Tout le monde est égal dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un individu ordinnaire peut amener de nombreuses personnes à l’union, dont dépend sa correction? A-t-il vraiment les instruments nécessaires pour y parvenir?

Réponse: Il n’y a pas de petits ou de grands individus. Nous résidons dans le monde de l’infini, un système complet et intégral. Toutefois, s’il y a une faille dans ce qui est complet, il ne l’est plus, et sa complétude est brisée. Par conséquent, tout le monde est aussi important que tous les autres.

Imaginez que ce système ait une entrée et une sortie, mais que le chemin le traversant passe sans exception par chacun de ses éléments liés en une chaîne. Dans ce cas, importe-t-il que le nombre d’éléments internes défectueux brisant la chaîne, soit au nombre de mille ou d’un seul?

De toute évidence, moins il y a d’éléments abîmés, plus il est facile de les réparer, et de ce point de vue, un lien défectueux est préférable à un millier. Toutefois, si l’on examine l’impact sur un système fragmenté et abîmé, nous voyons qu’un seul élément défectueux suffit à briser le système.

Par conséquent, chacun d’entre nous est important, et il n’y a pas de petits ou de grands hommes. Chacun d’entre nous est nécessaire, et nous devons penser à tous. Du point de vue du Créateur, il n’y a aucune différence entre les personnes, entre les âmes.

Transformer la collectivité en un

Dr. Michael LaitmanIl y a une loi: «Dans la vie spirituelle, aller selon l’individu, et dans la vie corporelle, aller selon de la collectivité  » Toutefois, cela ne signifie pas que j’ai besoin de courir vers la place du village, où des milliers de personnes sont réunies, de leur demander ce qu’ils veulent, et de commencer à partager leurs désirs. « aller selon la collectivité » signifie se préoccuper de l’union de beaucoup de gens parce que grâce à cette union-je transformerai mon Kli (récipient), mes désirs.

Je cours après eux, afin de les ajouter à moi-même et à me lier à leurs désirs internes. Je ne regarde pas leurs besoins matériels, leur besoins animaux, mais je m’efforce de découvrir leurs désirs internes, qui les relient en un seul réseau.

Si je désire m’engager dans ce réseau spirituelle supérieur, qui relie tout le monde en un, cela est considéré comme «aller selon la collectivité », où mon désir est d’amener la collectivité à l’unité et d’y participer. En conséquence, la collectivité devient comme un pour moi.

Peur de jouer au loto

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le chemin de la Lumière et le chemin de la souffrance? A quoi sert la souffrance? Est-ce notre égoïsme?

 Réponse: Sans aucun doute, nous éprouvons la souffrance dans notre désir de recevoir du plaisir. Cependant, la douleur peut même être ressentie dans le désir de donner. Tout dépend de la façon dont vous définissez la souffrance.

Imaginez si vous voulez, que j’ai trouvé la Kabbale, que je suis entré dans le groupe, et ai étudié pendant une longue période. Mais à la fin, j’ai soudain gagné plusieurs millions de dollars à la loterie! Maintenant, ma vie a changé. Est-ce, à votre avis, le chemin de la Lumière ou le chemin de la souffrance?

Je peux appeler cela le chemin de la souffrance, parce que maintenant cet argent me met dans la confusion, et je ne sais pas quoi en faire. Je ne pensais qu’à la Kabbale, mais maintenant je dois penser à l’argent, étant donné qu’il s’agit d’une somme énorme. Dans quoi faut-il investir afin qu’il ne perde pas de valeur? Comment puis-je l’utiliser correctement?

Comme on peut le voir, c’est le chemin de la souffrance, car au lieu d’avancer d’une manière douce, simple et droite, je suis dévié du sentier pour faire un detour, une longue boucle. Que je le veuille ou non, je dois m’impliquer dans des questions matérielles, qui prennent mon temps et chargent mon esprit avec ces pensées. Je ne peux pas me detacher d’elles, c’est un énorme problème qui est une véritable douleur, concernant le désir de donner et l’objectif spirituel.

