Category Archives: Similarité avec le Créateur

La nuit: prélude au jour

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: Cependant, quand les difficultés et les tourments s’accumulent dans une large mesure, cela provoque une dissimulation double, que les livres appellent « la dissimulation au sein de la dissimulation. » Cela signifie que même Son dos  est invisible.
Une personne est un désir de recevoir. Si elle trouve la force de s’élever au-dessus de son égoïsme, elle devient équivalente au Créateur et ensuite en fonction de l’étendue de l’équivalence de forme, le Créateur se révèle à elle comme bon et bienveillant, comme celui qui donne sans réserve. Car une personne qui monte au-dessus de son désir devient aussi bonne et bienveillante. D’abord sa Providence se révèle à elle, basée sur la récompense et la punition et, plus tard, Il se révèle à elle comme l’éternelle Providence.

Mais si une personne ne peut se maintenir au-dessus du désir égoïste dans l’équivalence avec le Créateur, si elle n’a pas de Massakh (écran) assez fort elle ne peut pas faire face au plaisir qui apparaît devant elle, et il se transforme immédiatement en obscurité pour elle. Voilà comment une personne ressent la dissimulation. Ce n’est pas le vide, et ce n’est pas le manque de connaissances, mais plutôt un sentiment de quelque chose qui est caché: Il y a quelqu’un là-bas, et je peux le distinguer de mes propres qualités corrompues. Après tout, elles sont opposées à Lui, et c’est pourquoi j’estime qu’Il est caché.

Donc, la dissimulation est une sorte de révélation. Elle est divisée en deux parties: la simple dissimulation et la dissimulation double, mais dans tous les cas ce n’est pas un détachement total, comme dans notre cas. Ici, tout dépend du Massakh, de ma persévérance en essayant de me maintenir au-dessus de mon désir égoïste, de résister aux plaisirs à partir du don sans réserve, et de faire le lien non pas aux plaisirs du don sans réserve, mais à l’attribut du don sans réserve. Je dois faire le lien à la source, au Créateur, non pas parce que je suis comblé par Lui mais à cause de Sa qualité.

Mais s’il y a des états contre lesquels je ne peux pas lutter, j’entre dans la dissimulation et ceci m’amène à une grande souffrance. Pourtant, ce sont les souffrances spirituelles. Après tout, la dissimulation se réfère à la perception spirituelle. Cela ne fait pas référence à notre monde «inconscient» avec ses besoins «bestiaux», mais plutôt des souffrances spirituelles quand je ne peux pas faire plaisir au Créateur. De grands vides apparaissent en moi ce qui me causent une grande douleur et une grande  souffrance, mais je sais de quoi et pourquoi et je souffre.

Ainsi, dans la dissimulation, nous découvrons les récipients qui progressivement nous font avancer vers la révélation. Pendant cette période de préparation dans la dissimulation, nous devrions toujours essayer d’analyser: «De quoi je manque et pourquoi? Pourquoi je ne ressemble pas au  Créateur? Pourquoi je ne réussis pas? Que dois-je faire? Quels sont les moyens et les astuces que je devrais utiliser pour réussir? « Je dois faire de grands efforts qui sont désagréables d’une part, mais agréable, de l’autre. Tout dépend de la force de la foi, de la Lumière de Hassadim, de combien je veux ressembler à celui qui donne sans réserve.

En général, il est important de respecter la dissimulation et de la considérer comme une phase essentielle de notre développement. Nous n’atteindrons pas la révélation avant d’étudier la dissimulation en profondeur de toutes les manières possibles. La dissimulation, le sentiment d’obscurité, la nuit, est le moment de construire les récipients. Puis viendra le jour, qui est la révélation de la Lumière à l’intérieur de ces récipients.

