Category Archives: Amour

Êtes-vous prêt à donner sans réserve?

Dr. Michael LaitmanA la fin du chemin spirituel, nous découvrons l’amour. Une expression de l’amour est le don sans réserve.

Si je découvre l’amour envers moi-même, alors je fais l’expérience la haine envers l’autre. Je cherche une occasion de me faire plaisir partout, peu importe aux dépens de qui. Je prends en compte les autres seulement quand c’est nécessaire. Ainsi, d’abord nous nous aimons puis nous haïssons les autres.

Puis, je commence à travailler dans le groupe, à étudier, à m’impliquer dans la diffusion, et à attirer ainsi la Lumière qui ramène vers le bien. C’est seulement Elle qui me change et m’améliore. Maintes et maintes fois, je change jusqu’à ce que soudain je commence à sentir le respect pour la qualité du don sans réserve.

Puis, je dois relier cette propriété au groupe d’amis, car elle est réalisée entre eux. C’est déjà la prochaine étape: ici, j’ai besoin de travailler contre mon égoïsme. Maintenant, il ne suffit pas d’être inspiré par la Lumière supérieure. Oui, je voudrais donner sans réserve, et c’est merveilleux, cela ajoute du carburant et élève, mais si vous le voulez vraiment, essayez de le montrer dans le groupe, dans vos relations avec vos amis.

« Oui, je suis prêt! J’ai déjà une bonne attitude envers eux! »

« Vraiment? Voyons. Tout d’abord, combien de fois les oubliez-vous ? »

En effet, dans la vie quotidienne, si j’aime quelqu’un, je pense à lui tout le temps. Une mère n’oublie pas son bébé: il est constamment dans ses pensées, ses sentiments. Voici un test pour vous: combien de fois par jour vous souciez-vous du groupe d’amis et de leur unité? Combien de fois voulez-vous vous sentir en relation avec eux afin de révéler la Lumière qui corrige et le désir d’aimer?

Rappelez-vous, vous avez besoin de mettre tous les morceaux ensemble: le désir d’aimer et le groupe.

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabble du 09/02/2012, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

Tous les désirs sont nécessaires, tous les désirs sont importants

Dr. Michael LaitmanQuestion: Doit-on se débarrasser de tous nos désirs corporels afin d’atteindre le niveau du «pauvre? »

Réponse : Nous devrions nous débarrasser d’aucun désir. Nous devons en demander la correction, et rien de plus. La Lumière supérieure sait mieux que nous, ce qu’il faut faire. Je ne dois pas me débarrasser de quoi que ce soit. Même si je vois mes pires attributs, je ne dois pas me débarrasser d’eux, car ce serait comme si je voulais couper mes propres bras et jambes. Je ne me corrige pas moi-même, c’est la lumière qui doit me corriger.

Si je viens vers vous, vous attaque, vous crient dessus, et vous insulte, je ne dois pas  » me taire ». Je dois prier pour que la Lumière supérieure effectue cette correction, parce que ce sera une correction réelle et non pas quelque chose qui est fait sous la pression. C’est une énorme différence.

Baal HaSoulam dit que si vous supprimez quelque chose, alors vous détruisez cette partie du monde, et à cause de cela, le monde ne sera jamais corrigé. Il faudra beaucoup plus d’efforts pour le ramener comme il était et pour le corriger.

De même, nous utilisons parfois des médicaments pour supprimer une maladie et pour la cacher à l’intérieur. Cela est encore pire que si la maladie était clairement visible et cela ne permet pas de la guérir. C’est ainsi qu’agit le serpent : Il se cache à l’intérieur et vous ne le voyez pas, mais ensuite il sort en rampant.

Par conséquent, notre attitude à l’égard des transgressions, des querelles entre les gens et à l’égard des différents conflits est totalement différente : Laissez-les tels qu’ils sont, mais nous devons construire au-dessus d’eux la correction, parce que maintenant c’est le meilleur moment pour les corriger.

