Les sciences exactes sont-elles vraiment si exactes?

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale nous parle de ses recherches à partir de ses découvertes, de ce qui se passe réellement. Les kabbalistes découvrent la réalité à mesure qu’ils changent leurs récipients, leurs désirs et leurs perceptions, et par conséquent, il n’y a pas de voix différentes ou des opinions différentes.

Il s’agit de faits. C’est la même chose en physique et en chimie – tout scientifique peut répéter une certaine expérience ou une autre et découvrir que, sous certaines conditions, une certaine loi naturelle fonctionne d’une certaine manière. C’est la même chose dans la Kabbale, les gens différents observent les mêmes phénomènes naturels.

Dans la philosophie, cependant, tout le monde établit des concepts basés sur ses propres hypothèses, en fait, revendiquent tout ce qu’ils ressentent. Donc, aujourd’hui, il est clair que vous ne pouvez pas compter sur la philosophie.

D’autre part, la Kabbale dans le monde moderne intégral se révèle comme une véritable science. Les approches les plus récentes telles que la physique quantique et la nanotechnologie s’approchent aujourd’hui de ce que la Kabbale a découvert il y a longtemps.

Mais la science ordinaire est confrontée à un grand problème. Si d’un côté de l’échelle les philosophes peuvent publier ouvertement leurs fantasmes, nous découvrons des données scientifiques dans les récipients qui sont nos désirs comme un fait incontestable.

Nous sommes sûrs que le monde est tel que nous le voyons. Mais en même temps, nous ne prenons pas en compte nos cinq sens – c’est comme s’ils n’existaient pas, comme s’ils n’altéraient pas l’image de notre réalité. La science dans ce monde est limitée car elle est basée sur la perception «animale»et étudie les données qui arrivent à travers ses cinq canaux.

La sagesse de la Kabbale, cependant, utilise une approche beaucoup plus rigide. Elle n’est pas basée sur l’homme avec ses cinq sens corporels « de l’animal », mais permet plutôt d’ouvrir un nouveau sens, qui est extérieur à notre corps, d’en sortir et de s’élever au-dessus de soi-même.

Cet organe sensoriel est en effet «en dehors de notre corps», ce qui signifie en dehors de nos désirs égoïstes. Il est composé d’un Massakh (écran) et de la Lumière reflétée. Dans ceci, une personne perçoit la réalité extérieure et découvre que c’est la Lumière ou le Créateur.

Dans l’ensemble, comme les kabbalistes ont découvert, toute la réalité est faite de «lumières» et «récipients» ou en d’autres termes, d’un désir qui répond au remplissage de la Lumière. Les kabbalistes sont très précis dans leurs définitions. Ils disent que nous ne savons pas ce qui se passe en dehors de notre volonté. Donc, il ne s’agit que du désir lui-même et de ses réactions et ses impressions. Qu’est-ce qui les évoque? Nous ne savons pas, nous n’étudions que les réactions dans le désir et l’appelons « la Lumière. » Ainsi « Lumière » est une réaction dans le désir et, plus précisément, une réaction dans le «récipient».

Après tout, le désir lui-même n’est pas un récipient pour le moment. Un «récipient»est un désir qui est corrigé par l’intention altruiste qui vise à répondre à la Lumière.

Ce désir a déjà subi une «restriction», a acquis un Massakh et la Lumière reflétée et est déjà réglé correctement. Ensuite, il découvre une réponse supplémentaire à l’intérieur, une impression à partir de l’acte du don, du remplissage. Nous appelons les détails de cette perception « Lumière ».

D’une façon ou d’une autre, tout se passe dans le désir de recevoir qui développe la capacité de travailler comme si c’était en dehors du Massakh et la Lumière réfléchie. Toutes les impressions et les contours, ou peut importe comment nous pouvons les appeler, restent dans le désir. Dans le désir nous menons nos recherches, nous le changeons, et en fonction de ces changements, découvrons la réalité.

Je ne sais rien à propos de quoi que ce soit à l’extérieur. Je suis enfermé dans mon récipient jusqu’à la fin de la correction. Et quant à ce qui vient après, nous n’en parlons pas pour le moment.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

Commentaires | Share Feedback | Ask a question