Category Archives: Similarité avec le Créateur

Briser le mur de fer dans le cœur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam a débuté son «Introduction à l’étude des dix Sefirot» par ces mots : « Au début de mes paroles, se trouve un grand besoin de briser le mur de fer qui nous a séparé de la sagesse de la Kabbale, depuis la destruction du Temple jusqu’à notre génération. Il repose lourdement sur nous et suscite en Israël la peur d’être oublié. « 

Selon sa définition, la sagesse de la Kabbale est le moyen de révéler le Créateur aux créatures. Le Créateur est la seule force supérieure qui existe et qui dirige la création. La créature est complètement détachée de Lui et ne sait pas pourquoi, dans quel but, et comment elle existe. Et ici, apparaît la méthode appelée «la sagesse de la Kabbale», conçue pour relier le Créateur et la créature.

Cette connexion est appelée « la révélation du Créateur à la créature, » et elle est réalisée en fonction du développement de la créature. Le Créateur est dissimulé non pas parce qu’Il se cache de nous à dessein, mais parce que les attributs de la créature ne lui permettent pas d’atteindre le Créateur et de le découvrir.

En conséquence, les attributs de la créature, qui lui furent donnés dès le début, doivent être transformés en d’autres attributs. Alors, la créature découvrira le Créateur et deviendra semblable à Lui. Cela signifie qu’elle arrivera à la même forme d’existence.

La sagesse de la Kabbale était révélée, jusqu’à la destruction du Second Temple. Cela signifie que le Créateur se révélait aux créatures, qui étaient en contact avec Lui et qui étaient appelées la «nation d’Israël. » Mais ensuite, après la chute, les attributs de ceux qui étaient en contacte avec le Créateur furent endommagés. C’est ce qu’on appelle «la destruction du Temple. »

Alors, la sagesse de la Kabbale disparut. La connexion entre le Créateur et la créature fut anéantie, et a cessé d’exister depuis lors. Maintenant, le Baal HaSoulam veut la restaurer, c’est-à-dore qu’il veut la restaurer dans la même forme existante auparavant, avant la destruction. Maintenant nous devons restaurer cette connexion pour les désirs brisés qui furent complètement coupés et éloignés de la révélation du Créateur et de l’équivalence à Lui.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale que Baal HaSoulam  nous révèle est différente de celle qui existait dans le passé. Dans le passé, elle appartenait au système déjà existant de connexions et de formes. Mais de nos jours les gens ne savent pas ce qu’est le Créateur. La créature créé est brisée et dispersée. Elle n’est plus un petit groupe plus ou moins corrigé, mais elle est une humanité énorme dans laquelle ces désirs brisés sont dispersés.

En conséquence, nous devons les éveiller et faire un long voyage avant que l’humanité ne puisse découvrir le Créateur. Jusque là, nous devrons passer par un grand nombre d’étapes de correction.

Ces étapes de correction ne sont pas similaires à celles que le petit groupe autrefois brisé a traversées. Maintenant un grand groupe de personnes est impliqué, y compris «le cœur de pierre (Lev ha Even) » et tous les attributs du AHP (les désirs de recevoir). Ainsi, il ne s’agit pas seulement de révéler la sagesse de la Kabbale. Nous devons également la transmettre correctement à notre génération.

Baal HaSoulam appelle cette séparation, la barrière, qui existe en nous et qui ne nous permet pas de découvrir le Créateur et le monde spirituel, « le mur de fer». On l’appelle ainsi, car elle est en effet très grande et très forte ! Et il ne s’attend pas à se qu’elle s’en aille et disparaisse par elle-même ; il a l’intention de la briser.

Cette barrière existe dans le cœur de chaque personne. Et Baal HaSoulam veut atteindre le cœur de chacun et effectuer ce travail en chacun. Cela signifie que celui qui est sûr d’avoir assez de force, et on pourrait même dire d’«impudence», pour déclarer qu’il est capable de faire cela, prend la responsabilité sur lui de pénétrer dans la créature.

En effet, ce mur de fer est la séparation, existant entre la Lumière qui s’éleva vers le monde d’Atsilout après la brisure et les désirs brisés, qui tombèrent dans les mondes de BYA (Béria, Yetsira, et Assiya) et qui furent séparés de la Lumière. La différence entre eux est ce mur qui a grandi alors que l’égoïsme se développa et ajouta l’ensemble de nos stigmates, traditions, religions et croyances au sujet de la Kabbale, et la calomnie contre cette sagesse et contre les kabbalistes.

Baal HaSoulam devra casser toutes ces barrières dans son introduction. Mais nous aussi devons prendre part à cette percée. Après tout, la Kabbale nous donne seulement les moyens, avec lesquels nous devons continuer à travailler par nous-mêmes, dans l’intention de briser cette séparation.

Cette déclaration est le titre prévalant pour l’ensemble de l’enseignement du Baal HaSoulam. Elle explique pourquoi il révéla la Kabbale et nous l’offrit, raison se trouve spécifiquement dans le but mentionné ci-dessus.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 18/12/2011, « Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Evadez-vous des ténèbres et de l’ignorance

Dr. Michael LaitmanLa créature a été créée parfaite, mais cette perfection vient du  Créateur, et c’est pourquoi la créature ne sait même pas qu’elle existe. C’est parce que pour ressentir que vous existez, vous avez besoin d’un désir, d’une aspiration, d’un espace vide.

