Qu’est ce qui m’amènera à la racine de mon âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je révéler les racines de mon âme plus rapidement?

Réponse: Quand une personne se connecte au groupe, elle attire l’influence de la lumière sur elle. Cette dernière lui montre son opposition à cette union, la distance avec les autres, son mépris, sa haine et la répulsion de leur part.

Qu’est-ce que la racine d’une âme veut dire? Elle est ma place dans le système du désir commun, qui fut créé par le Créateur. Je ne peux le révéler qu’à la seule condition d’être bien connecté avec le reste des âmes, car seulement alors, je comprends mon rôle dans l’organisme commun.

Par conséquent, notre correction consiste à éveiller la lumière qui nous relie à l’ensemble du système. Ainsi même un signal de répulsion à l’égard de l’union permet de révéler notre place.

Le processus de discernement de ma place en ce qui concerne les autres âmes est progressif et de longue haleine, car une personne révèle sa vraie place et son rôle dans le système commun qu’après avoir atteint sa réalisation et avoir été inclue dans tout le monde.

Ensuite, la puissance du don en ellecommence à façonner la forme de la réception, ce qui signifie que le désir de donner devient plus fort que le désir de recevoir, ce qui arrive parce que la Lumière l’a suffisamment influencé.

Ainsi, vous devez accepter de recevoir l’attribut du don et de laisser agir la lumière!

Une route faite de carrefours

Dr. Michael LaitmanNon seulement nous avons la possibilité d’acquérir le libre-choix, mais nous devons tout simplement le faire. Personne ne pourra l’éviter car toutes les forces de la nature nous poussent et nous tirent vers cela. Vous, tous les autres, chaque personne dans le monde, tout le monde devra réaliser son libre-choix en quelque sorte.

Deux voies se trouvent devant nous: le chemin de la Lumière (le chemin de la Kabbale) et le chemin de la souffrance. Le choix doit être fait à chaque instant. Ne présumez pas qu’une fois arrivés à un carrefour et que vous choisissez de tourner à droite ou à gauche, vous continurez à suivre cette voie.

J’avance d’un mètre sur une route et, maintenant, je suis confronté à un nouveau choix, arrive à un croisement une fois de plus. Je fais mon choix, je franchis une étape sur cette route, et je me trouve à nouveau à un autre carrefour où je dois encore choisir. A chaque étape, j’ai la liberté de faire un choix, et les deux mêmes voies s’ouvrent devant moi.

Je dois continuer à opter entre elles à chaque instant, d’un état à l’autre, à chaque nouveau point sur lequel j’avance en constuisant une ligne avec chacun d’eux, un chemin vers ma correction finale, Gmar Tikkoun.

 A chaque nouveau point, je dois décider dans quelle direction je vais aller, et comme un point est un cercle, je choisis parmi tous les 360 degrés. Toutefois, pour l’essentiel, toutes ces directions s’unissent endeux options possibles: la voie de la Lumière ou le chemin de la douleur.

Mauvaises nouvelles pour l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous enseignent le chemin vers la racine pour que chacun de nous atteigne la racine de son âme. Ils nous disent que la chose la plus importante est l’intention. Il y a une force au-dessus destinée à nous corriger et à nous conduire à travers toutes les phases jusqu’à l’état d’exaltation final. Toutefois, nous devons précéder l’ascension par nos propres actions en anticipant celle-ci avec notre demande ou désir.

En fin de compte nous devons ressentir quelque chose que nous ne sommes pas en mesure de percevoir actuellement. Nous n’avons rien à quoi nous agripper, aucune possibilité. Ce «quelque chose» apparaît insignifiant et dépourvu de sens. Pourquoi est-ce ainsi? La raison est que le phénomène que nous devons ressentir est l’attribut du don et l’amour du prochain. C’est la force du Créateur, la qualité appelée «le Créateur» qui enveloppe et remplit tout de la réalité.