Couvrir les révélations négatives et vouloir les cacher est ce qu’il y a de pire. Il y a des gens qui ont peur des querelles et des conflits, ils ont peur de ces révélations. Ceci est mauvais, parce qu’il ne pourra y avoir de correction.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 02/02/12, Le Zohar

Les chimpanzés peuvent aimer, et les gens?

Dr. Michael LaitmanCe n’est pas par hasard si la société humaine devient de plus en plus comprimée, fermée et homogène. C’est apparemment un processus naturel programmé dans notre développement. Nous pouvons observer cela de côté, l’étudier, et l’analyser, mais c’est un fait. Il n’est pas important que cela nous plaise ou non, mais il existe un certain processus de développement de notre nature que nous devons subir, et ces formes doivent être révélées.

 

Par conséquent, nous n’avons pas le choix, et bien évidemment, nous devons construire une société plus connectée, plus amicale, plus chaleureuse, basée sur le soutien mutuel et la participation. Toutes les sources antiques, les religions, les croyances disent à la fin, nous devrons parvenir à aimer.

 

Les gens qui vivent dans la nature, loin des gens, disent la même chose. Ils sentent que l’amour vient de la nature et sentent le soucis de la nature pour tout ce qui est contenu en elle. Et nous, alors que nous nous référons à l’autre égoïstement, que nous regardons à travers notre propre point de vue égoïste, nous ne remarquons pas cet amour.

 

Une fois, j’ai parlé avec Jane Goodall, qui vécu dans la jungle pendant environ 17 ans parmi les chimpanzés ; elle reçut le prix Nobel pour ses recherches. Je lui ai demandé quelle était la chose la plus importante qu’elle ait appris de son expérience de vie parmi les chimpanzés dans la jungle, où il n’y avait pas d’autres êtres humains, et s’ils étaient prêts à l’accepter comme l’une des leurs. Et elle répondit : «L’amour, c’est ce que j’ai ressenti entre eux. Bien qu’ils soient toujours en train de régler des problèmes et semblent crier, mais ce n’est que pour éveiller l’amour. Et j’ai commencé à découvrir la même chose dans les arbres, la forêt, le ciel, la terre ….  »

Dr. Jane Goodall and Dr. Michael Laitman, Arosa Switzerland

Le Dr Jane Goodall et le Dr Michaël Laitman, Forum Arosa, Suisse

Elle fit une telle découverte, bien qu’elle ne soit pas d’un caractère sentimental. Une personne, qui est arrivé d’une jungle de béton américaine et qui vécut pendant tant d’années dans la jungle, révéla lentement que la nature entière est remplie d’amour.

Et ici, nous sommes vraiment face à un énorme problème. Toutes les religions, les croyances et pratiques spirituelles diverses disent d’une voix unique, que l’être humain doit parvenir à une unité universelle, sinon à l’amour, au moins à de bonnes relations, sans lesquelles l’humanité ne peut tout simplement pas continuer à exister.

Pour ce faire, nous traversons ce processus, afin de se sentir le besoin de vouloir parvenir à aimer, et de développer de nouvelles relations. Il est impossible de forcer à aimer ! Je peux tout acheter, sauf l’amour. Il est possible d’obtenir une attitude polie avec l’argent, mais l’amour est un sentiment très spécial, distinct de toutes les autres émotions humaines !

Par exemple, je pense que vous êtes devenus important pour moi, parce qu’à travers vous, j’apprendre, je comprends, et j’atteindre quelque chose de nouveau dans la vie. Vous devenez chers à mon cœur, autant que le sujet que je veux obtenir avec votre aide. Ainsi, une bonne relation est construite entre nous.

Nous pouvons arriver à de telles relations entre nous, lorsque nous avons besoin d’établir la confiance. Parce que j’ai besoin de vous et vous avez besoin de moi, il y a la confiance entre nous, dans la mesure où je peux compter sur vous. Mais si tout à coup arrive quelqu’un qui paye plus et vous apporter plus de contentement et plaisir, toute votre confiance et loyauté disparaîtra.