Puisque la création toute entière vient de la perfection du Créateur, elle est totalement dépourvue de sentiments, d’esprit, de sa propre perception,  et de toute sensation. Elle ne sait  rien, ne comprend rien ni  ne ressent quelque chose.

Nous ne pouvons même pas imaginer ce que c’est. Ce n’est même pas  la matière minérale qui existe dans notre monde, dans laquelle il ya le mouvement des atomes et des autres particules. Après tout, ces particules ont un besoin d’exister et de se maintenir dans un certain état ou qualité.

Mais l’état de la création de la créature est telle que la créature est  comme si  elle n’existait pas du tout. C’est  appelé « l’existence de l’absence» ( Yesh Mi Ain ). D’une part, elle existe (Yesh) car elle vient du Créateur, mais elle est absolument «de l’absence» (Mi Ain), car il n’y a absolument rien qu’elle puisse dire à propos d’elle-même, pas même autant qu’un rocher inerte.

Et puis la créature commence à se développer sous l’influence de la Lumière. Le but de la création est de l’amener à un état où elle ressentira le besoin pour le Créateur dans tout, afin de révéler qu’elle est opposée à Lui  et qu’elle comprenne qui est le Créateur à partir de cet état opposé.

De cette façon, la créature atteint le Créateur. En obtenant la forme opposée au Créateur et  en commençant à percevoir le Créateur en elle, un désir de L’atteindre et de devenir comme Lui, se développe progressivement en elle. Puis la créature sera en mesure d’atteindre le Créateur selon la loi de similitude des qualités.

Il s’avère que tous les changements se produisent à l’intérieur de la créature. Au début, elle se développe dans le sens négatif et se distancie du Créateur, en se comprenant mieux alors qu’elle descend les mondes du monde de l’Infini à ce monde et ensuite elle fait de plus en plus grandir son égoïsme dans notre monde.

Mais à partir de nos jours, un processus complètement différent commence. La créature reçoit un réveil d’En-Haut, qui lui permet de commencer à se développer dans une direction opposée à sa nature: la direction du Créateur. En d’autres termes, le développement du Haut vers le bas lorsque la créature a continué d’être séparée du Créateur, le monde de l’Infini, en dévoilant de plus son désir égoïste et en découvrant qu’elle  est isolée et seule, touche à sa fin.

Par ailleurs, la créature expérimente la brisure après laquelle chaque particule commence à comprendre qu’elle  est séparée du reste. Tout le monde se ressent comme une personne qui existe parmi d’autres comme elle. Et elle  peut commencer à développer la forme du don sans réserve à partir de cette obscurité et de l’ignorance, en relation avec le Créateur. Elle le fait contre sa volonté, car la Lumière vient à elle d’une manière qui rend impossible pour elle de recevoir d’elle-même l’accomplissement de la vie, et elle a besoin du reste.

Au début, elle utilise les autres pour son propre épanouissement, mais elle commence progressivement à sentir qu’elle a besoin d’une connexion plus correcte, intérieure, et réciproque avec eux. De cette façon, nous atteignons la compréhension que nous n’avons pas le droit d’exister sans une bonne connexion entre nous.

De cette façon la  nature, c’est-à-dire le Créateur, la Lumière supérieure, nous amène à la nécessité de se connecter. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/2011, Ecrits du  Rabash

Un seul don sans réserve pour tous

Dr. Michael LaitmanL’essence de l’homme est le désir d’être rempli. Son esprit se développe à côté de ce désir pour l’aider à atteindre ce qui est désiré. Les grands désirs de l’homme développent un grand esprit, tandis que ses petits désirs limitent son esprit. L’esprit est secondaire, le désir est primaire. C’est pourquoi le désir nous commande, que cela nous plaise ou non.

L’aspiration à expérimenter le monde sur une plus grande échelle qu’il n’est réellement, dans sa matrice complète, dépend du développement de notre désir. C’est pourquoi nous étudions la sagesse de la Kabbale. Elle contribue à développer le désir jusqu’au point où il est possible de percevoir le monde supérieur, la matière la plus élevée, les qualités supérieures.

Puisque notre monde n’existe que dans le désir de recevoir, il est confiné et limité. Combien d’informations, sensations, sentiments, couleurs, sons, etc puis- je absorber? Il s’avère que ce n’est pas beaucoup  du tout puisque que je deviens immédiatement rempli et fatigué. J’ai même essayé de me limiter de la réception extrême et de me suffire avec de petits plaisirs.

Les kabbalistes nous disent qu’il y a un monde énorme au delà des limites de nos sensations, qui existe en dehors de nous, en dehors de nos sensations égoïstes. Nous ne pouvons en faire l’expérience qu’en fonction de la loi de la similitude des propriétés. Si nous acquérons les mêmes qualités, comme dans ce monde, nous allons le voir, l’entendre et le ressentir.

Comment peut-on acquérir les qualités de ce monde extérieur qui est un milliard de fois plus grand que le nôtre? Tout d’abord, ce monde va au-delà des limites de notre corps physique. C’est pourquoi il est éternel, parfait, et infini. Il n’est pas du tout  comme notre univers fini, imparfait et égoïste.

