Category Archives: Similarité avec le Créateur

Chaque niveau spirituel est une renaissance

Dr. Michael LaitmanNotre correction intervient à deux étapes: la peur et l’amour. Ces deux étapes se réalisent en nous si la Lumière corrige nos désirs. Cela signifie que nous devons aspirer à des corrections, mais nous ne les réalisons pas par nous mêmes. Une telle approche diffère radicalement de ce que nous sommes habitués dans ce monde. Dans notre monde, c’est à moi de chercher la force et la connaissance qui est nécessaire pour réaliser mes projets. Dans la spiritualité, cependant, je dois chercher la force et la connaissance avec laquelle je serai prêt pour ce que la lumière va réaliser en moi.

Sur le chemin spirituel, l’ensemble de notre préparation est destiné à notre création. A chaque nouveau niveau, nous nous préparons pour une renaissance, obtenant ainsi la connaissance les actions du Créateur et de travailler avec lui comme Son partenaire. Nous nous préparons à la naissance et il nous engendre encore et encore. Grâce à ce processus et à travers Ses actions on arrive à mieux le connaître.

De toute évidence, sur ce chemin nous n’atteignons pas l’essence de l’action qui nous engendre. Peut-être d’ici à la fin de toutes les corrections et après avoir atteint un degré parfait nous allons comprendre comment fonctionne le Créateur.

Mais pour l’instant notre travail consiste en la préparation. Cette préparation nous permet de mieux comprendre et d’atteindre le Créateur et Son œuvre; cependant, de cette rencontre nous devons tirer exactement ce qui est nécessaire pour notre préparation pour la prochaine naissance. C’est ainsi que nous avançons d’un niveau à l’autre et c’est la seule chose qui devrait nous préoccuper.

De la 4e partie du 26/01/12 du cours quotidien de Kabbale, «Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Comme c’est merveilleux qu’il n’y ait rien à voler

Dr. Michael Laitman Penser somplement à combien d’aide nous avons reçus! Nous voulons recevoir du Créateur, afin de Le satisfaire, et quelqu’un a déjà établi les choses de sorte que jusqu’à ce que nous voulions vraiment Le satisfaire nous ne pouvons pas obtenir autre chose.

C’est une aide inestimable. Après tout, si nous avons reçu de Lui, non pas pour Lui faire du bien, mais tout simplement pour profiter de Lui, alors nous n’aurions jamais échappé à l’habitude égoïste.

C’est pourquoi il y a une restriction, après quoi je peux être absolument sûr que si je veux recevoir et apprécier le Créateur pour moi-même, je ne suis pas en mesure de le faire. Comme il est bon que quelqu’un ait mis cette loi naturelle pour moi, qui ne peut être rompue.

Seulement quand je veux avoir du plaisir de manière à donner sans réserve au Créateur, afin de lui plaire et d’être équivalent à Lui afin que nous nous satisfaisions tous deux seulement alors suis-je capable de le faire. Cela me permet d’atteindre l’état; je ne veux pas commettre un péché et recevoir égoïstement. Avant que je sois capable de recevoir dans le but de donner sans réserve je reste dans le noir. Quelle merveille!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/01/12, Écrits du Rabash

La quantification de la Lumière et de l’intention

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on effectuer n’importe quelle action en vue de donner sans réserve maintenant?

Réponse: Cela peut être fait à tout moment si vous vous élevez à la hauteur de cette action. Mais on avance vers elle progressivement, d’abord je suis prêt à donner sans réserve aux autres 1%, puis 2%, puis 3% et ainsi de suite jusqu’à ce que j’atteigne 100%.

Quand je suis prêt à leur accorder 1%, cela signifie que je veux 99% pour moi! Et si je veux leur accorder 2%, cela signifie que je veux 98% pour moi! Et donc progressivement je m’élève vers le don sans réserve, vers Lishma (en son Nom).

