Monthly Archives: juillet 2010

Naître à l’heure

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Dans notre monde, un embryon doit se développer de jour en jour à la bonne vitesse pour naître à temps. Si il sort plus tôt ou plus tard qu’il n’est censé, c’est dangereux pour lui .Comment pouvons-nous savoir que notre point dans le cœur grandit de plus en plus à la bonne vitesse et arrivera à sa naissance spirituelle dans les délais?Ma réponse: La bonne vitesse signifie viser constamment à un seul but. L’objectif est de croître et de mûrir pour naître dans la spiritualité et continuer d’évoluer jusqu’à devenir complètement équivalent au Créateur comme Aba ve Ima, Hokhma et Bina.

Vous évoluez à la bonne vitesse si vous continuez vers cet objectif singulier, que vous alignez toutes vos intentions et vos désirs exclusivement vers lui, et les utilisez comme moyen de se rapprocher de lui. Toutefois, si vous vous retirez de l’objectif, vous amenerez votre évolution vers un statu quo. Dans la spiritualité, le temps est la quantité d’actions que vous avez effectuées, ce n’est pas un compteur mécanique

Une comédie ou un film d’horreur ?

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Il me semble étrange que nous soyons incapables de changer quoi que ce soit et que seule la Lumière Supérieure puisse le faire. Sur qui d’autre puis-je compter à part moi ?
Ma réponse: Vous avez quelques années derrière vous et devriez savoir qu’il est difficile d’organiser la vie comme vous le souhaitez ou d’en changer quelque chose. La vie s’écoule, conformément à ses propres lois et ne nous «écoute» pas. Il y a une force qui contrôle nos vies et nous transporte d’une phase à l’autre.
Si seulement nous pouvions regarder la vie se dérouler comme un film et la voir du début à la fin. Une personne ordinaire ne peut pas le faire, mais il y a des gens qui possèdent des facultés spéciales et  » voient le film. » En général, c’est possible.

Aujourd’hui, pour vous, c’est comme si vous voyiez un film que j’ai déjà vu hier. Pour vous, le film n’a pas encore commencé, pour moi, c’est déjà passé et je sais tout sur lui. Si nous avons vu ce film, nous comprenons que notre développement a été entièrement prédéterminé. Aujourd’hui, les physiciens, généticiens et autres scientifiques écrivent beaucoup de choses sur un être humain agissant comme une machine, cela a été prouvé scientifiquement.

L’homme commence avec l’expérience de la brisure

Dr. Michael LaitmanAu début, Malkhout n’est qu’un point. Puis vient la Lumière Supérieure qui la développe. Malkhout adopte les propriétés de Zeir ANPIN, se dilate, et pense qu’elle est capable de recevoir pour donner. Elle reçoit cette Lumière et se brise. Toutefois, à la suite de cette brisure, les désirs de Zeir ANPIN pénètrent Malkhout, et maintenant, elle contient les propriétés du don sans réserve auxquelles elle n’a pas pensé auparavant.
Dès lors, on peut prendre deux directions différentes. Les désirs du don sans réserve peuvent être utilisés pour essayer de recevoir autant de Lumière que possible pour son propre plaisir, en d’autres termes, donner pour recevoir. C’est exactement la façon dont l’humanité se développe jusqu’à ce qu’il se révèle qu’il s’agit d’une mauvaise façon de faire. Quand il s’agit de toute cette réception égoïste tout est clair: c’est mauvais et les gens la désapprouvent. Mais quand je donne sans réserve, j’ai besoin de vérifier si cette attribution n’est pas égoïste. Peut-être que je ne donne aux autres que pour en profiter?

