Un nouveau livre: Le kabbaliste

The KabbalistIl s’agit d’un livre sur le Baal HaSoulam, le plus grand kabbaliste de tous les temps. Le Baal HaSoulam a grimpé les 125 degrés de l’échelle spirituelle. Il a senti une connexion ultime avec la force qui gouverne l’univers. Il a vécu au 20ème siècle et a prédit tous les événements qui ont suivi. Il avait un désir passionné d’épargner à l’humanité des malheurs et des souffrances. C’est la raison pour laquelle il a révélé à tous le Livre du Zohar.L’auteur du livre est mon étudiant, le metteur en scène et scénariste Semion Vinokour. Le livre est en cours de traduction en anglais.

L’objet de la correction est la femme à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y a-t-il jamais eu un couple, mari et femme, dans l’histoire de la Kabbale qui a révélé le Créateur, précisément dans leur relation avec l’autre? Et ont-ils laissé des sources derrière?Réponse: Des couples de ce genre ont existé à travers l’histoire: Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac, Jacob et Ésaü, avec leurs femmes, et ainsi de suite. La partie féminine est toujours dans l’image parce que sans elle, il n’y a aucun contact, aucun accouplement (Zivoug de Hakaa), aucun lien entre le Créateur et la créature.

Le seul but de la partie masculine en nous est de corriger la partie féminine en nous. Pour cette raison, du point de la correction de la création, c’est la partie féminine qui a besoin de correction. L’objet de la correction est la femme. La force de la correction, c’est l’homme. La Lumière de la correction passe par l’homme dans le but de corriger la partie féminine. Lorsque la partie féminine est corrigée, elle donne naissance à l’état suivant de la partie masculine.

Plantez-vous dans un sol fertile et vous grandirez

Dr. Michael LaitmanUne personne ne se développe pas par ses propres efforts, mais en raison de l’influence de l’environnement. Pour ce faire, elle doit interagir avec le groupe de manière efficace, de manière spirituelle.Une personne souhaite que le groupe la fertilise avec l’amour des autres, la proximité, et la connexion avec tout ce qui se trouve en dehors de son égoïsme. Elle doit voir cette réalité «au-delà de l’égoïsme » plus importante qu’une réalité «dans les limites de l’égoïsme ».

Ce n’est qu’après un tel calcul, lorsque l’environnement devient plus important pour moi que je ne le suis à mes yeux, que je commence à absorber ses forces vitales, au lieu d’enfermer l’attention sur moi-même. Et puis, je commence à croître.

Ce travail est non-stop. Il ne cesse d’émerger dans une personne de nouveaux Reshimot (gènes spirituels d’information), des désirs et des pensées. Elle doit être capable de les traiter à chaque seconde, en retournant continuellement à l’analyse et à la réalisation de ce qui compte vraiment: l’extériorité ou l’intériorité.

Il est essentiel de s’attacher à des textes kabbalistiques, à l’enseignant, et au groupe. Comme nous informent les kabbalistes, ces instruments calibrent correctement la personne. Puis, avec leur aide, on peut s’élever au-dessus soi -même, au-dessus du calcul visant à des fins personnelles.

En cultivant à l’intérieur de la graine du don sans réserve, une personne entre dans l’« utérus du Supérieur », se place sous son influence, et se soumet à sa force, son programme et son but. Pa rapport à ses propres pensés et ses désirs, ils se réduisent à néant. C’est la seule façon d’évoluer: comme une graine dans le sol et un embryon dans l’utérus de la mère. On doit soi-même s’annuler devant l’environnement afin qu’il puisse l’influencer librement. Telle est la loi du développement spirituel.

Ainsi, progressivement, nous précisons pour nous-mêmes ce que le monde spirituel est par rapport au monde matériel. Nous acquérons une propriété de plus en plus grande de don sans réserve au-dessus de notre désir égoïste, nous nous formons comme un embryon, poussons comme un jeune plant, et devenons finalement un arbre qui portera le fruit du don sans réserve.