C’est ce qu’on appelle le temps de la préparation, il dure jusqu’à ce que mon intention soit de 100% pour le don sans réserve. Jusqu’à présent, 100% d’intention se prolonge en une seule gramme de plaisir, une partie de la Lumière, un quantum de Lumière. Ensuite j’intensifie mon intention afin que cela soit suffisant pour deux portions de Lumière et puis trois portions, jusqu’à ce que je puisse me maîtriser pour recevoir toute la Lumière entrante, ce qui signifie que je construis moi-même un Massakh (l’écran) de Bina, pour donner sans réserve  afin de donner sans réserve. Après avoir atteint ce niveau, je peux même recevoir pour donner sans réserve, après avoir développé le bon Massakh.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/01/12, Écrits du Rabash

Pouvons-nous ne pas souffrir?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi voyons-nous notre chemin spirituel comme «masochiste»? Pourquoi ne pouvons-nous éviter le vide et la souffrance?

Réponse: Sur ce chemin, nous souffrons d’amour. Nous regrettons d’être privés de similitude avec le Créateur.

Pensez-vous vraiment que le Créateur vous prive de nourriture, d’eau, d’abris et de la santé? Non, nous parlons de la souffrance de ceux qui veulent être comme Lui.

Soudain, nos désirs égoïstes et le plaisir deviennent plus grands; les désirs et les plaisirs sont en fait les mêmes et nous ne pouvons pas y faire face plus longtemps. Dans ce cas, nous souffrons, et le Créateur disparaît de notre vue. Auparavant, Il se mettait à jour devant nous. Mais plus tard, des situations difficiles surgissent et nous ne pouvons pas gérer davantage Sa révélation. Alors, il se dérobe à nous.

Il n’y a aucune comparaison avec la souffrance d’une personne ordinaire qui au lieu de gagner dix mille dollars hier, gagne seulement cent dollars aujourd’hui. Nous devons comprendre le langage des kabbalistes qui parlent de choses spirituelles, plutôt que de choses sur le plan matériel. Sur le chemin spirituel, la «punition» signifie la dissimulation du Créateur et de notre incapacité à donner sans réserve.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, «Introduction à l’étude des dix Sefirot » le 19/1/12

Dessiner l’image du Créateur quand Il est caché

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »: A partir de Son guidage qui n’est pas révélé, il est impossible de Le voir, mais seulement dans la dissimulation du visage, de derrière, comme celui qui voit son ami par derrière et peut-être en doutant et en pensant qu’il est un autre. De cette manière, on a toujours le choix de soit garder Sa volonté soit de La violer.  »

Parce que le Créateur est caché, il nous permet d’avoir des doutes, et donc, la possibilité d’effectuer des actions. Si le Créateur était révélé, nous serions tous Ses esclaves, les «robots» qui effectueraient Son désir inconditionnellement. Sa révélation nous obligerait à le faire automatiquement. Après tout, il n’y aurait pas «de brisures» entre nous et la Lumière, ce qui nous permet de ressembler aux Créateur de façon indépendante.

Mais le Créateur nous apporte le sentiment de dissimulation: Il ne se cache pas seulement, mais nous permet de sentir qu’Il n’existe pas. Dans ce cas, nous pouvons réaliser son désir comme s’Il existait, et nous agissons à sa place. Ainsi, il nous permet de compléter Ses actions. Pour nous, c’est une opportunité, un lieu de travail et une fierté de ce que nous pouvons remplir nos doutes avec ses conseils.

Mais où puis-je trouver le pouvoir d’accomplir ce travail, s’Il m’est caché? Je dois comprendre que la dissimulation est une sorte de «lumière noire» qui construit une forme particulière dans mes désirs et dans mes pensées: les contours cachés du Créateur, ce que je veux terminer.

Si cette forme m’était révélée, je voudrais mener à bien Son désir de soumission. Alors, comment puis-je créer la forme du Créateur à l’intérieur de moi, afin qu’Il me force à agir pendant qu’Il est caché? Je dois construire Son image en moi et c’est alors seulement que je peux réaliser Son plan.

Et ainsi petit à petit, une personne construit à l’intérieur d’elle-même l’image du Créateur. Et le Créateur lui montre de plus en plus à quel point et de quelle manière Il est caché. Ainsi nous avançons jusqu’à ce que nous construisions tout ce que le Créateur veut. Ensuite, nous Lui ressemblerons selon l’équivalence de forme.