A la fin, nous découvrons que tout notre  » don sans réserve  » est égoïste. Il faut pour cela des milliers d’années de développement. Ce n’est que maintenant que nous commençons à comprendre que le vrai don sans réserve est de donner en vue de donner et de recevoir pour donner.
Cependant, la brisure a été une préparation nécessaire pour que la correction entière et merveilleuse se déroule. Sinon, nous ne serions jamais capables de comprendre qu’il y a quelque chose de supérieur à notre nature, notre matière égoïste. Nous y resterions éternellement, comme tout le reste, les niveaux du minéral, végétal, et animés de la nature. Mais l’homme commence par l’expérience de la brisure ! Il ne peut pas en être autrement.
Dans un premier temps, les désirs de don sans réserve tombent dans ceux de la réception. L’égoïsme peut encore régner sur eux pendant une période de temps, ce qui est exactement ce qui se passe dans notre monde. Nous développons des sciences, la culture et l’éducation, et tout cela est dû aux désirs de donner sans réserve qui sont tombées en nous. Nous avançons avec leur aide jusqu’à ce que nous commencions à voir que rien de bon ne sort de ceux-ci.
Nous pouvons utiliser les désirs du don sans réserve, mais dès que nous souhaitons recevoir du plaisir à travers cela, nous découvrons que notre désir de recevoir du plaisir n’est pas en mesure de recevoir tout le plaisir à l’intérieur. Alors pourquoi devrais-je donner sans réserve ? Puis tout le développement commence progressivement à se ralentir, comme nous le vivons aujourd’hui, et éclaire en fin de compte la vérité: nous ne pouvons que fonctionner pour le bien du don sans réserve.

De quoi avez-vous besoin pour que le médicament agisse ?

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Quand je prends un médicament, je n’ai pas besoin d’avoir une intention particulière. Si l’étude de la Kabbale est censée être le médicament de notre égoïsme, pourquoi dois-je observer tant de conditions différentes dans son étude pour que cela fonctionne ? 

Ma réponse: Lorsque vous prenez un médicament régulièrement il y a aussi de nombreuses restrictions et conditions, telles que de le prendre avant les repas, le matin ou l’après-midi, à prendre avec un verre d’eau, et ainsi de suite.

Le médicament n’est pas seulement la pilule que vous avalez. Toute la somme des conditions environnantes est également la part du traitement. Le médicament ne fonctionnera que si vous observez ces conditions.

Lorsque vous prenez le médicament, vous influencer votre corps pour le rendre sain et rétablir le fonctionnement complet de tous ses systèmes au sein de la bonne connexion l’un avec un autre. Nous corrigeons notre âme de la même manière. Nous devons lui donner le médicament, la Lumière qui ramène vers le bien et qui nous amène à la bonté, à la façon adaptée et correcte de fonctionner. «Bonne santé» pour l’âme veut dire qu’elle est bien connectée avec les autres âmes. Grâce à leur unité, comme une seule, elles deviennent semblables au Créateur.
Cela fonctionne de la même manière que dans un corps où une maladie signifie que l’un des systèmes de l’organisme perd la connexion adéquate avec les autres. La guérison est lorsque la connexion est rétablie.

De la même manière, notre âme retourne à être ensemble. Tout comme vous devez respecter certaines conditions lors de la prise d’un médicament chimique, dans la Kabbale cela fonctionne de la même manière. Vous avez besoin de bons livres, du groupe, et de l’enseignant, et toutes les conditions intérieures (vos intentions), que décrivent les kabbalistes dans leurs livres. Sinon, le médicament pour guérir l’âme, votre correction, ne fonctionnera pas.

Ressentir les racines supérieures dans leurs branches

Laitman_717Zohar, chapitre « Vayetze (Et Jacob sortit), « Point 250: Mais il ne se mit pas en chemin immédiatement, mais il fut retenu et travailla six ans dans le troupeau de Laban, car tant que Rachel n’avait pas conçu Benjamin, il fut retenu ici. Quand le moment fut venu d’être imprégnée de Benjamin, il fuit et ne demanda pas la permission de Laban pour ne pas être retenu ici, et ainsi Jacob put s’unir avec toutes les tribus à l’endroit requis, en terre sainte.

