pourquoi à travers notre rassemblement à ce congrès, nous offrons maintenant une très grande adide au groupe israélien.

Ce qui s’est passé est merveilleux parce que personne n’auvait prévu cela. Si j’avais su à quel point nous aurons dû travailler sur la diffusion en Israël, je n’aurais certainement pas fixé le congrès à cette date.

Mais d’un autre côté, le Créateur arrange tout pour nous de telle sorte que beaucoup de gens sont prêts à se connecter, à se rassembler et c’est une très grande aide. Je suis très heureux que ce congrès ait été organisé en ce moment où nous brisons  vraiment le « mur de fer» entre la Kabbale et l’humanité tout entière. Nous participons à tous à cela!

Du congrès  » l’aube d’un nouveau monde  » en Bulgarie 1er jour, 01/11/13 , Leçon 2

Notre point d’ancrage

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est le bien absolu, c’est ce qu’écrit le Baal HaSoulam dans l’article   » L’essence de la religion et son but.  »  En effet, le Créateur est le principal; Il ne reçoit de personne, Il est le don complet. S’il donne, Il donne la bonté. Être primordial signifie qu’Il n’a rien mauvais. Cela résulte à la fois de la véritable réalisation et de nos conclusions intellectuelles.

Mais dans ce cas, pourquoi voyons-nous tant de choses terribles dans notre monde? Bien sûr, «Il n’y a rien hormis Lui », ce qui signifie qu’une seule force agit. Par conséquent, tout vient du Créateur. Comment peut-il en être ainsi alors que nous ressentons nos états aussi mauvais ?

Le fait est, que le Baal HaSoulam explique que la gestion du Créateur est axé sur le but. Afin de nous enseigner, nous conduire au sommet de la conscience et de la compréhension, le Créateur doit nous emmener à travers toutes sortes d’états assez désagréables. Grâce à eux, nous commençons à discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais, pas dans les yeux de notre désir égoïste, comme au début, mais en fonction du désir de donner sans réserve.

Cette échelle est si opposée à celle qui est construite en nous dès la naissance que nous ne comprenons même pas l’essence de son opposition. Nous devons encore la découvrir et de ​​la façon dont cela nous sera présenté à plusieurs reprises sous un autre état, sous une autre forme, ce qui nécessite une approche différente. En effet, tous les degrés sont opposés à ceux adjacents, à la fois le plus bas et le plus élevé.

Ainsi, une personne, bien sûr, ne peut jamais être sûre de rien en ce qui concerne ce qu’elle éprouve. Il n’y a que le «point d’ancrage », notre monde. Ici, nous sommes détachés de la spiritualité et chaque état retourne à cette séparation, car à chaque pas nous devons tomber au degré inférieur, au moins pendant un bref moment. Nous nous sentons comme si toute chose spirituelle disparaissait complètement et puis nous nous élevons à un nouveau degré.

L’état de «ce monde» est spécial car ici, nous pouvons en quelque sorte exister sans aucune intention, détachés de la spiritualité. Cela peut être un monde imaginaire et pourtant nous vivons à l’intérieur, pour ainsi dire. Plus tard, nous allons voir et comprendre que ce n’est pas l’existence, le fait d’être, mais une sorte de « fluctuation ». Néanmoins, nous ne pouvons monter l’échelle des corrections que si nous sommes dans ce monde, vivons divers phénomènes en lui, renforçons le groupe et essayons de faire les actions nécessaires à l’intérieur.

Ici, nous sommes engagés dans la diffusion ; ici, nous voulons voir la correction. Puisque nous ne sommes pas encore dans le monde spirituel, ce monde matériel imaginaire devient pour nous le «fondement», solide et inébranlable. Cela signifie que la spécificité de notre groupe est également hors de ce monde.

Ainsi, la gestion axée sur le but du Créateur nous emmène à travers des états horribles propre au processus de croissance, le fruit sublime et doux. On dit que l’avantage de la Lumière est sur l’obscurité. Si le processus est retardé, il montre aussi la hauteur et l’unicité d’une créature particulière. Après tout, plus l’âme est complexe, plus les étapes de croissance sont exigées.

Cependant, ce n’est pas directement lié à son rythme. Nous accélérons le moment où nous voulons des changements à chaque instant. Si j’étais dans les «affaires » depuis vingt ans et que je suis venu de nulle part, je ne devrais pas me rassurer par le fait que j’ai une âme forte qui nécessite beaucoup de temps pour « grimper « . Non, je dois juger mon développement non par les résultats, mais par la rapidité des changements internes. C’est ce qui détermine si je passe par la Lumière ou par l’obscurité, par la voie de la Torah ou par le chemin de la souffrance.

