Monthly Archives: août 2013

Ainsi le sentiment de bonheur saturera le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons des amis qui utilisent la méthode de la Kabbale et qui l’ont déjà appliqué à eux-mêmes. Peuvent-ils donner un exemple d’un groupe dans la «ligne droite»? Pourquoi sont-ils silencieux?
Réponse: Nous sommes obligés de montrer notre bonne relation avec les autres. Nous devons rendre un ami heureux! En aucune manière ou façon nous devrions montrer un visage « aigre » ou se comporter avec lui d’une manière grossière.
Et si une relation explose, nous savons que cela a aussi sa place et nous acceptons cela avec compréhension que cela peut arriver à n’importe qui. Après tout, cela montre que l’ami se retrouve avec une tension intérieure, travaille sur lui-même, et n’est pas indifférent à ce qui se passe, et donc on lui pardonne. Et à l’inverse, en ce qui concerne son acte négatif, en ce qui concerne cette explosion, nous compensons cela par un acte positif et cela conduira à un bon résultat.
Mais il faut faire attention que ces débordements émotionnels négatifs ne deviennent pas un habitude, chose courante. Tout le monde dans un groupe doit travailler de sorte que le sentiment de bonheur, de réussite, et la grandeur de l’objectif le sature.
Du congrès de Saint-Pétersbourg « jour 3 » 14/07/13, Leçon 5

Un mouvement pour atteindre la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est cette impasse d’où un vrai désir nait?
Réponse: C’est l' »impasse » égoïste que nous traversons tout le temps quand nos pouvoirs sont complètement déçus et tout à coup la découverte ne vient que de l’aide du Créateur ici. C’est une petite transition.
Ce n’est pas encore le passage de la «barrière» égoïste mais la compréhension que seule la lumière environnante (Ohr Makif) doit agir ici. Rien d’autre. Vous passez à travers des cycles de ce genre où vous êtes déçus complètement et vous  comprenez que le Créateur doit être ici et ensuite être encore déçu.
Ces cycles s’accumulent progressivement sous toute forme de déceptions, pour atteindre un état général où vous vivez toutes les possibilités requises et leur accumulation se produit.
Lorsque cette intégrale se développe, elle conduit à une déception générale de l’ensemble des capacités,et une véritable demande se créée, que seul le Créateur peut percer à travers tout cela et cela arrive. Alors, apparemment, Il n’a pas le choix parce que vous avez déjà compris que Lui seul doit être présent ici et en vérité vous avez une demande précise et claire et  dites: le Kli est prêt!
Jusque-là, ces déceptions et reconnaissances que le Créateur doit agir ici, doivent se répéter autant que possible.
Si une personne est assise les mains croisées et se ronge le sang, cela signifie qu’elle ne se trouve pas sous l’influence de l’enseignant, du groupe et  de la méthode et donc, ne peut pas se rendre compte rapidement que tout cela est intentionnellement arrangé pour elle d’en haut donc elle sera déçu de ses possibilités et comprendra que la force supérieure est nécessaire ici.
Dans notre monde, ce n’est pas le cas parce que les gens n’ont pas de désir de connexion et d’unité et par conséquent, il n’y a pas de sortie vers la force supérieure. Pour eux, la connexion est considérée comme un rassemblement physique, « Ah, la connexion! Donc, nous nous sommes réunis et dispersés », alors que pour nous, quand nous voulons l’unité, cette prise de conscience a lieu parce que, sans la force supérieure, nous ne pouvons pas atteindre l’unité.
Du congrès de Saint-Pétersbourg  « jour 3 » 14/07/13, Leçon 5