C’est pourquoi, nous nous trouvons maintenant dans une situation inhabituelle. Notre développement nous a conduit à penser que nous dépendons les uns des autres et que nous sommes tenus d’établir de bonnes relations avec l’autre, au point où nous devons nous aimer les uns les autres ! Sinon, nous n’aurons pas la confiance adéquate, qui est nécessaire pour bien vivre aujourd’hui.
De Kab TV « Une nouvelle vie » Episode # 6, 03.01.12

Demander d’aimer

Dr. Michael LaitmanComment puis-je déterminer si j’avance vers le Créateur, avec l’intention d’en vue de donner sans réserve, ou pour tout autre auto-bénéfice? Il y a beaucoup de gens qui sont prêts à « mourir en martyrs », mais comment pouvez-vous dire si c’est le plus grand égoïsme qui soit ou si c’est vraiment le don sans réserve et l’abnégation?

Comment puis-je vérifier moi-même, tous les jours, à chaque instant, si je suis désireux de donner sans réserve aux amis, à la vie, à moi-même et au Créateur, ou pour profiter de quelque chose venant d’eux ?

Comment puis-je vérifier cela? Après tout, sans examen, je ne sais pas où je suis. Il se pourrait que j’ai marché pendant vingt ans, mais que je sois allé dans le sens opposé de l’objectif: au lieu du don sans réserve, la réception.  Et je pourrais me plaindre que je n’ai pas encore atteint  la révélation, que je suis maintenant impuissant. Mais il se pourrait que je sois allé en arrière, comme il est écrit: «Il est préférable de s’asseoir et ne rien faire», que d’aller dans la mauvaise direction.

L’examen est très fort et simple: je dois aspirer à ce que je déteste: c’est très simple. Si je déteste quelqu’un et veux ressentir le don sans réserve envers lui, alors je dois l’aimer sans annuler ma haine.

Mais si je ne ressens pas de haine envers quelqu’un, je ne peux pas vérifier dans quel genre de relation nous sommes: si elle est en ordre pour recevoir ou pour donner sans réserve. Si je construis une relation avec quelqu’un, et que je commence à moins penser à lui que précédemment, c’est un bon signe. C’est un signe que je découvre mon ego. Et je décide que je continue à renforcer nos liens et tourner celui que je déteste en un ami bienaimé, au dessus de ma puissance, contre ma volonté, quand je m’oblige à l’aimer.

Si je ne réussis pas cela, je demande pour cela pendant le cours et je fais toutes sortes de trucs afin de l’aimer. C’est parce qu’il est clair pour moi que l’amour doit monter au-dessus de la haine précédente et que ces deux sentiments doivent coexister, comme les lignes droite et gauche. Je les connecte et je construis la ligne médiane sans annuler l’une d’elles: pas la ligne droite et non pas celle de gauche, comme il écrit: « l’amour couvrira tous les crimes».

Cela signifie que les crimes sont nécessaires, de sorte qu’au-dessus d’eux il y aura l’amour. Ensuite, je regarde notre relation différemment. La haine est révélée? Qu’importe ! C’est un signe que désormais l’amour sera révélé!

Alors j’essaie de le sentir et de voir que cela ne fonctionne pas. Je passe par des montées et des descentes et des problèmes différents, et tout est dans le but d’avoir besoin de l’aide d’En Haut. Ensuite je crie vers le Créateur: « Au secours ! » Le Créateur est la ligne médiane, Kéter, à partir de laquelle les deux lignes viennent à moi: la ligne droite et la ligne gauche. Si je suis en bas, dans la ligne médiane (dans la Sefira de Da’at), je demande et je reçois l’aide venant de Lui.

Cela signifie que ces deux forces opposées: le don sans réserve et la réception, qui viennent de Lui, ne sont nécessaires que pour me stabiliser en conformité avec Lui et me concentrer sur Lui. Grâce à cela je ressens et je comprends ce qu’est Kéter. En fait, c’est cela qui stabilise ma réalité.

