Daily Archives: 18 juin 2013

Le commandement: Tu ne commettras point l’adultère

Dr. Michael LaitmanDans la spiritualité, l’adultère signifie  se servir d’un désir non corrigée.
Le fait est que la partie mâle du récipient spirituel est un Massakh (écran), l’intention « dans le but de donner», et la partie femelle est «le désir de recevoir. » Recevoir afin de donner est l’utilisation correcte du désir, sa réalisation correcte.
Donc, l’adultère signifie se servir de désir incorrects. Ce n’est pas votre femme, ce n’est pas votre désir correct. Vous devez choisir le désir correctement, être engagé dans chacun d’eux, vous marier, vous  connecter, adhérer, vous accoupler et donner naissance à l’état suivant au-dessus. Alors, la lumière viendra et le remplira.
Combien de nouveaux désirs émergent chez une personne chaque minute? Chaque minute, elle est différente et ses désirs sont différents, mais puisque le monde entier, c’est vous, votre application, alors dans l’ensemble il n’y a pas de désirs étranges.
Le fait de voir sept milliards de personnes différentes dans le monde ou de trois milliards de couples est en fait ce qui est dans une personne car les désirs changent constamment ainsi que leur Massakhim (écrans).
Une personne est une somme, un élément intégral, qui inclut toute l’humanité. Toute l’humanité est une sorte d’exposition, une photographie, une réplique de nos états intérieurs. Cela signifie que pendant la phase de correction, une personne passe par, disons, trois milliards d’états et si elle voit trois milliards de couples hors d’elle.
La Torah ne parle pas des problèmes que nous rencontrons dans ce monde. L’adultère fait partie de l’histoire humaine et il n’y a aucun moyen pour remédier à ce phénomène qui a prospéré à tous les âges.
Les désirs sexuels sont considérés comme des plaisirs élémentaires, les plus élémentaires, ce qui signifie que le plaisir sexuel est en fait le plus grand plaisir. Une personne ne peut pas rejeter tout plaisir, elle peut l’utiliser correctement.
Les interdictions dans le christianisme et, d’autre part, l’annulation de l’interdiction et la bigamie dans l’islam, sont comme la «ligne droite» et la «ligne de gauche» à l’égard du judaïsme où il est normal d’avoir une épouse et l’adultère est interdit.
D’un point de vue spirituel, une personne a le désir qui doit être satisfait à un moment donné. Il est appelé sa partie femelle. Elle doit préparer un Massakh avec la bonne intention de ce désir afin de donner, et ensuite s’en servir. Le résultat, ce qui signifie le don réel, la lumière qui est née dans le nouveau système, est appelé «sa descendance. »
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 04/03/13

S’évader du monde du fantasme vers le monde de la vérité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je ressentir les autres si le cœur ne se sent pas encore qu’ils sont proches ?
Réponse: Vous devez penser  que les autres font partie de votre âme et que seule la connexion avec d’autres vous permet de construire le récipient pour recevoir la lumière, la révélation du Créateur, la révélation du véritable état, ce qui signifie le don. Le monde de la vérité est le monde du don. Cependant, nous sommes sous la domination d’un mensonge, d’une certaine fantaisie que ce monde existe apparemment par la force de réception. Nous devons réfléchir à cela autant que nous le pouvons, jusqu’à ce qu’il soit clair que tout existe selon la force du don.
Notre perception fictive et déformée qui nous oblige à penser et à sentir différemment, n’est qu’en nous. Donc, à cause de cela nous ne voyons pas le monde réel et nous sommes comme des aveugles qui marchent dans l’obscurité, à tâtons en se tenant à un mur. Nous ne comprenons pas où nous en sommes!
Ainsi, toute l’humanité erre les yeux bandés dans le noir. Nous devons faire de plus grands efforts afin d’éliminer cette dissimulation et puis nous verrons que toute la réalité n’existe que par la force du don et de l’amour. Nous allons voir la réalité comme une sorte d’un monde imaginaire enchanté où tout fonctionne selon les lois du don total. Nous nous promenons dans cette ville enchantée et nous avons la chance de nous corriger et de nous améliorer constamment, par l’acquisition d’une puissance supplémentaire de don à chaque fois.
Ainsi, nous nous assimilons de plus en plus dans cette ville et nous pouvons nous servir de tout et comprendre et sentir plus. C’est ce qu’on appelle gravir l’échelle spirituelle.
Mais au moment où l’échelle spirituelle se révèle à nous, il est clair que toute la réalité n’est que don et amour. Par ailleurs, il y a une petite bulle dans cette réalité dans laquelle nous dormons, comme dans un coma, ne reprenant pas conscience. Ce fantasme malade n’est que dans nos têtes comme dans un esprit d’une personne qui a perdu conscience et un fluide différent, des pensées chaotiques, coulent dans son esprit. C’est ce qui nous arrive maintenant …
La réalité de notre monde n’existe pas! C’est seulement une sorte de fantaisie, mais c’est très important car ce n’est qu’à partir de cela que nous pouvons nous élever à la vérité.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 04/06/13, Le Zohar