Quant au désir de recevoir du plaisir, vous devriez dire que c’est le chemin de la Lumière et que vous avez reçu une récompense pour votre juste travail. Vous pensez que c’est une bénédiction, qui vous a été envoyé d’en Haut. Par conséquent, tout dépend de l’échelle avec laquelle vous la mesurez, de ce que vous avez choisi pour recevoir du plaisir.

Pas besoin de s’enfermer dans un monastère

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de ne pas s’inquiéter au sujet de notre vie matérielle, y compris le travail et la famille? Que devons-nous faire si le strict nécessaire nous oblige à accorder plus d’attention à cela qu’au groupe? Comment pouvons-nous concentrer toute notre attention uniquement sur le point de libre choix?

Réponse: Nous vivons dans ce monde où une personne doit se marier, travailler, et être un citoyen à part entière. Nous percevons les conditions externes comme licites parce que ce monde n’a pas été créé précisément de cette manière par accident, détachés du processus que nous devons traverser. Tout est descendu du monde spirituel et nous entoure de nécessité.

Tous les tours et détours que subit l’humanité dans son ensemble et chaque personne individuellement doivent avoir lieu précisément de cette manière, peu importe la forme sous laquelle ils sont exprimés. Il n’y a pas d’accidents. C’est pourquoi une personne doit vivre une vie normale et se souceir de toutes les nécessités communément admises dans sa société.

Que signifie «communément admis» ? Une personne doit se souceir des choses qui sont absolument nécessaires et assurer une existence normale pour elle-même. Elle doit avoir une famille, une maison, des enfants, retraite, elle doit partir en vacances, et ainsi de suite. Les heures du matin nous ont été attribuées pour l’étude de la Kabbale, bien que nous les « volons » au repos ou au sommeil. En outre, nous devons consacrer une heure ou une heure et demie à la Kabbale avant d’aller dormir, si nous en avons la possibilité de le faire.

C’est ainsi que notre monde est construit. Par nature, un homme passe moins de temps à s’oocuper du ménage qu’une femme et c’est pourquoi il doit compenser cela par l’étude de la Kabbale. C’est ce que les kabbalistes du passé ont aussi fait. Le Rabash travaillait comme un simple ouvrier en col bleu, faisant des routes ou des travaux de construction, mais il se levait deux ou trois heures avant tout le monde pour étudier. Dans la soirée après le travail, quand tout le monde se reposait, il s’asseyait également et étudiait.

Par conséquent, nous ne devrions pas laisser derrière tous nos soucis matériels. C’est juste que nous devons donner un sens approprié à tout. Certaines personnes méprisent cette vie et veulent voler au-dessus comme des petits anges, en pensant, « La seule chose, dont je me soucie maintenant, c’est mon âme. » Eh bien, c’est une mauvaise approche, parce que «l’âme» est votre désir de recevoir du plaisir, corrigée par l’intention de donner à votre prochain. Mais jusque-là, vous n’avez pas d’âme. Cela doit être clairement compris.

Premièrement, discernez votre désir égoïste et corrompu et essayez de corriger au moins une partie de celui-ci. Ensuite, vous acquerrez une âme. Cela ne peut être fait qu’avec l’aide de l’environnement, ainsi que la normale et communément acceptée participation à tous les soucis de la vie ordinaire.

La science de la Kabbale parle de la correction du monde, la correction de toutes les personnes, car elle a une attitude très réaliste sur chaque personne et sa vie, et sur la société humaine dans son ensemble, en un mot, sur tout. La Kabbale regarde ce monde comme resultant du monde spirituel. C’est précisément dans les conditions où nous nous trouvons ici que nous devons entreprendre la correction.

Nous ne nous coupons absolument pas de la vie, comme cela se fait dans certains autres méthodes. Quitter le monde, partir dans un monastère, une cellule, ou s’assoir en position de lotus dans une montagne lointaine, rien de ceci n’est en accord avec notre méthode, car une personne doit être impliquée dans une vie d’homme ordinaire.

