Category Archives: Perception

Tout est mesuré avec précision

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous changer notre attitude négative pour la réalité si c’est comment nous la ressentons?

Réponse : Ce sentiment négatif nous est donné pour le but. Tout est mesuré avec précision selon les relations entre la Lumière et les récipients. Le Créateur le mesure selon l’être créé dans le système brisé que nous nous exercions afin de nous corriger et ainsi atteindre le don. Ensuite, nous ressentirons le bon état correct.

Si nous n’avions pas de sentiments négatifs maintenant, nous ne ressentirions jamais l’état où nous sommes. Nos récipients de perception sont des récipients d’évaluation : je ressens que ce que j’évalue comme bon ou mauvais.

Si je vois quelque chose, alors c’est un signe qu’elle est importante pour moi: je suis effrayé par elle ou bien je l’aime, je veux m’en approcher ou m’en éloigner. Je pense que de ce que je me soucie. L’attribut du don ne nous intéresse pas du tout, et ainsi il n’existe pas dans notre monde, et nous sommes seulement que dans l’attribut de recevoir.

Mais si, selon le programme de la nature, nous devons atteindre l’attribut du don, alors nous avons à nous donner une chance de nous y amener à partir de l’attribut de recevoir, ce qui signifie de l’attribut contraire et corrompu à celui du don. C’est ce qu’on appelle la « démolition. » Il y avait un bon programme qui fonctionnait bien, mais il est tombé en panne. Maintenant, nous devons apprendre à passer de l’état corrompu à l’état corrigé.

Ainsi, nous allons apprendre le programme lui-même, afin de ne pas exister en lui comme des anges. Quand je corrige le programme moi-même et vois tout le mal et les corruptions en lui, comprenant à quel point il peut être bien s’il fonctionne correctement dans le système, dans sa forme opposée, alors je découvre l’essence même du programme, le planificateur de programme, et je connais Ses pensées envers les êtres créés, ce qui est appelé la « pensée de la création. » Je suis activement intégré dans ce programme et j’acquière la nature du Créateur qui est revêtue en moi. Il commence à opérer en moi, forçant mes muscles, mes os et mon cerveau à se déplacer. Dans le même temps, j’ai l’impression que c’est le Créateur qui est revêtu en moi, et non une force inconnue.

J’ai d’abord été exploité par mon ego, mais je ne le savais pas. Puis il y a eu scission intérieure quand j’ai découvert que c’est l’ego qui me dirige, qu’il y en a deux: moi et l’ego et la disparité entre les deux. Ensuite, j’ai voulu l’attribut de don pour me gérer à la place de l’ego. Puis, dans l’attribut du don, j’ai ressenti la racine supérieure qui a créé l’ego et la bonne force, et donc j’atteins l’adhésion.

De la 1ère partie de cours quotidien de Kabbale du 05/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Un champ rayonnant dans la lumière

Dr. Michael LaitmanLa chose principale est de corriger notre attitude face à la réalité et de comprendre que toute la réalité est la Shekhina, la révélation du Créateur. Maintenant, cependant, cela m’est révélé comme encore les niveaux de la nature, de la végétation et de l’animé, comme des êtres humains, et le monde entier qui m’entoure que je crois être en dehors de moi. En fait, tout cela est la révélation du Créateur qui, dans l’intervalle est caché sous la forme inverse de ce que nous devrions voir.

Cette image d’ensemble opposée ne s’explique que par l’état opposé de nos attributs. Il est possible de la corriger que si nous nous efforçons de voir cette réalité par le biais de l’enseignant, du groupe, des livres et la diffusion en essayant de la percevoir comme toute la réalité, de chercher ce qui nous manque pour atteindre une telle attitude et d’être renforcé par l’environnement. Puis peu à peu, par les efforts que nous faisons, comme « de nombreux centimes ajoutés à un grand compte », nous commençons à sentir que nous devons nous corriger nous-mêmes et que tout ce qui est extérieur à nous est la Sainte Shekhina – ou l’âme.