Et là, tout dépend de la préparation de mon côté : Si je me prépare aux changements, j’accélère le temps et change le chemin indésirable en un chemin désiré. En fait, il n’y a pas de chemin  » indésirable ». Une personne ne peut pas admettre, en pleurant, que le Créateur l’a conduit au but de la création. Nous ne sommes pas une horde d’esclaves marchant péniblement vers le bien absolu, forcé par un fouet. C’est tout simplement impossible. Non, à chaque étape et à chaque instant, j’ai le choix entre le chemin de la Torah et le chemin de la souffrance. La différence entre eux est déterminée par ma préparation : si je veux exposer mon état à l’avance et voir dans quelle mesure il est vers l’objectif de la création.

Et l’objectif est mon adhésion au Créateur, ce qui signifie une complète équivalence de forme avec Lui. Comment est-ce possible ? Il est le désir de donner sans réserve et je suis le désir de recevoir. Nous sommes aux antipodes.

Le fait est que le Créateur m’envoie la Lumière qui ramène vers le Bien donc mon désir est «  revêtu » du don sans réserve. Il est également appelé «l’écran et la Lumière réfléchie.  » Ainsi, je deviens comme Lui.

Mais puis-je vous assurer que j’avance dans la bonne direction ? Pour ce faire, j’ai un groupe dans lequel je dois travailler. Si je cherche vraiment, j’attends que le Créateur effectue les actions nécessaires sur moi, organise des «exercices» pour moi. Je suis prêt pour eux, je les veux et j’accepte tout volontairement, avec joie et gratitude, bénédiction pour le mal comme pour le bien.

Mais comment puis-je vérifier moi-même cela? Le critère est le suivant: Lorsque l’alourdissement du cœur vient, je suis heureux, heureux que je reçoive un lieu de travail, que le Créateur ne m’ait pas oublié et me montre la hauteur du degré suivant. Maintenant, il me manque seulement la Lumière pour m’élever à l’intérieur dans l’intention altruiste.

Ainsi, l’alourdissement du cœur montre que maintenant je peux m’élever  à la propriété du don sans réserve. C’est la différence entre le chemin de la Torah et le chemin de la souffrance.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/11/13 , Les Écrits du Baal HaSoulam

Deux parties dans le même groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la frontière entre moi, mon annulation, mon opinion et mon investissement personnel dans un groupe et ce qui ajoute à sa puissance ?

Réponse: Je peux ajouter à un groupe uniquement ce dont il a besoin et pas mon opinion. Je n’ai pas le droit d’insérer mon opinion dans un groupe. Je  montre que la chose la plus importante dans la vie pour moi, c’est l’élévation spirituelle, où la perception du Créateur devient l’objectif le plus important pour moi. C’est ce que je dois insérer et contribuer à un groupe. Mon opinion personnelle n’est pas dans ce domaine. Je me réduire à néant et j’accepte les opinions des kabbalistes.

Se peut-il que vous soyez désemparé entre le travail de diffusion ou avec d’autres états? Se peut-il que vous pensiez à  échanger des idées dans le cadre de la manière dont nous construisons le groupe, comment nous diffusons ?

Très souvent , le terme «groupe» est entendu sous deux formes absolument différentes. La première est qu’il s’agit d’une forme spirituelle, où nous sommes tous connectés dans le cœur, dans le désir et l’envie de découvrir le Créateur et la deuxième forme, c’est quand nous travaillons dans la diffusion, dans l’unité, pas en nous-mêmes, non pas pour le Créateur, mais dans le but d’effectuer une tâche physique. Ce n’est pas nécessaire de mélanger l’un avec l’autre.

La réalisation d’une tâche sur le plan physique n’a aucun rapport avec la connexion à un travail spirituel. Il est nécessaire de différencier ces deux parties d’un groupe et en aucun cas ils ne doivent être mélangés. Ensuite, tout ira bien.

Il y a des gens qui sont merveilleusement impliqués dans la diffusion. Nous pouvons parler de la force de leurs capacités naturelles. Il y a des gens qui peuvent travailler davantage avec leurs mains. Il y a des travailleurs techniques, comptables, etc. Notre usine de diffusion se compose d’eux.

En aucun cas, il est nécessaire de relier l’usine avec le groupe spirituel où nous sommes réunis ensemble, unissons nos cœurs et les tournons vers le Créateur, car les gens qui ont du succès dans un Groupe pourraient ne pas réussir du tout dans d’autres groupes. Ils n’ont pas cette capacité. Il y a des amis qui apprennent avec passion, s’unissent, sont prêts à s’enflammer et réveiller les autres, mais ils n’ont pas de compétences particulières pour travailler, même en matière de traitement. Par conséquent, il est sérieusement nécessaire de les différencier l’un de l’autre.