Nous ne le comprennons pas ni le ressentons, et sommes incapables de nous rapprocher de cet attribut. Nous avons été délibérément créé opposé, afin de voir la lumière face à l’obscurité, et ainsi la comprendre, la ressentir, et la dévoiler.

La simple lumière en tant que telle nous aveuglerait. Par conséquent, nous existons et nous nous développons dans l’attribut du don, acquérant progressivement une perception de plus en plus détaillée. Puis vient un moment où nous désespérons de recevoir et nous acquérons un nouvel élan vers l’attribut du don. Cette étincelle qui s’éveille en nous est appelée « le point dans le cœur. »

Alors, nous nous rapprochons de la réalisation. Nous sommes amenés à un professeur, à des livres, et à un environnement. Maintenant, nous pouvons développer cette étincelle en véritable attribut du don et amour du prochain. Notre travail consiste à faire toutes les actions possibles pouvant nous aider à augmenter notre valeur du professeur, des sources originelles, et de l’environnement. Quand nous les élevons au-dessus de notre égoïsme, au-dessus du désir de recevoir, le désir de donner devient plus important pour nous et nous commençons à ressentir un plus grand respect pour la lumière que pour les ténèbres, ou un plus grand respect pour le Créateur que pour la création.

J’ai lu cela dans les sources originelles, ce qui signifie que je dois faire des efforts à cette fin. Cependant, quand je suis face à face à cela, quand je fais le plan de me mettre à respecter et d’élever le don au-dessus de la réception, ce que je découvre à l’intérieur est la futilité et l’absence de tout intérêt pour le sujet. Je sens que je ne fais pas attention au professeur, au groupe, ou aux livres. Tout perd de sa saveur.

Pourquoi? C’est parce que mon égoïsme, mon désir pour le plaisir n’y voit aucun intérêt. Au contraire, à partir de ce moment, il estime que ce qui l’attend sont des pertes.

Comment puis-je me faire du mal à moi-même, si je ne suis que désir de recevoir du plaisir? J’en suis tout simplement incapable. La possibilité de me nuire ne m’est pas inhérente. 

Alors, que dois-je faire? Il s’avère que mon avancement vers le Créateur réside dans la séparation constante de ce qui m’apparaît maintenant comme m’étant bénéfique. En outre, c’est même se rapprocher du «mal». Est-ce seulement possible?

La réponse à cette question ne peut être reçue que par la science de la Kabbale.

Le don est invisible, mais infiniment important

Dr. Michael LaitmanSur le chemin spirituel, je me demande, ce qui semble être une question insoluble, comment surmonter mon mauvais penchant, mon égoïsme. Les kabbalistes vous disent, « Vous devez essayer. » Comprenez ceci: Le Créateur est vraiment opposé à votre nature, l’attribut du don est extrêmement détestable à vos yeux, vous ne pouvez pas même penser à l’amour du prochain, ni même parler de sa mise en œuvre.

Alors, que devez-vous faire? Avancer progressivement. Faites des actions qui vous mèneront à la prière. Recourez à tous les moyens possibles et à toutes les astuces afin de percevoir néanmoins l’importance de l’attribut du don et de le placer au dessus du désir de recevoir. Même s’il répulse votre nature, même si vous sentez que vous ne voulez pas donner parce que vous trouvez le don d’un goût très amer, alors au moins avec votre esprit vous commencerez néanmoins à donner de la hauteur et de la grandeur à cet attribut, du fait que c’est l’attribut du Créateur. Cet attribut gouverne le monde et est respecté par l’environnement dans lequel vous êtes entrés.