Après tout, la lumière ne vient pas de l’extérieur. C’est la dissimulation qui la révèle. En d’autres termes, j’arrive à une telle correction que la dissimulation précédente devient la Lumière pour moi. D’abord je sens la dissimulation dans mon désir parce que je suis subordonné à l’intention égoïste. Puis je commence à travailler et à acquérir Massakhim (écrans) jusqu’à ce que j’acquière l’attribut du don sans réserve. Puis, je cesse immédiatement voyant la dissimulation, la restriction, et à la place je ressens l’attribut du don sans réserve en moi: je deviens celui qui donne sans réserve et je suis rempli de joie en ressemblant au Créateur. Ceci est la Lumière. Elle vient à moi non pas de l’extérieur, mais Elle se révèle en moi et alors je sens mon attribut corrigé.
De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 19/01/12, «L’étude des dix Sefirot »

Se regarder dans le miroir

Dr. Michael LaitmanDans  l’« Introduction  au Livre du Zohar » le Baal HaSoulam  explique que la partie de notre cerveau responsable de notre perception de la réalité est construite comme un appareil photographique à travers lequel je vois le monde divisé. Je me sens comme une sorte de corps et vois tout ce qui existe en dehors de moi. Donc toute la réalité est divisée en deux parties.

Ceci, bien sûr, est un mensonge et il n’y a pas de telle division. Mais le fait est qu’il y a un Créateur et un être créé, et l’être créé devrait atteindre le Créateur comme résultat de son développement. Atteindre le Créateur n’est possible qu’en l’observant de l’extérieur, et ainsi l’être créé doit ressentir qu’il existe séparément du Créateur, debout en face de Lui.

Ensuite, en comparant les deux opposés, l’être créé contrôle et comprend les attributs inverses, réalise qu’il est face au Créateur, réalise qu’il est mauvais et qu’il a besoin de correction pour devenir semblable au Créateur et atteindre l’adhésion avec lui. Ainsi, il augmente le niveau de «l’humain» en lui.

Afin de permettre à une personne d’évaluer tous ces attributs, de comprendre, d’apprendre à se connaître, à clarifier et à se corriger, sa perception de la réalité est divisée en deux de sorte qu’il semble à une personne qu’elle et le monde extérieur existent séparément.

Ceci, bien sûr, n’est même pas proche de la vérité. L’hypothèse selon laquelle une personne existerait et le Créateur serait en dehors de Lui, en dehors du monde de Ein Sof, n’est pas vraie. Mais un tel sentiment est nécessaire afin que nous ajoutions notre effort pour la construction de notre récipient et atteignions la compréhension et la révélation. Puis ce sera un «humain» qui aura construit tout cela par son libre choix.

C’est comme donner à un enfant des jeux difficiles et des puzzles afin qu’il travaille et grâce à cette croissance, qu’il comprenne, voie, essaye, fasse des efforts, et se construise. La même chose nous arrive avec la double perception qui nous fait nous ressentir nous-mêmes et en dehors de nous, le monde entier.

Tout notre travail est de faire des efforts pour relier les deux parties en une seule image entière appelée « il n’y a rien hormis Lui» et «Israël, la Torah et le Créateur sont Un ». Cela signifie me ressentir moi-même et le monde extérieur comme un seul, et comprendre que je dois d’abord me soucier du monde extérieur et ensuite seulement de moi. Après tout, je n’aurai à fournir uniquement que ce qui est nécessaire pour l’existence de mon corps  animal, et je dois essayer  de voir tout le reste, tout le monde extérieur, cmme le plus précieux, comme mon âme.

Alors je vais révéler que le monde extérieur est aussi moi. C’est parce que je l’ai traité comme quelque chose en face de moi que je l’ai détesté, rejeté et essayé de rester loin de lui, ce qui m’a permis d’apprendre sur moi-même, sur ma nature, et sur le «mauvais penchant ». J’ai eu une chance de combattre tous ses beaux attributs, les attributs imperceptibles, grossiers et cruels et par là d’atteindre le Créateur.

Après tout, dans chaque incidence de la haine envers le monde extérieur, il y a un besoin de l’aide du Créateur en quelque sorte. Donc, mon rejet du monde extérieur et ma décision de me connecter à lui, le pouvoir que je reçois du  Créateur pour cela, et l’unité que j’atteins, tout m’amène à l’adhésion au Créateur.