A chaque instant, nous avons l’occasion de travailler sur nos mauvaises pensées et sur notre critique de la réalité, de la Providence supérieure, et même de moi-même, de mes attributs, de l’incomplétude intérieure ou l’incomplétude extérieure, afin de les clarifier, surmonter la critique, et de tout juger à l’échelle du mérite. Ensuite, la réalité véritable et entière sera révélée.

Ensuite, nous verrons que tous les écarts par rapport à la complétude – toutes les lacunes que nous avons constamment ressenties, la corruption de soi et de la corruption du monde extérieur – ne sont que des forces qui étaient destinées à renforcer et à accroître la connexion d’une personne avec le Créateur. La réalité nous est maintenant révélée comme un champ rougeoyant illuminé dans la lumière de nombreux rayons, dans différents discernements de complétude. Ainsi, une personne répond à l’objectif de la création.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 06/03/13

Un grain de matière à côté d’une étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans le monde d’Ein Sof (infini). Mais dans le monde d’Ein Sof il y a une très faible Lumière: Nefesh de Nefesh qui a créé l’être créé comme « quelque chose à partir de rien », comme un petit grain de désir de recevoir. Il s’agit de la première phase, la « phase racine » du monde d’Ein Sof. Alors, pourquoi est-il appelé infini?

C’est parce qu’il n’y a rien d’autre que la petite étincelle de Lumière et le petit grain de matière. Tout autre vient sur le compte de la grandeur de la Lumière dans les sentiments du grain de l’être créé, par le grand respect envers la Lumière qui l’a créé et qui prend soin de lui. De la reconnaissance de cette grandeur vient la sensation du monde d’Ein Sof.

Puis ce grain commence à se développer et à devenir de plus en plus indépendant, et des mondes entiers sont nés dans ses sentiments. D’abord, il se produit instinctivement, sous l’influence de la Lumière. Mais finalement, son développement a atteint le point où nous sommes maintenant. Si maintenant, à partir de cet état, nous nous élevons de nouveau à l’aide de tous les préparatifs qui ont été faits pour nous, nous atteindrons la véritable reconnaissance de la Lumière.

Mais nous pouvons l’appeler réel que sous condition, car il est impossible d’atteindre l’essence réelle et la hauteur du Créateur pour l’être créé. Mais quand nous nous élevons à nouveau, nous découvrons la Lumière de NRNHY, la mesure dans laquelle le Créateur nous permet de L’atteindre est appelée « l’adhésion. » Dans cette mesure, conformément à Sa volonté, il nous faut être comme Lui.

Il dit: « De la poussière il fait lever le pauvre » (Psaume 113). Mais nous ne demandons pas qu’Il nous lève de la poussière afin d’être riche, mais nous voulons seulement nous lever de sorte que nous respections et louions le Créateur. C’est la seule raison pour laquelle nous Lui demandons de nous lever de la poussière, pour atteindre sa grandeur et non dans le but d’améliorer notre propre condition.

Cette ascension est pour comprendre qui nous a créés et qui a pris soin de nous. La matière elle-même peut rester dans la pauvreté absolue, car ce qui est important pour nous est de rejoindre la Lumière supérieure, l’attribut du don, non pas pour notre propre bien, mais pour amener le contentement du Créateur. C’est notre seul espoir. Ainsi, nous nous portons pour nous adapter parfaitement à l’image, l’image, qui est dans le monde d’Ein Sof: un grain de matière à côté de l’étincelle de Lumière, et tout le reste est l’infinie grandeur du Créateur.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 07/03/13

La différence entre une union égoïste et altruiste

congrès, groupeQuestion : Quelle est la différence entre la coopération spirituelle et l’union égoïste corporelle ?

Réponse : Une union d’égoïstes va produire un résultat égoïste. Supposons qu’un groupe de personnes se rassemble pour battre quelqu’un. Dans ce cas, ils auraient certainement obtenu un certain bénéfice pour eux-mêmes. La même chose est vraie dans les affaires et tout le reste, où le fort l’emporte sur le faible.