En utilisant différentes astuces, vous attirez la lumière qui corrige. En d’autres termes, en étudiant, travaillant dans le groupe, et en diffusant, vous préparerez votre intention: «Je veux l’influence de la lumière. Je veux que la lumière, la force du don qui a créé mon désir, c’est-à-dire la force de réception, m’influence, influence mon désir, et ajoute l’intention du don à celui-ci.  »

Vous ne savez pas exactement ce que vous demandez, mais vous essayez quand même. Après tout, vous voulez révéler le Créateur, c’est-à-dire l’attribut du don. Vous voulez ressentir le monde supérieur,  vivre dans l’attribut du don. Vous voulez révéler le Kli commun, l’âme commune, ce qui signifie vivre en prenant soin de tous les autres désirs, qui vous serons révélés sous forme d’un système d’âme unique. Peu à peu, grâce à l’intention avant et pendant l’étude, ensemble avec les amis, vous atteindrez ce qu’on appelle un « miracle » et commencerez à sentir que de plus en plus, vous respectez et valorisez vraiment l’attribut du don.

Tout à coup, cet attribut devient très important pour vous. Il règne dans le monde entier car le don sans réserve n’a pas besoin d’être exprimé. Il est primordial, en fait, c’est toute la force de vie dans l’ensemble de la réalité. Cet attribut soutient le niveau inanimé, fait émerger le niveau végétal, donne les forces vitales au niveau animal, et donne à l’homme l’unité et la connexion avec le Créateur.

Lorsque ce «miracle» se produit pour une personne, elle ressent soudain l’amour et la connection avec cet attribut. Un sentiment particulier émerge à l’intérieur d’elle, en relation à l’attribut du don. Elle est prête à recevoir de lui tout ce qu’il veut donner, à faire n’importe quoi pour devenir semblable à lui et à lui donner du plaisir. Une personne se sent capable de faire cela et qu’elle fait ainsi du bien à l’attribut du don, au Créateur.

Tout cela se passe à l’intérieur de moi sous l’influence de la lumière. Cependant, cela n’arrive que dans la mesure de mes efforts, en conformité avec leur qualité et leur quantité. Avant d’étudier, je me prépare en demandant:  Pour quoi vais-je étudier? Pourquoi ai-je ouvert le livre? La réponse est que c’est uniquement dans le but d’acquérir l’attribut du don, de révéler la force du don, de révéler le Créateur et de fusionner avec Lui. En d’autres termes, c’est dans le but de s’unir à la force du don, de sorte qu’elle opère en moi-même, de manière à transformer mon intention au-dessus du désir. 

Voilà comment une personne progresse, jusqu’à ce que tout le désir égoïste se révèle en elle, tandis que la force du don deviendra l’intention de celle-ci et deviendra ainsi le désir de donner au-dessus du désir de recevoir. Puis le désir de réception et l’intention pour l’amour du don seront ensemble et la personne atteindra l’union avec le Créateur.

C’est ainsi que nous nous réalisons correctement. Il est écrit à ce sujet qu ‘«Israël effectue la volonté du Créateur. »

“Faites Sa volonté la vôtre”

Dr. Michael LaitmanNous devons évoquer un manque de satisfaction dans le Partsouf supérieur. Alors seulement, ce manque créera dans notre désir un Zivoug (union) avec son supérieur jusqu’au monde de l’Infini et apportera la lumière qui nous créera, nous corrigera, et nous satisfera. Si vous ne pouvez pas éveiller le supérieur et attiser le désir en lui, vous ne méritez aucun changement.

 Nous étudions dans la sagesse de la Kabbale comment demander le Partsouf supérieur. Par conséquent, vous pouvez crier, sauter, faire tout ce qu’il vous plaît, cela n’aidera pas. «Mes fils M’ont vaincu » signifie que « les fils » forcent le Créateur à les changer.

Que pouvez-vous faire d’autre si tout descend d’en haut, en raison de l’éveil préalable d’en bas? Vous ne savez pas ce que le Partsouf supérieur fait, et n’êtes pas intéressés par les actions qu’il effectue. Ce qui vous intéresse est de savoir comment vous pouvez le faire fonctionner.

En d’autres termes, vous devez comprendre comment demander correctement. Cela signifie que dans tous les cas, vous devez savoir ce que le supérieur va faire avec vous, ou vous lui demanderez de faire quelque chose qu’il ne désire pas faire. Il veut vous donner un verre de lait, mais vous souhaitez demander un verre de jus de fruit. Dans ce cas, il ne peut pas entendre et ne vous comprend pas. Il sait que pour le moment, vous avez besoin d’un verre de lait, exactement cela, et dans une quantité spécifique.