Ainsi, il s’avère qu’il y a des actions de connexion avec le monde extérieur et il y a l’acceptation de ce monde, le sentiment d’unité ou du Créateur. Par la création de cette division de  moi et du monde extérieur et la « zone neutre » (« Klipat Noga ») entre nous, j’obtiens de l’aide du Créateur, un état ​​qui est déjà partiellement préparé pour atteindre la connexion avec Lui à cause de cette fausse perception. 

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Poursuivre le chemin du Baal HaSoulam

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie pour vous être un disciple du Baal HaSoulam?

Réponse: J’essaie d’être son disciple en analysant en permanence ses œuvres afin de trouver quelque chose de nouveau et de viser l’objectif avec plus de précision à chaque fois. La vérité d’hier peut se révéler totalement erronée à mes yeux, au point de devenir contraire.

De plus, nous réalisons les paroles du Baal HaSoulam au niveau corporel aussi, dans la mesure où nous comprenons ses œuvres telles que «La nation», «La dernière génération», et d’autres. Nous construisons également le travail dans le groupe en conformité avec le Baal HaSoulam et le Rabash.

Ainsi nous nous appuyons constamment sur leurs livres et essayons de nous assurer que leurs conseils donnent une direction à nos vies. C’est ce que signifie continuer  le chemin. Et cela ne me concerne pas seulement, mais chaque personne présente ici: nous devons tous être des disciples du Baal HaSoulam, lui permettant de nous diriger vers l’adhésion au Créateur.

Nous devons par conséquent effectuer une vérification sur notre désir d’ajuster la direction et d’effectuer le chemin avec l’aide des livres, du groupe, de l’enseignant, et de la Lumière qui ramène vers le bien, jusqu’à atteindre l’adhésion. Et la chose la plus importante sur cette voie est une analyse critique.

De la 4e partie du cours quotidien de  Kabbale du 15/01/2011 , « Introduction au TES »

Du plus éloigné du Créateur à la complétude

Dr. Michael LaitmanNous commençons par le point le plus bas, le plus éloigné. Il n’y a rien de plus éloigné du Créateur que l’homme.

L’attribut du Créateur est le don sans réserve, tandis que l’attribut de la création appartient au niveau inanimé. Il n’y a guère de différence entre les deux, à l’exception du fait que le niveau inanimé est sous le contrôle absolu du Créateur et est à 100% en  auto-négation, car il n’a rien en propre.

Puis les niveaux du végétal et de l’animal apparaissent. Ils sont quelque peu différents du niveau inanimé, non  pas dans leurs intentions et leurs désirs, mas dans leur mouvement qui semble être à l’opposé du Créateur.

Les niveaux du végétal et de l’animal croissent, se déplacent et se développent, et donc poussent en s’éloignant du Créateur. Ils n’ont toujours pas quitté son contrôle, mais tout simplement le Créateur leur « permet » d’être incorporés dans les deux forces et de se développer en étant sous Son contrôle. C’est pourquoi tous ces niveaux sont appelés la nature.

Ensuite, le niveau de l’homme apparaît et il va également à travers les étapes du minéral, végétal, et animé et parlant. C’est à ce dernier niveau que le libre arbitre commence.

La liberté est un concept relatif et dépend de l’objet observé. Nous ne jugeons pas les pierres ou les arbres, mais nous jugeons les animaux, ce qui nous permet de les former et ainsi de les utiliser. L’homme peut déjà être  jugé dans le plein sens.

Finalement l’homme se retrouve le plus éloigné du Créateur; il est tellement éloigné  que nous appelons cette nature « le mauvais penchant», tandis que les étapes précédentes sont appelées nature, c’est-à-dire sous le contrôle du Créateur.

Donc la question est: si la plupart des gens appartiennent au niveau naturel du développement, comment vont-ils progresser? Après tout, nous commençons tous à partir du niveau inanimé.