Pour toute chose il y a une saison

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, la sagesse de la Kabbale doit être révélée au monde. De nos jours, chacun doit savoir quel est le but de la vie et comment atteindre la racine de la création. Atteindre la racine peut être comparé aux fruits, où la vie spirituelle d’une personne et son développement spirituel sont assimilés à la tendance d’un arbre à porter des fruits.Dans une de ses lettres, le Rabash explique comment « entretenir » le désir en utilisant l’analogie de l’entretien d’un arbre dans notre monde. Nous le cultivons dans les quatre stades de HaVaYaH jusqu’à ce que nous acquérions le désir de donner sans réserve, après quoi nous commençons à employer le désir de recevoir pour donner sans réserve. C’est le «fruit», qui signifie la fin de la correction de l’homme, sa maturité.

Mais en attendant, après avoir fait face à la question du sens de la vie, une personne vient à la sagesse de la Kabbale, l’endroit qui est représenté par les individus ayant des questions similaires. Il s’agit de la période définie comme « Lo Lishma » (pas en Son nom). L’approche de la personne est toujours égoïste, mais maintenant elle désire obtenir le monde spirituel et recueillir un « fruit » supérieur, ce qui répond à la question de ce qui est le but de la vie. En raison de la nature de l’homme, il ne comprend pas comment il peut être obtenu autrement.

C’est ainsi que nous semons la graine dans le sol, et elle commence à évoluer. Tout d’abord, une personne marche sur le chemin frappé par l’égoïsme comme il l’a toujours fait et s’appuie sur elle-même, en voyant un bel avenir devant elle. Mais après un certain temps (parfois quelques années), elle éprouve un sentiment évoqué par la Lumière qui ramène vers le Bien : elle commence à sentir ce qu’est vraiment sa nature égoïste.

Puis, elle découvre que le monde spirituel ne peut être atteint en utilisant ses sentiments et son esprit habituels ; elle se rend compte que cela ne peut être atteint que par opposition à ce qui a été jusqu’à présent. Et une personne semble perdre ses ailes. Elle ne peut pas aller de l’avant avec détermination, ouvrant toutes les portes, comme elle le faisait avant. À ce stade, elle doit commencer à travailler avec elle-même apparemment de l’extérieur, c’est-à-dire dans l’environnement: dans le groupe, avec un professeur et des textes kabbalistiques.

Il faut tendre de l’intérieur vers l’extérieur, et alors seulement, ayant complété un cercle, une personne peut se traiter comme une graine plantée dans le sol. Elle apprendra à cette graine à pousser de sorte qu’elle puisse germer et ne se dessèche pas dans le sable. Elle lui offrira des conditions stimulantes : les minéraux, l’humidité et la lumière, tout ce qui est nécessaire à sa croissance. Et c’est seulement alors que sa graine germera.

L’humanité en transition

Dr. Michael LaitmanNous existons à l’opposé de la propriété du don sans réserve du Créateur : c’est-à-dire le désir égoïste de plaisir. Sur le chemin spirituel, tous les désirs qui, progressivement, se déroulent en nous, des désirs plus légers aux plus lourds, doivent être transformés dans le but de donner sans réserve.Contrairement aux niveaux minéral, végétal, et animal, alors que nous, les humains, évoluons, notre égoïsme le fait tout autant. Toute notre histoire est une croissance non-stop du désir de plaisir et d’une chaîne de tentatives de le satisfaire. C’est notre nature. Par conséquent, nous ne cessons de vouloir que ce désir soit réalisé, rempli.

Donc, cela continue ainsi jusqu’à ce qu’à un moment donné de son développement l’homme arrive à la question: « Pourquoi ai-je besoin de cela ? » Son désir termine sa phase quantitative de l’évolution et se transfère vers le qualitatif. Maintenant, une personne n’a pas besoin seulement d’une meilleure voiture, d’une plus grande maison, et d’un monde plus confortable. Elle commence à poser des questions pour savoir pourquoi les choses se passent ainsi : « Pour quoi faire? Pourquoi? Qu’est-ce qui se passe avec moi et qu’est-ce que cela m’apporte ? »

De nouvelles questions s’élèvent au-dessus du niveau précédent de l’évolution. Au niveau humain, nous commençons à évaluer et à analyser la vie, n’étant pas satisfait du rôle d’une personne qui y « va -pour », qui, sans y penser, sert le désir égoïste. Dans les générations précédentes, de telles questions étaient très peu envisagées pour atteindre la source des événements, l’essence du processus et sa finalité. Ces personnes sont appelées des kabbalistes, du mot hébreu «celui qui reçoit» (Mekabel) car ils reçoivent la révélation de la gouvernance supérieure, avançant de ce fait. Comme les autres, ils ne se sentaient pas une vocation à répondre à de telles questions.