« Faire Sa volonté la vôtre » est ce que vous devez apprendre, et pour ce faire, vous devez placer la foi au-dessus de la raison. Vous devez étudier toutes les perturbations que le supérieur insuffle en vous, tous les «mauvais» états, tous les soi-disant déclins, qu’il utilise pour vous provoquer. Si vous analysez correctement et si vous vous élevez au-dessus d’eux en mettant la foi au-dessus de la raison, vous serez certain de savoir ce que le supérieur veut de vous. Demandez exactement cela et recevez-le.

Tout ce que je ressens en ce moment, si je fais attention à cela, est ce que le supérieur veut que je lui demande. Le supérieur veut que je m’adresse à lui, mais il n’insuffle pas ce désir en moi directement, car il veut que je l’atteingne, afin que je puisse devenir comme le supérieur est, ainsi je peux devenir sage.

Comment pouvons-nous enseigner aux enfants? Nous leur offrons des situations problématiques, mais ne fournissons pas de solutions. Nous devons progressivement les guider, pour qu’ils développent une capacité de penser, de comprendre, de découvrir, et qu’ils veuillent trouver une solution par eux-mêmes. Le supérieur agit de même avec nous. Chaque instant de notre vie est juste une allusion, un signe qu’il nous donne pour que nous sachions ce qu’il faut demander, ce qui vaut la peine de demander, et sous quelle forme nous devrions le faire.

Il s’agit de créer notre MAN (Mayin Noukvin), une requête, une prière. Si nous prêtons attention à cela, alors nous avons un livre ouvert devant nous. La prochaine fois, je me tournerai vers le supérieur avec une demande correcte. Ce qu’il se passe après, je ne sais pas.

Les kabbalistes nous en parlent de manière à nous rapprocher de nos racines. Nous étudions Atik, Arikh Anpin, le monde de l’infini, etc. Pourquoi ai-je besoin de savoir tout cela?

Disons que la seule chose qui m’intéresse, se trouve dans ma relation avec ma mère, mais ce qui se passe au-delà, les supermarchés ou les industries qui fabriquent les produits, absolument rien de cela ne compte pour moi. Je crie seulement : «Maman, donne-moi des bonbons! » Toutefois, à l’avenir, vous devez devenir un adulte. Vous devez comprendre les choses et y prendre part d’une certaine façon.

C’est pourquoi, nous sommes si désireux de remplir les petits enfants de tous sortes de connaissances, pour qu’ils puissent connaître et comprendre autant que possible. Pour qu’un enfant ne demande pas simplement, mais aussi comprenne pourquoi et pour quoi, vous lui expliquez que c’est normal, mais que ce n’est pas bon pour le moment parce qu’il ne devrait pas manger de bonbons avant le repas. Vous expliquez à un enfant beaucoup plus que ce qu’il demande, et c’est une relation que nous partageons avec le supérieur.

La vraie bonté

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavey HaSoulam (Les marches de l’échelle), article « Qu’est-ce qu’un vrai acte de bonté dans le travail »: On doit commencer son travail dans « une véritable bonté, » ce qui signifie sans aucune récompense, de sorte que, tout ce qu’on fait ne serve pas dans son intérêt, mais procure du plaisir au Créateur.

Nous sommes nés avec un désir, qui agit d’une certaine façon:. « Dans notre intérêt », «pour recevoir » Chacun de nous sent qu’avant nous et en dehors de nous, il y a un monde contenant quatre degrés d’évolution: l’inanimé, le végétal, l’animal, et le parlant. En outre, nous ne souhaitons nous-mêmes que profiter de ce monde extérieur dans le but d’éprouver du plaisir.

