Le matin débute le soir

Dr. Michael LaitmanIl y a une certaine séquence d’états (degrés spirituels) qu’une créature doit subir expérimentalement, de manière complète, et consciemment. A chaque degré, un plus grand désir avec toutes ses propriétés, des désirs individuels, et des forces se révèlent à une personne. De cette manière, la personne commence à atteindre le monde spirituel, le Créateur, en Le construisant à l’intérieur d’elle-même.

Mais tout d’abord, il doit y avoir un désir, de notre part. Sinon, comment peut-on ressentir tout cela? Le Créateur ne peut pas nous donner le bien que nous ne voulons pas, ou nous nous sentirions très mal! Si la lumière se révélait sans avoir du désir pour elle, on la percevrait comme de terrifiants ténèbres.

La nuit n’est pas le manque de lumière, mais plutôt la plus grande Lumière, GAR de Hokhma. Mais n’en voyons que le « dos », son « revers », car elle est venue, mais nous n’avons pas de récipient pour l’accueillir. C’est pourquoi nous nous sentons si mal. Et maintenant qu’on y pense, pourquoi nous sentons-nous si mal? Ne reçoit-on pas de plaisir? Mais si nous ne le voulons pas, ce plaisir est pire que n’importe quelle souffrance pour nous.

Cette Lumière de minuit (l’obscurité) descend à nous de l’accouplement (Zivoug) d’Aba ve Ima, qui préparent les Kelim (récipients) pour le jour naissant. D’abord, un degré spirituel, l’ensemble de ses 10 Sefirot, doit se dévoiler entièrement, après quoi on prend sa petite part et travaille avec toute la « journée ». Mais la «nuit» est une révélation de l’immense Lumière.

Par conséquent, nous avons besoin de passer par tous ces états: jour et nuit, soir et matin, afin d’obtenir un désir, grâce auquel nous serons en mesure d’avoir du plaisir. Et ce n’est pas le désir de recevoir, mais un désir de donner. 


De la 4e partie du cours quotidien Kabbale 25/01/2011, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »

Demandez et vous recevrez!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis certain que chacun de nous voudrait construire un environnement qui le fasse avancer, puisque c’est tout ce dont nous parlons. D’une côté, nous désirons, alors que de l’autre, nous découvrons notre incapacité à choisir cet environnement, même si tout le monde souhaite, cherche, et entend qu’il est nécessaire. Comment pouvons-nous sortir de cet état?

 

Réponse: Vous me demandez comment montrer l’exemple, « pour passer à l’action intérieure du cœur? Demandez-le au Créateur! Il n’y a aucune chance que cela se produise  tout seul. Vous devez continuer à demander. 


De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/01/2011, « Introduction au Livre du Zohar, Article « deux points »

Une approche personnelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai été placé dans un environnement spécifique par le Créateur. Mais en même temps la réponse de mon environnement semble me ralentir. J’ai abaissé mon ego devant mes amis, mais ils semblent serrer les rênes et me faire marcher au lieu de galoper. Que dois-je faire?

Réponse: Il y a différents situations. Les personnes, qui ont atteintes des degrés spirituelles élevés, peuvent prétendre être indifférentes pour que vous déployiez d’avantage d’efforts, et cependant, il faut les voir sous un jour positif, même si elles vous paraissent être vulgaires, paresseuses, etc..

Si le groupe est composé de débutants, ayant une intention égoïste Lo Lishma (pas en Son nom) avant le Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité), alors ils ne doivent pas prétendre qu’ils sont indifférents. Ils doivent montrer leur ascension aux autres; sinon, ils n’avanceront pas. On doit leur enseigner à éveiller les autres, pour s’assurer que personne ne reste indifférent.

Certains ont besoin d’observer les autres. Certains sont incapables de trouver un lien avec ceux qui dansent, chantent, rient et pleurent. Ils ne se soucient pas de cela. Dans ce cas, mes amis doivent remarquer que je ne fais pas attention à leurs efforts et ils doivent trouver des astuces et des jeux qui puissent m’influencer.

