Fuir le désespoir

Dr. Michael LaitmanQuestion: la joie est-elle un critère d’avancement?

Réponse: Lorsque je fusionne avec le Créateur et que je me place sous son influence, je sens que je Le rends heureux.

Question suite: Mais ne sortons nous pas du désespoir? Devrais-je être moi-même heureux ou il suffit de savoir qu’Il est heureux?

Réponse: Parfois, une personne ressent le désespoir, mais cela ne fait pas avancer la situation. Je ne peux pas me rapprocher du Créateur dans cet état. Il est préférable de faire tout son possible pour éviter de plonger dans le désespoir. Il est écrit: «Un fou est assis, les mains jointes et se ronge les sangs » C’est la Klipa de penser que l’on avance en désespoir de cause.

Quand dans l’affliction je révèle dans mon mal en espérant avancer, la Klipa me fait un obstacle à la vérité. Je ne vois pas la Lumière, le Créateur, le monde plein de corrections, de joie et d’épanouissement. Je suis dans le mal comme un ver dans un radis et il n’existe aucun moyen pour moi d’aller de l’avant à partir d’ici.

Nous n’avançons jamais hors du mal. Imaginez un enfant plongé dans le mal. Comment va-t-il se développer? Il en sera à peine capable ou ne se développera pas du tout.

Nous ne croissons que de la joie, de l’accomplissement et de la bonne influence. Par conséquent, nous devons mettre toute notre énergie pour sortir du désespoir et courir en avant, loin de là. Un moment supplémentaire passé dans le désespoir est déjà mauvais. Vous feriez mieux d’aller faire une sieste; toute autre chose que de s’habituer à être dans le désespoir.

Question suite: Que signifie saluer le Créateur d’abord, puis saluer les gens?

Réponse: Cela signifie que tout d’abord vous devez prendre contact dans vos pensées avec le but de votre vie, la raison pour laquelle vous avez été créé, et pourquoi vous faites, pensez, et de décidez ceci ? Et bien sûr, c’est dans le but de révéler le Créateur à l’intérieur de vous. Cela signifie que vous L’avez salué. Après cela vous avez déjà tourné la personne à l’intérieur de vous et l’avez saluée en vue de l’amener au niveau du Créateur.

Une personne est au-dessus du désir

Dr. Michael LaitmanQuestion: La demande de corriger ma répulsion des amis semble très mécanique pour moi. Ne dois-je pas atteindre un besoin de correction?

Réponse: Si vous attendez un besoin de correction, vous ne l’atteindrez jamais. Ce n’est pas la nécessité qui précède notre travail, mais le travail qui précède la nécessité. Ensuite, la nécessité émerge.

Si je travaille en fonction des nécessités, alors je suis un animal. Si je travaille au- dessus du désir, alors que je suis un homme.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/1/11Le Zohar

La nuit de la sortie d’Egypte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie remercier le Créateur?

Réponse: Après tous les efforts qui me sont nécessaires pour la diffusion, les études, et le groupe, je parviens au désespoir, et puis je commence à percevoir mon désir égoïste séparément de moi-même. C’est comme la façon dont une personne malade ressent le lieu de la maladie et sa source – la zone douloureuse à l’intérieur d’elle, qu’elle discerne et cherche à isoler.

Puis on commence à travailler pour sortir d’Egypte, pou isoler son désir égoïste. Une personne tente de se séparer de lui, mais ne peut pas le faire. C’est ainsi que les deux premières plaies égyptiennes passent.

Après, une personne commence à sentir que tous ces changements par rapport à son mauvais penchant sont évoqués par le Créateur. Comme la Torah nous dit, le Créateur informe Moïse qu’Il a donné plus de force à Pharaon, afin de monter et de Se projeter au-dessus de lui.
Une personne commence à voir et à comprendre que le Créateur fait tout le travail à l’intérieur d’elle. Il le mène, hors du calcul égoïste, et le diminue ensuite, et puis une personne retombe. Puis le Créateur l’emmène une fois de plus et plus tard une personne tombe à nouveau. C’est ainsi que chaque fois, une personne acquiert la connaissance et la sensation du fait que sauf si le Créateur effectue ces actions sur elle, elle restera toujours en Egypte, à l’intérieur de son désir égoïste.

Ces impressions s’accumulent, devenant de plus en plus claires et plus fortes, jusqu’à ce qu’une personne crie, soit prête à tout – même à lancer l’obscurité pour son égoïsme -tout pour le fuir. C’est « l’obscurité égyptienne » la nuit de la sortie d’Egypte. Il n’y a pas de ténèbres en une personne plus grande que celle-ci, mais s’il sait qu’il suit le Créateur, alors elle préfère cette obscurité. Bien sûr, elle ne le préfère dans le désir de plaisir, mais à cause du Créateur s’Il marche devant elle.