On pourrait l’inverser et dire que l’homme se sent bien, s’il utilise le monde d’une certaine manière: pour l’auto-satisfaction. En général, toutes ces choses sont tout à fait relatives, puisque nous sommes incapables de voir quoi que ce soit de contraire à elles.

Mais plus tard, l’homme tombe dans le désespoir de cette tendance à rechercher le plaisir. Et alors, un nouveau désir, une nouvelle approche, s’éveille en lui: «je dois traiter toute la réalité différemment. Tout cela est à moi et est semblable à moi. Je ne peux pas profiter de mon propre chef, mais seulement ensemble/en union avec les autres. « Evidemment, cette impulsion ne vient pas de l’homme. Le désir créé par le Créateur, avec ses Reshimot (gènes d’information), « qui s’enchainent » de plus en plus, se dévoilent à la personne qui les perçoit de cette manière.

En utilisant la méthode de correction de la bonne manière, l’homme commence à montrer une attitude différente face à sa réalité qu’il ressent en lui. Dans ses 613 désirs, il découvre que les parties qu’il a l’habitude de percevoir à l’extérieur sont, en fait, liées à lui. Dans la mesure où il est capable de changer son attitude envers ces parties et ne les considère pas comme «étrangères» mais comme «parentes», au même niveau de perception de la réalité qu’il a atteint: une réalité globale, une réalité embrassant tout. Il s’avère que c’est tout lui.

Dans ce cas, quand une personne commence à lier sa propre perception à un désir unifié, non brisé en parts individuelles, elle modifie l’image de sa réalité. Rien n’est exterieur: ni rochers, ni plantes, ni animaux, ni hommes. Ils font tous partie de ses désirs.

Une personne change son attitude. En d’autres termes, ellecalrifie le désir unifié et, par conséquent, révèle ainsi l » »élément supplémentaire »,  une force unifiée qui satisfait ce désir, considérée comme le Créateur. Ainsi, grâce à la correction des désirs, une personne mérite une nouvelle atteinte et se fond avec la Source.

C’est ce qu’on appelle la «vraie bonté. » Si une personne travaille sur sa volonté de recevoir et se corrige elle-même, son attitude, et la perception de la réalité, elle mérite un grand « plus »: la révélation du Créateur et l’union avec Lui.

 Et c’est pourquoi, il y a du travail dans la bonté, ce qui signifie que la correction des Kelim (récipients), et  il y a une vraie grâce à recevoir en vue de donner, quand une personne révèle la réalité, incluant Celui qui l’engendra: le Créateur. Ainsi, de la correction de l’être créé nous atteignons son but.

Tout ce qui compte est à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque, dans un organisme commun, des cellules séparées du groupe n’ont pas conscience de l’importance de l’objectif, alors comment cette importance peut-elle apparaître entre eux?

Réponse: Tout d’abord, je me tourne extérieurement vers le groupe afin d’éveiller mes amis. C’est mon devoir. Cependant, l’inspiration que je reçois d’eux en retour ne vient pas nécessairement dans une forme externe, « voyantes ». En général, les kabbalistes ont la tradition d’éviter d’exprimer leurs sentiments à travers un amour artificiel, de jolis mots, et ainsi de suite. Tout ce qui compte se trouve à l’intérieur.

Et à l’intérieur, je dois juger mes amis favorablement. Je leur donne de la valeur parce que le Créateur les a accueillis et leur a donné la conscience de l’importance de l’objectif. A quel point ils comprennent le but n’est pas pertinent car ils sont encore petits. Toutefois, le Créateur est parmi eux: Il se réveille et les unit les uns aux autres. C’est Lui qui les a unis en un grand groupe mondial. Et c’est pourquoi ils sont aussi importants pour moi que le Créateur. Il les veut, les rapproche, et se soucie d’eux. Pour Lui ce sont ses fils.

Cela signifie que je dois les traiter en conséquence. Je ne regarde pas leur apparence, mais leur force intérieure. Là, à l’intérieur, le Créateur les relie et les soutient, et je veux me relier à cette force, qu’Il fait, réalise et soutient. Je veux m’y connecter.