Avancer ensemble ou souffrir seul

Question: Comment une personne qui est désespérée de la vie  peut savoir que la sagesse de la Kabbale existe quelque part et qu’il y a des gens qui peuvent l’aider?
Réponse: La lumière lui apportera et lui amènera cette occasion, tout comme il vous a amené à la leçon. Chacun reçoit une telle occasion, mais alors il doit faire ses propres efforts. Ce n’est qu’alors qu’il continuera à progresser.
Advancing Together Or Suffering On My Own
La différence entre avancer sur le chemin de la souffrance et avancer sur le chemin de la lumière est la vitesse et le confort. Quand une personne adhère à un groupe, elle commence à recevoir beaucoup plus de lumière que quand elle est seule.
Je dois passer par certains états et je peux les passer avec l’aide d’une grande lumière ou avec l’aide d’un petit rayon de lumière. La différence est que dans le premier cas, je fais partie d’un groupe et donc la lumière qui vient du groupe brille aussi sur moi à travers lui. Ainsi je reçois la volonté générale, l’énorme récipient. Mon Reshimo (gène spirituel) est le Reshimo général, puisque j’avance avec tout le monde. Imaginez ce qu’un avancement rapide pourrait être.
D’autre part, je peux rester dans mon désir privé et ne rien avoir sauf un point. La lumière qui brille sur un individu est la lumière de la souffrance et pas la Lumière qui lui permet de progresser. Après tout, une personne n’aspire pas à la connexion aux autres, ce qui signifie qu’elle n’a pas l’intention d’annuler son ego.
Je peux être dans l’un ou l’autre de ces états: un état dans lequel la lumière fait pression sur moi en bas par des souffrances ou dans un état dans lequel je suis attiré vers l’avant par le groupe par la connexion et je fais des efforts pour me connecter. Mon effort est le premier facteur, comme résultat, la Lumière que j’ai attiré brille sur moi. « Je réveille l’aube», ce qui signifie que je suis le premier. Alors que dans le premier cas, la Lumière m’a forcé et est donc ressentie comme des souffrances car elle a agit contre ma volonté.
C’est toute la différence. Nous avançons soit par nous-mêmes soit nous  sommes poussés par derrière par des coups. La différence est dans le rythme et le confort ou l’inconfort en chemin.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 02/08/13, Écrits du Baal HaSoulam

La vie a été donnée pour atteindre le Créateur

Dr. Michael LaitmanNous devrions voir chaque instant de notre existence comme une opportunité pour l’accomplissement de notre vie, de notre existence, et pourquoi cette vie et cette réalité nous ont été données. La réalité est disposée de sorte que nous, les êtres créés, pourrons atteindre notre Créateur. Nous devons nous familiariser avec elle, en partant d’un état qui est totalement opposé à Lui, afin que notre atteinte de Lui soit aussi complète qu’Il le veut.
Cela signifie que si le Créateur veut que nous L’atteignons dans une certaine mesure qui comprend de nombreux sous-niveaux et des révélations individuelles, alors nous devons être dans un état de dissimulation à chacun de ces sous-niveaux. C’est parce que la dissimulation ne peut être atteinte que par l’état opposé, pour être dans un état de révélation, la descente en exil et éloignement du Créateur est également progressif. Plus nous descendons les niveaux de dissimulation, plus nous pouvons atteindre la révélation d’un niveau à l’autre.
Si nous imaginions toute la réalité correctement, alors il n’y a rien d’autre à faire que de révéler le Créateur! Ainsi, dans chaque action, dans chaque état, dans tous nos travaux, dans l’étude, la discussion, la connexion et les activités de diffusion, tout ce qui nous manque est seulement cette intention. La seule chose qui nous manque dans chaque action est le désir pour un résultat, découvrir le Créateur, la force du don et de l’amour et alors nous serons dignes de lui.
Nous prouvons notre fait d’être prêt par nos efforts et les exercices que nous effectuons entre nous. La seule chose qui manque dans tout notre travail est la bonne intention avant chaque action que nous effectuons à un moment donné. D’abord, nous devons nous concentrer sur le Créateur, Sa révélation. Si nous nous concentrons sur Lui, nous pouvons déjà comprendre comment établir le lien entre ces deux points, entre nous et le Créateur.
La connexion doit être établie à partir de lui et pas de nous, de la force du don et de l’amour. Nous devons savoir comment mettre en place les systèmes qui sont adaptes pour la révélation de la force de l’amour et du don et à quoi mon récipient intérieur devrait ressembler pour qu’il puisse révéler cet attribut. Pour y parvenir, je commence à me connecter à d’autres, connecter l’âme toute entière globale à moi: le minéral, végétal, animal et les êtres humains qui sont connectés par moi. Ainsi je crée un lieu où le Créateur et moi pouvons être ensemble, où nous avons une chance d’être révélé à l’autre.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 09/08/13, Écrits du Rabash

