Un saut en vol

Dr. Michael LaitmanNous travaillons dans une forme « binaire » discrète, par le biais d’impulsions individuelles: oui ou non, avec connexion ou sans connexion, en montée ou en descente, à droite ou à gauche. De cette façon, peu à peu, nous ajoutons un pas après l’autre, et tout cela forme finalement un tout indissociable.Quand il est nécessaire de calculer la surface d’une certaine forme complexe, les scientifiques utilisent l’équation intégrale: ils remplissent cette forme complexe avec des carrés qui peuvent être mesurés et les rendent de plus en plus petits, et à la fin, ils les additionnent tous.


D’une part, la grille de connexion qui fonctionne entre les âmes dans laquelle nous résidons est distincte, avec des impulsions et des actions individuelles. Mais à la fin, comme résultat de notre atteinte, quand on y pénètre plus profondément, cela se transforme en un réseau intégré. En d’autres termes, il y a une telle quantité de liens et d’actions, qui dépendent tellement les uns des autres, que nous obtenons l’infini.

Ce n’est pas seulement une somme à l’échelon où je cumule toutes ces propriétés et actions, mais c’est aussi leur composant « résumé » qui a une autre essence, d’un degré spirituel supérieur. Inversement, à partir de la forme distincte nous nous dirigeons vers la forme intégrale. La « forme intégrale, » la somme de ces formes distinctes est le Créateur -l’Un, comme il est écrit: « . Lui et Son Nom sont Un  » Nous nous approchons de cette forme intégrale distincte, en accumulant cependant un peu plus à chaque fois, en ajoutant nos petites «briques», nous nous connectons à l’Un.

Nous, de nous-mêmes, ne pouvons jamais atteindre cet Un. Nous faisons tout notre possible à notre degré actuel, accumulons la somme nécessaire des efforts, et atteignons le degré égal à « 10 Sefirot.» Et enfin, le saut au degré suivant se produit.

Mais je ne peux pas sauter de moi-même, la Force Supérieure me donne une poussée. Cette force est le «facteur résumant » l’Un. Et alors, au lieu de « 10 », j’arrive à 1 (un), comme un compteur qui, au bout de 10 de mes clics saute au chiffre suivant.

C’est ainsi que nous continuons à accumuler tous nos corrections jusqu’à ce que la force de « Rav Paalim ou-Mekabtziel » arrive, et Gmar Tikkoun (La correction finale) se produit!

Valoriser les moyens autant que le but

Dr. Michael LaitmanL’homme par nature ne prendre seulement en considération que son propre désir égoïste. Partout où il peut le jeter, quelque soit la valeur qu’il peut apporter à ses yeux, il ne considère que ce qui est important pour son ego. Voilà comment une personne évolue.L’avancement par les ordres du désir de recevoir est menée à l’échelle du «doux ou amer. » Sans le savoir, une personne se tourne toujours dans la direction du déroulement de l’égoïsme. Elle exécute les ordres internes de l’égoïsme inconsciemment, n’ayant aucune idée d’où ils viennent. Voilà comment nous vivons notre vie, sans libre arbitre, obéissant à l’exhortation interne de nos Reshimot (Gènes d’information) égoïstes.

Si on présente à une personne la possibilité d’établir une connexion avec le Créateur et d’entreprendre un autre type d’analyse, à l’échelle du «vérité ou mensonge », alors pour l’exécuter, elle doit immédiatement organiser le soutien de cette analyse pour elle-même.

Le soutien est l’environnement. Sans lui, une personne restera toujours dans les expériences du « doux ou amer » et continuera certainement à choisir plutôt le doux que l’amer, sous diverses formes, selon le degré du développement de son égoïsme. Et elle aura toujours une illusion de progrès, même si en réalité, à chaque fois, elle choisit juste une douceur plus raffinée.

Si une personne veut vraiment se développer vers l’indépendance, elle ne peut le faire que si elle contre balance les sensations de «doux ou amer » avecl’analyse de la «vérité ou mensonge ». Cette analyse doit être effectuée selon les critères externes qui reposent hors de son l’égoïsme, qui ne peuvent être fournis que par l’environnement.