Le monde qui existe dans la qualité du don sans réserve, et que nous ne percevons absolument pas, existe essentiellement autour de nous. Afin de le percevoir, nous devons commencer à nous rapprocher de la qualité du don sans réserve, la fondation du monde supérieur. C’est le but des exercices et des conseils des kabbalistes qui ont déjà achevé cette voie.

Ce sont des exercices de groupe, car on ne développe progressivement la qualité du don que dans un groupe de personnes semblables en esprit. Je commence à sentir combien j’existe dans l’égoïsme, ainsi que mon incapacité à en sortir. Puis, sous l’influence du groupe, j’ai le sentiment que je ne suis tout simplement dans une prison dont  je ne peux m’échapper. Puis je comprends que seul le groupe, seule la force supérieure, peuvent m’aider.

De cette façon, je parviens à la nécessité de la garantie mutuelle. J’ai besoin de l’appui de mes amis qui  me forcent tout simplement à m’élever au-dessus de moi, et de moi-même, j’essaye aussi de les aider en ceci. Nous atteignons la garantie mutuelle quand on s’aider réciproquement à s’élever au-dessus de nous-mêmes et à se connecter sur la qualité commune du don sans réserve.

Ensuite, nous allons percevoir le monde supérieur dans cette nouvelle qualité commune, qui est comme un capteur,  sensorielle. Nous ne pouvons la percevoir que si nous créons quelque chose de commun avec nos désirs et nos aspirations, car la qualité du don sans réserve est nécessairement liée à tout le reste, et c’est pourquoi  elle est une pour tous. Cette qualité dans laquelle nous percevons notre existence supérieure est appelé « l’âme ».

C’est pourquoi la Convention dans le désert d’Arava a été dirigée pour se préparer soi-même à une sensation préliminaire de la qualité du don sans réserve qui est conçue en nous. Nous devons apporter ceci  à tous les participants du grand congrès à venir, où il sera nécessaire pour tout le monde de la renforcer ensemble. Nous devons développer cet embryon au point où nous percevrons la présence du monde supérieur, la présence du Créateur. 

 De la série des cours virtuels du dimanche, le 20/11/2011

La lumière qui va émerger de l’étincelle

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

L’objectif de la création – délecter les  créatures- consiste à amener la création qui existe dans la qualité opposée au Créateur, à l’équivalence ou à l’identité avec Lui, parce que c’est le meilleur état, parfait. Par conséquent, la loi de l’équivalence de forme est à la base de tout le processus. D’une part, par notre nature, nous sommes le désir de recevoir, de plaisir, et nous n’analysons que ce que nous avons à l’intérieur de nous – suis-je assez rempli, est-ce que je désire quelque chose de plus, puis-je profiter de quelque chose d’autre et le recevoir à l’intérieur de moi? Essentiellement, cela est dans ma nature entière: à chaque instant je vérifie comment que je peux améliorer mon état. C’est ainsi que j’ai été créé. Je ne peux pas me libérer de cela et je ne peux pas en sortir car sinon je ne serais pas la création.

D’autre part, nous devons atteindre l’état qui est égal au Créateur. Et l’état qui est semblable à Lui est à l’opposé de nous, c’est-à-dire quand je vérifie constamment la manière dont je peux profiter de mon prochain, ce que je peux sortir de moi-même pour lui donner. Autrui est tout ce qui est hors de moi. En vérité, seul le Créateur est en dehors de moi. Comment puis-je arriver au point où je ne pense toujours qu’à Lui? Je suis incapable de cela. Ma nature initiale est  faite de telle sorte que je ne ressente pas du tout cela. Chacun de nous sait que nous sommes incapables de penser du bien de quelqu’un d’autre. Afin de réaliser cette révolution à l’intérieur de nous, ce qui signifie afin de nous rendre semblables au Créateur, Il a préparé deux moyens.

Tout d’abord, le Créateur a placé les rudiments de la qualité du don sans réserve à l’intérieur de nous, le «point dans le cœur », l’étincelle spirituelle qui est à l’intérieur de nous, même si nous ne la sentons pas. Nous sentons un désir inconscient, mais nous ne sentons pas une réelle volonté de donner sans réserve à autrui, aux amis, au Créateur, à devenir semblables à Lui. Pourtant, cette étincelle existe.

En vérité, elle existe chez toutes les personnes du  monde. Mais il y a certains chez qui elle s’est déjà réveillée, et il y en a d’autres chez qui elle ne s’est pas réveillée. Les gens chez qui cette étincelle s’éveille sont appelés « Isra-El » – « Droit vers le Créateur  », selon cette étincelle qui les dirige vers la spiritualité.

Mais cette étincelle, qui est à l’intérieur de notre volonté de profiter, n’est pas encore suffisante. En dehors de nous il y a la force supérieure, qui nous a créés  dans le désir de plaisir d’une étincelle spirituelle à l’intérieur de celui-ci. Cette force supérieure est dans un état d’attente: elle attend que nous  lui demandions  qu’elle nous influence pour cela. Cette force n’est pas une petite étincelle, mais une lumière immense, comme des milliards d’étincelles.

Mais puisque nous sommes dans un état dual, comme un dipôle, combinant à la fois la volonté de profiter  et une étincelle du don sans réserve à l’intérieur de nous, nous devons nous préparer à attirer la Lumière à nous, pour l’obliger à influencer l’étincelle, à l’augmenter de sorte que la minuscule étincelle s’enflammerait en une immense Lumière. C’est notre travail.