Exilé de notre libre choix

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’exil et la rédemption»: Aussi longtemps que nous avons suivi le chemin de la Torah, nous sommes restés en sécurité.
Comme nous le savons tous, tous les commandements de la Torah arrivent à une règle principale « Aime ton prochain comme toi-même. » Tous les commandements sont la correction et l’évolution de notre désir de recevoir de l’intention de pour recevoir à celle de donner. Donc, si le peuple d’Israël a effectué toutes ces corrections et gardé le principe de l’amour, il ne souffrirait de tous les maux de l’exil.
D’autre part, nous devons comprendre que l’exil est essentiel, nous devons le sentir et être réellement plongés dedans pendant un certain temps.
Ce n’est pas par hasard que quelques kabbalistes en Europe orientale avaient l’habitude de s’exiler, une personne quittait sa maison et errait sans savoir où. Elle faisait le tour des personnes et des différents troubles rencontrés et les problèmes et se retrouvait dans des situations différentes qui lui permettaient de «se mêler» à tous ceux qui la haïssaient.
Un tel exil volontaire aide à hâter l’exil général afin qu’il finisse bien plus tôt que la date prédéterminée. Les kabbalistes ne l’ont pa fait pour eux-mêmes mais en fait dans le but de donner. Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer quelles sont les situations et les afflictions, ils ont traversé. Pourtant, ils sentaient qu’ils devaient passer par tout cela dans le but d’acquérir le véritable pouvoir de se tourner vers le Créateur.
En théorie, cependant, si le peuple d’Israël avait gardé la loi de l’amour et n’avait pas adopté les mœurs de leurs voisins, il n’aurait pas été envoyé en exil et n’aurait pas découvert le mal et la haine que les autres pensaient à leur égard. Donc, toutes les mauvaises choses qui sont découvertes sont en fait les mêmes « endurcissements du cœur» que nous n’avons pas réussi à transformer en montées et qui nous ont donc amenés à descendre …
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 12/08/13, Écrits du Baal HaSoulam

Une douce persuasion fait voler en éclat l’avancée

Dr. Michael LaitmanLe problème est qu’une personne est satisfaite de ce qu’elle a gagné. Elle a atteint un certain état et sent qu’elle a réussi quelque chose, compris et ressenti quelque chose. Et puis elle veut développer le même degré : devenir plus intelligente en cela, comprendre et ressentir plus. Elle commence à se développer dans le même état comme si c’était « en largeur », à la recherche de quelques citations relatives à ce niveau qu’elle a atteint dans son cœur et son esprit.

Elle se plonge dans cet état et veut y rester. C’est comme si elle voulait rester un enseignant de l’école primaire, avec des classes de 6 à 11 ans, travaillant sur le même niveau tout le temps, mais en allant de plus en plus profondément dans la matière et améliorant ses compétences. Mais est-ce une bonne chose ou est-ce encore profitable de devenir un enseignant du secondaire, avec des classes de 12 ans et plus ?

Si elle commence à s’élever ici, alors il y a des choses qu’elle a besoin d’étudier, de comprendre. C’est ainsi que les problèmes commencent, les maux de tête et la pression. C’est ainsi que les forces égoïstes (Klipa) agissent, ce qui nous permet de travailler : « S’il vous plaît, travaillez dans l’état dans lequel vous êtes maintenant. N’avancez pas, ne montez pas plus haut ! »

Pour monter plus haut, vous avez besoin de la force supérieure. Soit elle vous réveillera et vous tirera, soit vous serez attiré par le groupe. Mais nous savons que « Celui qui accroît la connaissance, accroît la souffrance. » C’est pourquoi il est si difficile d’avancer et les forces qui nous freinent sont appelées la « coquille » (Klipot). La Klipa promet une vie douce et nous cajole : « Reste avec moi ! Je vais te couvrir et tu te sentiras au chaud, dans le confort et le calme. » Et vous vous détendez, en vous appuyant sur ces promesses et c’est fini pour vous.