Dans ce cas, tout est dans les mains de la chance: est-ce qu’une personne entendra ce que l’indépendance implique en tant que chance de former et de mettre en œuvre? Si elle le fait, au moins dans à un petit degré, elle s’annule devant l’enseignant, les livres kabbalistiques, et le groupe (l’environnement).

Il met cela en face de lui, puis se rend compte que son avancement dépend uniquement de la prise de conscience de l’importance de la hauteur à laquelle il élève son point de vue sur l’importance de cet environnement par rapport à la douceur des désirs égoïstes.

Telle est la nature de notre travail. Un homme est-il en mesure d’employer la puissance de nos études, la prière, et l’analyse dans son intégralité et accepter l’avis de l’environnement correct ? Après tout, ce n’est pas quelque chose d’extérieur, et pas seulement les visages des amis. Il forme une image interne de l’environnement et est prêt à baisser la tête devant eux. Et puis, en vertu de l’environnement, l’homme reçoit une prise de conscience de la grandeur du Créateur.

Au départ, il n’y a que deux: un homme et le Créateur. Et maintenant, il commence à actualiser ce principe. Si l’environnement (les moyens) est aussi important pour lui que le But (le Créateur), il commence à travailler avec cet outil correctement.

Le travail d’une personne est de valoriser l’environnement aussi haut qu’il valorise le Créateur. Et cela nécessite un travail constant. Si une personne valorise l’environnement parce que cela l’amène à l’atteinte du Créateur, alors c’est dans cette mesure qu’elle avance.

Par conséquent, on peut se tester dans la pratique: qu’est-ce qui le motive à chaque instant? Est-ce une exhortation interne, telles que des sensations de «doux ou amer » ou des valeurs absorbée par l’environnement, telles que celles de la «vérité ou mensonge»? Et la «vérité» est la grandeur du Créateur. C’est ce pourquoi une personne travaille : la force intégrante de l’amour et du don sans réserve, à laquelle elle veut se connecter à jusqu’à ce qu’au point d’adhérence totale.

Par conséquent, l’avis de l’environnement doit être ferme et constant de sorte qu’il peut obliger chaque ami à se rappeler du but (l’atteinte de la grandeur du Créateur) et sur les moyens (l’atteinte de la grandeur du groupe. Si l’environnement pense à cela et place cette analyse comme étant obligatoire avant tous les amis à chaque instant, de ce fait, il fournit un grand soutien à tous.

Ici commence la garantie mutuelle, et une personne reçoit une chance de parvenir à la révélation du Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011, Écrits du Rabash

Grandir en jouant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous abordez des questions très élevées quand vous parlez du travail avec l’environnement.

Réponse: Je ne parle pas du tout de questions élevées. Je parle de réalisation immédiate, sur ce qui doit se passer entre nous. Ce n’est pas au dessus de nous, mais au niveau de nos yeux, au niveau de nos cœurs.

Question: Mais est-ce que je ne travaille pas sur moi-même artificiellement?

Réponse: Bien sûr, artificiellement. Nous reconnaissons et admettons notre hypocrisie. Oui, nous jouons, nous « mentons » ouvertement.

Par exemple, en ce moment, mon petit-fils joue avec un jouet camion à ordures. Il cherche des ordures ménagères dans la maison pour les mettre dans son camion. Est-ce un jeu? S’il était en mesure de vous l’expliquer, vous comprendrez que c’est la vie. Cependant, vous, les adultes, jouez avec vos jouets. Il le voit de cette façon: nous le voyons dans le sens contraire. Il s’agit de deux niveaux, et il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet.

Donc, je sais que je suis immergé dans le désir égoïste, que je hais autrui, et que je ne pense qu’à moi-même. Rien d’autre ne m’intéresse, et je suis venu au groupe pour recevoir encore plus parce que je ne recevais plus de satisfaction avec aucune des choses que j’avais auparavant.

Autrui sont satisfaits de leur position, et ils me regardent comme si j’étais fou : «Que veut-il dans la vie ?» Toutefois, cela ne me suffit pas, et c’est pourquoi je suis ici.