Le commandement: tu ne voleras point

Dr. Michael LaitmanQuand une personne travaille avec l’intention pour les autres, «Aime ton prochain », et ainsi de suite et prend tout à coup une petite pause pendant qu’elle travaille et prend un peu pour elle-même, ce qui signifie qu’elle commence à recevoir pour elle-même, Ceci est appeler voler.
Ceci, bien sûr, est différent dans notre monde puisque nous sommes à un niveau qui est inférieur au niveau spirituel moral. Dans l’ensemble, tous les commandements de la Torah n’ont rien à voir avec le monde matériel. Cependant, les gens ont commencé à les utiliser à l’égard de leur vie famille, sociale et  humaine.
Question: Peut-on appeler ce temps, le temps de préparation car une personne passe par un certain processus quand elle change le «monde barbare» en un monde de lois?
Réponse: Cependant, cela ne signifie pas qu’elle se rapproche de l’univers spirituel. Le niveau de préparation est un niveau pour atteindre la spiritualité. Cependant, nous voyons que ces lois ne font partie d’aucun niveau qui précède la spiritualité. Au contraire, le monde commence à sentir qu’il est civilisé, libéral et avancé.
Question: Peut-on attribuer tout ceci à l’adultère?
Réponse: Pas tout à fait. L’adultère dans la spiritualité se réfère à des erreurs que font les gens, encore et encore, puisque, dans la mesure où une personne veut garder tous les Dix Commandements, elle découvre constamment qu’elle les viole  maintes et maintes fois.
Cependant, tous ces péchés sont révélés lorsqu’une une image plus précise vous est montrée, une image plus fine et plus profonde, et ce n’est qu’alors qu’il est clair que vous n’avez pas vraiment pensé, que vous n’avez pas supposé et l’avez permis, que vous n’avez pas essayé assez dur. Ainsi, toute la Torah ne parle que des erreurs et en même temps, de la façon de les corriger. Sans les révélations des erreurs, il n’y a pas de correction.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 04/03/13

Le congrès de Krasnoyarsk: une excursion dans le monde supérieur

congrès, groupeQuestion: D’une part, beaucoup vont investir beaucoup d’effort pour parvenir au congrès en Sibérie, mais d’un autre côté, il y aura bientôt un congrès à Saint-Pétersbourg, et ils ne savent pas auquel aller…
Réponse: Je suppose que pour tous les amis au-delà de l’Oural, qui vivent de l’Oural à l’Extrême-Orient, il est préférable d’aller à Krasnoyarsk.
A Saint-Pétersbourg, il y aura un autre type de congrès, pas un congrès régional, mais un rassemblement de plusieurs nations, qui peut être appelé un congrès européen; des représentants de l’Europe et d’autres pays viendront. Il s’agit d’un congrès pour  les groupes existant déjà,  et des gens qui ont « mûri » depuis de nombreuses années dans cette région.
Alors que pour les habitants de la Sibérie, je recommande personnellement qu’ils viennent à Krasnoyarsk. Ils ne perdront rien. Un congrès comme celui de Saint-Pétersbourg aura lieu à beaucoup d’autres endroits, tandis qu’un congrès comme celui de Krasnoyarsk pouura jamais se reproduire. Je dis cela sérieusement. Je dis cela avec une grande crainte, la plus grande prudence, et je pense que ce sera unique.
Ce sera un congrès plus intime, plus proche de la nature. L’esprit du congrès à Krasnoïarsk lui-même est local, Sibérien, obligatoire, de sorte que chacun de nous pourra venir avec plus de densité. Nous n’avons pas besoin de visiter les attractions de Saint-Pétersbourg, nous devons plutôt regarder le monde d’en haut. Pour cela, Krasnoyarsk, c’est mieux.
De la leçon Virtuelle du 02/06/2013