Méditer sur l’arbre du bien et du mal

Dr. Michael LaitmanSi nous ne cultivons pas nous-mêmes une sensibilité du bien et du mal, nous ne saurons pas comment les employer correctement. Tout dépend de la subtilité de la perception.

En outre, la manière dont nous déterminons ce qui est bien et ce qui est mal est important car, habituellement, tout ce qui est bon pour l’égoïsme d’une personne, est considéré comme bien, alors que tout ce qui fait souffrir, est mal. Alors, quel est le point de référence permettant de définir le bien et le mal? Est-ce par rapport à moi, à la société, ou au Créateur? Qu’est ce que le « bien » et « mal » de toute façon?

Aujourd’hui, nous nous trouvons face à un gros problème. Pendant toute notre histoire, nous avons fait ce qui était le mieux pour nous-mêmes, en prenant la liberté de distribuer de pétrole brut et du gaz, polluer notre habitat, sans se soucier de quoi que ce soit, jusqu’à ce que nous ayons eu la chance de voir, avec horreur, ce que nous avons fait. Cependant, il est impossible de revenir en arrière. Les scientifiques disent que le sort de la planète est décidé: Nous avons passé le point de non retour et nous ne pouvons pas restaurer ses ruines.

Donc, ce que nous avions l’habitude de voir comme étant bien, s’est transformé en mal. Si nous avions été plus sensible dans le passé et en mesure de voir les choses de façon correcte, nous n’aurions pas fait ce que nous avons fait. À ce stade, notre capacité à prendre des décisions dépend fortement de nos sentiments. Après tout, le désir est la principale force, et l’esprit se développe à côté de lui afin de réaliser ce que veut le désir. L’Intelligence croît uniquement pour aider à accomplir la chose désirée.

Je pense à ce que je veux atteindre et plus je le désire, plus j’y pense. Conformément à cela, mon esprit se développe dans mes tentatives pour obtenir ce que je désire. Par conséquent, à côté d’un grand désir, il y a toujours un grand esprit, alors qu’à côté d’un petit désir, il y a un petit esprit. C’est ainsi que nous sommes faits. Cette évolution a également lieu dans les cellules vivantes ainsi qu’à l’intérieur de la personne tout entière.

Ainsi, comme nous développons une plus grande sensibilité intérieure du bien et du mal, notre esprit grandira avec elle au même degré, et nous serons plus sage. La seule question est quels critères peut-on utiliser pour déterminer le moment, où nous avons affaire au bien ou au mal?

Préférer l’intériorité à l’extériorité

Dr. Michael LaitmanLa prochaine Convention de la mer Morte est destinée à donner au monde la méthode de correction, c’est-à-dire la nécessité de préférer l’intériorité à l’exteriorité. Baal HaSoulam écrit que cela est notre levier et le principe de diffusion de la science de la Kabbale.

Si nous disséminons, d’abord et avant tout, l’importance de l’intériorité sur l’extériorité parmi nous, alors cela débordera dans le monde entier et la terre entière commencera également à écouter et à préférer l’intériorité à l’extériorité. Ensuite, nous serons en mesure d’élever les choses qui nous rapprochent encore plus le Créateur, de les unir, et de parvenir à la correction du monde.

Je pense que nous sommes proches de cela et que nous avonçons bien. Alors, connectons le plus haut point, qui est Bnei Baruch, au point le plus bas sur terre – la mer Morte!

Des mots aux vrais sentiments

Dr. Michael LaitmanL’étude de la Kabbale a une qualité particulière. La lumière, c’est-à-dire la force de correction contenue dans les livres kabbalistiques, ramène l’homme à la Source.

La lumière est l’essence même de la méthode, et c’est pourquoi la science de la Kabbale est appelée la partie intérieure de la Torah. Quand nous l’étudions, nous éveillons la lumière intérieure dissimulée dans l’étude, dans le groupe, et dans notre interconnexion. Cette force crée vraiment le lien entre nous, apportant les changements souhaitables à chaque personne. En conséquence, l’intention du don vient remplacer l’intention égoïste au-dessus de tous les désirs d’une personne.