Jour après jour, je continue à découvrir de la haine et du mépris pour tout le monde. Je n’ai besoin de personne, et personne ne compte pour moi, sauf mon moi chéri. Je suis conscient de tout cela, mais en même temps, je sais que m’élever à un degré supérieur signifie sortir de l’intérieur de moi, de mon désir, de ma pensée, vers quelque chose de complètement différent. Je veux renaître à nouveau.

Ainsi, je joue à mon niveau dans mon égoïsme comme si j’étais déjà sur un degré plus élevé. Naturellement, tout cela c’est jouer à faire semblant. C’est un mensonge, mais c’est un mensonge utile. Je n’ai pas d’autre possibilité de me développer, sauf si je joue au jeu de quelque chose que je veux atteindre.

C’est ce que font les enfants, les plantes et les animaux. C’est la condition qui opère dans toute la nature. Chaque élément qui veut se développer dans la consommation et l’émission d’une certaine matière se transforme en une certaine image, un modèle de ce à quoi il aspire. Il doit s’efforcer d’atteindre sa forme future.

Ensuite, la Lumière Supérieure vient. Lorsque le développement est causé par la nature, il se transmet automatiquement. Les plantes et les animaux ne savent pas comment ils se développent, et pourtant la Lumière fonctionne également sur les niveaux du minéral, du végétal et de l’animé.

Il n’y a aucune autre force, mais nous devons évoquer cette Lumière avec nos forces, notre analyse, notre discernement, nos estimations, notre compréhension et notre rigueur. Non seulement avons-nous besoin d’être présents dans cette création, mais nous devons la contrôler.

C’est vraiment un jeu. Il est écrit que le Créateur joue avec le Léviathan. Il joue réellement. Toute modification qui se produit lorsque quelque chose ou quelqu’un passe d’un degré à l’autre est un jeu. Après tout, nous les évoquons en jouant un jeu de quelque chose que nous n’avons pas encore atteint ou acquis, quelque chose que nous n’avons pas encore transformé. C’est une chose très sérieuse.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/02/2011, Écrits de Rabash

Emousser l’illusion de la rupture

Dr. Michael LaitmanLa question qui vient ne sera pas réduite au silence et on doit y répondre par un « coup à la mâchoire», c’est la question de savoir qui est le plus important: moi ou le Créateur? Moi ou  autrui La force du don sans réserve ou la force de la réception?Si cette question est clairement devant moi et si je comprends que le fait que soit je progresse soit je me lance ans un fiasco dépende de mon obtention d’une réponse claire, alors la nécessité d’un soutien constant de l’environnement devient évidente pour moi. Mais d’autre part, qu’est-ce que l’environnement? Et quel type de soutien me donne-t-il ? En substance je reçois mes propres Kelim, désirs, dans la mesure où je veux les rapprocher de moi. Après tout, toute la réalité, c’est moi.

En travaillant avec l’environnement, je l’élève à mes yeux et j’y trouve l’importance du Créateur. En substance, j’ai eu la force de la brisure de sorte qu’elle puisse m’aider à travailler sur moi de cette façon.

Mon «moi», qui comprend toute la réalité, se divise en deux parties:

1. la partie que je ressens comme moi
2. La partie que je ressens comme le monde, les autres personnes, et tout ce qui est hors de moi.

Pourquoi le Créateur m’a-t-il cassé en deux? C’était dans le but me rendre plus facile la correction de la partie qui est en dehors de moi. J’élève son importance à mes yeux, en réveillant l’importance des amis et en les motivant à travailler sur moi comme s’ils avaient la liberté de choix ou plus d’indépendance que je leur attribue.

Nous devons comprendre que la force de la brisure agit pour notre propre bien. La partie appelée « le prochain», signifiant tout ce qui est en dehors de moi, devra être corrigée par moi si je la traite exactement comme le prochain. Je corrige ces désirs qui me semblent étrangers en me plaçant en face d’eux et en désirant m’unir à eux.

Mon «moi» n’est que le point dans le cœur, tandis que « autrui» est tout mon Kli, le récipient tout entier de l’âme. Si je n’étais pas divisé en ces deux parties, alors je n’aurais pas l’occasion de corriger les désirs «externes». Je ne serais jamais capable de les analyser, les vérifier, et de les classer, ou de demander aux forces de travailler avec eux.