Et comment se manifeste une connexion altruiste ? Comment peuvent-ils se connecter entièrement ? Je veux donner, vous voulez donner, il veut donner, mais où et à qui donnons-nous ? Peut-on donner à quelqu’un de l’extérieur ? Alors, nous ne serions pas compris du tout.

Lorsque des altruistes se rencontrent, ils créent un champ altruiste entre eux où ils découvrent une bonne force appelée « Nature » ou le « Créateur ».

Ils révèlent cette force entre eux, entre leur mouvement altruiste mutuel, et il s’est avéré que leur réalisation est ressentie comme l’atteinte de la vie éternelle au-delà de notre monde, au-dessus de notre monde. Ils existent dans une nouvelle dimension, dans un nouveau champ créé par eux dans le cadre d’une « bulle spirituelle », et ils existent en elle.

En dehors de cette « bulle spirituelle », qu’ils ont créé entre eux par le mouvement altruiste mutuel, ils ne voient pas le monde comme une personne ordinaire le voit. Ils ne voient pas de la matière et des images, mais les forces qui sont derrière nos corps et les objets de ce monde. Ils ont une perception totalement différente de la réalité.

Ils ressentent la matière de notre monde, non seulement à travers leurs cinq sens, mais aussi à travers la propriété générale du don sans réserve qu’ils ont atteint, et ils voient les forces qui régissent l’univers. C’est ce qu’on appelle : « Ils ont atteint leur âme ». C’est pourquoi une union d’altruistes, contrairement à une union d’égoïstes, les amène au prochain niveau, la prochaine dimension.

Question : Est-ce qu’ils établissent ce but, ou est-ce le résultat de l’action ?

Réponse : Ils ont fixé un objectif tout à fait clair pour eux-mêmes : atteindre le niveau de l’attribut du don sans réserve, le niveau du monde supérieur altruiste. Tel est l’objectif du côté du Créateur et du côté de l’homme.

De la Leçon Virtuelle du 03/03/13

Le salaire ici est maintenant

Dr. Michael LaitmanTout notre travail n’est pas de faite des efforts pour être payé mais de faire du travail le paiement effectif. C’est notre objectif, pour atteindre un état dans lequel mon effort, mon travail, la possibilité de donner à l’autre et, à travers lui, au Créateur, deviendra le paiement désiré, afin de parvenir à ce que je sois prêt à préparer tous les moyens possibles, puisque ma correction dépend de cela.
Ensuite, nous allons cesser de sentir le passé, le présent et l’avenir le temps disparaîtra. C’est parce que le temps est mesuré seulement en fonction des manques et de la satisfaction. Mais s’il n’y a pas de manque ni de  satisfaction, que tout est pareil, entier et complet, alors je vais arrêter de sentir le temps.
Si je ne ressens aucune différence dans la satisfaction, non pas ici et non pas dans de plus grandes distances, et non pas en d’autres temps, et non pas dans les relations entre tout le monde-là, le monde entier devient une seule grande opportunité pour moi de m’exercer, qui est mon paiement à ce moment-là, pas avant, et pas après, mais en ce moment. Et puis toute la réalité devient la Lumière blanche simple qui remplit toute la réalité.
Pour moi, tout est basé sur mon effort, mais en son sein, je découvre immédiatement le don et le plaisir comme l’objectif. LE DON ET LE PLAISIR COMME L’OBJECTIF Ainsi, nous nous élevons au-dessus du temps et de l’espace, au-dessus des images et des manières de ce monde, et nous nous efforçons seulement que tout dans l’ensemble du niveau de Aviout (épaisseur) soit révélé, nous nous corrigerons à un état tel que nous nous sentons pas plus mal, mais seulement le plaisir de ce que nous faisons.
C’est la même chose dans notre monde, si je jouis d’une certaine action, je ne le perçois pas comme douloureuse, comme un effort, mais simplement comme un plaisir. Bien que le corps puisse dépenser beaucoup d’énergie et de calories effectuer cette action, je ne sens que je perds quelque chose et que je dois compenser pour cela, mais je sentirai du plaisir et de la satisfaction.
Ici, tout dépend de la façon dont une personne comprend qu’elle et ce qui est à l’extérieur d’elle , ce qui signifie l’autre, sont les mêmes, si elle voit que le monde entier lui appartient. Ensuite, elle ne sentira pas le moindre effort. C’est parce que tout l’effort est seulement dans les relations entre moi et ce qui est extérieur à moi quand je dois faire quelque chose en dehors de moi et donner aux autres afin de recevoir quelque chose d’eux en retour. Mais si le monde entier est un seul corps, alors l’effort disparaît et ainsi fait le passage de moi aux autres et d’eux à moi.
Toutes mes peurs, les angoisses, les insécurités et les souffrances disparaissent parce qu’elles n’existent pas dans un corps où tout est un. Donc, tout notre travail est de parvenir à ce sentiment par l’environnement, par mes efforts, par la Lumière qui ramène, qu’il n’y a rien en dehors de moi-même. Dans la vraie perception de la réalité, il n’y a qu’un seul état et un seul endroit. Cet endroit est appelé Shekhina ou Malkhout de Ein Sof (infini) et l’état est appelé l’adhésion.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Régler l’onde de l’âme

