Daily Archives: 7 septembre 2011

Ce que les scientifiques croient est vrai, mais ne peuvent pas le prouver

Avis (Tiré de « edge.com »): Paul Steinhardt, Professeur de physique, à l’Université  Albert Einstein de Princeton:

«Je crois que notre univers n’est pas accidentel, mais je ne peux pas le prouver.

«L’univers est régi par un ensemble simple de lois physiques qui sont les mêmes partout et ces lois dérivent d’une simple théorie unifiée.

«Un univers simple exige une explication simple. Pourquoi avons-nous besoin de postuler un nombre infini d’univers avec toutes sortes de propriétés différentes seulement pour expliquer le notre ? »

Carlo Rovelli, physicien; Institut Universitaire de France et Université de la Méditerranée ; auteur de « la  gravité quantique » :

«Je suis convaincu, mais ne peux pas le prouver, que le temps n’existe pas.

«Je suis convaincu que l’espace et le temps sont comme la surface de l’eau : des approximations macroscopiques commodes, des écrans fragiles, mais illusoires et insuffisants dont notre esprit se sert pour organiser la réalité ».

Lee Smolin, physicien, Institut Périmètre, auteur de « Trois Chemins de la gravité quantique » :

«Enfin, que dire du temps?  J’ai été également incapable de donner un sens à aucune des propositions qui font disparaître le temps en tant qu’aspect fondamental de notre description de la nature. Je crois donc au temps, dans le sens de la causalité. Je doute aussi que le «Big Bang» soit le commencement du temps, je soupçonne fortement que notre histoire se prolonge derrière avant le Big Bang. »

Daniel C. Dennett, philosophe, Université de Tufts, auteur de «  La liberté évolue »:

«Je crois, mais ne peux pas encore le prouver que l’acquisition d’un langage humain (un langage oral ou gestuel) est une condition préalable nécessaire à la conscience dans le sens fort de l’existence d’un sujet, un moi, un « quelque chose qui est comme quelque chose  devant être». Il s’ensuivrait que les animaux non-humains et les enfants pré-linguistiques, bien qu’ils peuvent être sensibles, vigilants, réceptifs à la douleur et à la souffrance, et cognitivement compétents dans de nombreuses façons, y compris des moyens remarquables qui dépassent la compétence humaine adulte normale, ne sont pas vraiment conscients (dans ce sens fort): il n’y a de sujet organisé  (encore)  pour être le profiteur ou la victime, aucun propriétaire d’ expériences par opposition à une simple emplacement d’effets ».

Alun Anderson, rédacteur en chef, « New Scientist »:

«Bizarrement, je crois que les blattes sont conscientes. … Je crois que beaucoup d’animaux tout à fait simples sont conscients, y compris les bêtes plus attractives comme les abeilles et les papillons.

«Je ne veux pas dire qu’ils sont conscients de la même façon même éloignée que sont les humains ;  si cela était vrai, le monde serait un endroit ennuyeux. Plutôt le monde est plein de beaucoup de consciences étrangères qui se chevauchent. »

David Buss, psychologue, Université du Texas, Austin, auteur de « L’évolution du désir » :

«Le véritable amour.

J’ai passé deux décennies de ma vie professionnelle à étudier l’accouplement humain. En ce moment, j’ai documenté  des phénomènes allant de ce que les hommes et les femmes désirent chez un partenaire jusqu’aux formes les plus diaboliques de la trahison sexuelle. J’ai découvert des façons étonnamment créatives avec lesquelles les hommes et les femmes se trompent et se manipulent les uns les autres. … Mais tout au long de cette exploration de la dimension sombre de l’accouplement humain, je suis resté inébranlable dans ma croyance en l’amour vrai.

« Alors que l’amour est commun, le véritable amour est rare, et je crois que peu de gens ont la chance d’en faire l’expérience. Les routes de l’amour normal sont bien parcourues et leurs marqueurs sont bien compris par un grand nombre  – l’attraction hypnotique, l’obsession idéationnelle, la rémanence sexuelle, la profonde abnégation, et le désir de combiner l’ADN. Mais le véritable amour prend son propre parcours à travers un territoire inexploré. Il ne connaît pas de frontières, n’a pas de barrières ni de limites. C’est difficile à définir, échappe à la mesure moderne, et semble vague scientifiquement. Mais je sais que le véritable amour existe. Je ne peux simplement pas le prouver ».

Changer un «mauvais œil» en bénédiction

Dr. Michael LaitmanLa différence entre un «bon œil» et un «mauvais», entre une bénédiction et une malédiction, c’est que dans ce dernier cas, la révélation se fait toute seule, sans mes efforts préliminaires, et je manque de récipient approprié. Alternativement, d’abord, je prépare le récipient, le désir, et ensuite, quoi qu’il arrive c’est la révélation pour moi. Dans les deux cas, cependant, c’est la même chose qui est révélée.