Là est le problème. Si la Klipa avait montré son vrai visage, si vous aviez vu comment elle vous arrête, en ne vous permettant pas d’obtenir une connaissance, un énorme accomplissement, alors vous auriez combattu contre elle. Mais le problème dans son ensemble est que cela vous calme et en une fraction de seconde vous attrape et aspire l’épanouissement hors de vous. Et ça marche à cause de sa douceur que vous ressentez en étant un peu détendu ou en somnolant en classe… C’est le travail de base de la Klipa.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/08/13, Le Livre du Zohar – Introduction

Le groupe est plus fort que les Klipot

Dr. Michael LaitmanL’environnement est conçu pour nous sortir des mains  agrippées des forces impures (Klipot). Après tout, nous ne pouvons pas y échapper de nos propres forces et resterons toujours dans leur douce captivité. Seulement dans la mesure de mes liens avec le groupe qui me réveille, inspire et me pousse, je peux choisir d’aller de l’avant avec le groupe au lieu de me détendre en compagnie chaude de mes Klipot.
D’où le groupe prend la force pour m’influencer plus que la force de la Klipa? Le fait est que le groupe agit sur le même égoïsme que la Klipa fait. Si le groupe me persuade que l’objectif est grand, que c’est le rêve de notre vie, alors ce n’est même pas important pour mon égoïsme que l’objectif soit spirituel ou matériel. Si tout le monde autour de moi insiste sur le fait qu’il est important, alors je vais avoir des forces pour lutter contre ma paresse.
Nous recevons ce grand secours à la suite de la  brisure des désirs. Grâce à cela, je peux jouer avec mon égoïsme, avec mon cœur de pierre, avec l’aide de l’environnement. Vos amis peuvent me tirer n’importe où, même me conduire à la mort et je serai heureux d’y aller avec eux.
Si l’environnement sait comment me toucher, je serai prêt à tout. Mais le défi est de faire en sorte que notre environnement nous touche uniquement dans la mesure où je le permets, me donner à lui! Je paye le groupe pour cette influence spéciale, je m’intégre aux amis. Sinon, le groupe n’aura aucun effet sur moi.
Ce n’est pas une société ordinaire parce que je peux être dans le groupe et ne pas sentir tout de ses effets. Nous voyons ces exemples quand une personne études avec nous pendant 15 ans et ne tombe pas sous l’influence de la société parce qu’elle ne veut pas baisser la tête devant les autres.
Mais ici, j’ai le libre choix: Si je m’incline devant le groupe et le rejoinds, alors dans cette mesure, il va commencer à me toucher. Ainsi, dans ce groupe j’ai l’occasion de me développer librement. Tout cela se passe en fin de compte à cause de moi! Je me suis donc annulé et l’environnement m’influence et j’entre dans le monde spirituel. J’atteinds le monde spirituel, après avoir utilisé l’environnement de mon plein gré.
Dans le même temps, en entrant dans une société normale, une personne tombe entièrement sous son influence et rien ne dépend d’elle; l’environnement la touche et dirige tout. Dans un groupe kabbalistique, je dois m’annuler devant l’environnement à chaque seconde.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/08/13, Le Livre du Zohar –