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Point 9: Et la seule différence entre les âmes et son essence est que les âmes sont une partie de son essence. Cela signifie que la quantité de lumière qu’elles reçoivent dans leur Kli, qui est le désir de recevoir, est déjà séparée du Créateur, puisqu’elle est fondée sur la disparité de forme de la volonté de recevoir. Et cette disparité de forme en fit une partie par laquelle elles ont été séparées de l ‘«ensemble» et devinrent une «partie». Par conséquent, la seule différence entre elles est que l’un est un «tout» et l’autre est une «partie», comme une pierre qui est extraite d’une montagne.
Maintenant, nous sommes dans un espace avec des vagues innombrables et des radiations de fréquences différentes qui couvrent tout l’espace, de zéro à l’infini. Nous percevons ces ondes à l’aide de différents outils, qui peuvent être accordés à ces ondes et les capter. Le récepteur capte l’onde selon l’équivalence avec la vague, ce qui signifie que le récepteur crée une certaine onde, qui est une réplique de l’onde à l’extérieur et, ensuite, elles entrent l’une dans l’autre et créent une résonance, ce qui signifie qu’elles se connectent. Je perçois cette connexion et sens si, par exemple, c’est une onde radio que je peux entendre ou si c’est une gamme d’onde télévision que je peux voir.
Ainsi, je perçois la «vague» de l’âme générale, puisque toute la création est une âme, un récipient spirituel qui est totalement remplie par la Lumière, par Malkhout de Ein Sof (infini). Quand je suis en dehors d’elle, je n’ai qu’un petit « capteur », une étincelle que j’ai reçue et que je dois développer maintenant afin de capter vague après vague. Ainsi, je créé et développe le «récepteur», et par lui, je perçois une partie de «l’ensemble» dans lequel je suis, une partie de mon âme. D’une manière générale, tout l’espace de Malkhout est mon âme, que je vais acquérir. Mais je découvre cela peu à peu, dans la mesure où je développe mon «récepteur», mes récipients de  perception. Ainsi, il s’avère que c’est moi qui sépare la partie de l’ensemble, en fonction de mes attributs actuellement corrigés.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/03/13, «Introduction au Livre du Zohar »

La tromperie du temps

Dr. Michael LaitmanLa correction que nous avons besoin de faire est divisée en plusieurs actions, de petites parties, et des changements progressifs qui créent la sensation du temps pour nous. Le temps est créé comme un résultat de cela, le temps est dû au fait que nous travaillons aujourd’hui et attendons d’être payés demain. Si c’est la façon dont une personne ressent, alors, en fait c’est une corruption.