Afin d’exhorter la Lumière d’influencer cette étincelle, nous devons devenir semblables à la Lumière selon la même loi de l’équivalence de forme et l’attirer à nous. Comment puis-je l’attirer? Dans la mesure de notre équivalence de forme. Comment puis-je devenir semblable à elle? C’est pourquoi en dehors de moi, il y a beaucoup d’autres gens comme moi, le groupe. Si d’un côté, je cherche à unir nos étincelles avec eux, et de l’autre – à annuler nos désirs autant que possible, alors il s’avère que par ce fait nous devenons de plus en plus similaires. Nous abaissons nos désirs égoïstes, tout en souhaitant nous unir et élever nos étincelles. Ensuite, conformément à la loi d’équivalence de forme, la Lumière supérieure devient plus proche de nous et illumine plus. Et quand elle illumine d’avantage, elle élève  ces étincelles, les unissant en une seule grande étincelle. C’est ainsi que nous commençons à grandir  et nous rapprocher d’avantage  de la lumière, jusqu’à ce que nous commencions  à la révéler. Qu’est-ce que cela signifie la  révéler? C’est quand elle influence nos étincelles et que nous commençons à le sentir. Nos étincelles s’unissent les unes aux autres et à l’intérieur d’elles nous commençons à sentir la Lumière, le don sans réserve commun, réciproque, la qualité de la Lumière, le Créateur.

Puis nous commençons à ressentir combien en plus de notre désir de plaisir et de notre petite étincelle à l’intérieur de lui, au-dessus il y a une qualité  commune de don sans réserve enveloppant tout, le Créateur. Et dans cette sensation, nous commençons à sentir la seconde force qui existe dans la création. En réalité, c’est la force principale qui nous a créés.

Chacun d’entre nous et tous ensemble nous devenons inclus dans cette force, qui se révèle à nous. Et en cela, nous existons  déjà, ou elle existe à l’intérieur de nous, ce qui est la même chose. Puis nous le sentons, et cela signifie que nous sentons le monde supérieur, le monde spirituel, notre vie dans la dimension spirituelle. Et notre corps existe à  côté. Il n’est même pas relié au même désir, comme un animal existant à côté de lui. C’est ainsi que nous existons.

Par conséquent, dans toutes nos actions, il est très important pour nous de comprendre que «la Shechina réside seulement dans un endroit parfait ». Autrement dit, nous devons nous unir, pour devenir semblable à la Lumière par notre nature, et dans cette mesure la lumière nous influence, se rapproche de nous, et se révèle à l’intérieur de nous.

C’est pourquoi nous nous réunissons, en aussi grande quantité et qualité que possible, et nous nous préparons. Le  tout est d’unir nos étincelles et à l’intérieur d’elles ressentir que nous avons vraiment une place pour la Shechina, pour la révélation de la Lumière à l’intérieur de nous. La première révélation signifie que nous passons la Makhsom et que nous existons déjà dans la révélation de la Lumière. Espérons que nous aurons à actualiser cela  et que nous l’atteindrons vraiment. 

 Du cours du 11/11/11 sur la « Joie »

Un chemin épineux vers le château du Créateur

Dr. Michael LaitmanNous devons créer un environnement qui nous permettrait de passer de la réception pour nous à la réception  pour l’amour du Créateur, de notre amour pour nous à l’amour pour Lui. Que signifie «Lui» ? Qui est-Il? Que veut-Il me donner? Je ne connais rien ni personne.

Le Créateur est caché, et il est caché délibérément. Nous ne sommes pas en mesure d’établir une connexion avec Lui tant que nous n’avons pas encore d’écran.

Car comme je suis toujours un égoïste, un voleur, un menteur, et ainsi de suite, je ne peux pas être autorisé dans la bonne société. Il m’est interdit d’entrer dans un château rempli de richesses et de délices, car je commencerais tout de suite à consommer tout ce qu’il y a dans mon propre intérêt et à cacher des choses dans mes poches. 

Je ne pourrai jamais devenir semblable au Créateur de cette façon. C’est pourquoi je ne suis pas autorisé auprès de Lui. Nous sommes maintenant dans l’obscurité avec un manque de compréhension et sommes incapables de percevoir le monde supérieur ni  le Créateur. Toutefois, ce fait  ne présente que des avantages  pour  nous et contribue à notre développement.

Quand commencerons-nous  à révéler cet état où l’on peut saisir le palais du Créateur qui est inondé de lumière? Quand serons-nous capables de le  faire et de nous remplir nous-mêmes avec tout ce que nous voulons là-bas ?

Lorsque nous sommes vraiment capables de nous contrôler et de nous comporter correctement dans cette haute société, tout ce qu’il y a là-bas nous sera révélé, pour notre bénéfice. Ensuite, nous pouvons nous élever et devenir comme les âmes corrigées qui sont là-bas, devenir comme le Créateur Lui-même.

Comment cela est-il  réalisé? Dans notre monde, on nous donne l’occasion d’être en contact avec d’autres personnes et d’essayer de créer certaines conditions entre nous. Je suis en mesure de former une petite communauté avec eux appelée un «groupe», où chacun de nous existe dans le don mutuel  sans réserve et la connexion.

Nous ne devons rien à aucun d’entre nous. Nous avons seulement besoin de notre connexion  pour révéler le monde du don sans réserve et de  l’amour, la dimension supérieure appelé le Créateur, Dieu, qui est juste l’amour et le don sans réserve.