C’est la façon de travailler avec tout le monde. Après tout, le groupe est constitué de personnes distinctes, et c’est pourquoi nous devons prendre soin de l’ascension de chacun. Mais en même temps, après tout nos efforts, nous devons être patients, car chacun progresse à son propre rythme.

Certains sont incapables de saisir ce principe depuis des années; ils sont là, mais ils ne sont pas présents. D’autres sont attirés par le processus d’étude: Chaque page de Talmud Esser Sefirot, qu’ils ont étudié représente une atteinte spirituelle. D’autres sont très bons à l’enseignement ou à d’autres choses, mais ils négligent tout le reste. Donc, nous devons être patients

Le médicament le plus puissant est ici – Et vous n’avez pas besoin d’une ordonnance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tant que nous n’avons pas atteint chaque mot dont parle la science de la Kabbale, selon le degré de ce mot dans la spiritualité, nous ne serons pas en mesure de le comprendre. Avant que cela ne se produise, nous jouons tout simplement avec les mots, avec des formes abstraites non revêtue de matiére. Mais si la Kabbale se révèle comme étant une méthode pour corriger le monde, alors pourquoi vient-elle sous une forme qui est si abstraite et floue pour une personne ordinaire?

 Réponse: la Kabbale n’est pas une méthode artificielle ou abstraite de correction, mais la plus naturelle. Si elle est révélée sous cette forme, c’est que c’est précisément la forme sous laquelle nous devons la recevoir et qu’elle est ainsi, le médicament le plus approprié pour nous.

 Cela signifie que je dois « le prendre » sans y résister ou me plaindre qu’il soit amer, peu clair, ou que je n’aime pas les règles concernant la façon de le prendre. Je dois le traiter ce fait comme absolument parfait. Ce «vêtement» fut taillé spécialement pour moi.

 Cependant, je suis perplexe quant à la façon, dont il a été conçu pour moi, car je ne vois pas, où insérer mon bras ou ma tête, et comment enfiler ce vêtement? Mais on me dit: Ne vous inquiétez pas, il est exactement adapté à votre taille, ni trop grand, ni trop petit!

Par conséquent, je dois seulement avancer vers lui, rechercher la façon, dont je peux m’en vêtir. Après tout, il a été spécialement coupé pour moi et étendu devant moi.

Il est possible d’adapter légèrement l’explication, de la rapprocher des personnes, afin de leur en faciliter l’accès. Mais dans son essence, elle nous a déjà été présentée sous la forme la plus parfaite. Nous pouvons nous plaindre que nous ne la comprends pas, car elle contient de nombreux exemples infructueux (comme ils nous apparaissent), des noms abstraits (comme nous les percevons), de plus, Le Livre du Zohar est plein d’allégories amenant la confusion.

Mais malgré cela, si une personne accepte l’intégralité de ce médecine comme salvatrice, envoyée d’en Haut pour elle, alors elle doit la prendre comme un moyen parfait, le plus efficace, spécialement selectionné pour elle.

Le désir de donner sans réserve n’est jamais excessif

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on distinguer un réel désir d’un désir excessif? Comment puis-je savoir que je ne demande pas des choses superflues?Réponse: Le désir de donner n’est jamais excessif. Il est illimitée parce qu’il n’y a aucune restriction à la Lumière de Hassadim. Demandez autant que vous voulez, ne vous limitez pas. Les demandes les plus exorbitantes sont légitimes. Il n’y a pas de calcul avec la Lumière de Hassadim.

Le calcul ne commence que lorsque vous passez de la Lumière de Hassadim à la lumière de Hokhma, la réception. 


Recevoir pour donner sans réserve

Dr. Michael LaitmanIl doit toujours y avoir un seul objectif devant nous: parvenir à l’équivalence avec le Créateur, à l’adhésion au Créateur. L’adhésion est une correspondance totale des attributs, quand la force du désir de donner nous dirige.

 

Notre matière, le désir de recevoir, ne change pas, mais la manière d’utiliser ce désir de recevoir oui: Le désir de recevoir doit être utilisé pour donner. Et pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de sentir les désirs des autres. Seulement alors, nous découvrons qu’en recevant, nous pouvons donner.