Pour ce faire, il y a un outil spécial: la souffrance. Cet outil fonctionne sur nous et nous fait avancer. Nous associons la souffrance avec un mauvais sentiment, mais nous devrions comprendre que ce n’est pas seulement un outil mais tout un système qui initie le développement. Grâce à elle, tout se développe vers la complétude.

Ainsi, dans les prochaines étapes, notre développement est dans ce sens aussi, plus loin du Créateur, selon notre libre arbitre. Dans notre nature, dans le mauvais penchant, nous croissons  plus loin du Créateur, et nous devons donc nous rapprocher de Lui avec l’aide de l’intention. A partir d’un certain point appelé « Lishma » (En Son nom), nous commençons à nous rapprocher du Créateur et à rentrer en Lui.

C’est dans ce point de départ de l’intention altruiste que nous avons d’abord le véritable libre choix , alors que précédemment nous avions seulement le substitut égoïste.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04/01/2012, «La liberté »

Le signe d’un esprit développé est de se soucier des autres

Dr. Michael LaitmanNotre évolution pour devenir «humain», pour ressembler au Créateur, a lieu parce que je change mon esprit et mes sentiments du corporel au spirituel, vers le haut. Je veux ressembler au Créateur, utiliser mon esprit et mon sentiment pour ressembler à la force supérieure. Ainsi je prends contact avec la force supérieure,  reçois une force extérieure, et commence à me développer.

Ce n’est pas la façon dont c’était aux niveaux minéral, végétal, et animal au sein d’une personne quand je travaillais seulement avec mon esprit et mon cœur et rien que cela. Mais dans la mesure où j’aspire pour mon cœur et mon esprit à ressembler au Supérieur, je reçois de Lui des forces et je peux exiger de Lui qu’il change mes sentiments et mon esprit.

Cela signifie que je n’acquière pas une expérience de vie au niveau de ce monde ; je ne change pas mon désir en utilisant mon esprit afin de gagner tôt ou tard, comme font les avisés dans ce monde. En fait, je change  totalement la façon dont je travaille.

Je laisse mes sens et mon esprit bestiaux au niveau de la nécessité basique, afin de me fournir les nécessités de base dans la vie et pas plus que cela, et je commence à développer un esprit et un sentiment spirituels à l’intérieur de moi. La spiritualité signifie : pour les autres.

Bien sûr, c’est  totalement différent de ce que j’avais avant et je dois repartir en m’élevant au dessus de mon ancienne nature. En démarrant à partir de cette décision, je vais demander à la force supérieure de me changer.

Avant, je ne me tournais pas vers Elle et ne sentais  rien. Mais afin de me permettre de me tourner vers la force supérieure, il y a des gens dans ce monde qui sont en contact avec  Elle. Ils ont traité et ont modifié leurs désirs, leurs pensées et leur esprit, et ont écrit sur ​​le processus qu’ils ont subi grâce à la Lumière Supérieure.

J’ai lu sur le processus par lequel l’influence de la Lumière les a transformés et je veux que la même chose m’arrive. Je tiens à être incorporé dans ce processus, dans cette action, et à adhérer à leur histoire. Ils me parlent de leurs sentiments, sur la façon dont cela fonctionne, et au sujet des changements qui ont eu lieu en eux. Je veux aussi faire l’expérience de ces actions. Dans la mesure où je souhaite subir ces changements, j’évoque la Lumière qui commence à m’influencer.

L’action de la Lumière se révèle dans la connexion aux autres. Jusqu’à maintenant, j’ai développé mon propre désir de recevoir et l’esprit qui m’a aidé à utiliser les autres, mais maintenant  je dois me développer au-dessus  de cela pour communiquer avec les autres. Seule ma connexion aux autres va révéler la Lumière. D’autre part, quand la Lumière est révélée, elle va me permettre de me connecter avec les autres.