Si nous voulons vraiment cela, alors, de concert avec nos proches  amis  dont le but dans la vie est le même que le nôtre, nous pouvons révéler les états du monde supérieur et  pratiquer l’un avec l’autre. Si nous atteignons cet état où nous sommes capables de nous unir, d’annuler nos propres intérêts et de nous  diriger vers le don sans réserve envers les autres, si nous commençons à agir de cette façon, alors nous allons progressivement commencer à gravir la montagne, où se trouve le Créateur.

En nous élevant vers cela, nous surmontons  de grands obstacles. Comme dans l’exemple du Baal HaSoulam, il y a des gardes le long du chemin vers le château qui  nous éloignent brutalement, et, plus on s’élève, plus les gardes deviennent brutaux.

En d’autres termes, ils évoquent des relations très brutales entre nous, comme l’envie, la jalousie, la haine et la rage. Cela  rend  de plus en plus  difficile  pour nous de  nous  connecter à un groupe pour le bien du but supérieur, pour le bien de la réalisation de l’amour, de la réciprocité, de l’aide mutuelle et de la  garantie mutuelle. Je commence à sentir que je ne souhaite pas  à prendre contact avec eux, d’aucune façon. Je suis prêt à négliger tout le monde.

Beaucoup sont déjà tombés de cette montagne et roulèrent tout en bas, où l’ensemble de l’humanité  se trouve. Pourtant, nous continuons à grimper avec les amis qui restent. Combien d’entre nous vont  le faire? Cela est inconnu. Combien vont  tomber ? Ceci est également inconnu. Tout ne dépend que de notre aide mutuelle et de rien d’autre! 

Des fondamentaux de la Kabbale du 06/11/2011

Notre spécificité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « de l’essence de la religion et son but »: Il s’avère que notre objectif final est d’être qualifié pour l’adhésion avec Lui -pour qu’Il réside en nous. Cet objectif est une certitude et il n’y a aucun moyen d’y déroger, car Sa guidance nous supervise dans  deux chemins à la fois, qui sont le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah. 

Il ya une force supérieure qui a créé le désir de recevoir et l’a élevé. Il a donné au désir tout ce dont il a besoin pour grandir, mais quand il a grandi, il a soudainement découvert qu’il se sentait mal, et qu’il ne faisait pas ce qu’il désirait. Dans sa jeunesse, alors qu’il grandissait  tout allait bien: il  avait tout ce qu’il  désirait. Alors il  a souhaité plus et il l’a reçu .Mais maintenant, qu’il est devenu adulte, tout est différent, il n’obtient pas le remplissage automatique. Au contraire, plus il veut, moins il reçoit. Alors le désir  se  dit : « Qui ou quelle est la cause de ce mauvais sentiment? »

L’humanité est divisée en plusieurs catégories quand il s’agit de cette question. Il y a ces 99% qui tout simplement continuent, attirés du  mauvais au bon, profitent de la vie autant qu’ils le peuvent. Il y a ceux qui sortent à la recherche de la vérité, ce qui signifie à  la recherche de la raison de ce qui se passe.

L’humanité est  en train d’essayer d’expliquer ce contraste dans la direction qui change  de façon spectaculaire quand une personne grandit. D’abord  tout le monde la traite gentiment jusqu’à ce que le véritable changement vienne et maintenant tout le monde exige quelque chose d’elle et la maltraite. Ce contraste et ce conflit sont très confus, et donc il y a ceux qui commencent à chercher une solution. La force supérieure qui a créé le désir de recevoir et qui l’a porté à un grand égoïsme peut  finalement  l’amener à l’état correct.

Il ya deux forces qui opèrent dans la réalité et nous aident à atteindre cet état: c’est la force d’attraction et la force de rejet. Le désir égoïste aime les plaisirs et déteste la souffrance. En d’autres termes, il aime la satisfaction et déteste le vide. Ainsi, il peut être géré par ces deux états. Quand il est vidé, il s’enfuit à la recherche d’un remplissage. Quand il est rempli, il est attiré vers lui. En utilisant ces deux rênes, nous pouvons faire ce que nous voulons avec lui.

Mais à quoi cela sert-il, si le désir obéit entièrement aux  rênes du Créateur? Après tout, les niveaux minéral, végétal, et animé se développent de cette façon, alors quel est le besoin de la création? Après tout, de cette manière il n’y a pas de spécificité  et l’homme est également mené  dans sa vie par les plaisirs et  les  souffrances. L’originalité et l’unicité de la création, de l’univers, ne peuvent  être révélées parmi les êtres créés qu’aux créatures uniques qui peuvent opérer entre ces deux « rênes ».

Cela signifie même que si le désir obéit totalement à la guidance supérieure, il  n’a nulle part où courir, puisque les forces l’entourent totalement, même si elles sont cachées. La chose principale est que ces créatures veulent atteindre les actions: Qu’elles sont-elles? Dans quel but ? Quels désirs affectent-ils? Elles veulent atteindre leur propre système par elles-mêmes et selon  celui-ci, elles commencent à comprendre qui gère leurs désirs. Ainsi, selon le principe de  «Nous Te connaitrons par Tes actions», elles atteignent l’esprit qui opère, la force qui opère dans la création.