Le manque de bon exemple est un mauvais exemple

Dr. Michael LaitmanNous devons avoir constamment sous les yeux le bon exemple des amis qui nous montrent un exemple de plus grande puissance et de plus de dévouement. Quand je regarde un ami faible, même s’il est sur le même chemin que moi, je suis aussi faible. Nous devons accepter que nous travaillons ensemble etnous renforçons les uns les autres.
Voir des gens faibles, même dans notre société, nous nuit car ils nous affaiblissent par un mauvais exemple. Je regarde l’ami et je mets aussi à penser que je peux moins étudier et ne pas venir en cours tous les jours.
Je dois donc voir un feu brûlant dans le monde. La société doit exiger cela de tous les membres. Personne ne peut tout simplement rester de côté et étudier tranquillement dans son coin. Il doit servir d’exemple pour les autres. Je dois sentir que je reçois de tout le monde un grand désir pour l’objectif, comment de nouveaux changements se produisent tous les jours en eux à l’égard du Créateur et de l’environnement, de sorte que je me sente comme si j’étais en retard sur les autres, qui avancent rapidement et  je serai attiré par eux, ainsi j’envierai leur succès égoïste et cela ne me calmera pas. Mais s’ils ne me donnent pas tout cela, je n’ai pas besoin d’une telle société.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/06/13, Écrits de Rabash

Le chômage des jeunes pousse l’Europe à la révolution

Dr. Michael LaitmanOpinion (Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances): «Nous devons gagner cette bataille contre le chômage des jeunes, M. Schäuble a mis en garde,« ou nous perdrons la bataille de maintenir ensemble l’Europe.
« Des banlieues de Stockholm jusque dans les rues d’Athènes,« toutefois, la bataille est perdue d’émeute en émeute. Les troubles qui ont récemment secoué la Suède reflètent un taux de chômage des jeunes de près de 25 pour cent, les jeunes immigrés sont les plus durement touchés. Le taux de chômage chez les moins de 25 ans est de 60 pour cent en Grèce. C’est 56 pour cent en Espagne et au-dessus de 40 pour cent au Portugal et en Italie.
« Et ce n’est que la moitié de l’histoire, puisque le taux de chômage ne prend en compte que les jeunes qui cherchent du travail. Des millions d’autres ont tout simplement cessé de chercher, tandis que les deux tiers de ceux qui ont des emplois ont été réduits à un travail à temps partiel ou à des contrats à durée déterminée « .
Mon commentaire: Une génération entière ne fonctionne pas et ne veut pas. Nous sommes confrontés à la terreur jusqu’à la prise de pouvoir. Traiter le problème par quelque moyen que ce soit ne sera pas utile; la distribution des médicaments est aussi une mesure temporaire. Dans tous les cas, seul un changement de conscience et, par conséquent, l’attitude envers soi-même, la société et le monde permettra que notre civilisation continue. Il est temps de changer l’être humain …

Pour le bien de l’âme commune

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous passons par différents stades. Plus tôt, vous avez parlé de la nécessité d’étudier les sources kabbalistiques, et maintenant vous portez plus d’attention à l’éducation intégrale…

Réponse : Je ne nie pas ce que j’ai dit autrefois. Je vois en cela la suite de notre mouvement vers la création du Kli commun (récipient). Il n’y a pas de contradiction.

Je viens en classe le matin et je ne sais pas ce que nous allons étudier, ni le sujet, ni rien du tout, ce n’est pas important pour moi : en principe, nous étudions la même chose. Le même matériau est répété tout le temps, même si, par exemple, le Rabash a un grand nombre d’articles, nous n’avons pas ouvert ou lu nombre d’entre eux. L’étude des dix Sefirot contient des volumes entiers que nous n’avons jamais étudié non plus, et ainsi de suite.

Par ailleurs, outre les travaux du Baal HaSoulam et du Rabash, il y a beaucoup de livres intéressants de Kabbale que nous ne touchons pas. Nous n’avons tout simplement pas le temps pour ça, et franchement, nous n’en avons pas besoin. Nous devons être impliqués dans la réalisation au lieu d’étudier toute la littérature kabbalistique qui a été créée avant nous. Il est impossible de tout apprendre. Il existe des dizaines, voire des centaines de véritables sources kabbalistiques, mais les kabbalistes ne peuvent pas tous présenter du matériel d’une bonne manière, même s’ils ont été grands dans l’atteinte du monde supérieur. Cependant, présenter les matériaux d’une manière accessible nécessite d’autres qualités. Même Moïse a parlé de ses difficultés parce qu’il ne pouvait pas bien s’exprimer.