Pendant la lecture du livre, j’ai seulement besoin d’acquérir un désir que je vais comprendre et sentir qu’il parle de connexion. Lorsque la Lumière est révélée, Elle  est révélée exactement de la même manière qu’il est décrit dans le livre et va remplir la connexion entre nous. Le livre nous parle  seulement à propos de cette connexion et rien que cela.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06/01/2012, Le Zohar

De l’argile reconnaissante entre les bonnes mains du potier

Dr. Michael LaitmanNous partons de la brisure. Sans elle, nous serions tous comme les niveaux minéral, végétal, et animal de  la nature qui agissent en obéissant à la seule force qui  les motive et les fait fonctionner de l’intérieur. Mais en raison de la brisure, les attributs spirituels ont pénétré dans le désir de recevoir pour soi-même dans leur forme opposée.

Toute la création avance sous l’influence directe de la Lumière, mais l’homme avance sous son influence opposée. Il en est ainsi pour qu’il puisse comprendre qu’il a besoin de s’adapter à la force qui le motive par lui-même.

Plus il avance, plus il sent la pression sur lui. Finalement, il doit complètement se « formater » lui-même, afin d’obtenir la forme correcte. En attendant, il se développe graduellement dans son désir,  en sens inverse à celui de la forme désirée.

Cela prend beaucoup de temps jusqu’à ce qu’une personne commence enfin à sentir la pression à l’intérieur d’elle-même  dans différentes directions, qui la modèle comme une matière première. Si elle  essaie d’augmenter sa sensibilité, elle ressent combien le Créateur travaille sur elle. Peu importe quelles sont ses activités, il y a une vie intérieure dans laquelle elle essaie constamment de ressentir comment le Créateur la presse dans toutes les directions par des sentiments différents.

Il est comme une mère qui est constamment aux côtés de son fils, lui disant ce qu’il devrait ou ne devrait pas faire, en corrigeant chacune de ses actions. De la même manière, une personne ressent constamment intérieurement comment le Créateur opère sur elle, comme si elle était de l’argile dans les mains d’un potier qui la pousse doucement, mais fermement  en lui faisant sentir sa pression. Mais elle doit vouloir cette pression.

C’est assez difficile et désagréable, mais d’autre part, une personne comprend que le travail qui est fait sur elle ne peut pas être arrêté et elle veut que cela continue. C’est le sentiment initial d’une personne qui commence à sentir à l’intérieur d’elle-même le travail réel du Créateur sur elle.

Nous pouvons sentir ce don sans réserve à l’intérieur de nous, car après la brisure il y a différentes forces et influences en nous, comme une copie de l’action spirituelle. Ce sont des actions potentielles qui existent dans l’âme générale qui voulait les exécuter, afin de  donner sans réserve. Mais après lla brisure tout est devenu « en vue de recevoir», et maintenant il existe en nous une forme opposée, égoïste. Mais c’est grâce à cela que nous pouvons identifier l’œuvre du Créateur sur nous.

C’est pourquoi le comportement d’une personne devient opposé aux actions du Créateur. Il y a un conflit: une résistance du côté d’une personne,  du côté de son argile, et la pression du côté du Créateur. Ainsi ils  se combattent l’un et l’autre et une personne ressent la pression et les coups tandis que le Créateur essaye de lui montrer ce qui ne va pas en elle.

Finalement, elle commence à justifier la pression interne et va de pair avec les actions du Créateur, en les voulant, comme un cheval qui obéit à son cavalier. Elle ressent la gouvernance comme la révélation de l’amour et la justifie. Ainsi, elle acquiert la foi et se connecte au Créateur. Elle s’installe à côté du potier. Bien qu’elle ressente toujours des souffrances, elles se font sentir dans l’argile, alors qu’elle s’identifie déjà avec l’intention, avec le Un qui crée toutes les formes en elle.

Elle se connecte à la main de l’artisan qui le crée et le sculpte. Elle veut réellement que l’artisan l’influence ainsi, et aspire de plus en plus à lui, jusqu’à ce qu’elle adhère à l’action du Supérieur.  Ils adhèrent dans le même mouvement, la même intention, et la souffrance devient un plaisir.