Ne négligez pas la maladie

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’exil et la rédemption»: Tant que nous (la nation israélienne) avons suivi le chemin de la Torah, nous sommes restés en sécurité.
La Torah est la loi du don, «Ne fais pas à ton ami ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse », puis «Aime ton prochain comme toi-même » jusqu’à ce que nous atteignons «Aime ton Seigneur, ton Dieu. » Si vous avez vraiment aspirer à l’objectif à toutes ces phases, si vous tenez à votre vie uniquement en fonction de ces principes et qui des corrections mineures préalables à la correction générale, si vous agissez de cette manière, selon les lois de la nature (ou les lois de la Torah, comme le mot Dieu et le mot nature ont la même valeur numérique), alors vous êtes dans la bonne direction et rien de mal ne peut vous arriver en chemin.
Tout le mal que vous rencontrez vous est révélé seulement parce que vous n’avez pas corrigé un certain défaut que vous devriez avoir corrigé à la phase actuelle. Ces défauts sont révélés les un après les autre à partir du plus petit jusqu’aux plus graves et si vous ne les corrigez pas, ils s’accumulent.
Étant donné que ces processus sont également typiques pour les systèmes de notre monde, les corruptions mineures ou une maladie peuvent être corrigées immédiatement dans la phase initiale, mais si nous négligeons le problème, des corruptions s’accumulent et provoquent des corruptions supplémentaires et davantage de problèmes et des ennuis qui sont difficiles à surmonter.
Donc, si le peuple d’Israël a observé la Torah, ce qui signifie que la Lumière qui ramène vers le bien, corrige tous les défauts qui sont révélés des questions les plus petites aux plus graves, alors rien de mal ne lui arrivera. Au contraire, il s’élèvera et se renforcera, il sentira les futures corrections et les futures satisfactions dans les failles qui sont révélées.
Tout le mal que nous rencontrons est révélé car nous négligeons les corrections nécessaires. Tous nos problèmes à partir de ceux individuels et  jusqu’aux catastrophes mondiales telles guerres ne dépendent que des corrections. Car la nation israélienne est responsable de ces corrections, il est clair que dès que les gens se sentent mal dans ce monde, ils accusent les Juifs et les accusent de tous les maux du monde.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/08/13, Écrits du Baal HaSoulam

Faisons que toutes nos actions soient un sacrifice

Dr. Michael LaitmanLa chose principale qui nous manque pour réussir dans notre travail est de  concentrer notre attention sur la réussite spirituelle intérieure, ce qui signifie la révélation du Créateur, plutôt que sur la réussite matérielle extérieure. La révélation du Créateur devrait être notre seul objectif et tout notre travail, de diffusion, d’étude et efforts à un moment donné devraient être les moyens pour atteindre cet objectif.
Cela ne devrait pas être l’inverse! Nous ne prions pas le Créateur pour réussir dans notre diffusion ou dans notre vie. C’est ainsi que toutes les religions fonctionnent quand elles se tournent vers le Créateur pour qu’Il aide une personne dans sa vie matérielle et lui arrange les choses. Nous faisons le contraire: Tout ce qu’il faut dans la vie est de parvenir à une chose: la révélation du Créateur,  se connecter à Lui et de sentir que nous lui apportons satisfaction en le faisant.
En attendant, il nous manque cette intention pure dans toutes nos actions. Même si elle est artificielle et ne convient pas à notre humeur et nos sentiments,c’est  toujours à partir de Lo Lishma (pas en Son nom), que nous arrivons à Lishma (en Son nom ). Donc, en attendant, nous exprimons ce désir seulement à l’extérieur et nous cherchons les mots justes pour exprimer nos intentions.
Bien que ces intentions n’y soient pas encore vraiment et ne proviennent pas de l’intérieur, nous voulons qu’elles viennent du fond de notre cœur. Nous fonctionnons comme de petits enfants qui répètent les actions du groupe sans rien comprendre. Elles nous pénètrent peu à peu jusqu’à ce qu’elles deviennent une seconde nature et nous commençons à sentir le sens des mots.
Nous pouvons attirer la Lumière qui ramène vers le bien qui à partir de la lumière environnante se transforme en Lumière intérieure, même avec des désirs qui ne sont pas réels pour le moment. La structure de l’échelle spirituelle et les relations entre les Partsoufim spirituels nous permettent de faire cela. Tout est fait intentionnellement afin que nous puissions évoquer l’action de la lumière sur nous-mêmes, bien que nous ne soyons pas encore dans le monde spirituel.
Donc, nous allons tout d’abord ajouter la bonne intention aux grands efforts que nous faisons dans nos actions extérieures. Comme il est dit «une Mitsva sans intention est comme un corps sans âme. » Si nous voulons accomplir une Mitsva, ce qui signifie un commandement du Créateur d’adhérer à Lui, alors nous devons nous faire que chaque action que nous effectuons se transforme en un « sacrifice » (même racine que « se rapprocher » en hébreu).
La voix du Créateur nous sera révélée entre les deux anges, qui sont les deux forces, la gauche et la droite, la réception et le don, nous allons l’entendre entre les anges (comme Moïse). Nous ne pourrons le faire que si nous travaillons correctement avec nos forces: en se concentrant sur l’intention de révéler le Créateur afin de lui apporter satisfaction dans toutes les actions que nous faisons, comme une personne aimée.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/08/13, Écrits du Rabash