La correction consiste à s’imaginer cet idéal, que maintenant vous existez déjà dans un état corrigé et complet où il y a l’abondance complète. Qu’est-ce qui manque, c’est de revêtir sur la Lumière, notre attitude, intention et attribut du don sans réserve. Si vous les acquérez, alors vous découvrirez que la dissimulation n’est qu’envers vous et que vous avez toujours été dans la Lumière de Ein Sof (infini) mais que vous n’étiez pas en mesure de la ressentir et de la comprendre.

Et tout cela, c’est parce que vous n’avez pas été sensible à l’attribut du don sans réserve. Vous n’avez pas pensé qu’il valait quelque chose ou même moins que cela. Ainsi, vous ne l’avez pas ressenti ou même ressenti l’attribut inverse: au lieu de l’altruisme et le don, vous avez ressenti l’attribut de recevoir, de l’ego.

Ainsi, tout notre travail est de transformer le travail lui-même en une récompense. Et à chaque instant l’occasion nous est donnée de faire un effort qui nous permet d’attirer plus la Lumière qui ramène vers le bien et donc d’atteindre même encore plus les attributs du don et d’être reconnaissant pour le mal qui est révélé. Le mal indique l’endroit où la correction est nécessaire, où, pour nous, le don fait défaut.

A pied au congrès en Allemagne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment proposez-vous que nous-nous préparions pour le congrès en Allemagne à la fin du mois?

Réponse: Il faut comprendre qu’au premier niveau où nous sommes maintenant, nous évoluons dans le cadre du temps, du mouvement et du lieu. Ce sont des limitations corporelles contre lesquelles nous sommes impuissants pour le moment et sommes sous leur influence.

Quand nous arrivons à des niveaux spirituels, cela devient beaucoup plus facile et nous n’avons plus à ressentir la présence corporelle. Nous vivons déjà dans une réalité différente, la vie spirituelle fait partie de la vie corporelle.

En attendant, je ne vois aucun moyen de sauter dans le temps et la distance. Ce problème est uniquement sur le niveau actuel de préparation.

Le premier niveau spirituel nous amène déjà ensemble en interne, nous libérant totalement des limitations corporelles. Mais afin de pénétrer dans le monde spirituel, nous devons travailler à ce niveau actuel et nous connecter comme si le temps et le lieu n’existaient pas.

C’est exactement pour cette raison que nous avons des ateliers et des congrès qui nous unissent, nous connectent physiquement, et renforcent les liens qui nous unissent. Il n’y a pas d’autre choix puisque cette sensation physique fonctionne toujours sur nous. Ce n’est pas par hasard que ce monde a été créé, et ce n’est pas par hasard que nous ressentons ce premier niveau en lui. Sans aucun contact entre les désirs brisés, sans être capable de ressentir l’autre, nous ne serions pas en mesure d’avancer.

C’est juste comme un couple dans lequel un homme et une femme doivent être ensemble, pas juste à côté de l’autre, mais en fait entrent réellement l’un dans l’autre. Nous devons apprendre de ces exemples corporels qu’une nouvelle continuité est née de cette relation étroite.

Donc, nous devons venir au congrès et atteindre cette forte étreinte. Ce n’est pas grave si on s’embrasse ou pas vraiment, ce qui est important, c’est que nous ressentions vraiment la proximité en s’asseyant à côté de l’autre, en étudiant ensemble, en mangeant, chantant, dansant et lors des discussions. Il doit y avoir un contact physique d’au moins deux ou trois jours par an ou tous les deux mois. Cela laisse déjà une impression qui nous permet de le ressentir plus tard à maintes reprises et de mieux ressentir l’un et l’autre.

Si nous ne voyons jamais les uns les autres, nous n’utilisons pas les moyens qui nous ont été donnés. Il est impossible d’avancer sans eux. Les kabbalistes ont toujours été ensemble. Le Baal HaSoulam a apporté du matériel pour tanner les peaux en Israël et a voulu ouvrir une petite entreprise de tannage à Jérusalem. Il pensait que ses étudiants travailleraient sur ces machines, gagneraient leur vie, et aussi y étudieraient.