Donc la question n’est pas d’arriver réellement à la volonté du Créateur. Notre désir de recevoir et toutes les différentes manières de recevoir sont un moyen. Le point est dans la construction de l’image du Créateur à l’intérieur de nous.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/01/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Comprendre Sa providence

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans un état de dissimulation, et nous devons comprendre que nous sommes dans la dissimulation. Une personne est née et vit dans ce monde dans un état de détachement total de la vraie réalité. Elle ne sait pas où elle est et s’il y a quelque chose derrière cela. S’il y a quelque chose, cela peut-il être perçu?

Quand nous sentons la présence de quelque chose, il se pourrait que cela soit caché ou montré. Ainsi, la dissimulation fait partie de la révélation, car je connais déjà l’existence de quelque chose qui est caché. Cela signifie que les gens qui sont dans un état de la dissimulation sont déjà sur le chemin de la vérité, mais il leur est caché pour le moment.

Ceci est déjà un état avancé parce que les gens ordinaires n’ont pas le sentiment que quelque chose soit caché.

Nous passons par quatre phases: la double dissimulation, la dissimulation unique, la Providence de la récompense et de la punition, et l’éternelle Providence.

En ce qui concerne les deux dissimulations, ce n’est plus un détachement, ni un état d’inconscience. Dans la double dissimulation, je sais que je suis détaché de la réalité et que je ne vois pas que le Créateur détermine tout ce qui m’arrive. Dans la dissimulation simple je pense que ma vie dépend de mon être devant le Créateur. Mais quelque chose qui m’a amené à la dissimulation, au lieu de la révélation dépend de moi.

Ainsi, dans une double dissimulation, je décide que je suis détaché du Créateur, et dans la dissimulation simple il y a un contact, mais je ne réalise pas Son désir.

Dans la phase suivante, la phase de révélation, je reçois la récompense et la punition en fonction du degré dont j’accomplis Sa volonté. La punition est finalement aussi une récompense, car grâce à elle, j’avance.Elle me montre où je dois encore me corriger, c’est là où je suis « derrière » le niveau actuel, car une personne n’est pas obligée de faire quelque chose qui est au-delà de son pouvoir.

Finalement, je passe à l’éternelle Providence après avoir corrigé tous mes attributs, et j’atteins la compréhension mutuelle totale avec le Créateur.

Tous ces états avaient pour but de nous faire comprendre la Providence du Créateur. Cette compréhension est le signe, les moyens, la base de tous nos succès et de notre bien-être. Si je sais que je reçois des coups pour une raison quelconque, les souffrances non sont pas dénuées de sens, mais une punition qui me fera du bien, ou le bien lui-même. Tout ici dépend du niveau sur lequel je suis et de mon attitude envers les punitions.

Il se pourrait que cela soit la suite des coups sur mon égoïsme, je me sens si heureux que je vais dépasser ces sentiments et entrer dans un état de Hafetz Hessed. Alors je n’ai rien, mais je ne souffre pas. Apparemment, cela est impossible? Où est la jalousie, la luxure, l’honneur? Tout reste en dessous, mais beaucoup de travail est nécessaire afin d’atteindre cela.

Nous devons donc progressivement passer par les phases de dissimulation et de révélation, et aller jusqu’aux niveaux des mondes spirituels. Il s’agit de discernements individuels, sur les états internes d’une personne, mais il est clair qu’ils ne sont réalisés que si j’essaye aussi dur que cela soit  de pouvoir  être incorporés dans le bon environnement. Sinon je ne serai pas en mesure de m’éveiller.

Parfois il est difficile de lier tout le travail interne avec le travail dans le groupe. Mais en réalité, ce n’est pas un problème, je dois vérifier et relier ces deux éléments de façon plus attentive. Tout le travail est dans le groupe, tout le sentiment est en moi.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/01/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Combien d’années lumière?

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’abord il y avait la pensée du Créateur, et puis elle a été mise en œuvre dans le plan de la création par la construction de tous les mondes de haut en bas. Quelle est la distance que la créature doit surmonter pour revenir en haut à la pensée initiale de la création?