Si elle devient révélée sans que mon désir soit préparé, sans mon récipient, je ressens l’obscurité, la dissimulation. Et si mon désir se révèle d’abord, je perçois le contraire: la Lumière, la révélation. Il n’y a aucune autre différence entre une malédiction et une bénédiction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 03/08/2011, Shamati # 110

Vous ne croirez jamais de quel genre de groupe il s’agit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si vous sentez que vous ne donnez pas assez au groupe, comme si vous aviez épuisé vos forces?

Réponse: En effet, la force s’épuise en s’exerçant, diminue à chaque instant. Et il est bon de ressentir que votre force vous est comptée. Typiquement, nous ne réalisons même pas ce qui se passe, mais tout simplement nous nous détendons et tombons de sommeil, en perdant notre désir. Et c’est seulement parce que nous ne nous soucions pas de notre éveil. Nous devons nous aider les uns les autres puisque c’est la seule façon de nous réveiller!

Si vous ne vous investissez pas dans les autres afin qu’ils se soucient de vous, vous ne recevrez pas de force. Et le niveau de l’environnement n’est pas grave, ni ce qu’ils font. La clé est pour vous de commencer à agir et à investir en eux, et vous verrez le résultat. Vous ne croirez même pas combien ce groupe et les amis peuvent vous donner. Tout dépend de l’investissement de l’individu et de sa sensibilité.

Et si vous vous investissez dans le groupe, vous découvrirez soudain qu’ils se sont également réveillés et sont en train d’agir sur vous. Même si vous ne l’aviez pas remarqué avant, vous serez reconnaissant de votre investissement. Et c’est ce qu’on appelle la  garantie mutuelle. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 04/09/2011, Shamati # 17

Entre le cœur et l’esprit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi l’égoïsme est-il rattaché aux « dents » dans le travail spirituel, comme il est écrit que nous devons « briser l’égoïsme des dents » ?

Réponse: Nous avons 32 « dents » (Lamed – Bet), ce sont les qualités fondamentales qui « mâchent», ce qui signifie étudier la nourriture ou la satisfaction. Ceci se passe après que  nous apprenons au sujet du genre de satisfaction que nous pouvons et que nous ne pouvons pas accepter, le montant que nous pouvons accepter pour l’amour du don sans réserve  et de sa forme. Ceci se passe après l’évaluation finale effectuée par les  «lèvres» (une  supérieure, l’autre inférieure) et la langue au milieu (appelé la «langue sainte») qui est dans la ligne médiane.

Notre structure entière reflète la répartition des forces qui examinent nos désirs et nos pensées. Cela détermine la forme humaine dans ce monde,  la forme imaginaire.

L’examen de la satisfaction que nous pouvons accepter pour l’amour du don sans réserve  est le travail spécial des «dents », qui séparent et mastiquent le désir de recevoir du plaisir  en se heurtant.  La bouche est située au milieu entre le cœur et l’esprit, elle étudie et travaille avec des pensées qui viennent du cerveau et des désirs qui viennent du coeur.Et nous apprenons par la relation appropriée entre eux ce que nous pouvons accepter sous la forme de la Lumière intérieure en tant que  «saveurs» (Taamin).

Le cœur contient des désirs qui n’ont pas encore été évalués au final pour la correction. L’endroit où la correction se passe est la bouche. Mais sa zone la plus spéciale est la gorge située au-dessus du corps, mais en dessous de la tête, à la place de la transition de l’un à l’autre. C’est pourquoi la gorge (Garon) sonne comme le mot « Guer» (celui qui traverse et rejoint Isra-El).

C’est comme si toute la différence entre l’animal et l’homme était contenue dans la gorge, le degré « parlant » qui suit les niveaux inanimé, végétal, et animal. C’est comme si cette partie que j’utilise pour parler, la gorge, me sépare d’un animal et me rendait humain. L’esprit tout entier, les clarifications, les pensées qui découlent de la raison, ainsi que les désirs qui viennent du cœur atterrissent dans la gorge, où l’essence humaine toute entière est concentrée.

La gorge contient un mécanisme spécial contrôlé par le cerveau en vertu duquel e nous effectuons des clarifications, parlons et chantons –essentiellement nous exprimons ainsi  notre niveau humain. Tout ce qui existe dans notre cœur et l’esprit est exprimé par la parole, ce qui signifie la gorge. On pourrait penser: qu’y a-t-il de si spécial à ce sujet, considérant qu’il consiste simplement en un tuyau, plusieurs cordes et des muscles …

Mais ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Ce mécanisme de la parole a besoin de comprendre tout ce qui existe dans notre esprit et dans notre cœur, et l’exécuter en l’exprimant. Elle est activée par les « cinq zones pulmonaires cinq » de bas en haut, puis atteint les « cinq sources dans la bouche» (la langue, le palais, la gorge, les dents et les lèvres). C’est un mécanisme  spirituel très compliqué.  