Dans la sagesse de la Kabbale qui aide une personne à trouver des réponses aux questions sur le but de la vie (la source et le but), il est écrit que le temps viendrait où de nombreuses personnes souhaiteraient savoir pourquoi vivons-nous. Dans leur s désirs égoïstes qui émergent progressivement, les masses vont commencer la transition à partir du niveau animal, de la vison d’une bonne vie, dans la mesure de l’homme, à la question de savoir pour quoi vaut-elle d’être vécue.

Les kabbalistes ont marqué le moment où une telle transition devait commencer: la fin du 20e siècle. Et c’est vraiment arrivé. Aujourd’hui, « les questions prioritaires» proviennent d’un grand nombre de personnes à travers le monde et dans une certaine mesure parmi toute l’humanité. Nous voyons comment le désespoir croissant, l’abus de drogues, le taux de divorce, et la crise de l’homme en général démontrent que les questions concernant la finalité de l’existence arrêtent notre développement égoïste normal, et ils exigent que nous cherchions des réponses. C’est alors seulement que nous trouverons la force pour continuer le voyage.

La nature des barreaux spirituels

Dr. Michael LaitmanAu début de notre chemin, au cours de milliers d’années en fonction du temps de notre monde corporel, nous avons été influencés par l’évolution des Reshimot (gènes spiritues), qui s’éveillent en nous et nous forcent à les réaliser.Par rapport à la nature, nous résidons dans un état considéré comme «ce monde» et devons passer par ce degré. Avec chaque nouvelle incarnation, un autre, un plus grand désir de plaisir s’éveille en nous, qui est un Reshimo plus exalté que nous sommes censés actualiser tout en essayant de le combler au maximum.

Lorsque tous les gènes d’information (Reshimot) qui appartiennent à la partie du chemin appelé « ce monde » expirent, nous commençons à expérimenter un autre type de Reshimot. Le premier de ces Reshimot est appelé  » un point dans le coeur .  »

À ce stade, nous sommes censés réaliser ce Reshimo basé sur les nouvelles conditions, un nouveau modèle: non pas selon le désir de plaisir de ce monde, mais selon le désir de donner sans réserve, qui est maintenant en train de se réveiller dans l’humanité. De cette façon, on avance, toujours contre notre volonté, sous la pression des gènes (Reshimot ) qui s’éveillent en nous.

Une personne ne peut rien faire d’autre que ce que son âme exige d’elle, car ses Reshimot sont préprogrammées avec tout ce qui va se produire. Quant à nous, nous sommes simplement un désir qui est complètement régit par ces gènes (Reshimot), semblable à un ordinateur qui est programmé avec un logiciel et des données.
Mais la nature des étapes spirituelles en nous reste constante. Notre volonté de plaisir est divisée en 125 parties ou degrés sur lesquels nous nous élevons. Et jusqu’à ce que nous ayons fini de corriger chaque partie précédente du désir de plaisir, en ayant fait toutes les transformations nécessaires à un degré donné, il est impossible de passer à l’échelon suivant.

La nature des barreaux spirituels est une loi stricte, et il n’y a pas d’astuces qui puisse nous aider à nous échapper et à nous cacher d’elle ou de lâcher un peu de mou. Tout dépend uniquement de la façon dont nous sommes impatients de répondre à ses conditions.

Le conduit de la Lumière du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie «se réjouir de la joie d’un ami et pleurer sur sa douleur », et comment pouvons-nous y parvenir?Réponse: se réjouir de la joie de l’ami c’est se sentir heureux que nous atteignions notre but spirituel ensemble, que nous soyons sur le chemin ensemble. C’est quand je ressens l’aspiration de l’ami à l’intérieur de moi et que je ne sens pas ma propre présence ou l’avidité personnelle vers le but, mais plutôt combien j’aspire à elle avec eux. En fait, mon « moi » disparaît, se dissout dans les autres. C’est ainsi que j’atteins la vie éternelle, aussi.