Toutes les souffrances que l’argile a senties disparaissent et une personne se trouve au-dessus, dans son intention, et voit que l’argile est sans signification.  Elle  est d’accord avec l’œuvre du Créateur sur elle et comprend que « seul le bien et la grâce me poursuivront. » Elle s’élève au-dessus de ses sentiments et adhère à l’intention du Créateur, à l’attitude du Créateur, et atteint l’adhésion complète avec Lui.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 02/01/2012, Écrits du Rabash

Un pont étroit dans le domaine du Créateur

Dr. Michael LaitmanRabash, Lettre n°42: «Leurs opinions diffèrent autant que leurs visages »- alors comment peuvent-ils devenir  » comme un seul homme dans un seul cœur? » Le problème est que lorsque chacun se soucie de lui-même, il est impossible d’être «comme un seul homme  » », parce qu’ils ne sont pas semblables. Cependant, si tout le monde annule son propre domaine (tous les intérêts égoïstes de l’homme), et que tout le monde ne se soucie que du bénéfice du Créateur (du point dans le cœur de tous), alors il n’y plus d’opinion privée, l’opinion individuelle de chacun est éliminée, et tout le monde entre dans le domaine de l’Un.

En d’autres termes, nous ne pouvons nous connecter qu’à la condition que chacun s’annule. Mais, de manière générale, suis-je vraiment capable d’abandonner quelque chose et de faire quelque chose de moi-même ? Nous voyons que nous restons comme nous étions.

Mais nous devons commencer à connecter nos points dans le cœur. Ce point n’appartient pas à l’univers personnel de chacun et à tous ses qualités particulières, qui sont différentes des qualités des autres. La connexion entre nous n’est possible qu’à travers ces points dans le cœur, parce qu’ils ne nous appartiennent pas – ils sont une «partie divine venant d’En-haut» en chacun de nous ! Et si nous parvenions à relier ces points, nous serions capables de nous unir à travers eux.

D’où la condition : s’élever dans la foi au-dessus de la raison -c’est le seul moyen de se connecter. Lorsque nous connectons les points dans le cœur, nous révélons leur source – le Créateur !

Si chacun s’annule, annule « son domaine », alors nos points spirituels nous révéleront la réalité où ils existent et ils existent dans le Créateur. Et nous entreront en Lui à travers eux. Au moment où je m’annule, mon point se connecte immédiatement aux points de mes amis, et ensemble, ils me prennent et m’amène au sein du Créateur.

Et alors, nous révélons que, au lieu d’exister à l’intérieur du récipient, à l’intérieur du désir, nous existons à l’intérieur de la lumière qui remplit ce récipient ! Ma perception entière s’inverse : j’étais dans mon désir et je pensais que c’était ce que je suis – chacun pour soi, dans son domaine.

Mais au moment où nous nous annulons, nos points nous révèlent l’atteinte du même endroit, dans le même état, où nous étions. Seulement, au lieu de percevoir le récipient – nous percevons la lumière, qui existe à l’intérieur du récipient.

Le changement n’est que dans notre perception et rien d’autre. Nous sommes passés de la perception du désir à la perception du la Lumière. Nous avons annulé notre égoïsme, et avons commencé à sentir la source du point dans le cœur, le Créateur, à travers les points.

Ces points ne furent qu’un petit moyen, auquel s’accrocher, alors que nous existions dans nos domaines. Et maintenant, nous les avons utilisées pour passer dans Son domaine.
Du cours du congrès dans le désert Arvout 2, 18/11/11

Corriger les erreurs

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam « La Paix” : Comme la Providence s’étend du Créateur, qui a sans doute un but dans ses actions, car il n’y a pas d’acte sans un but, nous constatons que quiconque enfreint une loi des lois de la nature qu’Il a imprimées en nous, dévie de l’atteinte du but.

Nous vivons dans un monde global et intégral. Nous n’avons pas le choix ; nous devons appliquer toutes ses lois. Autrefois, nous les suivions dans une moindre mesure, car nous avions moins d’envies, moins de contact avec la nature et avec le monde. Aujourd’hui, nous sommes plus impliqués avec la nature, ce qui nous impose davantage d’obligations.