Mes amis peuvent ne pas le comprendre ou ne pas le sentir, mais je veux sérieusement rejoindre cela par ma propre décision et mon propre désir. Et quand je me joins à leur connexion, là où le Créateur les soutient, cela signifie que je me lie au groupe. C’est le groupe, et pas des n’importe quelles expressions extérieures. De là, je reçois la force du Créateur qui prend en charge mes amis et demeure en eux. C’est précisément là que je reçois mon inspiration pour l’importance du but, et j’acquiers la force de toujours tendre vers lui.

Et tout cela dépend de moi.

Un animal très sophistiqué ou un homme?

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, « Que veut dire le monde fut créé pour la Torah »: En réalisant chacun des 613 commandements, une personne acquiert la lumière correspondant au commandement dans son désir altruiste.

 Cette lumière, correspondant à l’observation spirituelle de chaque commandement, est appelé une «contribution», car elle correspond à l’assimilation de chaque niveau spirituel. Tous les 613 commandements de tous les 613 degrés sont appelés Torah.

Le Créateur a créé le désir de recevoir, mais Il souhaite que ce désir satisfasse le don plutôt que la réception. Par conséquent, le désir doit faire des changements, et il doit le faire de façon indépendante, par le principe « Nous ferons et nous écouterons. »

Où est ce désir? Il se trouve dans l’espèce humaine, au niveau humain du développement. Comme le Baal HaSoulam écrit, après avoir fait toutes les vérifications, nous trouvons un seul avantage de l’homme sur l’animal: un désir de travailler pour le Créateur, pour l’unité avec Lui. Celui qui a ce désir est appelé « homme », Adam. Toutefois, si cette aspiration ou cette ascension n’est pas encore présente en lui, alors il est appelé un «animal».

Pourtant, il est dit dans les Psaumes: «Tu sauveras l’homme et l’animal. » Tout le monde se rapproche peu à peu vers l’éveil d’union avec le Créateur. Et une fois qu’ils se réveillent, ils commencent à faire des actions selon le principe: «Nous ferons et nous écouterons. »

« Nous ferons », signifie la correction des Kelim, où nous réalisons les 613 commandements. « Nous écouterons» signifie la satisfaction des Kelim au moyen des 613 ordres, ou autrement dit, des contributions, où une contribution, un dépôt, ou La Lumière pénètre dans les Kelim corrigés.

En guise de correction et de satisfction, avec l’aide des Lumières et des contributions, nous arrivons à la réalisation: Tous nos 613 désirs se corrigent en passant de la réception au don sans réserve et sont remplis par la Lumière Supérieure ou le Créateur. En fin de compte, nous sommes remplis à l’intérieur de Lui, nous arrivons à l’adhésion avec Lui, où Il nous satisfait.

Par conséquent, la Torah, signifiant la méthode de correction, a été créé seulement pour ceux qui veulent corriger leurs désirs égoïstes par l’intention de donner. Seuls ceux-ci s’engagent vraiment dans la Torah. C’est parce que la Torah est la lumière qui ramène vers le bien. Une personne qui n’existe pas dans ce but n’est pas appelée «homme», celui qui effectue la correction. 

Regardons notre monde à travers les lunettes spirituelles, nous pourrions y voir quelques personnes. Tout le reste appartient au niveau inanimé, végétal, et animal de la nature, y compris la multitude d’animaux dans la conduite des gens qui ont juste une apparence humaine extérieure.

Si une personne ne s’est pas encore réveillée afin de se corriger et d’atteindre la hauteur du Créateur, cela signifie qu’elle est encore au niveau de développement animal. Et peu importe ce qu’elle fait, la méthode de correction n’a pas été créée pour elle. Elle peut être très sophistiquée et intelligente, et peut se considérer comme un homme juste, mais si elle ne se soucie pas de corriger son mauvais penchant à chaque seconde, alors pour l’instant, elle n’est encore appelée qu’un animal. C’est pourquoi il est dit que « tout le monde ressemble un animal ».