Le « moi » d’une personne n’existe plus. Il ne fonctionne que comme un conduit de la Lumière du Créateur vers tous les autres. Ainsi, il s’avère que tous nos « moi » disparaissent. Et au lieu d’eux, il se dégage un tout solidaire, multiplié par le nombre de «moi» qu’ils avaient l’habitude d’être.

Même le débutant est récompensé!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment ceux qui viennent à une convention pour la première fois devraient-ils se préparer pour une réunion avec les amis du Kli mondial ?

Réponse: Aucune préparation n’est nécessaire. Nous avons des amis partout dans le monde. Même si vous ne parlez pas la même langue, vous ne vous sentirez pas différent d’eux car tout le monde vise le Créateur.

Toute personne qui a une telle étincelle pour la spiritualité se réveille pour le même but, vous êtes ensemble et vous ne sentez aucune différence. N’ayez pas peur de quelque chose de nouveau pour vous. Vous aurez l’impression qu’ils sont tous proches de vous.

Question: Si je suis débutant et ne comprends rien dans cette science, mais ue je veuille venir à la convention, il est utile de le faire? Et si oui, comment dois-je me préparer?

Réponse: Tout d’abord, si vous avez le temps, vous devriez étudier en ligne le matériel conçu pour la préparation de la convention. Mais peu importe, vous l’attraperez « de l’air » que vous respirerez

Définitions utiles pour l’étude du Talmud des dix Sefirot

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que le « Zivoug ?  »

Réponse: Le  » Zivoug « est une connexion selon l’équivalence de forme, la similitude des propriétés. Cette action n’est pas fondée sur ce que chacun de nous est habituellement, mais plutôt sur la façon dont nous sommes devenus similaires les uns aux autres, après les corrections.

Au début, nous étions complètement séparés et opposés. Ensuite, nous avons effectué des corrections et à la mesure de ces corrections nous arrivons à un « Zivoug « (accouplement).

Question: Qu’est-ce que la «Parsa »?

Réponse: La « Parsa » est une cloison qui sépare les désirs de réception de ceux du don sans réserve par la force de Bina. Une personne doit d’elle-même souhaiter que cette séparation ait lieu en elle. Et puis, elle attire la force de Bina, le don sans réserve, la force du Créateur, de sorte qu’elle sera protégée et sauvée en séparant en elle le don sans réserve de la réception. C’est ce qu’on appelle «distinguer le jour de la nuit, la lumière de l’obscurité ».

125 accomplissements de la perfection

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans l’une et la seule réalité créée par le Créateur, mais nous ne le révélons que dans la mesure où nous lui correspondons et que nous lui sommes semblables dans nos propriétés. La réalité elle-même est constante et invariable, et elle est appelée dans le monde de l’Infini.Pendant ce temps, nous existons dans le désir de profiter, la propriété opposée au monde de l’infini: l’intention de recevoir au lieu de donner sans réserve. Nous pouvons nous corriger en effectuant des corrections consécutives, l’une après l’autre dans le temps, 125 fois. Chacune de nos corrections se traduit en nous dans une nouvelle réalisation, et c’est de cette façon que nous avançons.

Il s’agit d’un avancement pas à pas qui respecte la loi de l’équivalence de la forme, et il n’y a pas de place ici pour un compromis: Nous sommes situés dans un système qui fonctionne comme un organisme vivant. Si vous lui correspondez, vous recevez en conséquence, et sinon, vous recevrez en fonction de ce manque de correspondance. Vous interagissez constamment avec la nature à la mesure de la similitude et de la puissance des forces avec lesquelles vous vous en rapprochez.

Si rien ne changeait en nous, nous souhaiterions toujours rester dans le même état. Mais puisque les Reshimot (gènes d’information, de données) grandissent toujours et changent en nous constamment, nous sommes de plus en plus opposés à la nature et différents d’elle. C’est exactement ce que nous sentons, en tant qu’accumulation et manifestation de différents désirs inassouvis et de problèmes.

C’est ainsi que nous ressentons les forces qui font pression sur nous de plus en plus fortement, venant du côté du mal. Ces forces vont inévitablement nous obliger à nous déplacer vers le bien, c’est-à-dire à chercher comment parvenir à la similitude avec la nature.