Essayez de penser à la façon dont vous divisez le groupe dans sa partie spirituelle et sa partie physique. La partie spirituelle est uniquement l’unité intérieure. Qui s’y implique le plus? Qui s’en préoccupe le plus ? Qui donne plus d’excitation pour les amis, pour  que la partie spirituelle de ce groupe soit le plus important.

A quoi appartient la partie physique ? Il se pourrait que ce soient toutes sortes d’experts, de techniciens, des gens pragmatiques qui travaillent simplement sans connexion mutuelle entre eux.

D’une discussion sur le groupe et diffusion 20/10/13

Anticiper l’air frais de la liberté

Dr. Michael LaitmanPendant des milliers d’années, des milliers de gens ont essayé de sortir de cette prison, le sentiment d’un petit monde étroit, mais ils n’ont pas réussi à le faire. Et cela n’a pas changé jamais ! Le désir de recevoir ne se développera jamais volontairement hors de son propre désir et ne me libérera jamais, donc je ne peux pas regarder la réalité à travers lui et voir le monde réel.

Cela n’arrivera jamais ! Au contraire, de jour en jour, je vais découvrir que mon désir de recevoir a augmenté, mais les possibilités de découverte de nouveaux phénomènes en lui sont réduites. Cela m’amène au sentiment d’exil qui m’oblige à chercher et à trouver la méthode de la sagesse de la Kabbale. La Kabbale explique que personne ne peut rien voir de plus au sein de son désir égoïste.

Je dois me réconcilier avec le fait que l’ego ne me permettra pas de sentir autre chose que ce monde. Si je veux quelque chose au-delà de cela, alors je dois changer mon attitude au sujet de mon désir de recevoir. Je vois maintenant la réalité de manière sélective, ne voyant que tout ce qui intéresse mon ego. Mais si je veux voir une image plus large plus vraie, ou au moins une image plus proche de la vérité, alors c’est à moi de mélever au-dessus du désir de recevoir, d’aller au-delà de mon désir égoïste .

Par exemple, je peux quitter mon désir de recevoir et passer dans le désir d’un ami, ou de plusieurs amis. Grâce à cela, j’ai déjà élargi ma perception et je vais sentir le monde qui existe en dehors de moi. Je dois me connecter au désir d’un ami. Si je suis capable de sentir la réalité à sa façon, alors cela sera déjà complètement différent par rapport à ce que je ressens dans mon ego. C’est ainsi que je vais me réveiller de ce rêve et m’élever au-dessus de moi. Au moins, je serai en mesure de sortir de ma boîte, hors de ma prison.

La règle générale, «Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est dérivée de cette situation. C’est le moyen pratique qui permet à une personne de sortir de son petit cocon, ce qui nous apparaît comme ce monde à travers son prisme de l’intérêt personnel, pour s’élever au-dessus soi-même et à trouver un point de vue différent.

Cependant, pour que mon esprit soit véritablement indépendant de ma volonté de recevoir, je ne dois pas seulement sortir voir un ami ou plusieurs amis, mais c’est plutôt à moi de me connecter à une multitude d’autres désirs de recevoir individuels. Seulement à travers eux, à chaque fois sous un autre angle, je verrai la vraie réalité.

En fin de compte, tous les points de vue, les perspectives individuelles se connecteront en un seul point de vue collectif, dans une vaste observation. Cette observation va s’étendre indéfiniment jusqu’à ce que je sois complètement libre de mon désir de recevoir et à travers les désirs des autres je vais acquérir la liberté. Ma perception de la réalité ne sera soumise à aucune condition et sera tout à fait objective.

Une chose merveilleuse est que la véritable perception se fait encore sentir dans mon désir de recevoir, mais je dois créer des lunettes qui corrigent tous les défauts, les neutralisent et me donnent la possibilité de voir et de sentir la réalité supérieure.

Donc, nous disons que le travail spirituel se traduit par la nécessité de « aime ton prochain », « s’élever à la hauteur du Créateur » et ainsi de suite. Pour  nous » La Torah est expliquée dans le langage humain  » (Mishna), c’est ce que nous sommes prêts à comprendre et à ressentir. Pourtant, en réalité, il est question ici d’un changement dans la perception de la réalité.

Mais nous avons besoin pour mener à bien des activités simples et des exercices pour atteindre ce changement de perception : soit par  notre désir égoïste primitif ou soit  par le désir de recevoir qui est dirigé vers le don sans réserve. En fin de compte, j’atteins un état où mes efforts pour changer ma perception se transforment en plaisir, parce que je sens que je suis déjà proche de liberté.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 24/10/13