Avec le groupe, une personne pense en permanence à l’état dans lesque elle se trouve durant la préparation à l’étude, et pendant l’étude elle-même, elle demande des changements au moyen de la lumière qui ramène vers le bien. C’est tout ce dont elle a besoin. Seul ce type de préparation touche son libre choix, la seule action libre de sa vie dans ce monde et sur toute l’échelle des degrés spirituels.

Par conséquent, il est préférable de se concentrer sur cela autant que possible, d’en parler avec vous autant que possible, et donc de discerner tous les détails pour qu’ils deviennent plus clairs et plus sincères. Voilà comment ils vont enfin nous permettre de nous détacher des mots et de passer à des sentiments et à la compréhension intérieure. Ensuite, tout cela va vivre à l’intérieur de nous comme une fondation extrêmement importante pour exister, la seule chose dont nous devons nous soucier. Tout le reste viendra de son propre gré.

Ensuite, je vois que ma vie entière et toute la vie du monde tournent autour de cet axe dans le but d’amener chacun à ce moment décisif – chaque personne en conformité avec la racine de son âme, plus ou moins fortement. Le but du Créateur est d’amener chaque personne à ce point.

Peu importe ce que j’ai reçu à la naissance ou ce que j’ai atteint à ce jour, cela m’a été donné d’en haut. Cependant, maintenant, étant dans le groupe, je dois rehausser l’importance de l’objectif – le désir de donner sans réserve et l’union avec le Créateur. Cela se fait en étudiant dans un environnement propice où je demande la lumière, l’ «attribut miraculeux. » Si une personne n’arrête pas de penser à ce sujet, elle réalise alors sa vie aussi efficacement que possible.

Qu’est ce qui m’amènera à la racine de mon âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je révéler les racines de mon âme plus rapidement?

Réponse: Quand une personne se connecte au groupe, elle attire l’influence de la lumière sur elle. Cette dernière lui montre son opposition à cette union, la distance avec les autres, son mépris, sa haine et la répulsion de leur part.

Qu’est-ce que la racine d’une âme veut dire? Elle est ma place dans le système du désir commun, qui fut créé par le Créateur. Je ne peux le révéler qu’à la seule condition d’être bien connecté avec le reste des âmes, car seulement alors, je comprends mon rôle dans l’organisme commun.

Par conséquent, notre correction consiste à éveiller la lumière qui nous relie à l’ensemble du système. Ainsi même un signal de répulsion à l’égard de l’union permet de révéler notre place.

Le processus de discernement de ma place en ce qui concerne les autres âmes est progressif et de longue haleine, car une personne révèle sa vraie place et son rôle dans le système commun qu’après avoir atteint sa réalisation et avoir été inclue dans tout le monde.

Ensuite, la puissance du don en ellecommence à façonner la forme de la réception, ce qui signifie que le désir de donner devient plus fort que le désir de recevoir, ce qui arrive parce que la Lumière l’a suffisamment influencé.

Ainsi, vous devez accepter de recevoir l’attribut du don et de laisser agir la lumière!

Une route faite de carrefours

Dr. Michael LaitmanNon seulement nous avons la possibilité d’acquérir le libre-choix, mais nous devons tout simplement le faire. Personne ne pourra l’éviter car toutes les forces de la nature nous poussent et nous tirent vers cela. Vous, tous les autres, chaque personne dans le monde, tout le monde devra réaliser son libre-choix en quelque sorte.

Deux voies se trouvent devant nous: le chemin de la Lumière (le chemin de la Kabbale) et le chemin de la souffrance. Le choix doit être fait à chaque instant. Ne présumez pas qu’une fois arrivés à un carrefour et que vous choisissez de tourner à droite ou à gauche, vous continurez à suivre cette voie.

J’avance d’un mètre sur une route et, maintenant, je suis confronté à un nouveau choix, arrive à un croisement une fois de plus. Je fais mon choix, je franchis une étape sur cette route, et je me trouve à nouveau à un autre carrefour où je dois encore choisir. A chaque étape, j’ai la liberté de faire un choix, et les deux mêmes voies s’ouvrent devant moi.