Lorsque nous n’appliquons pas toutes les lois de la nature, nous sommes incomplets et imparfaits. Ainsi, nos problèmes et souffrances augmenteront indéfiniment jusqu’à ce qu’ils nous forcent à obéir aux lois.

Après tout, nous existons dans la nature. Et de là vient la nécessité absolue d’exécuter ses lois.

Il est intéressant de noter qu’au niveau minéral, végétal, et animal, toutes les lois de la nature sont exécutées naturellement. Aucune erreur n’est commise. S’il y avait une erreur, alors ce serait un signe que quelque chose n’a pas fonctionné correctement. Un jour, J’ai raconté à un de mes amis vétérinaire, qu’un chat avait sauté devant mes yeux, et s’était gravement blessé. Il a dit que le chat devait, sans aucun doute, être malade. Un animal ne se trompe pas, car il obéit à ses instincts, et ses calculs sont toujours corrects parce que les lois de la nature travaillent et rien de plus.

L’homme, au contraire, peut faire des erreurs afin de se parfaire dans sa conscience et reconnaissance, jusqu’à devenir semblable à la nature. Et cela inclut aussi le petit volume de la nature de notre monde, de sorte que nous soyons capables de d’évoluer et de comprendre que nous n’avons pas uniquement besoin de cette sphère intérieure, mais que nous avons également besoin de complétude, jusqu’au niveau de la sphère externe, le monde supérieur où se trouvent les lois de la Providence et du fonctionnement.

Nous devons les appliquer et à travers elles, gérer l’ensemble de la réalité. Quand nous les incluront en nous », nous passerons du côté du Créateur», et ensuite nous gérerons le monde avec l’attribut de don.

«Connaître» ces lois, n’est pas simplement savoir qu’elles existent, mais les appliquer activement. «Connaissance» signifie dans ce cas, adhésion, impliquant à la fois la sensation interne et la raison, lorsque vous vous inversez pour ne faire qu’un avec ces lois et qu’elles opèrent en vous exactement comme dans le monde animal du niveau animal. C’est ce qu’on appelle l’adhésion.

Ainsi, nous devons nous unir avec le monde entier conformément à la loi d’amour pour les autres. Le concept «autres» comprend le minéral, le végétal, et l’animal dans la nature, les niveaux qui se trouvent au-dessous de l’homme. Après cela, on a besoin d’aimer le Créateur. Cela signifie fusionner en un seul avec l’ensemble de ces lois, avec tous ces attributs. Et ainsi, sans l’ombre d’un doute, il n’y aura aucune erreur.

Lorsque vous les réalisez comme elles sont, dans le cœur et l’âme, vous atteignez Gmar Tikoun (la fin de la correction).

Ainsi, seuls les humains ont la possibilité de faire des erreurs et de les corriger. De cette façon seulement, ils se développent. Grâce à cela, ils complètent leur existence animale par la nature, ou en d’autres termes, par l’intermédiaire du Créateur, et acquièrent une équivalence avec Lui.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.12.11, « La paix »

Une récompense au lieu d’une punition

Dr. Michael LatimanQuestion: Qu’est-ce que le « destin dans la récompense et la punition »

Réponse: A chaque instant de notre vie nous sommes confrontés à la récompense et à la punition. A chaque instant, je dois demander la correction. Si je la demande bien, je reçois une récompense, et si je ne l’exige pas correctement, je reçois la correction.

La récompense renforce les désirs avec lesquels je peux me diriger plus précisément vers l’objectif. Je deviens plus sensible et m’ajuste avec plus de précision, me calibre, et imagine avec plus de précision ce qu’est le «Créateur».

Je comprends cela en me construisant  par moi-même encore et encore en m’accordant à Lui  et en apprenant comment je suis  construit. Ainsi je deviens  plus semblable à Lui et voilà ma récompense – donner davantage sans réserve. La punition est en voyant que j’ai raté.