Et le moyen d’atteindre ceci, n’est que par un travail méticuleux.

Des étapes en chemin

Dr. Michael LaitmanTou Bichvat, « Le Nouvel An des Arbres», symbolise le fruit du travail spirituel, la croissance. Sur la première étape de notre chemin spirituel nous tournons l’intention égoïste Lo Lishma en une intention altruiste Lishma, le don sans réserve pour l’amour de don inconditionnel. Une fois qu’une personne acquiert la propriété de Bina, elle devient un «arbre des champs ».Ensuite une personne change vers l’état de la réception pour l’amour du don sans réserve, et l’arbre nu des champs commence à porter des fruits. Ceci est le résultat du travail d’une personne, de son degré. Maintenant, il utilise son «arbre» pour cultiver des fruits, remplir les âmes, et se relie à elles comme à la source du don sans réserve, comme le Créateur. De cette façon, la personne devient égale au Créateur et termine la correction.

Nous, les kabbalistes, voyons l’achèvement de l’ouvrage entier de l’homme dans Tou Bichvat. Dans l’ensemble, toutes les fêtes ont un double rôle: elles incarnent une certaine partie de notre chemin, et en même temps elles contiennent un certain élément en elles qui symbolise son achèvement.

Pâque [Pessakh], la célébration de la sortie d’Egypte, signifie que nous voyons déjà comment nous abandonnons l’égoïsme et pourquoi. Après tout, il est impossible de le laisser sans connaître le but. Chavouot, la fête du don de la Torah, est également plus que l’acquisition des moyens de correction: Nous savons pourquoi nous la recevons. Rosh Hashana, le nouvel an juif, est le commencement de tous les changements, et le but final est déjà planifié dans le plan initial. Le Jour du Grand Pardon, Yom Kippour, une fois de plus nous rappelle pourquoi nous passons par la chaîne de corrections. La même chose s’applique à Hanouka et Pourim.

Toutes ces coutumes de notre monde symbolisent les étapes, les jalons sur le chemin de notre correction spirituelle. C’est de là qu’ils viennent.

Ils ne semblent pas être spéciaux. A Tou Bichvat nous mangeons des fruits et des – Quel petit indice! Pourim ressemble également plus à des vacances pour les enfants. Mais en réalité, ce sont les fêtes les plus importantes, et leurs résultats sont les plus convaincants. C’est parce qu’ils font référence aux résultats, le fruit de nos efforts.

Pourim représente la correction finale, la fin du chemin. Ensuite, les deux forces, le positif et le négatif, se soutiennent mutuellement et participent à la réalisation de l’objectif final. Tou Bichvat symbolise aussi la maturation du fruit, et la différence entre eux est dans le niveau de perception. L’arbre des champs est le niveau végétal, tandis que Pourim est à des degrés plus élevés.

Les kabbalistes sur la Torah et les commandements, partie 23

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.Qu’est-ce qu’une prière?

Cependant, la prière doit être une prière entière, c’est-à-dire du fond du cœur. Cela signifie que l’on sait à cent pour cent qu’il n’y a personne au monde qui peut l’aider, sauf le Créateur lui-même.

Pourtant, comment sait-on cela, qu’il n’y a pas personne pour l’aider sauf le Créateur Lui-même? On peut acquérir cette conscience précisément si on a exercé tous les pouvoirs à sa disposition et que cela ne l’a n’a pas aidé. Ainsi, on doit faire toutes les choses possibles dans le monde « pour atteindre le Créateur. » Ensuite, on peut prier du fond de son cœur, puis le Créateur entend sa prière.
– Baal HaSoulam, Shamati, l’article n °5 « Lishma est un éveil d’En haut, et pourquoi avons-nous besoin d’un éveil d’en bas »

Un nouveau livre: Le kabbaliste

The KabbalistIl s’agit d’un livre sur le Baal HaSoulam, le plus grand kabbaliste de tous les temps. Le Baal HaSoulam a grimpé les 125 degrés de l’échelle spirituelle. Il a senti une connexion ultime avec la force qui gouverne l’univers. Il a vécu au 20ème siècle et a prédit tous les événements qui ont suivi. Il avait un désir passionné d’épargner à l’humanité des malheurs et des souffrances. C’est la raison pour laquelle il a révélé à tous le Livre du Zohar.L’auteur du livre est mon étudiant, le metteur en scène et scénariste Semion Vinokour. Le livre est en cours de traduction en anglais.