Réponse: Il y a une énorme séparation entre la pensée  du Créateur de la création et nous. D’abord nous  nous élevons des mondes de Briya, Yetsira, et Assiya (BYA) vers le monde d’Atsilout quand on se procure la substance et la forme revêtue dans la substance. Ensuite nous arrivons à la forme abstraite et ensuite à l’essence. Bien que nous ne saisissions pas ou que ne comprenions pas ces catégories maintenant, il semble que nous allons les obtenir un jour.

En effectuant les actions, nous obtenons le Créateur. Il est clair que nous sommes en train de les construire avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien puisque nous nous n’avons aucun pouvoir pour ce faire. Nous sommes seulement les «briques». Mais afin de construire une sorte de structure de notre part, nous avons besoin des moyens qui nous connecteront  ensemble, le ciment qui colle toutes les pièces ensemble. Et nous avons besoin de savoir comment tout cela se connecte ensemble.

Et quand Il connecte toutes nos briques ensemble, nous commençons à comprendre comment le Créateur a tout créé et pourquoi Il l’a brisé -afin que nous construisions une nouvelle fois cette structure et découvrions Sa pensée, Son esprit.

Le Baal HaSoulam nous explique dans son article: «L’intellect actif », que lorsque je regarde une certaine création, j’obtiens le désir de l’artisan qui l’a créé. En d’autres termes, plus je pénètre dans la création à travers mes sentiments, plus je sens alors la nature de son Créateur, son rapport à la création. Je peux L’obtenir par ma compréhension de sa relation avec Sa création!

Dans notre monde aussi, il est possible de le faire et de comprendre l’artiste, car cela dérive de ses racines supérieures. Le Créateur a créé la créature dans un système spécial, Il le brisa, et nous conduit ensuite au besoin de réassembler ce puzzle. Quand nous assemblons  cette mosaïque, nous L’obtenons, car Il est immergé en elle.

Le Créateur ne se cache pas dans ce système, tout au contraire. Il implante au sein de chaque partie Son esprit, son attitude et le sentiment de Lui-même. Et quand nous assemblons ce puzzle, nous ne recevons pas simplement une image corrigée et commençons à exister en ce monde merveilleux. Nous obtenons la loi générale qui opère au sein de ce système, la loi d’amour et d’unité!

Et nous aussi obtenons ce même Un qui opère dans ce système, «l’inclus», la force supérieure qui a construit l’ensemble du système. Et dans la puissance de l’Un, nous découvrons son attitude envers nous, qui est appelé AHP ( Ozen, Hotem, Pé– la partie inférieure) de Kéter (la couronne).

Bien que je ne puisse toujours pas l’étudier avec certitude, mais il est certainement possible que nous puissions aussi obtenir la partie supérieure de Kéter, qui est déconnectée de nous, autant que nous ayons ce désir.

Il est impossible, dans l’intervalle de le dire avec certitude parce que ces états existent après Gmar Tikoun (la fin de la correction), qui est au-delà des tâches qui nous sont imposées aujourd’hui.

Cependant, grâce à ce processus, nous obtenons finalement l’esprit supérieur agissant et non seulement Son plan, mais la pensée même de la création, la pensée supérieure, et tout ce qui y est inclus. Et c’est notre objectif: atteindre la pensée de la création, nous élever là-bas et être inclus dans le Créateur, pour atteindre l’adhésion  avec Lui 

Du 1 er partie du cours quotidien de Kabbale du 20/01/2012, Shamati # 174

La joie de réveiller le monde

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est heureux que les êtres crées avancent, bien que leur avancement est plein de grands problèmes et de soucis, tout comme les parents d’enfants mentalement retardés sont heureux qu’il commence à progresser et à grandir de façon plus sage. Il est celui qui a préparé tous ces problèmes pour nous, Il est celui qui a endurci le cœur de Pharaon.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à ce qu’une personne commence à sentir qu’elle est dans un monde qui est totalement mauvais. Tout d’abord, tant qu’elle était dans un état de «retard total», elle pensait que le monde entier était bon. Maintenant elle sent qu’elle est dans un monde mauvais et commence à chercher le sens de la vie et ce pourquoi nous vivons.