Cependant, je suis situé en dehors d’eux et je corrige mon attitude envers eux. C’est l’illusion que je reçois – comme si je corrigeais mon attitude à l’égard d’autrui par le principe de « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Et je n’ai pas encore perçu, ni compris, ou ressenti que, en substance, ceci est mon âme. On m’a donné la force de la brisure, qui dépeint une image trompeuse des «autres» à mes yeux. Mais c’est exactement ainsi que je peux commencer à corriger mes Kelim, en travaillant contre la force de répulsion en le combattant au coup par coup.

Ainsi, il est possible d’imaginer notre travail de cette façon: une personne reçoit toute la création dans la capacité de son âme et comprend que toutes les forces de la désunion sont un fantasme destiné à le confondre. En réalité, la réalité n’est pas du tout coupée de lui. C’est pourquoi une personne combat en « se cassant les dents » à cette force de rupture, cette illusion Elle doit voir cela comme tout le travail qu’elle doit effectuer.

Et elle continue jusqu’à ce qu’elle frappe toutes les dents, arrache les mauvaises herbes de sorte que la rose pousse entre elles, afin Malkhout s’épanouisse dans sa forme véritable, pleine de force. Il s’agit de la Shekhina, l’âme commune.

C’est dans cette optique que je dois voir l’environnement, les amis, et le Créateur. Tout ce qui semble extérieur à moi est une partie inséparable de moi. La force qui me sépare de la pensée et du désir uniques, du Seul Un, c’est la force de la désunion que je dois casser.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash

Une question sur la « Kabbale pratique »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que pensez-vous de la « kabbale pratique, » une connexion avec les Sefirot?

Réponse: Je regrette de devoir vous décevoir, mais rien de tout cela n’a rien à voir avec le niveau de la véritable atteinte. Il n’y a pas de bracelets rouges, d’eau bénite, ou des actions rituelles dans la Kabbale.

Toute personne dans le monde avec le désir d’apprendre, quel que soit son sexe, sa religion ou sa nationalité, peut atteindre à travers l’étude adéquate et seulement par elle. C’est comme s’ils n’avaient pas de corps. En d’autres termes, les vêtements, les habitudes et les traditions n’ont pas d’importance. Toutes ces choses n’ont absolument rien à voir avec la Kabbale.

La Kabbale est une science, et quand nous l’étudions, nous commençons à percevoir ce monde comme un monde plus connecté, global. Cela nous donne une nouvelle perspective et une nouvelle vie. Nous nous élevons à un niveau où tout finit à l’intérieur de mon corps vers un niveau externe global où je flotte hors du temps.

Cela doit se ressentir. Je vous promets que si vous deviez commencer à étudier cette sagesse et y entrer, vous ressentiriez que c’est comme cela que ça fonctionne. Une personne de notre monde doit s’élever au degré de l’éternité.

Tout ce que la Kabbale a prédit s’est réalisé. Il y a deux mille ans, les kabbalistes ont écrit que le monde entrerait dans une nouvelle phase de développement lors de la révélation du Zohar, et nous devons commencer à travailler sur notre correction. Je ne croyais pas cela quand j’ai commencé à étudier la Kabbale dans le milieu des années soixante-dix, mais c’est ce qui s’est réellement passé vingt ans plus tard, au milieu des années quatre vingt dix.

Ce monde est un dictionnaire de termes spirituels

Dr. Michael LaitmanD’où viennent les mots de ce monde ? Pourquoi certains paysans qui ont vécu près de Jérusalem regardaient le Mont des Oliviers et l’ont appelé ainsi? C’est parce qu’il pensait que ce nom lui convenait. Ce désir surgit en soi de la nature, et la nature vient d’En Haut.Autrement dit, il n’y a rien d’accidentel dans les mots de notre monde; ils sont tous venus d’En Haut. C’est pourquoi les kabbalistes pouvaient les utiliser pour décrire les racines spirituelles, ce qui est appelé «la langue de branches. » Et quand on prend les noms de ce monde et qu’on explique ce qui se cache derrière eux, en fonction de leurs racines spirituelles, nous voyons la différence entre les mondes. C’est ainsi que nous découvrons ce qui se trouve entre nous et le monde spirituel.