Le séchage est un sale boulot accompagné d’une odeur terrible. Il est impossible d’être à proximité d’un tanneur à cause de cette odeur ; le Baal HaSoulam a voulu ouvrir cet équipement pour que les gens s’éloignent de son groupe. Habituellement ces équipements sont loin d’être dans les quartiers d’habitation de la ville.

Il a travaillé comme juge rabbinique à Varsovie, mais il a décidé de faire face à cette sale besogne, car il rêvait d’un groupe de kabbalistes proche.

Cela signifie qu’il est impossible de réussir sans contact physique. Je ne peux imaginer un élève qui refuse de venir au congrès et me rencontrer, bien qu’il le peut. Si une personne a de la volonté, alors elle sera prête à marcher pendant un mois si elle n’a pas d’argent pour un avion ou un train. Je me souviens qu’à plusieurs reprises sur le chemin de Rehovot (où je vivais) ma voiture est tombée en panne, car elle avait un problème de carburateur. Ensuite, j’ai laissé la voiture sur le bas côté de la route, fais de l’auto-stop jusqu’à un certain point, puis j’ai marché le reste du chemin. Tout cela fait partie aussi de l’effort.

Mais sans contact physique, sans être assis côte à côte à table pendant la leçon ou dans un atelier, de chanter ou de danser ensemble, il est impossible d’avancer.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 05/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Communiquer en ondes courtes

congrès, groupeLe Baal HaSoulam: Introduction au Livre du Zohar, « Article 8: Par exemple, quand deux personnes s’aiment, vous dites qu’elles sont attachées l’une à l’autre comme un seul corps. Et quand elles se détestent l’une et l’autre, vous dites qu’elles sont aussi éloignées l’une de l’autre comme l’est pour l’ouest. Mais il n’est pas question de proximité ou l’éloignement ou d’emplacement ici. Au contraire, cela implique l’équivalence de forme: quand elles sont égales dans la forme, et que chacune aime ce que l’autre aime et déteste ce que l’autre déteste, elles s’aiment et sont attachées l’une à l’autre.

Et s’il y a une différence de forme entre elles et que l’une d’elles aime quelque chose que l’autre déteste, alors dans la mesure où elles diffèrent dans la forme, elles deviennent distantes et haineuses l’une envers l’autre. Et si, par exemple, elles s’opposent dans la forme, et tout ce que l’une aime, l’autre le déteste, et tout ce que l’autre déteste ait aimé par la première, elles sont considérées aussi éloignées que l’est pour l’ouest, ce qui signifie d’un bout à l’autre.

Question: Quels genre d’amour et de haine sont mentionnés ici?

Réponse: C’est typique des relations mutuelles entre les personnes différentes: avec un ami, avec son épouse, etc. Plus vous vous ressemblez dans vos désirs et pensées, ou plus différents vous devenez, à ce point vous aimez ou détestez l’autre .

Mais l’intention d’une personne ici n’est pas de révéler les sentiments physiologiques innés et non sur la connexion simple et naturelle qui est basée sur les intérêts, les habitudes et les ententes. Non, nous parlons de deux personnes qui travaillent ensemble afin de préparer le « lieu » de la révélation du Créateur à leur égard.

Nous construisons ce « lieu » par nos intentions générales et mutuelles. Parce que nos désirs et pensées sont différents et que les gens sont différents, tout le monde est fixé sur sa propre « fréquence. »

Dans le passé, les ondes longues étaient utilisées pour la communication. Puis une plus grande précision a été requise, une plus grande intensité, et la capacité de pénétrer plus profondément, et nous avons donc commencé à utiliser des fréquences plus élevées par lesquelles il est possible de transmettre plus d’informations. Avant tous les plus petits détails étaient avalés, mais maintenant dans les hautes fréquences, il s’avère que tout le monde peut être spécial et nous n’avons pas besoin d’être comme eux. Une créature d’une autre planète ne remarquerait pas les différences entre nous: tout le monde a des bras, des jambes, des yeux, des oreilles, etc. Mais si l’on pénètre plus profondément dans le caractère d’une personne, dans son essence, nous découvrons de grandes différences. Non seulement chaque individu est unique, mais aussi qu’il est en constante évolution.