Elle continue à se développer grâce à l’environnement, le groupe, et les bons livres et commence à découvrir pourquoi elle se sent mal. Il s’avère que ce mauvais sentiment est intentionnel. Après tout, il dit: «J’ai créé le mauvais penchant. » Il y a une force supérieure qui l’inquiète et prend soin d’elle. Ce n’est pas seulement l’environnement, mais quelque chose de plus sublime.

Elle apprend non seulement sur elle-même et sa dépendance à l’égard de l’environnement, mais aussi sur la force supérieure, un troisième facteur. Elle comprend que la force supérieure lui fait intentionnellement ce mal être pour qu’elle veuille sortir de ce mauvais sentiment et qu’elle essaie de le quitter.

Elle voit qu’il y a une méthode qui lui permet de se réveiller du rêve dans lequel tout le monde est. Elle n’est plus «retardée», elle atteint la connaissance du mal et veut s’élever au-dessus afin de comprendre pourquoi elle se sent mal .

Elle commence à chercher la raison de ce mauvais sentiment et découvre qu’il y a probablement une gouvernance supérieure. Ainsi elle atteint la correction et se connecte à l’environnement.

Elle découvre que tous ces problèmes étaient intentionnels. La force supérieure n’a pas créé le mal afin de lui apporter la douleur et les souffrances, mais dans le but de quand elle s’élève au-dessus du mal, elle atteindra la force supérieure elle-même, et sera en mesure de contrôler, de comprendre, de sentir, et de tout déterminer.

Ce résultat est dû au fait qu’elle a utilisé sa nature à mauvais escient. Puis la bonne force est révélée par opposition à la force du mal. Une personne commence à travailler avec ces deux forces, quand elle est au-dessus de ces deux forces, et c’est ainsi qu’elle devient un partenaire de la force supérieure, le Créateur. Tout comme le Créateur gère toute notre vie et ce monde par ces deux rênes: le bien et le mal, elle veut aussi gérer le monde entier par elle-même, par le bien et le mal. Elle veut que le Créateur lui apprenne comment faire cela.

Ainsi à partir du détachement total de la vie, comme un enfant retardé qui grandit grâce à l’environnement égoïste qui la développe et la soutient de cette façon, elle commence à s’élever au-dessus de cet environnement vers une dimension supérieure. Finalement, elle apprend à utiliser tout l’environnement, l’ensemble de sa nature et la force supérieure elle-même, afin de devenir comme le Créateur. Elle fait tout cela en vue d’atteindre la force supérieure, de la découvrir.

Au début, elle le fait inconsciemment, comme un enfant retardé qui est dominé par la force supérieure. Puis elle commence progressivement à quitter cet état, grâce à la force du mal, qui découvre l’égoïsme en elle. Elle a développé de cette manière un certain niveau, jusqu’à ce qu’elle se demande: Quelle est la raison de tout ce mal? Si tout était bon, il n’y aurait pas de questions.

Elle n’a pas d’autre choix que de rechercher la bonne force, contrairement à la force du mal. Puis elle devient de plus en plus sage jusqu’à ce qu’elle apprenne à utiliser les deux, afin de s’élever au-dessus ces deux forces.

Tout ce processus se déroule sous la devise: «Il n’y a rien hormis Lui. » Il y a une force supérieure dans tout, ce qui aide une personne à passer par le chemin. En reconnaissant et en sentant l’ensemble du processus, elle comprend ce que la force supérieure a fait pour elle, et qu’Il a souffert beaucoup plus que la personne n’a souffert. Parce que quand une personne souffre, le Shekhina souffre beaucoup plus.