Une pierre de ce monde et une pierre du monde spirituel, un arbre de ce monde et un arbre du monde spirituel, un homme, une femme, un enfant, le feu, l’eau, c’est ainsi que j’étudie la différence entre les mondes et la forme que je dois atteindre.

Cependant, la langue des branches n’est pas destinée à une personne ordinaire, mais pour les gens qui sentent le monde spirituel. Eux seuls peuvent comprendre ce qui se passe entre la branche et la racine, et ils passent à chaque autre connaissance en utilisant cette langue. Quand un kabbaliste décrit un certain lien entre les racines dans le monde spirituel et veut transmettre ce savoir à un autre, il se rapporte à la langue de branches.

Pour le moment, on ne parle pas cette langue, mais on utilise plutôt un texte parlé. Lorsque vous sentirez la spiritualité, puis en écoutant les paroles de votre professeur qui vous parle du monde spirituel, vous comprendrez ce qu’il veut dire. Ou encore, il va vous apprendre comme un petit enfant qui apprend des mots.

Imaginez que vous êtes au niveau spirituel avec votre professeur, et il signale un certain phénomène et raconte comment cela s’appelle. Voyant le phénomène spirituel et entendant son nom, vous pouvez les relier entre eux, joindre la parole de ce monde à l’objet spirituel. C’est ce qu’on appelle l’apprentissage de la langue des branches. Un nouveau-né dans le monde spirituel apprend la langue des branches un peu comme un nouveau-né dans ce monde apprend à parler une langue terrestre.

Vous aussi parlerez avec les versets

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est destiné à préparer le désir pour le degré suivant. Je n’épargne aucun effort afin de vérifier moi-même: à quoi exactement je prétends ? Peut-être que je pense toujours que je peux m’élever à un degré plus élevé avec mes propres forces, ou peut-être je ne suis plus aussi sot et que déjà je me rends compte que je suis incapable de le faire par moi-même et que seule la Force Supérieure peut m’aider. Et puis je commence à chercher un moyen de tendre la main vers le Créateur, pour Le forcer à m’aider.Les kabbalistes disent que nous pouvons nous tourner vers la force supérieure que par la société, le groupe. Alors combien d’années ai-je besoin de travailler afin de m’expliquer à moi-même que la société est le seul moyen d’attirer le Créateur pour m’aider, et ma participation dans le groupe est égale pour attirer la force du Créateur pour ma correction? Après tout, si je me joins à la société précisément pour cela, et je demande que cela, alors Il le fera, et nous- moi, le groupe, et Lui- nous nous réunirons tous ensemble là , comme il est écrit: « Isra-El (droit à Dieu), la Torah (la Lumière Supérieure ) et le Créateur sommes un.  »

C’est ce qu’on appelle essayer de «gagner la faveur » du Créateur. Le Créateur vous aimera quand vous aurez les mêmes désirs que Lui. Vous devez comprendre que vous dépendez de Lui et devez abaisser votre ego. Les kabbalistes nous expliquent cela en utilisant les mots les plus précis, et à la seconde où vous arrivez à la fin de ce travail, vous commencerez à parler selon leurs mots; la langue des branches se réalisera en vous.

Vous n’aurez pas d’autres mots! Vous allez commencer à dire des versets des Psaumes ou des livres de prière. C’est parce que les kabbalistes ont pris ces mots de leur accomplissement : l’ordre entier des mots et des lettres. Vous allez commencer à parler exactement de la même manière puisque tout ce qui est dit est sans aucun doute déterminé par le degré suivant, et il est impossible de le dire différemment.

C’est l’approche la plus scientifique de toutes les approches. La science régulière est très minutée; elle ne fonctionne que dans les limites de ce monde, dans ces conditions limitées, et c’est pourquoi tout est relatif. Toutefois, la Kabbale est une méthode tout à fait scientifique où tout obéit à une loi. Une seule formule est en place dans l’univers tout entier: le don sans réserve et la réception ont besoin de s’unir en un tout.