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 01/06/2011, Shamati # 101

Une prière est un désir de connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si le Créateur est ma propriété intérieure, alors à qui dois-je faire ma prière ?

Réponse : Vous êtes en train de l’élever vers cette propriété parfaite que vous avez besoin d’atteindre. Prier, c’est le désir d’obtenir un certain lien avec quelque chose dont vous voulez devenir plus proche. Une prière est un désir, un besoin de connexion, comme il est dit : « Je désire ! »

La connexion peut être externe, ce qui signifie à distance, ou bien elle peut être étroite et plus interne dans la mesure où il n’y a pas de différence entre nous. Dans les deux cas il s’agit de connexion. Il n’y a rien d’autre dans notre réalité sauf d’être plus ou moins proche de quelque chose. Je veux m’éloigner de quelque chose de mauvais et me rapprocher de quelque chose de bon dans la mesure où je deviens inclus dans lui-même ou qu’il devient inclus dans moi.

La façon dont nous sentons notre connexion dépend du degré spirituel où nous existons. Si nous sentons le degré supérieur, alors c’est un lien plus intérieur, où l’AHP de la partie supérieure existe dans le GE de l’inférieur. Si nous sentons le degré le plus bas, nous entrons dans sa partie intérieure et agissons là.

Cependant, il n’y a rien d’autre que de tirer plus loin ou plus près. Toute ma prière  et tous les désirs sont à ce sujet: soit se rapprocher de quelque chose soit l’éloigner de moi.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/09/2011, Le Zohar

La lecture est la révélation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre  » VaYakhel (Et Moïse  assembla), «Item 226:  Il est interdit de lire dans le livre de la Torah, mais uniquement seul, et tout le monde écoute et se tait pour qu’ils entendent ses mots comme s’ils venaient juste de la recevoir au Mont Sinaï. Et quelqu’un doit se tenir au-dessus de celui qui lit dans la Torah, montant à la Torah, et se tait, pour entendre que celui qui parle et non deux. La langue sainte doit avoir un lecteur, et c’est une et non deux paroles.

Il ne faut pas oublier que nous parlons d’une personne. Celui qui lit la Torah et celui qui l’écoute, la nation, le  Créateur et la créature, la montagne et le pilier par lequel les gens prient, toutes ces propriétés existent dans une seule personne. Ils sont tous ses états intérieurs. Nous avons à les reconnaître en nous-mêmes et à trouver comment chaque mot et chaque propriété se rapportent à eux.

Nous sommes face à la révélation de la nature supérieure à la créature en fonction de la similitude des propriétés dans le degré de la correction qu’il subit. Lire  signifie révéler.

Si une personne est incapable d’imaginer le véritable état, il vaut mieux ne pas imaginer quelque chose. Sinon, on va commencer à imaginer une image corporelle: comment ils prennent le livre de la Torah à partir d’un placard, l’amènent à la plate-forme surélevée d’où la Torah est lue, et commencent à le lire. C’est tout. Cependant, ce n’est pas ce dont parle le Zohar.

Certes, ce sont tous des symboles reflétés dans la matérialité. Toutefois, de là une personne doit s’élever à la forme originale. Au lieu de l’imaginaire qui est révélé à nous maintenant, on a besoin de révéler le véritable monde: le désir de recevoir du plaisir corrigé dans toutes ses parties qui se manifestent dans une certaine forme, ainsi que le livre de la Torah, la révélation de la Lumière dans le désir.

Notre désir est en constante évolution. Il est semblable aux lettres qui voltigent en permanence  et se révèlent, tandis que les voyelles (TaaminNekoudot et Taguin) remplissent  les lettres. De cette façon, une personne dévoile la Lumière dans le récipient ou le désir. C’est ce qu’on appelle la lecture du livre de la Torah, au sujet de laquelle il est dit qu’une personne doit écrire le livre de la Torah sur son cœur. Le cœur est tous ses désirs.

Alors, tous mes désirs, toutes mes propriétés, et de tout ce qui existe en moi va se transformer en lettres de la Torah. Quand je veux les organiser correctement, je remplis ces lettres avec « les goûts » (Taamin), « les  points » (Nekoudot), et les « couronnes » (Taguin). Puis j’ai le texte du livre de la Torah, que j’habite et  ressens sur moi-même. C’est ma vie spirituelle. La personne devient elle-même le flux du texte de la Torah. Nul n’est séparé de la Torah ou séparé à partir des lettres de la Torah. Tout cela est la personne elle-même.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/08/2011, Le Zohar