Voilà comment une personne atteint l’amour du Créateur.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 22/01/12, Shamati # 1

La nuit: prélude au jour

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: Cependant, quand les difficultés et les tourments s’accumulent dans une large mesure, cela provoque une dissimulation double, que les livres appellent « la dissimulation au sein de la dissimulation. » Cela signifie que même Son dos  est invisible.
Une personne est un désir de recevoir. Si elle trouve la force de s’élever au-dessus de son égoïsme, elle devient équivalente au Créateur et ensuite en fonction de l’étendue de l’équivalence de forme, le Créateur se révèle à elle comme bon et bienveillant, comme celui qui donne sans réserve. Car une personne qui monte au-dessus de son désir devient aussi bonne et bienveillante. D’abord sa Providence se révèle à elle, basée sur la récompense et la punition et, plus tard, Il se révèle à elle comme l’éternelle Providence.

Mais si une personne ne peut se maintenir au-dessus du désir égoïste dans l’équivalence avec le Créateur, si elle n’a pas de Massakh (écran) assez fort elle ne peut pas faire face au plaisir qui apparaît devant elle, et il se transforme immédiatement en obscurité pour elle. Voilà comment une personne ressent la dissimulation. Ce n’est pas le vide, et ce n’est pas le manque de connaissances, mais plutôt un sentiment de quelque chose qui est caché: Il y a quelqu’un là-bas, et je peux le distinguer de mes propres qualités corrompues. Après tout, elles sont opposées à Lui, et c’est pourquoi j’estime qu’Il est caché.

Donc, la dissimulation est une sorte de révélation. Elle est divisée en deux parties: la simple dissimulation et la dissimulation double, mais dans tous les cas ce n’est pas un détachement total, comme dans notre cas. Ici, tout dépend du Massakh, de ma persévérance en essayant de me maintenir au-dessus de mon désir égoïste, de résister aux plaisirs à partir du don sans réserve, et de faire le lien non pas aux plaisirs du don sans réserve, mais à l’attribut du don sans réserve. Je dois faire le lien à la source, au Créateur, non pas parce que je suis comblé par Lui mais à cause de Sa qualité.

Mais s’il y a des états contre lesquels je ne peux pas lutter, j’entre dans la dissimulation et ceci m’amène à une grande souffrance. Pourtant, ce sont les souffrances spirituelles. Après tout, la dissimulation se réfère à la perception spirituelle. Cela ne fait pas référence à notre monde «inconscient» avec ses besoins «bestiaux», mais plutôt des souffrances spirituelles quand je ne peux pas faire plaisir au Créateur. De grands vides apparaissent en moi ce qui me causent une grande douleur et une grande  souffrance, mais je sais de quoi et pourquoi et je souffre.

Ainsi, dans la dissimulation, nous découvrons les récipients qui progressivement nous font avancer vers la révélation. Pendant cette période de préparation dans la dissimulation, nous devrions toujours essayer d’analyser: «De quoi je manque et pourquoi? Pourquoi je ne ressemble pas au  Créateur? Pourquoi je ne réussis pas? Que dois-je faire? Quels sont les moyens et les astuces que je devrais utiliser pour réussir? « Je dois faire de grands efforts qui sont désagréables d’une part, mais agréable, de l’autre. Tout dépend de la force de la foi, de la Lumière de Hassadim, de combien je veux ressembler à celui qui donne sans réserve.

En général, il est important de respecter la dissimulation et de la considérer comme une phase essentielle de notre développement. Nous n’atteindrons pas la révélation avant d’étudier la dissimulation en profondeur de toutes les manières possibles. La dissimulation, le sentiment d’obscurité, la nuit, est le moment de construire les récipients. Puis viendra le jour, qui est la révélation de la Lumière à l’intérieur de ces récipients.

Après tout, la lumière ne vient pas de l’extérieur. C’est la dissimulation qui la révèle. En d’autres termes, j’arrive à une telle correction que la dissimulation précédente devient la Lumière pour moi. D’abord je sens la dissimulation dans mon désir parce que je suis subordonné à l’intention égoïste. Puis je commence à travailler et à acquérir Massakhim (écrans) jusqu’à ce que j’acquière l’attribut du don sans réserve. Puis, je cesse immédiatement voyant la dissimulation, la restriction, et à la place je ressens l’attribut du don sans réserve en moi: je deviens celui qui donne sans réserve et je suis rempli de joie en ressemblant au Créateur. Ceci est la Lumière. Elle vient à moi non pas de l’extérieur, mais Elle se révèle en moi et alors je sens mon attribut corrigé.
De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 19/01/12, «L’étude des dix Sefirot »

Se regarder dans le miroir

Dr. Michael LaitmanDans  l’« Introduction  au Livre du Zohar » le Baal HaSoulam  explique que la partie de notre cerveau responsable de notre perception de la réalité est construite comme un appareil photographique à travers lequel je vois le monde divisé. Je me sens comme une sorte de corps et vois tout ce qui existe en dehors de moi. Donc toute la réalité est divisée en deux parties.