Une action spirituelle semble très étrange et différente des actions matérielles. Ce n’est que lorsque nous révélons un profond et puissant lien mutuel entre nous, révélant l’adhésion, la camaraderie, la garantie, l’amour, et la réciprocité entre nous, que pouvons agir comme les rouages d’un système unifié: Recevoir ce que l’autre veut me donner, c’est ainsi que je lui donne.

Il s’avère que les créatures reçoivent uniquement, mais d’abord elles doivent découvrir qu’elles résident dans un désir de donner mutuel et doivent l’exprimer exactement de cette manière. Comment pouvons-nous y parvenir?

Le Créateur, la force absolue du don, est présent parmi et dans toute chose. Par conséquent, si chacun s’annule et que tous ensemble nous nous mettons à desirer Lui donner, alors en recevant l’un de l’autre, nous allons en effet être en mesure de donner. Dans ce cas, personne ne reçoit des autres, mais chacun reçoit du Créateur. Cependant, il y a une condition à cela: Lorsque nous recevons de Lui, nous devons être un.

On peut comparer cela à une mère qui a beaucoup d’enfants et souhaite donner de l’amour à tous. Quand ils sont prêts à maintenir la garantie mutuelle et l’union afin de l’aimer en retour, quand ils sont prêts à recevoir ensemble son unique amour, parce qu’ils sont liés les uns aux autres, alors, ils lui font plaisir, et elle est heureuse de leur donner son amour, et eux sont heureux de recevoir son abondance. Recevoir ainsi est considéré comme un don absolu.

 De toute évidence, les créature ne peuvent pas faire grand-chose, si ce n’est se préparer, et rien de plus ne leur est demandées. Elles doivent seulement préparer le récipient, dans lequel elles recevront l’abondance du Créateur. Elles ne pratiquent pas le don en tant que tel (elles ne donnent pas en réalité directement), mais elles donnent dans l’intention. Après avoir organisé la manière dans laquelle, elles reçoivent, les créatures donnent du plaisir au Donateur.

Un Amour pour tous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si tout ce qui est nécessaire aux créatures est la préparation, quel principe cela amène dans notre travail?

 Réponse: Tout le travail est fait par le Créateur, tout vient d’en haut, et les Kelim (récipients, désirs) ne font rien, hormis la préparation cooperative de leur attitude envers le Donateur, le Créateur. Chacun existe en collaboration avec d’autres âmes, avec tous les autres êtres créés et le Créateur, la Source. C’est la seule manière de nous préparer.

Le principe est très simple. Nous devons en débattre encore et encore, y pensez, jouez avec lui, pour le traiter de mieux en mieux dans nos désirs et nos pensées. Le point crucial est ici d’utiliser l’environnement: Nous nous efforçons d’établir un lien, unis sur un pied d’égalité les uns avec les autres. Et dès que nous révèlons, ne serait-ce qu’une goutte de cette connexion, qu’aussitôt, nous serons en mesure d’établir une connexion avec le Créateur, le Donateur. Cela représente notre premier échelon dans la spiritualité.

Ensuite, unis encore plus forts, nous grimpons sur le deuxième échelon de la connexion avec le Créateur. Et ainsi de suite à chaque nouvelle étape: Dans le degré de notre lien avec l’autre, nous construisons le Kli, le récipient, prêt à recevoir l’abondance du Créateur. Dans notre interconnexion, nous construisons l’intention de donner au Créateur.

Il s’ensuit donc que la clé est dans l’environnement, le groupe, l’adhésion à l’intention mutuelle, selon le principe suivant: «Israël, la Torah et le Créateur sont un. » Israël  » sont les  âmes individuelles, des désirs, qui, malgré leur l’égoïsme, s’efforcent de se lier les uns aux autres et à devenir égals, unis comme un seul homme dans un seul cœur, en une garantie mutuelle, dans l’amour du prochain, comme ils s’aiment eux-mêmes. Ainsi, nous présentons au Donneur l’occasion de nous donner sans réserve, nous Lui apportons notre intention: recevoir afin de Lui donner du plaisir.