Alors, comment pouvons-nous relier les uns aux autres?

Nous nous connectons en fonction de nos intentions. J’ai l’intention de vous donner de la bonté avec tous mes attributs et vous avez l’intention de m’accorder de la bonté avec tous vos attributs, désirs et capacités. Alors nous sommes égaux, semblables, connectés. Nous ne sommes pas liés à nos désirs réels, mais dans nos intentions qui visent au don mutuel.

Je ne vous force pas à écouter Mozart, bien que j’aime beaucoup sa musique, et vous ne me forcez pas à écouter Moti Mor, par exemple, qui est votre chanteur préféré. Non, j’éteins la musique classique et m’habille en vous et vérifie ce qui en vous correspond à cette fréquence, ce que vous aimez dans votre désir analogue. Ah! vous aimez Moti Mor. Bien que je ne puisse même pas le comparer à Mozart, je n’ai toujours pas commencé à le valoriser, puisque que je me connecte par à vous et j’atteins le Créateur. Ainsi, tout à coup, Moti Mor devient important pour moi et je change mon désir pour votre désir. Mozart était une source de plaisir pour moi au niveau « animal », tandis que Moti Mor devient une occasion pour moi de communiquer avec l’autre et de construire un récipient spirituel.

Il s’agit de ce qu’il a dit: « Faites votre volonté Sa volonté. » Je ne peux pas annuler mon attirance pour Mozart, je ne fait que de la « restreindre », je l’ai « couverte » d’une nouvelle couverture pour mon attirance à Moti Mor et par qui je me connecte à vous. Je fais la même chose avec tout le monde, égalisant mon désir au désir de l’autre. Finalement, j’acquière les manques du monde entier et communique avec tout le monde.

En fait, je n’ai même pas besoin d’aller le vérifier dans le but de le faire, la Lumière m’aide et je me connecte à la grandeur de l’autre, à son intelligence et à son sentiment. Ce n’est pas un effort, mais en fait c’est facile et merveilleux.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 4/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Regardez le résultat final

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar« , Article 4: Pour comprendre ces questions et demander des renseignements, la seule tactique est d’examiner la fin de l’action, c’est-à-dire le but de la Création. Car rien ne peut être compris dans le milieu du processus, mais seulement à sa fin.

C’est la règle, c’est seulement en observant la fin de l’action que nous pouvons comprendre tous les détails, les phases, les raisons de tout, et le processus en totalité. C’est parce que c’est qu’à la fin que ça devient clair, combien chaque détail est essentiel et dans quelle mesure tous ces détails doivent être disposés l’un après l’autre dans cet ordre, mais c’est seulement qu’à la fin que nous voyons que tout est complet. L’accomplissement total n’est possible que si tous les détails sont disposés correctement. Mais comment pouvons-nous arriver à la fin, si nous sommes au milieu de notre chemin?

Et il est clair qu’il n’y a pas d’action sans but. Nous le voyons aujourd’hui dans la science moderne, où tout ne fait que fonctionner selon une relation de cause à effet et conformément aux lois absolues. Au moins sur le plan de la nature, végétal, et animal, je découvre une grande sagesse, la logique et le bon sens, il n’y a rien de superflu, et tout est arrangé de telle sorte que chaque petit détail est connecté à tous les autres interminables détails. Je peux donc venir à une conclusion en ce qui concerne le niveau du « parlant »: que la corruption que je vois en lui découle de ma perception personnelle corrompue, ce qui ne me permet pas de voir l’ordre admirable qui est également au niveau du  » parlant », mais au contraire, elle me montre une image qui est à l’opposée de la vérité. Nous voyons la corruption et un grand désordre dans la société humaine, mais c’est parce que nous en sommes à l’origine.