La science de la Kabbale utilise un langage spécial appelé « la langue des branches. » Si, dans tous nos sentiments, nos pensées et les propriétés de notre intention, « pour notre propre bien  » demeure, nous ne ressentons que la réalité de ce monde. Même les mots de la Torah signifient pour nous quelque chose qui se passe dans ce monde matériel.

Mais si nous continuons avec l’intention de « pour l’amour du don sans réserve », chaque mot de la Torah se transforme naturellement en nous en descrivant des racines spirituelles et des forces. Il devient clair pour nous que la Torah ne dit pas un mot sur les objets matériels (comme des troupeaux, Léa, Rachel, Jacob, et ainsi de suite) ou de leurs actions physiques. Au contraire, tout est au sujet des forces (les désirs et la Lumière) avec lesquelles nous ressentons et interagissons.

Nous ressentons cela très clairement, sans aucun doute, puisque les sensations et les pensées d’En-Haut sont beaucoup plus fortes que celles d’en bas. C’est pourquoi, lorsque nous lisons la Torah il ne nous arrive jamais qu’elle décrive ce monde matériel. Nous percevons tout à la mesure de notre niveau interne de correction.

Actuellement, nous ressentons seulement le monde matériel inférieur. C’est pourquoi tout ce que nous lisons ou entendons sont des images déclenchantes de ce monde comme des moutons, un puits, les femmes, les hommes, et les diverses actions que nous connaissons et qui font partie de ce monde.
Nos efforts lors de la lecture du Livre du Zohar doivent inclure les réflexions suivantes :
1.Le Zohar parle exclusivement sur les mesures de connexion entre nous;
2. Nous aspirons à la différence entre les forces spirituelles (les désirs de donner sans réserve) en nous-mêmes, qui sommes nommés en utilisant les mots de ce monde.

Nous devons les imaginer et essayer de les rechercher comme un petit enfant qui cherche à saisir les règles d’un nouveau jeu qui lui permet de grandir. Ce faisant, nous nous élevons à partir des branches de cette réalité aux racines du Monde Supérieur. Etape par étape, nous essayons de distinguer les Racines Supérieures ; ces efforts nous développent comme des enfants.

C’est pourquoi nous ne devons pas seulement écouter le son des mots lors de la lecture Le Livre du Zohar. Au contraire, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans l’Introduction à l’étude des Dix Sefirot, point 155, « Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, grâce à l’aspiration et le grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils réveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes.  »
Les efforts que nous faisons nous apportent la compréhension et attirent les Lumière qui ramènent vers le bien et qui nous corrigent. Dans nos désirs corrigés, nous commençons à comprendre et à sentir ce que Le Zohar nous dit.

Enseigner aux enfants la gentillesse

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Si j’élève mes enfants sur les principes de la Kabbale, en leur enseignant à travers eux l’amour et le don sans réserve, comment vont-ils survivre dans ce monde égoïste ? 

Ma réponse: Ne vous inquiétez pas de cela. Un enfant qui grandit dans un environnement qui ne fournit que des exemples positifs et motive des attitudes gentilles envers lui, ne devient pas plus faible que tous les autres enfants. Au contraire, il découvre une multitude de bonnes forces qui l’aident et travaillent pour lui, le protégeant contre les forces du mal.

Même dans la vie quotidienne, nous protégeons instinctivement les enfants contre tout ce que nous tenons pour mauvais et leur apprenons à être bons avec les autres, à faire des compromis, et à être courtois. Nous agissons ainsi parce que de façon innée nous comprenons que de bonnes relations avec l’environnement – et non se battre avec lui ou gagner quelque chose par la force – impliquent la sécurité et la paix.

Il est évident que la violence ne résout pas les problèmes pour un individu ou un pays. Ceux qui utilisent la force perdent toujours à la fin, mais ils espèrent réussir. C’est ainsi que le monde matériel est construit, où le seul pouvoir qui régit est celui du Créateur. Et même quand il semble que quelqu’un est gagnant en utilisant la violence, nous le verrons sûrement tomber. Qu’il s’agisse d’une personne, d’une nation, et du monde dans une égale mesure.