Je dois continuer à opter entre elles à chaque instant, d’un état à l’autre, à chaque nouveau point sur lequel j’avance en constuisant une ligne avec chacun d’eux, un chemin vers ma correction finale, Gmar Tikkoun.

 A chaque nouveau point, je dois décider dans quelle direction je vais aller, et comme un point est un cercle, je choisis parmi tous les 360 degrés. Toutefois, pour l’essentiel, toutes ces directions s’unissent endeux options possibles: la voie de la Lumière ou le chemin de la douleur.

Mauvaises nouvelles pour l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous enseignent le chemin vers la racine pour que chacun de nous atteigne la racine de son âme. Ils nous disent que la chose la plus importante est l’intention. Il y a une force au-dessus destinée à nous corriger et à nous conduire à travers toutes les phases jusqu’à l’état d’exaltation final. Toutefois, nous devons précéder l’ascension par nos propres actions en anticipant celle-ci avec notre demande ou désir.

En fin de compte nous devons ressentir quelque chose que nous ne sommes pas en mesure de percevoir actuellement. Nous n’avons rien à quoi nous agripper, aucune possibilité. Ce «quelque chose» apparaît insignifiant et dépourvu de sens. Pourquoi est-ce ainsi? La raison est que le phénomène que nous devons ressentir est l’attribut du don et l’amour du prochain. C’est la force du Créateur, la qualité appelée «le Créateur» qui enveloppe et remplit tout de la réalité.

Nous ne le comprennons pas ni le ressentons, et sommes incapables de nous rapprocher de cet attribut. Nous avons été délibérément créé opposé, afin de voir la lumière face à l’obscurité, et ainsi la comprendre, la ressentir, et la dévoiler.

La simple lumière en tant que telle nous aveuglerait. Par conséquent, nous existons et nous nous développons dans l’attribut du don, acquérant progressivement une perception de plus en plus détaillée. Puis vient un moment où nous désespérons de recevoir et nous acquérons un nouvel élan vers l’attribut du don. Cette étincelle qui s’éveille en nous est appelée « le point dans le cœur. »

Alors, nous nous rapprochons de la réalisation. Nous sommes amenés à un professeur, à des livres, et à un environnement. Maintenant, nous pouvons développer cette étincelle en véritable attribut du don et amour du prochain. Notre travail consiste à faire toutes les actions possibles pouvant nous aider à augmenter notre valeur du professeur, des sources originelles, et de l’environnement. Quand nous les élevons au-dessus de notre égoïsme, au-dessus du désir de recevoir, le désir de donner devient plus important pour nous et nous commençons à ressentir un plus grand respect pour la lumière que pour les ténèbres, ou un plus grand respect pour le Créateur que pour la création.

J’ai lu cela dans les sources originelles, ce qui signifie que je dois faire des efforts à cette fin. Cependant, quand je suis face à face à cela, quand je fais le plan de me mettre à respecter et d’élever le don au-dessus de la réception, ce que je découvre à l’intérieur est la futilité et l’absence de tout intérêt pour le sujet. Je sens que je ne fais pas attention au professeur, au groupe, ou aux livres. Tout perd de sa saveur.

Pourquoi? C’est parce que mon égoïsme, mon désir pour le plaisir n’y voit aucun intérêt. Au contraire, à partir de ce moment, il estime que ce qui l’attend sont des pertes.

Comment puis-je me faire du mal à moi-même, si je ne suis que désir de recevoir du plaisir? J’en suis tout simplement incapable. La possibilité de me nuire ne m’est pas inhérente. 

Alors, que dois-je faire? Il s’avère que mon avancement vers le Créateur réside dans la séparation constante de ce qui m’apparaît maintenant comme m’étant bénéfique. En outre, c’est même se rapprocher du «mal». Est-ce seulement possible?

La réponse à cette question ne peut être reçue que par la science de la Kabbale.