Ainsi, lorsque nous grandissons et que nous découvrons les deux forces qui agissent sur nous, la force positive et la négative, quand on voit les « rênes » qui contrôlent notre course, c’est un bon signe. Cela signifie que nous sommes passés des 99% au 1% unique, pour lequel  la création a été signifiée.

Quand nous découvrons le don sans réserve du Créateur sous la forme de souffrance et de plaisir, le bien et le mal, le froid et la chaleur, la faim et la satiété, nous devons comprendre que  tout  cela est afin de nous faire prendre conscience que le Créateur est le Bien Absolu. La sagesse de la Kabbale est la sagesse pour révéler le Créateur, pour révéler Ses actes. Par conséquent, nous nous étudions constamment : «Qui suis-je et que suis-je ? Toute  la réalité, dont le groupe, est à l’intérieur de moi. » Finalement, je découvre qu’au fond de moi, c’est le Créateur, le Bien Absolu qui opère en moi. 

 De la 4e partie  du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011.

Comprendre les grands kabbalistes

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est la force du don sans réserve qui domine toute la réalité. La force du don sans réserve peut briller à distance. Peu importe qui nous sommes et de quelle matière nous sommes faits, Son don sans réserve sur nous peut nous faire ressembler à Lui : Il nous transforme en ceux qui  donnent sans réserve.

Afin de se connecter à cette force, ceux qui  l’ont atteinte décrivent les différentes révélations de la force du don sans réserve, le Créateur. Ils nous parlent du mécanisme de Son système  de don sans réserve sur nous, et c’est pourquoi on peut se connecter à Lui. En effet, on ne peut jamais rien dire sur une personne elle-même. Nous ne pouvons parler que de la manière dont ses actions nous sont révélées. Le Baal HaSoulam a écrit que nous ne pouvons jamais connaître l’ «essence», mais seulement les actions de l’essence.

C’est la même chose avec le Créateur. Il est écrit: «  Par Tes actions, nous allons Te connaître ». Par Ses actions, nous allons progressivement percevoir Son image correcte. C’est parce que ses actions sont imprimées en nous, dans des formes différentes. A partir d’elles nous commençons à comprendre, à  réfléchir, clarifier et organiser les actions du Créateur, et puis on peut créer Son image. Tout provient de nos impressions, et c’est ainsi que nous atteignons la reconnaissance.

La révélation, la reconnaissance et la compréhension que nous atteignons sont  appelés  «cognition imaginative ». C’est imaginatif, car d’une part, notre matière reste la même: le désir de profiter. Il n’y a aucune autre matière. D’autre part, la forme qui se revêt dans cette  matière est le désir de donner sans réserve, l’attribut de Celui qui donne sans réserve, Son image, par laquelle je suis impressionné.

Afin d’être impressionné par cette image, par le Créateur, je suis impressionné par le groupe. Ainsi, je me rapproche de Sa perception. La lecture du Livre du Zohar est spéciale car pendant que nous le lisons, nous voulons être impressionnés par les différentes formes du don sans réserve du Créateur qui ont été révélées à ceux qui ont été en mesure d’atteindre Ses formes. Ces formes viennent à nous, mais elles  sont cachées, et nous ne les sentons pas, nous ne pouvons pas décrire comment nous les sentons. Nous n’avons pas un sentiment clair des  formes, de leurs différents types, manifestations ou attributs, par lesquels je pourrais ressentir tout changement intérieur.

Les kabbalistes décrivent toutes ces formes et nous donnent  une vue d’ensemble quant à la façon dont cette compréhension est formée à l’intérieur d’une personne, comment elle change et se développe en elle à partir d’une forme très petite: le point dans le cœur. A partir de ce point minuscule, chaque étape se développe d’abord dans un sens négatif qui est opposé au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui Lui ressemble. Là encore, le développement est dans un sens négatif, dans un autre attribut qui est opposée au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui est comme Lui. Ainsi, cela se  poursuit: gauche, droite, gauche, droite. Voilà comment notre compréhension se développe, du plus petit au plus grand.

Les états où nous sommes  opposés au  Créateur sont appelés les «mauvais penchant», et les états où nous recevons des attributs comme  les Siens sont appelés les «bon penchant ». En d’autres termes, l’«inclination», le désir, demeurent, mais nous l’appelons «mauvais» s’il est opposée en forme au  Créateur, et nous l’appelons «bon» si nous recevons des attributs qui Lui ressemblent.

Nous sommes réellement en train de parler de nous par rapport à l’attribut de l’amour. C’est l’attitude du Créateur envers les êtres créés. Ainsi, au fur et à mesure, nous avançons de la haine à l’amour, puis de nouveau de la haine à l’amour. Quand on ressent la haine, en quelque sorte, nous ressentons la notion de « Mont Sinaï », une montagne de haine. Puis, quand nous ressentons l’amour, nous sentons la Lumière qui ramène vers le bien, la révélation de la Torah.

Quand nous lisons le Livre du Zohar qui nous  raconte tous les états, bons et mauvais, les forces négatives et celles positives qui opèrent mutuellement et de manière égale en vue d’atteindre le but, nous devons essayer de nous connecter aux grands kabbalistes qui  ont ressenti tous ces états et y ont adhéré. Maintenant, je veux faire partie du groupe de Rabbi Shimon qui comprend le  Baal HaSoulam, le Rabash, et ​​tous les grands kabbalistes.