Nous pouvons réussir à une condition: avoir l’équivalence de forme avec le Créateur. Cette similitude est la clé du succès. Par conséquent, n’ayez pas peur que l’enfant reçoive une éducation « douce ». Notre tâche est d’élever une personne pour qu’elle devienne aussi proche que possible du Créateur, et puis, elle va certainement réussir dans la vie. Tout autre modèle de comportement ne ferait que lui nuire.

Le pain du pauvre

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Va Yetze (Et Jacob sortit) – Partie 2», article 219: Lorsque le Créateur a voulu les rapprocher de Lui, Il leur a donné le degré du pain du pauvre. Le pain du pauvre est le roi David, dont il est écrit: « Car je suis pauvre et nécessiteux.»


Le roi David est Noukva. Quand elle reçoit l’illumination de la gauche venant de Bina, elle est au même niveau que ZA, le quatrième pied du trône, Bina. A cette époque, Noukva est joint à Bina et ne s’accouple pas avec ZA, son mari. Par conséquent, elle est pauvre et sans lumière, et elle est appelée «le pain du pauvre, » puisque Hokhma ne brille pas sans Hassadim. À cette époque, il est écrit: « Car je suis pauvre et nécessiteux. » Et ce degré de Noukva est son premier degré.

Il semblerait que l’abondance existe dans la Lumière de Hokhma. Cependant, quel bien cela vous fait-il si vous ne pouvez pas l’utiliser? Sans s’en revêtir dans la Lumière de Hassadim, cela ne vous apporte que l’obscurité. Il est préférable de ne pas avoir la lumière de Hokhma avant de recevoir la lumière de Hassadim. Toute votre abondance se révèle dans la lumière de Hokhma dans la mesure où la Lumière de Hassadim est présente.
Ainsi, l’abondance est mesurée seulement par le degré de la lumière de Hassadim dans le récipient spirituel (Kli). Hokhma ne peut briller que dans la mesure de la présence de Hassadim. Cela explique pourquoi «le pain du pauvre» implique que vous ayez déjà la lumière de Hokhma, mais la possibilité de sa révélation n’est toujours pas là, puisque vous êtes dans le besoin de la lumière de Hassadim, c’est-à-dire, vous expérimentez l’absence du don sans réserve et de l’amour.

La ligne de l’assemblée spirituelle

Dr. Michael LaitmanLes Mondes de ABYA à travers lesquels nous nous élevons vers le haut comme une échelle, apparaissent d’une manière que l’objet spirituel supérieur (Partsouf) sélectionne les Reshimot (enregistrements d’information) les plus «légers» (les moins endommagés lors de la brisure).

Le Partsouf supérieur corrige ainsi ces Reshimot, donnant naissance à l’objet spirituel inférieur suivant. De même, à un certain niveau je choisis les Reshimot que je suis maintenant en mesure de corriger, et ils deviennent ma nouvelle réalité, mon monde. C’est comme mettre une paire de lunettes plus performantes, où je commence à voir une couche plus basse de ces enregistrements d’information.
La lumière d’En Haut commence à atteindre non seulement mon Reshimo le plus léger, mais parce que je l’ai déjà réalisé et que j’ai créé mon nouveau Partsouf spirituel en fonction de ses données, puis à travers lui, la Lumière commence à pénétrer plus profondément, dans les enregistrements du prochain Partsouf. Ainsi, couche après couche le désir devient apte à recevoir l’influence de la Lumière Supérieure. Le Partsouf supérieur, construit au niveau précédent, sert de lentille, une loupe qui focalise la Lumière sur la couche inférieure des enregistrements d’information.
Les enregistrements d’une couche sont choisis et servent de base pour le Partsouf spirituel à travers duquel la Lumière transmet plus profondément et ouvre les enregistrements d’information reliés à la spiritualité au Partzuf immédiatement inférieur. C’est pourquoi à chaque fois, la formation du Partsouf spirituel supérieur donne à la Lumière Supérieure la possibilité de s’adapter à la couche inférieure de la volonté de recevoir, entrant ainsi en contact avec elle. Jusque-là, ils ne peuvent tout simplement pas se percevoir mutuellement, car ils sont trop éloignés les uns des autres dans leurs attributs.
Toutefois, le Partsouf supérieur qui émerge devient un adaptateur entre la Lumière Supérieure et les données d’information situées dans la couche inférieure suivante. Ainsi, degré après degré, la correction a lieu. Tout le monde qui termine une correction passe tout le paquet de Reshimot au prochain objet spirituel sélectionné, en séparant cet enregistrement particulier. Et après avoir complété sa correction, ce qui reste à corriger est passé une marche plus loin.
C’est ainsi que nous devons effectuer notre travail dans la spiritualité: Nous sélectionnons le plus léger Reshimo-désir et nous travaillons avec lui. Pour le reste, il ne faut pas s’inquiéter car cela se révélera plus tard

Les kabbalistes sur le but de la Création, partie 11

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Je vous promets d’y répondre. Les commentaires entre parenthèses sont de moi. Pourquoi le Créateur a-t-il placé le fardeau de la création sur nous?

Il reste encore de la place pour se le demander: «Si le but de la Torah et de la création tout entière n’est rien d’autre d’élever l’humanité de base pour devenir digne du merveilleux sublime, et de s’attacher à Lui, Il aurait dû pour commencer nous avoir créés avec ce sublime, au lieu de nous troubler avec le travail des corrections selon la méthode de la Kabbale.  »

 

On pourrait expliquer cela par les paroles de nos sages: « Celui qui mange ce qui n’est pas à lui, a peur de regarder son visage ». Cela signifie que toute personne qui se nourrit du travail des autres a peur (a honte) de regarder sa propre forme, car sa forme est inhumaine.

Parce qu’aucune déficience [la déficience se réfère au sentiment non pas de plaisir mais de honte de Lui] ne sort de Sa plénitude, Il a préparé pour nous ce travail, pour que nous puissions profiter du travail de nos propres mains. C’est pourquoi Il a créé la création dans cette forme de base. Le travail [de correction de notre nature égoïste] nous élève de la base de la création, et à travers elle, nous atteignons notre état sublime par nous-mêmes. Alors nous ressentons la joie et le plaisir qui nous vient de sa main généreuse, comme un don [dans la honte, car nous sommes ceux qui sommes créés, inégaux, et incapables de retourner l’amour que nous découvrons venant de lui], mais comme les propriétaires de ce plaisir [l’ayant mérité].
– Le Baal HaSoulam , «l’amour du Créateur et l’amour des créatures»

Je suis venu, mais il n’y avait personne!

Dr. Michael LaitmanSi les gens ne sont pas unis entre eux, le Créateur ne les voit pas. C’est comme si ils n’existaient pas, même si c’est toute l’humanité

Le Créateur ne voit pas chaque personne individuellement, séparée des autres. Il ne voit que les connexions entre les gens, et il ne considère que la quantité et la puissance de ces connexions. C’est pourquoi le Créateur a dit: «Je suis venu, mais il n’y avait personne! »
La même chose est vraie en nous: Nos décisions ne se posent pas à l’intérieur des neurones réels du cerveau, mais sur les connexions entre les neurones – dans les synapses (la synapse est le lieu où deux neurones sont en contact).

 

Ce sont précisément ces contacts, les connexions, et des chaînes de connexions dans le cerveau qui constituent la base de notre pensée, l' »être humain » en nous. C’est-à-dire, l’essence d’une personne n’est pas présente dans les éléments réels de son système, mais dans les connexions entre les éléments.

 

Ainsi le résultat de ces connexions se trouve ailleurs: il n’est pas présent dans la matière réelle, mais des tours au-dessus d’elle. Il se trouve sur un autre niveau plus élevé de la réalité.