Nous sommes comme des frères de sang s’unissant devant leur mère. Elle ne peut pas donner à chacun de nous séparément, mais seulement à nous tous ensemble. Son amour est un pour tous.

Profitez chaque instant de la vie

Dr. Michael LaitmanDurant la vie, il y a de bons et mauvais états, ainsi toute la sagesse réside dans notre capacité à profiter aussi des états désagréables. C’est ce que nous appelons la sagesse de le vie: comment considérer ce qui est mauvais de manière à y voir notre attitude face à cela, notre  préparation ou à en voir la partie d’un bon état.

En fait, cela se passe vraiment ainsi, comme la sensation de faim avant d’être rassasié ou la sensation de fatigue avant un repos bien mérité. Il ne peut pas en être autrement. Il doit y avoir « l’obscurité » avant l’aube « , » comme il est écrit: « . Et il y eut un soir et il y eut un matin »

Par exemple, j’aime l’idée de partit bientôt en vacances. Ainsi, je ressensdéjà une partie des vacances, à l’heure actuelle, bien qu’en réalité, elles n’aient pas encore commencés.

Puis, je commence à penser: « ai-je vraiment besoin de partir en vacances? Ou, puis-je commencer, ici et maintenant, à en profiter même d’avantage avant qu’elles ne commencent? « Et en effet, quand on part réellement en vacances, on ne les apprécie pas autant que leur anticipation, leur preparation.

Voilà ce qu’est la sagesse de la vie. Lorsque nous l’utilisons, nous vivons toujours dans une merveilleuse illusion et profitons de chaque instant. Et c’est une approche authentique, car ainsi nous ne sommes jamais satisfaits dans notre désir. Tout se trouve uniquement au-dessus de cela.

Un rayon de lumière dans l’obscurité

Dr. Michael LaitmanQuestion:  Pourquoi les auteurs du Zohar écrivirent dans un langage très terre-à-terre en certains endroits, comme si le livre parlait de notre monde, ce qui apporte la confusion, et en d’autres, ils écrivirent en utilisant la langue des Partsoufim et Sefirot?

 Réponse: La langue qui fut créée dès Adam HaRishon contient plusieurs Segoulot (qualités miraculeuses). Pourquoi parle t-on de Segoulot? C’est parce que nous ne comprenons pas ce qu’est le monde spirituel. Nous ne l’atteignons pas et ne pouvons pas l’imaginer correctement. Nous ne pouvons pas rien formuler sur lui avant que nous ne l’ayons atteint nous-mêmes.

Il est d’abord évident que toutes nos notions, même celles de ce monde, sont totalement fausses. Comme des aveugles, nous essayons tous d’avancer en sentant notre chemin, ne sachant pas ce que nous  heurtons et ce qui se passe. Tous nos souvenirs et nos images imaginaires sont incorrectes et fausses.

Nous sommes à un niveau tellement noir que nous n’avons jamais goûté le goût de la vérité. Pas même un faible rayon de lumière n’a une fois pénétré dans cette obscurité, afin d’éclairer un tant soit peu les détails du monde, dans lequel nous vivons, ainsi que les liens entre nous.

C’est pourquoi une question survient: Est-il seulement possible de parler à ces créatures? C’est encore pire que de chercher des vers dans le sol et d’essayer de parler de la Torah à ces vers. C’est n’est pas une blague! La différence entre nous et le monde spirituel est beaucoup plus grand qu’entre nous, les êtres vivants, et un ver de terre, qui est aussi une créature vivante.

Dans les ténèbres où vous existez tous deux, vous différez du ver par la taille de votre conscience et de votre connaissance. Cependant, vous et une personne, qui êtes séparés dans la spiritualité par une perception opposé – un abîme même inimaginable.