Par conséquent, nous devons respecter le désir qui s’est éveillé en nous, qui aspire à l’unité avec le Créateur, ainsi que les amis qui ont aussi ce feu intérieur brûlant. Nous pouvons nous unir les uns aux autres afin que la volonté commune de chacun pénètre dans chaque personne. Alors, en réponse à ce désir, que chaque personne a, nous allons attirer la lumière qui les ramène vers le bien et cela va vraiment unir tous nos désirs en un seul grand Kli déjà corrigé. Il sera rempli par la Lumière Supérieure, le Créateur, et c’est ainsi que nous deviendrons semblables à Malkhout du monde de l’Infini, comme il est écrit, « Il est Un et Son nom un. » Il est la Lumière, et Son nom est le récipient, Kli, HaVaYaH.

Il s’avère que le monde entier a été créé pour la correction. En fin de compte, nous aurons à nous corriger et à parvenir à l’unité, qui est décrite par le verset: «Tous me connaitront  du plus petit au plus grand. »

De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash

La situation actuelle est un exercice du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Finalement, nous devons réaliser que nous voulons nous unir, mais que nous ne pouvons pas le faire. Mais pourquoi ai-je tendance à oublier cela?

Réponse: Vous ne l’oubliez pas. Le Baal HaSoulam a un article intitulé «La qualité merveilleuse de la mémoire» qui explique comment il est impossible de se souvenir et ensuite d’oublier quelque chose. Ce ne sont que les Reshimot faisant surface et passant en moi.

Par conséquent, vous ne devez pas être désolé d’oublier une chose du passé ou d’oublier une nouvelle chose, que vous ne voulez pas. Vous devez accepter chaque état comme un exercice de travail et devez le réaliser. J’ai besoin de tout ce que j’ai. Je me perçois après que quelque chose ait surgi en moi et je commence à travailler à partir de ce moment-là.

Peu importe quels désirs ou pensées s’éveillent en vous, pour vous tromper avec ces « surprises » imprévues ou ces répétitions infinies, elles ne partiront pas et à la fin vous les réaliserez, jusqu’à ce que vous décidiez que ces pensées ne convienent pas et que vous ne voulez plus vous concentrer sur elles, ou qu’elles sont souhaitables et que vous voulez les réaliser jusqu’au bout. Rien ne s’en va, jusqu’à ce que vous fassiez cette analyse finale.

La vitesse de la réalisation de vos désirs et pensées dépend de votre volonté de les tolérer et de les surmonter, en travaillant avec la foi au-dessus de la raison. En d’autres termes, cela ne dépend que de la manière, dont vous êtes inclus dans l’environnement.

Question: Pourquoi dois-je tolérer cela?

Réponse: Parce que vous êtes obligés de ne pas fuir ces désirs, mais de les préserver et de les analyser, pour vous élever au-dessus eux.

Par exemple, j’ai une pensée désagréable. Puis, je suis inclus dans l’étude et le groupe, en gardant une distance entre moi et la perturbation qui me préoccupe. Et je décide pour moi que l’un est plus important que l’autre. Et je continue ainsi, jusqu’à ce que cette mauvaise pensée soit écartée au plus profond et disparaisse. C’est ainsi que je l’analyse. Après cela, elle revient encore et encore jusqu’à ce que je la «piétine» complètement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash

La correction de l’âme vient en premier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’un kabbaliste peut se conformer à deux idéologies en même temps et peut ainsi être un religieux et un kabbaliste?

Réponse: Non, il ne peut pas. La Kabbale prend le dessus sur l’idéologie religieuse. Un kabbaliste peut effectuer toutes sortes d’habitudes ou de coutumes religieuses par son éducation, la culture et les traditions de sa nation. Et je pense qu’il est bon de le faire. Je ne méprise pas la religion.