Tout ceci est un  seul mécanisme, un système, la partie corrigée de la totalité du récipient de l’âme qui a été corrigée. Là, dans ces désirs, sont les grandes âmes qui ont ressenti et atteint le Créateur, qui ont les mêmes attributs qu’Il possède. Ils nous parlent de ce mécanisme tout comme les parents parlent à leurs enfants. Bien que l’enfant ne comprenne pas tout ce qui lui  est dit, il  doit cependant essayer.

 De la 2ème partie du cours quotidien de kabbale du 29/11/2011, Le Zohar

J’avais un portefeuille et maintenant il est parti

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’essaie d’imaginer 72 heures au congrès. Comment ce processus me porte-t-il  à l’Un, unique et unifié?

Réponse: j’entre dans la salle du congrès comme dans une piscine sainte (Mikvé), un endroit qui va me  purifier et me corriger. C’est un endroit rempli d’eau bénite, la qualité de Bina, l’utérus de la mère où je deviens inclus et où je grandis. Je n’ai  besoin de rien faire d’autre que de m’installer là où  il y a comme une goutte de sperme dans l’utérus. Je dois seulement m’attacher à cela, et tout le reste sera fait par d’autres. Je dois simplement faire partie de ce qui se passe.

Il est écrit: «Le Créateur habite à l’intérieur de sa nation », où  « l’intérieur de la nation » désigne le lieu où tous se rassemblent et où chaque personne annule son égoïsme autant qu’il peut pour l’amour de s’unir ensemble. Ensuite, nous révélons là, à l’intérieur de cette unité, que le supérieur est présent- Malkhout, la Shekhina. Et à l’intérieur de celle-ci-le Shokhen, le Créateur.

Nous n’avons besoin de rien d’autre! Il suffit de venir là et de ne pas être un je-sais-tout. Perdez votre « moi »: venez à l’intérieur et dissolvez-vous. Quelqu’un vous demande de faire quelque chose,  faites-le donc. Il suffit de s’y connecter, sans aucune explication. La chose la plus importante est d’aller avec le courant commun.

C’est pourquoi la Convention est appropriée pour tout le monde, pour chaque personne. Si une personne peut simplement y venir, alors une force puissante se posera là qui va prendre le relais et nous tissera tous entre nous dans un tourbillon, comme un seul tout.  Et nous n’avons pas besoin d’autre chose. Nous n’aurons pas besoin d’un esprit spécial ou de longues études, mais juste cette force. Avec elle, vous recevez déjà une impression du supérieur, du niveau supérieur. Alors venez!

Vous êtes venu là, et vous êtes en train de chanter, danser, manger et préparer des aliments, et vous vous annulez devant ce qui se passe autant que vous le pouvez. Cela vous amènera au niveau supérieur parce qu’il est là, à l’intérieur, dans la connexion entre les gens.

La tradition de  prendre des repas en commun, de chanter des chansons et  de danser  a été créée par les kabbalistes. Tout cela conduit à l’unité, et sans unité, c’est impossible. Abraham a une fois invité des hôtes  à sa tente, et tout d’abord il  les a fait assoir à un repas en commun, tout en expliquant qu’il était  nécessaire de s’unir et d’aimer son voisin.

Nous n’allons pas gérer quoi que ce soit sans l’unité. Je comprends que notre égoïsme, notre nature est contre elle. Autrefois j’ai également été opposé à l’unité, et encore plus que vous. Mais cela ne m’effraie pas: pour tout égoïsme, il y a une force capable de le vaincre. Surtout, essayez d’être aussi déterminés que vous le pouvez et décidez-vous à venir là et de vous perdre.

Perdez-vous dans un endroit inconnu, comme un portefeuille que vous avez eu et  qui a maintenant disparu. Il n’y a simplement rien que vous puissiez faire à ce sujet: il était là, et maintenant il est parti! Essayez cela ! 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011, Talmud Esser Sefirot

Le cœur dans lequel nous nous fondons tous

Dr. Michael LaitmanOn sait qu’à partir de la sagesse de la Kabbale, le seul moyen qui peut changer quoi que ce soit est la Lumière qui ramène vers le bien. Elle soutient notre vie, Elle donne vie à tout, et Elle exécute toutes les modifications. En conformité avec les qualités de la Lumière, le désir et le chemin complet de la création du début à la fin est insufflé dans la nature de la Lumière comment changer ce fait, le désir de recevoir, afin de l’amener à l’équivalence de forme avec la Lumière elle-même.

Nous laissons cette affaire dans les mains du Créateur, la Lumière, et nous pouvons nous réveiller et intensifier son influence sur nous-mêmes et, ce faisant, accélérer notre développement. Plus nous accélérons notre développement par nous-mêmes, par en le voulant et en révélant notre désir, plus la Lumière influence notre évolution et exécute un acte davantage significatif sur nous. Ainsi nous sentons notre avancement comme quelque chose de bon et salutaire. En effet, nous ajoutons aux processus d’évolution qui coule « en son temps » (Beito) notre part, l’ajout appelé « temps de d’accélérer» (Achishena) puisque nous aspirons à ce même endroit et vers la forme à laquelle la Lumière veut nous amener.