Adam HaRishon fut la première personne qui a révélé le fait que, outre notre état, il existe une source – le monde spirituel, la vraie réalité, alors que nous sommes dans l’obscurité totale, comme des vers dans le sol qui n’ont jamais rampé à l’extérieur et ne savent pas qu’un autre monde existe. Par conséquent, nous devons recevoir au moins le bout d’une corde à laquelle l’on pourrait s’accrocher.

Ainsi, ceux qui ont atteint la spiritualité à partir d’Adam HaRishon, ont inventé ce qui semble être toutes sortes d’histoires. Toutefois, ce ne sont pas des histoires, mais un système qui nous relie au monde et ce sont les âmes qui atteignent la spiritualité, en s’unissant entre elles et c’est la Lumière qui est en elles.

À l’heure actuelle nous n’avons aucune idée du sens de chacun de ces mots – que ce soit le mot monde, âmes, connexion, ou lumière – rien! Alors, ils ont tracé une certaine connexion avec un état, qui nous est inconnu, et dont nous avons également aucune idée. Mais ils ont fait ainsi, pour nous relié en quelque sorte à cet état. Et si nous utilisons cette connexion en suivant leurs conseils, elle nous influencera peu à peu.

Par conséquent, il est absolument hors sujet de demander pourquoi ils ont écrit en utilisant tel type de langage ou tel autre – l’un peut être plus sensible ou plus rationnel, l’autre plus clair ou moins clair. Nous ne pouvons être confus que par les descriptions qui semblent plus terre à terre et plus proches de nous.

Il n’y a qu’une seule possibilité de se rapprocher du Zohar: nous unir, autant que possible, l’un avec l’autre. Dans la mesure où nous nous unissons par nos efforts au-dessus de notre ego, nous donnons à ces états l’occasion d’être révélés. Mais tant qu’ils ne sont pas révélés, nous ne pourrons pas savoir ce qu’ils sont. Il est écrit: « J’ai vu un monde inversé. » Vous verrez que le monde spirituel n’est absolument pas ce que vous pouviez imaginer.

Une sphère faite de points

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Pourquoi les notions d’unité et de garantie mutuelle nous semblent plates et dépourvues de tout volume?

Réponse:: Cette allégation est inexacte. L’unité et la garantie mutuelle sont des corrections qui nous unissent au sein du système. Elles contiennent Partsoufim et Sefirot, les mondes et les Lumières, mais nous ne les voyons pas.

Par exemple, qu’est-ce que l’unité signifie? Nous sommes opposés, nous nous repoussons, et nous nous haïssons les uns les autres, mais nous devons nous élever au-dessus de notre désir et nous unir dans l’équivalence, en repoussant nos différences. Chacun de nous a un point qui est capable de s’unir avec les autres. Nous relions ces points et essayons d’augmenter leur quantité et leur qualité.

Dans ce processus, nous nous annulons et, au-dessus de cela, nous révélons notre lien et la garantie mutuelle. Nous voulons créer un espace entre ces points, mais par quels moyens? Nous créons cet espace en leur ajoutant de l’Aviout (épaisseur), car il devrait y avoir là quelque chose du Pharaon.

Nous traitons les désirs du niveau inanimé, végétal et animal comme une sorte de nécessité, mais nous travaillons avec le reste des désirs en les connectant avec les points. Connectés avec les points, ces désirs dépassent l’Aviout et créent un lieu où la révélation se produit.

Ainsi, les désirs contraire à l’union croissent, et ceci créent des frottements et des disputes entre les points. Certains d’entre eux ne veulent pas être ensemble, et d’autres tentent de prendre le contrôle. Nous devons travailler avec ces désirs. Dans un premier temps, nous devons les restreindre, mais plus tard, nous devons les attacher aux autres points.

Ensuite, le travail des trois lignes commence. Nous consolidons constamment notre union et, ensemble, nous bâtissons un endroit où le système des mondes et le Créateur se révèle. En conséquence, au-dessus de cette dimension, les notions d’union et de garantie mutuelle incluent la réalité tout entière, y compris ce monde.

 

Du cours quotidien de Kabbale du 10/12/2010 Kabbale, Talmud Esser Sefirot