Ceci, bien sûr, est un mensonge et il n’y a pas de telle division. Mais le fait est qu’il y a un Créateur et un être créé, et l’être créé devrait atteindre le Créateur comme résultat de son développement. Atteindre le Créateur n’est possible qu’en l’observant de l’extérieur, et ainsi l’être créé doit ressentir qu’il existe séparément du Créateur, debout en face de Lui.

Ensuite, en comparant les deux opposés, l’être créé contrôle et comprend les attributs inverses, réalise qu’il est face au Créateur, réalise qu’il est mauvais et qu’il a besoin de correction pour devenir semblable au Créateur et atteindre l’adhésion avec lui. Ainsi, il augmente le niveau de «l’humain» en lui.

Afin de permettre à une personne d’évaluer tous ces attributs, de comprendre, d’apprendre à se connaître, à clarifier et à se corriger, sa perception de la réalité est divisée en deux de sorte qu’il semble à une personne qu’elle et le monde extérieur existent séparément.

Ceci, bien sûr, n’est même pas proche de la vérité. L’hypothèse selon laquelle une personne existerait et le Créateur serait en dehors de Lui, en dehors du monde de Ein Sof, n’est pas vraie. Mais un tel sentiment est nécessaire afin que nous ajoutions notre effort pour la construction de notre récipient et atteignions la compréhension et la révélation. Puis ce sera un «humain» qui aura construit tout cela par son libre choix.

C’est comme donner à un enfant des jeux difficiles et des puzzles afin qu’il travaille et grâce à cette croissance, qu’il comprenne, voie, essaye, fasse des efforts, et se construise. La même chose nous arrive avec la double perception qui nous fait nous ressentir nous-mêmes et en dehors de nous, le monde entier.

Tout notre travail est de faire des efforts pour relier les deux parties en une seule image entière appelée « il n’y a rien hormis Lui» et «Israël, la Torah et le Créateur sont Un ». Cela signifie me ressentir moi-même et le monde extérieur comme un seul, et comprendre que je dois d’abord me soucier du monde extérieur et ensuite seulement de moi. Après tout, je n’aurai à fournir uniquement que ce qui est nécessaire pour l’existence de mon corps  animal, et je dois essayer  de voir tout le reste, tout le monde extérieur, cmme le plus précieux, comme mon âme.

Alors je vais révéler que le monde extérieur est aussi moi. C’est parce que je l’ai traité comme quelque chose en face de moi que je l’ai détesté, rejeté et essayé de rester loin de lui, ce qui m’a permis d’apprendre sur moi-même, sur ma nature, et sur le «mauvais penchant ». J’ai eu une chance de combattre tous ses beaux attributs, les attributs imperceptibles, grossiers et cruels et par là d’atteindre le Créateur.

Après tout, dans chaque incidence de la haine envers le monde extérieur, il y a un besoin de l’aide du Créateur en quelque sorte. Donc, mon rejet du monde extérieur et ma décision de me connecter à lui, le pouvoir que je reçois du  Créateur pour cela, et l’unité que j’atteins, tout m’amène à l’adhésion au Créateur.

Ainsi, il s’avère qu’il y a des actions de connexion avec le monde extérieur et il y a l’acceptation de ce monde, le sentiment d’unité ou du Créateur. Par la création de cette division de  moi et du monde extérieur et la « zone neutre » (« Klipat Noga ») entre nous, j’obtiens de l’aide du Créateur, un état ​​qui est déjà partiellement préparé pour atteindre la connexion avec Lui à cause de cette fausse perception. 

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36