L’objet de la correction est la femme à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y a-t-il jamais eu un couple, mari et femme, dans l’histoire de la Kabbale qui a révélé le Créateur, précisément dans leur relation avec l’autre? Et ont-ils laissé des sources derrière?Réponse: Des couples de ce genre ont existé à travers l’histoire: Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac, Jacob et Ésaü, avec leurs femmes, et ainsi de suite. La partie féminine est toujours dans l’image parce que sans elle, il n’y a aucun contact, aucun accouplement (Zivoug de Hakaa), aucun lien entre le Créateur et la créature.

Le seul but de la partie masculine en nous est de corriger la partie féminine en nous. Pour cette raison, du point de la correction de la création, c’est la partie féminine qui a besoin de correction. L’objet de la correction est la femme. La force de la correction, c’est l’homme. La Lumière de la correction passe par l’homme dans le but de corriger la partie féminine. Lorsque la partie féminine est corrigée, elle donne naissance à l’état suivant de la partie masculine.

Plantez-vous dans un sol fertile et vous grandirez

Dr. Michael LaitmanUne personne ne se développe pas par ses propres efforts, mais en raison de l’influence de l’environnement. Pour ce faire, elle doit interagir avec le groupe de manière efficace, de manière spirituelle.Une personne souhaite que le groupe la fertilise avec l’amour des autres, la proximité, et la connexion avec tout ce qui se trouve en dehors de son égoïsme. Elle doit voir cette réalité «au-delà de l’égoïsme » plus importante qu’une réalité «dans les limites de l’égoïsme ».

Ce n’est qu’après un tel calcul, lorsque l’environnement devient plus important pour moi que je ne le suis à mes yeux, que je commence à absorber ses forces vitales, au lieu d’enfermer l’attention sur moi-même. Et puis, je commence à croître.

Ce travail est non-stop. Il ne cesse d’émerger dans une personne de nouveaux Reshimot (gènes spirituels d’information), des désirs et des pensées. Elle doit être capable de les traiter à chaque seconde, en retournant continuellement à l’analyse et à la réalisation de ce qui compte vraiment: l’extériorité ou l’intériorité.

Il est essentiel de s’attacher à des textes kabbalistiques, à l’enseignant, et au groupe. Comme nous informent les kabbalistes, ces instruments calibrent correctement la personne. Puis, avec leur aide, on peut s’élever au-dessus soi -même, au-dessus du calcul visant à des fins personnelles.

En cultivant à l’intérieur de la graine du don sans réserve, une personne entre dans l’« utérus du Supérieur », se place sous son influence, et se soumet à sa force, son programme et son but. Pa rapport à ses propres pensés et ses désirs, ils se réduisent à néant. C’est la seule façon d’évoluer: comme une graine dans le sol et un embryon dans l’utérus de la mère. On doit soi-même s’annuler devant l’environnement afin qu’il puisse l’influencer librement. Telle est la loi du développement spirituel.

Ainsi, progressivement, nous précisons pour nous-mêmes ce que le monde spirituel est par rapport au monde matériel. Nous acquérons une propriété de plus en plus grande de don sans réserve au-dessus de notre désir égoïste, nous nous formons comme un embryon, poussons comme un jeune plant, et devenons finalement un arbre qui portera le fruit du don sans réserve.

Pour toute chose il y a une saison

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, la sagesse de la Kabbale doit être révélée au monde. De nos jours, chacun doit savoir quel est le but de la vie et comment atteindre la racine de la création. Atteindre la racine peut être comparé aux fruits, où la vie spirituelle d’une personne et son développement spirituel sont assimilés à la tendance d’un arbre à porter des fruits.Dans une de ses lettres, le Rabash explique comment « entretenir » le désir en utilisant l’analogie de l’entretien d’un arbre dans notre monde. Nous le cultivons dans les quatre stades de HaVaYaH jusqu’à ce que nous acquérions le désir de donner sans réserve, après quoi nous commençons à employer le désir de recevoir pour donner sans réserve. C’est le «fruit», qui signifie la fin de la correction de l’homme, sa maturité.

Mais en attendant, après avoir fait face à la question du sens de la vie, une personne vient à la sagesse de la Kabbale, l’endroit qui est représenté par les individus ayant des questions similaires. Il s’agit de la période définie comme « Lo Lishma » (pas en Son nom). L’approche de la personne est toujours égoïste, mais maintenant elle désire obtenir le monde spirituel et recueillir un « fruit » supérieur, ce qui répond à la question de ce qui est le but de la vie. En raison de la nature de l’homme, il ne comprend pas comment il peut être obtenu autrement.