Mais cela devient également partie de la correction, ainsi la punition devient ma récompense. Après tout, cela ne fait aucune différence si je reçois un effet positif ou une réaction négative. La chose principale est que cela me permette de trouver mon écart et de le corriger.

J’accepte tous ces écarts comme bons et bénéfiques, peu importe qu’ils soient positifs ou négatifs, qu’ils soient répulsifs ou attractifs. Je ne sais pas quel  désir supplémentaire je dois révéler maintenant. Tous les maux que j’ai à découvrir sont cachés en moi, et quand ils sont révélés, je les perçois comme une récompense. Bien que je me sente  mal, je m’élève au-dessus de mon sentiment.

Je perçois tout ce que je reçois de la Lumière qui ramène vers le bien comme une grande récompense, peu importe comment  cela est ressenti. Ceci est ma direction. Mais pour ce faire, j’ai besoin du soutien de l’environnement, de sorte que je me vois en permanence comme partie de ce système. Seulement là,  serai-je capable de changer dans le but d’y adhérer.

Supposons, par exemple, que je doive devenir une partie des amis dans un espace conique. Comme j’essaye de m’intégrer dans la forme, je ne cesse de recevoir des éclaircissements sur ce qui me manque et comment le faire avec plus de précision, afin que je puisse entrer dans cette forme particulière.

Ainsi, bien que chaque nouvelle révélation puisse être ressentie comme négative, les troubles et la confusion deviennent une bénédiction pour moi. Il est dit que la sagesse de la Torah est à l’opposé de la sagesse des propriétaires, parce que vous êtes heureux avec ces révélations.

Ceci est un « pont très étroit » que nous avons à traverser. Une personne qui avance par la spiritualité, trouve une récompense à la fois en sentiments positifs et négatifs. La chose principale est de corriger son propre réglage. 

De la  3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/2012, « Etude des Dix Sefirot »

Comment trouver son destin

Dr. Michael LaitmanLe Créateur nous amène à l’endroit où nous pouvons atteindre le but. Tout ce que nous devons faire est d’exécuter une correction mineure. C’est comme si j’avais cette grosse voiture qui est tout à fait bien, sauf pour quelques boulons minuscules. J’ai juste besoin de les tourner d’un demi-tour, et le moteur démarre, la voiture commence à se déplacer.

Toutefois, sans ce demi-tour, rien ne se passera. Peut-être que j’ai juste besoin de mettre la serrure de sécurité dans la chaîne électrique, l’allumage dans le moteur. C’est tout ce qui est exigé de moi, rien d’autre! Je n’ai pas besoin de me renseigner sur le moteur ni sur toute la grosse voiture. J’ai simplement besoin de savoir précisément où insérer cet allumage maintenant.

Le Créateur m’amène directement à cet endroit et il me le montre. Il harmonise mes sentiments et mon esprit avec précision, m’illustrant combien  je me sentais mal avant et comment je me sentirai ici. Je sens tout cela en moi, dans mon désir.

Et maintenant, quand je sais la direction, j’ai besoin d’effectuer un choix. Je peux soit simplement fuir un mauvais endroit pour un bon, mais ce ne sera pas selon mon libre choix, ce sera juste en fonction de la nature. Tout le monde, tout animal ou toute personne, de l’ordinaire à la plus intelligente ou de la plus stupide, ferait la même chose et fuirait une mauvaise vie vers une vie meilleure. Après tout, notre matière est le désir de recevoir du plaisir.

Cependant, je dois construire mon libre choix au dessus de ma nature. J’ai besoin de m’élever au-dessus de ma sensation de sorte que mon mouvement sera en vue de faire plaisir au Créateur, au lieu d’acquérir une vie agréable. Mon libre choix consiste seulement en ce point, dans ce travail. J’ai besoin de m’imprégner au sein de ce point aussi profondément que possible et ne pas laisser quoi que ce soit me distraire de telle sorte que, par conséquent, je vais préciser ce que mon destin signifie vraiment.

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 20/12/2011, « Introduction  au TES »