Ce n’est même pas nécessaire de le prouver à personne. Nous recherchons des preuves scientifiques et des exemples juste pour rapprocher les gens de la Kabbale. Cependant, la sagesse de la Kabbale elle-même ne demande aucune preuve, elle est révélée par une personne.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011″L’essence de la sagesse de la Kabbale « 

La réponse à toutes mes questions

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale ne parle pas de notre monde imaginaire, mais de la correction de l’âme et de la manière d’atteindre la véritable réalité. La véritable réalité est le Kli dans lequel le Créateur est perçu selon un certain degré d’adhésion avec Lui.Le Kli ou l’âme est divisé en deux parties: Israël, la partie qui aspire à l’unité avec le Créateur, vers le but, et les nations du monde, qui est la partie qui est incapable de le faire. Nous nous sentons un désir certain de révéler le Créateur. La science de la Kabbale est, par définition, la méthode de révéler le Créateur à la création. En d’autres termes, elle parle de révéler la qualité du don et de l’amour dans la création elle-même.

Pour que nous puissions avoir la possibilité d’atteindre cet objectif, les personnes qui ont le désir approprié s’unissent dans le champ commun du Créateur. Elles se sentent attirées l’une vers l’autre sans savoir pourquoi et elles se rassemblent comme des charges électriques ou des copeaux de métal dans un champ magnétique. C’est à ce moment qu’elles acquièrent la possibilité de réaliser la méthode de la correction.

Au début, elles ne savent pas qu’elles doivent se corriger. Elles ressentent simplement un appel à la chose la plus importante: « Dans quel but je vis ? Quel est le sens de ma vie? » Finalement, elles commencent à comprendre que toutes ces questions conduisent à la révélation du Créateur, la Force Supérieure qui construit, qui prend en charge, qui forme et contrôle toute la réalité. Il n’y a rien en dehors de cette force.

Voilà comment une personne passe de la question sur le sens de la vie à la question sur la façon de révéler le Créateur. Après tout, la révélation du Créateur lui donne la réponse à tout. Ainsi, afin de se rapprocher de la révélation du Créateur, ces gens unissent.

Le Créateur est caché, et afin de Le révéler plutôt que toute autre chose, ce qui signifie mettre en évidence la qualité du don sans réserve et d’amour qui se trouve en dehors de notre nature de la réception et de la haine, pour s’élever au-dessus de cela, je suis amené à un certain rassemblement de personnes.

Avec elles, je commence à comprendre que la question sur la signification de la vie se change en nécessité de révéler le Créateur, comme réponse à toutes les questions que j’ai posées et que je poserai. Révéler le Créateur signifie révéler la force du don sans réserve et de l’amour. Cela peut seulement être compris dans la mesure de notre ressemblance avec cette force, seulement si j’atteins cette qualité, qui est Lui.

Je dois acquérir cette qualité, et afin d’assurer cette acquisition, je suis au milieu de personnes qui sont comme moi. Cela a été arrangé pour moi délibérément. Le Créateur est caché parce que la qualité du don sans réserve m’est opposée. En raison de leur différence fondamentale, ces qualités ne se ressentent pas mutuellement et donc je ne ressens pas le Créateur. Et il est impossible de travailler en relation avec quelqu’un que je ne ressens pas. Je vais certainement être dans l’erreur et tomber dans l’auto-déception.

Par conséquent, au lieu de me donner à travailler avec Lui, le Créateur m’a donné à travailler avec mon prochain. Cela me permet d’effectuer d’authentiques vérifications, de recevoir des forces des amis, et de me vérifier moi-même à leur égard: de combien dois-je avancer de la haine à l’amour?
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash

La science sur la nature du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je comprends l’explication que le monde se mondialise et nous devons tous nous unir. Cette conclusion est très scientifique. Mais je ne comprends pas d’où vient la force qui actualise l’unité, qu’est-ce que la Lumière Environnante? Cela ressemble déjà à du mysticisme.