Bien sûr, il peut y avoir une autre explication à ce phénomène: On peut dire que le Créateur est bon et bienveillant, et qu’il comprend tout et fait tout, mais qu’il a abandonné sa création. Le Baal HaSoulam amène différents examens sur cette approche dans son article « La Paix. » Cependant, si j’ai déjà répondu à ce que je vois dans la vie et que j’utilise des approches différentes, je comprends mieux qu’il est préférable de regarder le résultat final. Par l’expérience de nos études, nous voyons que la nature se développe selon un certain objectif, et ainsi de suite, le Baal HaSoulam a dit que nous devrions d’abord regarder le but de la création, car il est impossible de comprendre à mi-chemin quoi que ce soit, mais seulement en regardant le résultat final.

Je sais qu’il y a des gens qui ont jeté sur leur dos le poids de la Torah et des Mitsvot (pluriel de Mitsva), affirmant que le Créateur a créé l’ensemble de la réalité, puis laissés seuls. Ici, le Baal HaSoulam se réfère à des gens qui ne croient pas que tout a été créé pour l’homme, que l’homme est au centre de la création, et que c’est seulement à partir de ce point que l’on peut se développer correctement. Tout a été créé pour moi – notre monde et tous les mondes – et je dois l’accepter, le révéler et contrôler la situation ; « pour moi » signifie que je peux le corriger et l’utiliser. Cette utilisation est appelé « observer les Mitsvot » ce que je fais à l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah. » J’ai donc atteins l’objectif de la création.

En effet, sans la connaissance qu’ils ont évoqué, il est impossible de commenter notre bassesse et vide avant que nous décidions que nous avons créé nous-mêmes toutes nos natures corrompues et détestables. Il est clair que nous ne sommes pas complets, mais il est impossible de décider que le monde est bas, si nous ne voyons pas comment tout en lui révèle progressivement sa globalité.

La question est: Si le Créateur est complet n’a t-il donc pas créé l’évolution d’une manière parfaite dès le départ? Mais cela ne peut pas être, car il doit y avoir aussi une réalité dans l’être créé. Cette réalité est à l’opposé du Créateur, et donc elle doit être incorporée de deux parties opposées: l’attribut du Créateur et l’attribut de l’être créé. Les deux attributs doivent grandir dans la création et dans ce cadre face à l’autre, c’est au milieu entre les deux attributs, elle-même la construction des deux forces: la force du don et la force de recevoir.

Cela signifie que si nous ne comprenons pas l’objectif, nous ne serons certainement pas en mesure de justifier la création et trouver des justifications différentes, telles que: Le Créateur, qui est complet est déçu par nous, nous a quitté, et se trouve quelque part dans Sa plénitude. D’autres versions disent que le Créateur ne se trouve pas dans ces deux forces du tout, la force du bien et la force du mal, ou qu’il peut y avoir nombreuses forces qui sont bonnes et mauvaises, etc.

D’une façon ou d’une autre, il est évidemment impossible de justifier ce qui se passe à moins qu’une personne ne reçoive la Torah, ce qui signifie qu’à moins qu’elle ait atteint l’état où elle comprend qu’elle est dans un système corrompu et que c’est de cette façon qu’elle devient partie de celui-ci, qu’elle sera corrigée par la Lumière qu’elle amène elle-même à chaque fois plus vers l’exploitation du système. Puis elle découvre que tout a été créé pour elle et qu’il était impossible d’atteindre le niveau du Créateur sans avoir d’abord corrigé le système, ou d’être plus précis, de l’installer. De la même manière les enfants se construisent à travers des jeux en recueillant et en mettant leurs jouets ensemble, c’est la même chose dans notre travail, dans le cadre de ses parties. Nous devons donc jouer à des jeux de connexion, d’unité et de la garantie mutuelle afin de comprendre le but.

De la 4ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale du 28/02/13 leçon, « Introduction au Livre du Zohar«