C’est ainsi que nous semons la graine dans le sol, et elle commence à évoluer. Tout d’abord, une personne marche sur le chemin frappé par l’égoïsme comme il l’a toujours fait et s’appuie sur elle-même, en voyant un bel avenir devant elle. Mais après un certain temps (parfois quelques années), elle éprouve un sentiment évoqué par la Lumière qui ramène vers le Bien : elle commence à sentir ce qu’est vraiment sa nature égoïste.

Puis, elle découvre que le monde spirituel ne peut être atteint en utilisant ses sentiments et son esprit habituels ; elle se rend compte que cela ne peut être atteint que par opposition à ce qui a été jusqu’à présent. Et une personne semble perdre ses ailes. Elle ne peut pas aller de l’avant avec détermination, ouvrant toutes les portes, comme elle le faisait avant. À ce stade, elle doit commencer à travailler avec elle-même apparemment de l’extérieur, c’est-à-dire dans l’environnement: dans le groupe, avec un professeur et des textes kabbalistiques.

Il faut tendre de l’intérieur vers l’extérieur, et alors seulement, ayant complété un cercle, une personne peut se traiter comme une graine plantée dans le sol. Elle apprendra à cette graine à pousser de sorte qu’elle puisse germer et ne se dessèche pas dans le sable. Elle lui offrira des conditions stimulantes : les minéraux, l’humidité et la lumière, tout ce qui est nécessaire à sa croissance. Et c’est seulement alors que sa graine germera.

L’humanité en transition

Dr. Michael LaitmanNous existons à l’opposé de la propriété du don sans réserve du Créateur : c’est-à-dire le désir égoïste de plaisir. Sur le chemin spirituel, tous les désirs qui, progressivement, se déroulent en nous, des désirs plus légers aux plus lourds, doivent être transformés dans le but de donner sans réserve.Contrairement aux niveaux minéral, végétal, et animal, alors que nous, les humains, évoluons, notre égoïsme le fait tout autant. Toute notre histoire est une croissance non-stop du désir de plaisir et d’une chaîne de tentatives de le satisfaire. C’est notre nature. Par conséquent, nous ne cessons de vouloir que ce désir soit réalisé, rempli.

Donc, cela continue ainsi jusqu’à ce qu’à un moment donné de son développement l’homme arrive à la question: « Pourquoi ai-je besoin de cela ? » Son désir termine sa phase quantitative de l’évolution et se transfère vers le qualitatif. Maintenant, une personne n’a pas besoin seulement d’une meilleure voiture, d’une plus grande maison, et d’un monde plus confortable. Elle commence à poser des questions pour savoir pourquoi les choses se passent ainsi : « Pour quoi faire? Pourquoi? Qu’est-ce qui se passe avec moi et qu’est-ce que cela m’apporte ? »

De nouvelles questions s’élèvent au-dessus du niveau précédent de l’évolution. Au niveau humain, nous commençons à évaluer et à analyser la vie, n’étant pas satisfait du rôle d’une personne qui y « va -pour », qui, sans y penser, sert le désir égoïste. Dans les générations précédentes, de telles questions étaient très peu envisagées pour atteindre la source des événements, l’essence du processus et sa finalité. Ces personnes sont appelées des kabbalistes, du mot hébreu «celui qui reçoit» (Mekabel) car ils reçoivent la révélation de la gouvernance supérieure, avançant de ce fait. Comme les autres, ils ne se sentaient pas une vocation à répondre à de telles questions.

Dans la sagesse de la Kabbale qui aide une personne à trouver des réponses aux questions sur le but de la vie (la source et le but), il est écrit que le temps viendrait où de nombreuses personnes souhaiteraient savoir pourquoi vivons-nous. Dans leur s désirs égoïstes qui émergent progressivement, les masses vont commencer la transition à partir du niveau animal, de la vison d’une bonne vie, dans la mesure de l’homme, à la question de savoir pour quoi vaut-elle d’être vécue.

Les kabbalistes ont marqué le moment où une telle transition devait commencer: la fin du 20e siècle. Et c’est vraiment arrivé. Aujourd’hui, « les questions prioritaires» proviennent d’un grand nombre de personnes à travers le monde et dans une certaine mesure parmi toute l’humanité. Nous voyons comment le désespoir croissant, l’abus de drogues, le taux de divorce, et la crise de l’homme en général démontrent que les questions concernant la finalité de l’existence arrêtent notre développement égoïste normal, et ils exigent que nous cherchions des réponses. C’est alors seulement que nous trouverons la force pour continuer le voyage.