Réponse: les livres qui expliquent la structure du Monde Supérieur (Talmud Esser Sefirot) ne sont pas mystiques, mais c’est une science rigoureuse dans laquelle il ya deux forces qui opèrent : la Lumière et le désir, c’est-à-dire le don sans réserve et la réception. Toutes les formules sont dérivées de ces deux forces, tout comme en mathématiques qui a une conception double : 0 et 1, ou comme dans la physique qui étudie toujours deux forces et leur interaction.

La science de la Kabbale est la même chose et elle fournit une base pour la réalisation complète de la réalité et pour toutes les autres sciences qui décrivent cette réalité. Je ne vois rien de mystique là dedans.

Je suis d’accord que c’est écrit dans une langue qui n’est pas très coutumière ni claire pour l’homme moderne, mais ses conclusions sont claires, scientifiques et logiques. Nous sommes troublés par le texte, car nous ne savons pas comment l’interpréter correctement. Mais en substance, cela ne parle que de la volonté de profiter, ce qui prend la forme du don sans réserve, c’est alors appelé un « corps » spirituel, le Partsouf.

Le désir est la matière. Par exemple, dans notre monde, il existe différents types de matière : minérale, végétale, animale, et parlant. Toutes sont aussi le désir de profiter, qui prend différentes formes extérieures en fonction de son genre, et en conséquent, nous voyons beaucoup de genres de plantes et d’animaux.

Le même désir de profiter opère dans le monde spirituel. Cependant, dans notre monde, il prend toutes sortes de formes égoïstes, alors que dans le monde spirituel il prend les formes du don sans réserve plutôt que de la réception. C’est pourquoi nous ne pouvons pas les reconnaître dans l’immédiat car nous n’avons pas le genre de vision pour voir dans la Lumière du don sans réserve. Ainsi, nous ne discernons pas ces images.

Vous les atteignez maintenant vous-mêmes et les autres à travers le désir d’absorber à l’intérieur de vous-même, de recevoir. Toute votre vision est fondée sur ce point. C’est pourquoi vous voyez précisément ce genre de monde autour de vous – toutes sortes de formes de réception dans le désir de plaisir. Nous révélons toutes ces formes, les étudions, et sur cette base nous construisons la science.

Toutefois, il existe une autre forme du désir – le don sans réserve, lorsque vous irradiez en dehors de vous-même. Quand le désir commence à travailler de cette façon, il prend également des formes différentes: minérale, végétale, animale, et parlant, qui sont tous les niveaux possibles du don sans réserve, la combinaison des différentes forces du don sans réserve opérant sur lui.

La science de la Kabbale étudie précisément ces formes. Les kabbalistes qui ont atteint la qualité du don sans réserve, chacun selon son niveau, nous écrivent au sujet de leurs observations, tout comme d’autres scientifiques écrivent sur les formes de réception dans ce monde. Il y a donc les sciences de ce monde, qui parlent de notre nature terrestre, et il y a la science sur la nature du don sans réserve appelée « Kabbale ».

Le futur dépend du groupe virtuel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de parvenir à la réalisation du mal dans les relations entre nous à travers le groupe virtuel et l’écran d’ordinateur?Réponse: Bien sûr. Nous sommes dans une volonté commune, de sorte que cela ne fait aucune différence si nous sommes assis ou non l’un à côté de l’autre. Je pourrais être assis à côté de vous sans savoir quel est votre nom ni regarder votre visage. Cela n’a pas d’importance si nous sommes dans un bâtiment ou dans des lieux différents.

L’unité arrive par le sentiment et ne nécessite pas de contact physique. Notre monde devient entièrement relié par des connexions virtuelles. Et c’est exactement ainsi que sera notre désir.

Je ne dois pas m’asseoir ensemble avec tout le monde dans une pièce. La sensation de l’unité n’est pas reliée à la distance physique, et un proche n’est pas quelqu’un qui est proche physiquement, mais spirituellement. La distance physique n’affecte pas les désirs et les sensations. Cela est vrai même dans notre monde, dans les relations entre les gens, et encore plus dans la connexion spirituelle. Cela n’est pas du tout lié à la distance physique.

Essayez de travailler dans un groupe virtuel et vous verrez que cela ne fait aucune différence si vous êtes assis ensemble autour d’une table ou grâce à vos écrans.

De la 1ère partie di cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash