Monthly Archives: juillet 2010

L’ascension spirituelle

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Lech Lecha (Pars) », Point 96 : Trois degrés NRN. Le plus caché est donné au cœur des sages. Trois degrés s’accrochent les uns aux autres -Nefesh, Rouakh, Neshama. 

Tout le Livre du Zohar et toute la sagesse de la Kabbale parlent des degrés spirituels. Toutefois, qu’est-ce qu’un degré spirituel ? Qu’est-ce que l’ascension ? Que montons-nous ? Dans le monde corporel, une plus grande satisfaction du désir de recevoir du plaisir (en termes de nourriture, sexe, famille, richesse, reconnaissance et connaissance ) est considéré comme une ascension. C’est l' »ascension » matérielle, car elle est dictée par l’aspiration à recevoir du plaisir égoïste.

En revanche, l’ascension spirituelle est un plus grand don sans réserve aux autres. Une force spirituelle est la force du don sans réserve, alors qu’une force matérielle est la force de la réception. Cela montre que la science de la Kabbale parle des ascensions dans le don sans réserve.

Où puis-je actualiser, vérifier, expérimenter, et percevoir cette ascension et être certain que c’est vrai? Je peux le faire dans le groupe. C’est pourquoi le Créateur a brisé les liens entre les âmes. Il nous a donné une perception de cette réalité appelé  » ce monde  » et la diversité des nombreuses créatures semblables, que nous appelons  » les gens.  » Toutefois, pour l’essentiel, ce sont toutes des âmes qui ont perdu la sensation de spiritualité et vivent uniquement dans le monde corporel. Ainsi, au lieu d’expérimenter notre récipient spirituel, qui est la volonté de donner sans réserve, nous éprouvons le désir matériel qui peint notre réalité, celle où nous vivons dans nos corps dans ce monde

Que nous reste-t-il à faire ? Dans notre état actuel, nous devons commencer à désirer la garantie mutuelle et le don sans réserve. Ensuite, nous allons devenir équivalents à la nature des degrés spirituels dont la sagesse de la Kabbale parle, et nous serons en mesure de monter les marches du don sans réserve.

Qu’est-ce qui est le plus important : la vitesse ou la profondeur de l’analyse ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la vitesse d’avancement et le nombre de discernements sont essentiels pour le progrès spirituel, alors, ce que nous devons faire n’est pas clair. Devrions-nous discerner chaque état aussi profondément que possible ou bien devons-nous essayer de le remplacer par un nouvel état le plus rapidement possible ? 

Réponse: Vous ne pouvez pas entrer dans un nouvel état, si vous n’avez pas fini le discernement du précédent. Vous avez besoin de bien clarifier l’état dans lequel vous êtes. Au moment où vous avez terminé cette analyse, l’état est remplacé. Nous ne pouvons pas changer nos états par la force. Chaque état dure jusqu’à ce que vous sentiez que vous êtes incapable d’y rester plus longtemps et que vous avez besoin d’avancer. C’est la façon dont se produisent le développement matériel et l’évolution, et aussi le développement spirituel.

Quand on commence à haïr notre état et que nous sommes incapables de le supporter plus longtemps, cette attitude nous oblige à en sortir. Après tout, la haine signifie la distance dans le monde spirituel. Ainsi, nous entrons dans un nouvel état. Toutefois, ce qui est important ici, c’est le discernement correct. Sinon, il peut arriver qu’ « un fou s’assoit avec les bras croisés et se mange lui-même ».

Nous devons utiliser tous les moyens qui nous sont donnés ( l’étude, le groupe, et la diffusion, plutôt que d’autres opportunités éphémères qui nous semblent aussi réelles. Si vous agissez de manière à vous unir avec les amis, pour révéler le don sans réserve et la garantie mutuelle entre vous afin de découvrir la force du don sans réserve, le Créateur, à l’intérieur, alors c’est la bonne direction pour le travail. Si vous dissipez votre énergie dans un millier d’autres directions et d’actions, alors vous perdrez votre force et, par conséquent, vous serez hors piste de votre développement.

Les anges brisés

Dr. Michael LaitmanLe premier homme a été créé seulement par la fusion des Kelim, Galgalta veEynaim. Il n’a pas eu des désirs de recevoir, l’AHP, car il avait encore besoin de les acquérir. Et il n’avait pas simplement besoin de recevoir des désirs, mais des désirs qui soient prêts pour la correction, ce qui signifie que les désirs incluent des étincelles du don sans réserve.Il n’est pas nécessaire de corriger Galgata veEynaim puisque ce n’est pas une personne, c’est un ange dans le jardin d’Eden. Il fallait une personne ayant une âme brisée, avec tous les préparatifs pour la correction, et c’est pourquoi la brisure s’est produite.

Cependant, la brisure seule n’était pas suffisante car une personne ne se sent pas qu’elle est brisée – elle est née de cette façon! Être brisé, c’est n’avoir aucun contact avec la Lumière par rapport à laquelle on pourrait se mesurer et réaliser son état. Maintenant, elle doit progressivement accumuler les définitions à l’intérieur d’elle-même pour comprendre qu’elle est brisée. Et elle le fait grâce à deux composants: son désir de jouir et l’étincelle du don sans réserve. Ils ont tous deux besoin d’être cultivés.

Elle s’engage en cela jusqu’à tester l’un contre l’autre, elle atteint un état de déception. Puis elle peut commencer la correction en vue de devenir humain.

L’union avec le groupe nous mène vers le Créateur

Dr. Michael LaitmanSi les actions d’une personne visent à s’unir aux amis, elle découvre très vite la nécessité d’une connexion directe avec le Créateur, qui devrait aider cette union. Toute action doit nous conduire à la correction de la brisure, à l’unité entre nous, et puis la nécessité d’influencer le Créateur pour la qualité du don sans réserve et de l’amour se manifestera en lui.Ainsi, trois composantes de notre Etat – la Torah, Israël, et le Créateur – sont révélées. La Torah est la force qui crée le désir (le monde est créé par la Torah), la force qui corrige l’intention du désir (la Lumière qui ramène vers le bien), et la force qui remplit le désir (plaisir et sagesse, l’objectif de création). « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la règle générale de la Torah. Israël (celui qui aspire au Créateur, l’âme) est le Kli commun (l’union des âmes, la Shekhina). La Torah est la Lumière, la force qui corrige. Le Créateur est la source de cette force intérieure.

Ensemble, nous créons la condition d’union et de garantie mutuelle. Nous préparons le lieu de la révélation jusqu’à ce que « les fils d’Israël crièrent à partir du travail», c’est quand nous avons besoin de son aide. Nous voyons la comparaison de la société et le Créateur dans presque toutes les descriptions de la Torah. Sans la société, nous ne pouvons pas atteindre le Créateur. Par conséquent, le groupe est le moyen. Il est la Shechina, la Knesset(assemblée d’Israël), la collecte des âmes qui demandent de ne pas rester dans la poussière (l’égoïsme). Tous les articles font état de cela.

Une personne oublie la nécessité du lien avec le Créateur car cela va contre sa nature. Cependant, cette connexion apparaît dans notre nature si nous nous unissons dans un groupe. Si je ne suis pas connecté à un groupe, alors je ne vise pas le Créateur et ne trouverai pas la direction vers Lui.

Pourquoi cette roue continue-t-elle à tourner?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot, » Point 20: En raison du péché de l’Arbre de la Connaissance, les forces impures ont eu le contrôle sur l’homme. C’est pour cela que l’ordre de l’univers est très confus. Les pécheurs engendrent le mal, la diminution de l’abondance de la Lumière pour le peuple. Cela conduit naturellement à la destruction et à la souffrance. Mais si elles augmentent l’abondance, alors la séparation des receveurs augmente encore plus, comme les sages ont dit: «Si une personne possède une centaine de pièces de monnaie, elle en veut deux cent, et si elle en a deux cent, ensuite elle en veut quatre cent. »

C’est la nature de l’homme de toujours courir après le plaisir, mais ce faisant, il ne fait qu’augmenter son désir de recevoir. Toute la vie est une quête sans fin de plaisirs que vous ne pourrez jamais atteindre. Et les petits morceaux de plénitude que nous recevons nous sont donnés afin que nous gardions la poursuite et l’augmentation de nos désirs.

Il nous semble que nous courons après le plaisir, mais nous courons après un désir encore plus grand! Nous avons à peine touché l’objet de notre désir, et l’instant d’après, nous pensons que nous avons besoin de deux fois plus! Lorsque nous faisons l’expérience du plaisir pour un moment, nous augmentons deux fois plus notre désir, et donc le plaisir se transforme en désir. Cela continue encore et encore jusqu’à ce que nous grandissions vers la désillusion.

Lorsque vous ouvrez le Zohar et que le Zohar s’ouvre à vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que devrait faire quelqu’un qui commence juste à étudier la sagesse de la Kabbale quand il est assis en face du Livre du Zohar en n’ayant absolument aucune idée de ce qui y est écrit ?Doit-il continuer d’essayer de garder l’intention pendant toutes les 45 minutes du cours? C’est tellement frustrant d’être assis devant un tel livre incroyable et de ne rien obtenir de lui. Que dois-je faire?

Réponse: La seule chose que j’ai besoin d’obtenir du Zohar est la force du don sans réserve, rien d’autre. Si j’ai une force minimale du don sans réserve, je vais commencer à ressentir Le Zohar, mon engagement avec lui, et le flux du texte à l’intérieur. Je vais commencer à ressentir combien ce livre m’est précieux. Progressivement, grâce à mes réactions à ses mots, je vais commencer à ressentir ce dont il parle.

Mais tout cela suit mon désir, au-dessus de moi ,pour la force du don sans réserve et mon désir d’un cœur ouvert. C’est seulement avec de telles intentions qu’il nous faut ouvrir Le Zohar. Lorsque vous faîtes un pas « hors de vous « (hors de votre égoïsme), alors c’est le moment où Le Zohar entre en vous.

Ouvrez la porte au Créateur!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça signifie: tendre vers l’unité et tenter de « sortir de moi-même  » lors de notre lecture du Livre du Zohar? Ça ressemble à de la fantaisie. Que dois-je visualiser ? A quoi puis-je me raccrocher ? 

Réponse: Si je suis assis dans un bâtiment mal aéré et que j’ai besoin d’air frais, j’ouvre la porte. Ouvrir la porte, c’est tout ce que vous devez faire! Lorsque vous vous ouvrez vers l’extérieur, tout ce qui est en dehors va entrer en vous.

Il est écrit: «Tu ne te prosterneras point devant un dieu étranger. « (Psaumes, 81:9 )Si vous ne voulez pas que le Créateur soit un étranger pour vous (habitant en dehors de vous), amenez- Le à l’intérieur.

L’ensemble du Livre du Zohar parle du Créateur, de même que l’ensemble de la sagesse de la Kabbale. Au-dessus de notre monde et de tout ce qui existe est le Créateur. Il n’y a rien de plus à chercher, sauf le Créateur. Au-delà de ce monde, il y a la Lumière Supérieure qui se révèle à vous dans vos désirs corrigé où vous découvrirez les propriétés de la Lumière.

Méga Congrès 2010: une fenêtre sur la spiritualité

 

Question: Comment puis-je me préparer pour le Méga Congrès de Kabbale qui va se dérouler ce week-end (23-25 juillet) comme si j’allais à la fête du Roi ?

Réponse: En nous rassemblant au Congrès, nous pouvons faire un effort pour découvrir la vie spirituelle au moins pendant une courte période. La vie spirituelle est l’unité dans la construction d’un récipient spirituel. C’est le lien entre nous dans lequel nous faisons l’expérience du monde spirituel. C’est l’unité de parties opposées. Ces parties résistent et sont en désaccord les unes avec les autres, mais au-dessus de cela nous atteignons l’unité parce que nous le désirons et y aspirons.

Ce désir tire la Lumière. Et même si nous ne sommes pas prêts à la garder pour toujours, au moins pour une courte période de temps nous pouvons garder la sensation de la spiritualité. C’est OK si l’on descend plus tard. Cela peut ou non se produire. On peut ne pas tomber mais à la place monter plus haut, à partir de ce premier degré spirituel.

Je pense que nous pouvons le faire. Nous avons tous les outils nécessaires: la connaissance, les matériaux, la préparation, le système externe, et le lien entre nous. Tout est prêt. Maintenant, nous devons l’utiliser ! Tout dépend uniquement de nous. Nous pourrons faire l’expérience de la spiritualité si nous souhaitons vivement nous unir les uns avec les autres et trouver la vie spirituelle, à cet égard, dans le don sans réserve, au-dessus de notre égoïsme individuel.

Plus important encore, est que nous devons ressentir la spiritualité et de ne pas en recevoir du plaisir. Si nous le faisons, nous allons certainement tomber. Toutefois, si nous la ressentons et continuons à l’utiliser dans le seul but de donner sans réserve les uns aux autres, en nous prémunissant contre l’utilisation égoïste, alors la Lumière nous sera révélée.

Tout est prêt!

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’ensemble du processus de développement de la créature et la mesure de son don sans réserve sont -ils prédéterminés?

Réponse: Personne ne vous restreint en aucune façon! Vous avez le libre choix et toutes les occasions. Même les prophètes ne pouvaient pas prévoir la façon dont nous allions avancer. Dans toutes les prophéties de l’époque du Messie et de la guerre de Gog et Magog, la révélation n’est que dans la ligne de gauche, la ligne de développement naturel et non pas dans les trois lignes.

Personne ne sait à l’avance dans quelle mesure nous serons en mesure d’adoucir cette voie. Autrement dit, nous ne pouvons pas prédire ce qui peut arriver au Méga Congrès. C’est tout à fait possible que nous allons traverser la Makhsom et continuer notre ascension spirituelle!
Ou nous pouvons nous élever au-dessus d’elle pendant un certain temps et tomber à nouveau, ayant besoin de la franchir à plusieurs reprises de manière à finalement rester dans le monde spirituel. Tout dépend de comment nous organisons et réalisons notre connexion.

L’autre facteur essentiel est de savoir comment nous allons accepter cette révélation. Si nous nous sommes préparés à accepter seulement pour le bien du don sans réserve, et ne cédons pas au plaisir qu’elle offre, alors ensemble par le biais de la garantie mutuelle, nous serons en mesure d’utiliser toutes les révélations, les plaisirs, et les états qui viendront pour continuer notre chemin vers le haut dans la spiritualité.

Mais tout est entre nos mains. Tout est prêt!

Les enfants qui ont vieilli

Dr. Michael LaitmanUne personne grandit de façon à ce que tout d’abord elle reçoit de nouveaux désirs et satisfactions, qui sont nécessaires à son développement et qui travaillent à son profit. C’est la direction que lui donne la nature, qui veut l’élever et la faire devenir auto-suffisante, c’est la façon dont les enfants grandissent dans notre monde.
Ce n’est pas considéré comme un plaisir interdit, puisque je dois passer par cette voie naturelle de développement jusqu’à ce que je devienne un « adulte ». En effet, nous voyons comment les enfants sont généralement pleins de désirs différents et prennent du plaisir dans cette vie.
Toutefois, au moment où je deviens un adulte, je dois commencer à grandir et me développer consciemment, plutôt que par le pouvoir de la nature. Soudain, tous les plaisirs que je reçois commencent à m’être préjudiciables parce que je ne les vise pas dans un souci de don sans réserve.

Auparavant, toute la responsabilité reposait sur la nature. Le Créateur a déterminé mon chemin et m’y a conduit tout au long jusqu’à l’âge de 15-20 ans. Tout ce que j’ai eu de cette vie a été bénéfique pour mon développement. Mais dès que j’ai terminé cette période de «l’enfance», je dois commencer à déterminer ma propre direction. Je dois maintenant ajouter l’intention du don sans réserve par moi-même. Sinon, tout le plaisir que je reçois ne m’élèvera plus ni ne me fera avancer, mais va me tuer! Il me conduira vers l’arrière afin de me faire sentir qu’il est impossible de continuer de cette façon et que, plutôt que de me développer par mon égoïsme et les plaisirs, je dois me développer grâce à l’intention de donner sans réserve.

Par conséquent, tous les plaisirs que la personne reçoit après l’âge adulte lui sont préjudiciables, comme une personne grattant sa blessure. Combien profondément devons-nous nous immerger dans ce mal pour comprendre que nous ne pouvons pas continuer dans cette voie, comme des enfants qui ont grandi et à qui la nature ne permet plus de profiter de la vie avec insouciance, mais exige plutôt de leur part le don sans réserve ?

Combien profondément devrons-nous «creuser notre blessure» est une chose dépendant de nous. On nous donne tous les moyens et les explications, et nous sommes amenés à l’étude, les livres, et le groupe, qui est le lieu où nous devons devenir sérieux et penser à ce que nous avons besoin d’ajouter à nos vies afin de nous développer correctement.
Ce que nous ajoutons est le discernement du « vrai contre le faux  » en plus de « l’amer contre le sucré », contrairement aux enfants qui ne comprennent que  » amer et sucré ». Pour ne pas rester des enfants pour le reste de nos vies, car il est dit: «Que faire avec les enfants qui ont vieilli? », nous devons commencer à agir selon le principe du « vrai contre le faux. » Pourtant, il ne faut pas effacer « le sucré contre l’amer », mais plutôt construire une nouvelle attitude devant la vie, au-dessus. C’est possible uniquement en évoquant la Lumière Supérieure au-dessus de nous-mêmes, à travers l’étude de la Kabbale.