Aspirer à l’inconnu

Dr. Michael LaitmanIl est écrit dans Divré Hayamim I (Chroniques 1) 28:9: « connaîs le Dieu de Tes pères et sers Le ». Connaître signifie être conscient, car Nefesh, c’est le désir en lui-même, ne peut exister sans conscience, sans sensation qu’il y a quelque chose de clair, quelque chose de précis en son sein. Le désir doit sentir et définir ses sensations et les comparer.
En collaboration avec la compréhension des sensations, une satisfaction apparaît, vous voyez que la personne s’efforce et aspire à servir vraiment le Créateur. C’est ce qui est en nous, c’est ce qui nous pousse. Nos vies sont si désorientées qu’elles nous cachent ce que nous sommes vraiment en train de faire.
Nous faisons aussi maintenant tout que nous sommes tenus de le faire, seul l’état vrai, ùais le vrai monde dans lequel nous sommes nous est caché. Nous sentons comme une ombre sur notre état véritable et tout ce que nous faisons est dirigé vers la reprise de conscience de cet état inconscient. Mais avec cela, ni notre monde, ni les actions que nous faisons en son sein vont changer, mais plutôt, nous allons les voir sous une autre forme.
La personne qui ne comprend pas que son désir, son aspiration, tout ce qu’il fait est pour l’amour du développement égoïste (peu importe  de qu’elle fait dans notre monde), toutes nos actions sont subordonnées à une seule chose et sont dirigées vers elle : le désir de percevoir le Créateur. Et jusqu’à ce que nous percevions le Créateur, l’origine qui nous éclaire et nous donne la vie, nous n’aurons pas de répit et nous nous sentirons toujours mal. En d’autres termes, l’origine de tous nos sentiments négatifs est la dissimulation du Créateur, tandis que sa découverte nous donne satisfaction, l’ecstase, qui est le but de la création.
La personne aspire à percevoir le Créateur dans toutes ses actions, à la fois consciemment et inconsciemment. Vous voyez, c’est comme si nous désirions et étions prêts à même  annuler notre ego en quelque sorte pour nous connecter ensemble: «Mettez devant nous toutes les conditions prévues pour l’existence que nous pouvons satisfaire, alors nous serons prêts à Te découvrir. »
Mais même si nous sommes poussés ainsi, pas même les désirs permanents ne sont suffisants. Même si nous nous rassemblons, connectons, chantons, crions, dansons, apprenons, travaillons sur la connexion, peu importe ce que nous faisons et combien nous nous efforçons, nos efforts ne porteront pas leurs fruits si la Lumière du Créateur ne les illuminent pas.
Par conséquent, nos efforts ne doivent pas être spontanés ou temporaires. Ils doivent être cristallisés dans la bonne forme, avec intensité, dans la direction,  afin d’attirer la Lumière du Créateur sur nous. Sans l’influence de la lumière, notre nature resterait la même nature égoïste et nous « mijoterions » et aucun changement qualitatif n’aurait lieu en nous.
Du congrès de Saint-Pétersbourg « jour 3 » 14/07/13, Leçon 5