D’où savons-nous cela? C’est grâce aux efforts que nous faisons en essayant de nous voir nous comme reliés entre nous, comme un seul homme dans un seul cœur, afin que nos désirs fusionnent en un seul. Et puis, dans la mesure où nous essayons d’éveiller nos cœurs de se connecter, d’effectuer diverses actions afin qu’ils se connectent en un seul cœur, sans aucune différence entre eux, c’est dans cette mesure que nous éveillons la Lumière qui donnera sans réserve à nos efforts pour se connecter avec une intensité encore plus grande que quand Elle fonctionne conformément à son plan évolutif habituel appelée «en son temps. » De cette façon, nous accélérons le temps.

Afin d’éveiller l’influence de la Lumière sur le désir, nous nous devons d’imaginer que nous essayons de relier les cœurs et adopter la forme de la Lumière, l’attribut de don sans réserve. Nous devons envisager cela dans la mesure où chacun de nous perd son propre sentiment d’existence, et nous tous ensemble acquérons l’unité qui inclut tout le monde en son sein: le groupe, l’âme, composés des cœurs individuels. Et puis la Lumière nous donne sans réserve et parachève l’acte.
De la 2ème partie du cours quotidiende Kabbale 14/11/2011, Le Zohar

La force de la garantie mutuelle pour le congrès

The Arava ConventionActuellement, nous sommes au seuil de la grande union: le congrès de décembre. Pour le préparer, nous devons constamment nous préoccuper de notre connexion,  de la révélation d’un désir commun entre nous. Dans la mesure où ce désir sera vraiment commun, nous serons en mesure de ressentir en lui la force spirituelle. Après tout, l’unanimité des désirs crée la condition, le soi-disant «récipient », la Lumière Réfléchie, l’écran, parce que nous nous connectons ensemble contre notre ego.

Plus nous sommes égoïstes dans les relations entre nous, plus chacun met la pression sur lui  en dépit de son ego et plus il demande à la Lumière de l’influencer et de l’aider à se connecter aux autres, plus fort est l’écran et plus grande est la force de surmonter que nous activons pour nous élever au-dessus de l’ego qui nous sépare et nous écarte les uns des autres en nous repoussant.

Cette force commune de surmonter, appelée la force de la garantie mutuelle, devient notre force commune. Le Créateur a créé les forces de rejet entre nous, à dessein, comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant », et nous ressentons combien  nous nous repoussons. Mais nous essayons de surmonter ces forces de rejet par nos actions communes et notre étude afin d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien,  alors que nous souhaitons nous connecter malgré les forces qui ne cessent de nous éloigner les uns des autres comme des petits démons entre nous. Nous devons l’emporter sur ces forces du mal et nous connecter.

Dans la mesure où nous essayons d’être ensemble aussi forts que nous pouvons afin d’éliminer toutes les différences entre nos désirs, nos pensées et nos  actions et pour être vraiment comme un seul homme dans un cœur,  c’est dans cette mesure que nous révélons que nous pouvons seulement nous aider les uns les autres à acquérir cette aspiration commune à la connexion, comme il est écrit: «L’homme va aider son prochain».

Puis dans cette aspiration commune, nous découvrons que nous ne sommes pas en mesure de nous  connecter. Mais nous avons déjà découvert  notre volonté commune de nous unir, au lieu de désirs individuels séparés pour nous connecter avec les autres. Cette volonté commune est appelée la prière de beaucoup, une prière commune. Et puis notre demande pour la Lumière, le Créateur, s’élève spécifiquement hors de cette prière commune. Et l’aide d’En-Haut vient seulement en réponse à ces efforts mutuels, ce qui signifie qu’elle  provient de l’intérieur, de l’unité au-dessus de notre degré. C’est ce qu’on appelle MAD, la Lumière qui corrige qui crée un lien entre nous, malgré les forces de rejet.

Ces forces de rejet  sont appelées « Aviout » (l’épaisseur du désir), et les forces de liaison sont appelés  « écran ». Ces deux forces ensemble, que nous formons pour donner sans réserve à un degré supérieur, le Créateur, sont appelés la Lumière Réfléchie car nous voulons être exactement comme la Lumière qui nous a corrigés, c’est-à-dire que nous souhaitons donner sans réserve. Et puis nous réalisons la condition sous laquelle le Créateur, Celui qui donne, se révèle en nous.

Nous complétons toutes ces étapes seulement avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien. Cette lumière peut briller sur nous même quand nous ne lui demandons rien, comme un enfant qui ne sait pas pourquoi il crie, mais qui  est pris en charge. Alternativement, nous pouvons commencer à distinguer exactement ce dont nous avons besoin, et puis notre prière devient plus dirigée et réfléchie. Ou bien nous élevons vraiment consciemment notre demande dans la bonne direction, en sachant clairement que nous exigeons la capacité de donner sans réserve au degré supérieur.

Mais tout est fait par la Lumière qui ramène vers le bien. Pour vous dire la vérité, quoi de mieux que de constamment  lire le  Zohar et de faire toutes ces actions … C’est la situation idéale. Mais la réalité est telle que l’homme doit aller travailler, aller à ses affaires quotidiennes, puis venir pour quelques heures et élever sa prière. Au début, il recueille les différents problèmes, les désirs, les aspirations et les espoirs en lui, et ensuite il s’agit du Zohar. Et puis nous nous  connectons ensemble et  nous élevons  notre prière commune  à travers l’étude ensemble. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23/11/2011, Le Zohar