Toutefois, cela ne devrait pas remplacer la Kabbale, car la chose la plus importante pour une personne est de parvenir à la révélation et à l’union avec le Créateur. Tout ce qui interfère avec ce but, devrait être éliminé de cette voie. Ce qui interfère n’est pas la religion elle-même, mais la fausse conception qu’à celle-ci, en pensant qu’elle peut remplacer l’atteinte du Créateur, qu’au lieu de la révélation spirituelle, il suffit d’effectuer certains actes matériels, de prier selon les mots écrits, et de penser que cela est suffisant.

C’est complètement faux. Il est écrit que « Tout le monde doit connaître le Créateur du plus petit au plus grand. » Nous devons atteindre l’union avec Lui. Tout le monde dit être d’accord avec cette idée, parce que c’est ce qui est écrit et qu’il est impossible d’en débattre. Il est clair pour tout le monde, que nous devons atteindre «l’œuvre du Créateur » et se lier à Lui. Il est aussi écrit que la règle principale de la Torah est d’aimer votre prochain comme vous-même. Cependant, chacun ne fait qu’en parler, mais ne fait rien pour y parvenir.

Personne ne sait ce que signifie s’unir au Créateur, comment se rapprocher de Lui, ni comment devenir semblable à Lui. Le problème est que la religion a remplacé la science de la Kabbale, après la destruction du Temple, quand la nation d’Israël est tombée du niveau spirituel au niveau matériel et que tout ce qui restait à faire pour les gens, était de mener des actions uniquement physiques comme tradition afin de commémorer les actions spirituelles précédentes.

Maintenant nous devons apprendre à remonter au niveau spirituel et devons ajouter à ces traditions nationales l’atteinte du Créateur. La religion semble arrêter une personne, en lui disant qu’il suffit de faire des actions mécaniques, appliquées par des personnes religieuses.

Cependant, les textes de nombreuses sources disent qu’il n’est pas suffisant de faire uniquement des actions matérielles, que le Créateur ne se soucie pas comment on égorge un animal – de manière casher ou non, et que les commandements ont été donnés afin de corriger les créatures. Cela signifie que l’action doit être surmontée d’une intention correcte. L’intention est la chose la plus importante, en fait, c’est la personne elle-même. Ce qui est important sont ses pensées et ses désirs, plutôt que les actions. Une personne religieuse fait habituellement des actions par habitude, après avoir été éduquée dès l’enfance à les executer sans y penser. Il n’y a pas de correction en faisant ainsi.

C’est pourquoi nous souhaitons remplacer la tradition, le mode de vie habituel, ou ce que l’on appelle la religion, ce que nous percevons comme la culture d’une nation ou la tradition, par « l’oeuvre du Créateur», à savoir le travail intérieur d’une personne par lequel elle corrige ses désirs, afin de devenir semblable à son Créateur. Adam, homme, signifie «semblable».

Toute personne, aussi bien laïque que religieuse, doit comprendre que la Kabbale peut ajouter quelque chose à sa vie. Elle ajoute la révélation du Créateur, la Force Supérieure qui contrôle tout. Et lorsque vous le voyez, le comprennez et le ressentez, alors vous comprenez comment aller de l’avant sans faire d’erreur, dans ce monde et dans le «monde à venir » le monde spirituel qui se révèle à vous.

Nous n’atteignons pas la révélation du Créateur par des actions religieuses, mais en nous unissant  aux autres. Toutefois, ces actions ne sont pas annulées. Elles sont simplement une branche symbolisant la racine spirituelle, et une personne peut rester dans cette culture. C’est une coutume qui n’interfère pas avec l’avancement d’une personne, mais ne l’aide pas non plus. Cela vous rappelle simplement  qu’il existe des actions spirituelles, et c’est pourquoi cela fut préservé tout au long des années de l’exil.

Le Créateur ne se soucie pas de vos actions physiques. Il ne se soucie que de l’intention que vous mettez en elles.

 De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 20/2/11, « Introduction au livre ouMasbirot Panim Meirot »