C’est pourquoi nous étudions pratiquement seulement ce qui est le plus nécessaire. Et je m’appuie sur les étudiants pour cela. Ils choisissent le matériau et établissent la forme externe de la leçon, mais le contenu interne de la leçon se déroule selon une certaine ligne. Donc, il n’y a pas de déviation.

De la 1ére préparation du congrès de Krasnoïarsk du 13/06/13

Vous ne ferez pas d’idole

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Un Commandement”: En nous habituant à servir les gens, On fait profiter les autres et non pas soi-même. Ainsi, on devient progressivement apte à garder les Mitsvot du Créateur avec la condition requise – faire plaisir au Créateur et non à soi-même.

Je ne peux pas percevoir, je ne comprends pas, je ne comprends pas ce principe. Je comprends que je dois «travailler pour les êtres créés, » pour me connecter à l’humanité. Après tout, nous sommes tous ici ensemble et c’est seulement à la suite de l’éclatement que la déchirure entre moi et les autres a été créée et je me sens détaché d’eux. Cela signifie que je dois surmonter pour corriger l’éclatement et me connecter à eux.

Mais qu’est-ce que cela a à voir avec le Créateur? Peut-être qu’Il se trouve quelque part à l’extérieur et je peux L’atteindre à travers l’humanité? Ou peut-être que je découvre qu’Il est dans l’unité avec les autres dans le groupe parmi nous et qu’Il remplit même tout cet espace.

Pourtant, il est difficile de se concentrer sur le groupe pour l’amour du Créateur, ça veut dire quoi? C’est une demande très vague, je comprends que je dois corriger mes relations mutuelles avec d’autres personnes, mais comment puis-je établir aussi un lien avec les autres, en plus de cela? Notre problème est que nous ne nous représentons pas la photo correcte, et la confusion se poursuit dans notre imagination pendant une longue période.

Le Créateur est l’absolu, le fini, l’ensemble, l’attribut du don sans réserve. La connexion entre moi et le groupe est le récipient pour recevoir l’attribut du don. Nous voulons atteindre l’amour et la connexion entre nous. Nous voulons que le monde devienne rond, global et intégral, mais pour l’amour du Créateur, ce qui signifie que l’attribut du don se connectera à nous, donc il va résider parmi nous et nous dominer.

Par conséquent, nous ne devons pas attribuer aucune personnalité ou une image au Créateur puisque cela est appelé «l’idolâtrie», et ça nous mène hors piste dans une direction totalement différente. Le mot «Créateur» est composé des mots hébreu « Bo-Ré, » (viens et vois), si vous entrez dans un groupe et atteignez la connexion, alors grâce aux amis vous découvrez l’attribut du don qui est appelé Créateur.

Par conséquent, il est dit qu ‘«Israël, la Torah, et le Créateur sont un», ce qui signifie que moi, avec les amis (ou avec l’humanité) atteignons le Créateur. En d’autres termes, moi et les amis sommes appelés Malkhout ou Shekhina, et nous découvrons Zeir Anpin qui se révèle dans Malkhout, selon la connexion qui a été atteinte en elle.

C’est de là que vient le sens de la formule «travailler pour les êtres créés pour l’amour du Créateur». Nous ne devons pas imaginer que le Créateur est quelqu’un ou quelque chose, le Créateur n’est pas une personnalité ou un phénomène, mais un attribut qui est révélé en nous. Si je peins quelque chose, cela signifie que je m’engage dans l’idolâtrie et que je fais une idole ou une image. Si nous nous tenons constamment à ce principe, il n’y aura pas de problèmes.

Après tout, nous voulons mettre en place un système qui va inclure tous les récipients et les lumières, c’est Malkhout de Ein Sof (Infini) dans lequel nous sommes unis, reliés comme la Lumière se révèle dans le récipient. Nous avons été créés dans la première phase, dans la phase deux, nous corrigeons notre attitude (et rien d’autre! Que notre attitude), et en phase trois, nous percevons et comprenons le monde dans lequel nous sommes.

Il n’y a aucune image extérieure à nous pour laquelle nous devons travailler et que nous devons atteindre. Nous imaginons seulement les intentions et les calculs de cette manière schématique: d’abord (1), nous créons un récipient, puis (2) dans la mesure où nous pouvons nous connecter selon la loi de l’équivalence de forme, nous découvrons le Créateur dans ce récipient, selon le principe de «viens et vois. » Mais l’endroit reste le même lieu, le même désir, la même Malkhout, qui reste inchangée.

Du programme de KabTV “Secrets du livre éternel” du 25/02/13