De la 1 erepartie du cours quotidien de Kabbale du 31/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Ne vous arrêtez pas sur la voie de l’amour

Dr. Michael LaitmanLe but de la création est de parvenir à l’adhésion au Créateur. Nous découvrons l’adhésion au Créateur, avec l’aide de l’attribut de l’amour. C’est parce que le Créateur révèle à la créature l’attribut et l’attitude, qu’on appelle l’amour et qui s’expriment sous la forme du bien et de la bienveillance.

 

C’est la même chose dans notre monde, quand nous aimons quelqu’un, nous voulons lui faire du bien. C’est un signe extérieur d’amour. Mais si une personne n’a pas le désir de faire le bien, cela signifie qu’elle n’aime pas, mais plutôt qu’elle calcule ce qui est plus avantageux pour elle-même : elle donne afin de recevoir.

L’amour est au-dessus de tout calcul. D’abord, il y a l’amour, puis, comme résultat, vient le don. L’amour en soi est ce qui oblige une personne à donner, parce que celle-ci est remplie de cela. Quand j’aime et je ne peux pas donner, je souffre. C’est parce que l’amour vit du fait, que nous nous sentons bien, quand nous donnons aux gens que nous aimons.

Alors, pourquoi existe-t-il la Mitsva demandant que nous atteignions l’amour du Créateur ? Ce n’est pas clair pour deux raisons. D’une part, comment voudrais-je cela ? D’autre part, pourquoi est-ce une obligation ? Peut-on obliger quelqu’un à aimer ? Pourquoi cette idée prend la forme d’un commandement, de la Mitzva le plus importante ? Même dans notre vie, nous voyons que dans ce monde nous pouvons obliger une personne à tout faire, sauf à aimer. Si je suis obligé, ce n’est plus de l’amour plus.

Ceci soulève de nombreuses questions, que nous devrions laisser aux philosophes et à la place de cela, parlons-en en étudiant le système. Le système de la création fut créé par la Lumière supérieure, qui nous vient de la source de l’amour, de l’amour du Créateur à la créature. Cet amour est en soi absolu. Pour le réaliser, la Lumière supérieure émane de la source, sous forme de bien qui fait le bien et stabilise la créature, afin que tous les processus puissent prendre place pleinement en elle. Ceci se fait seulement à partir de l’amour du Créateur envers la créature.

Nous devons d’abord comprendre que tout ce qui nous arrive, les pires choses et les plus terribles, dont l’humanité a souffert tout au long de son histoire corporelle, et aussi aux niveaux des mondes spirituels – tout découle de l’amour absolu du Créateur pour nous. Nous devons, de notre côté, parvenir à la même attitude.

Cela est possible, parce que la Lumière qui nous développe vient exactement de la même source. Elle descend à travers les Massakhim (écrans), les filtres, et commence à influencer notre minuscule désir de recevoir, le petit grain d’égoïsme, inférieur, obscure, et mort. Peu à peu, la Lumière influence notre matière, à des niveaux plus élevés de l’échelle du développement et pousse ce grain à grandir. Le désir traverse les phases minérales, végétales et animales, jusqu’au niveau du parlant, dans lequel se déroule le même cycle, et ainsi de suite.

Tout cela vient de l’amour. Puis, à la fin du processus, que cela nous plaise ou non, l’amour résidera parmi nous. Mais cela fonctionne avec deux lignes : le manque et la satisfaction. C’est ainsi que nous progressons.

D’abord le Créateur doit peu à peu créer en nous des manques, des désirs, de haut en bas, ainsi que les satisfactions à chacun des niveaux et dans chaque état. La différence entre ces niveaux est de nature qualitative : Nous devenons plus sages, nous acquérons une meilleure compréhension et sensation, et nous passons de simples cellules séparées dans un corps à des êtres humains. Puis, avec le point dans le cœur, nous sortons et entrons dans les niveaux spirituels.

Tout cela découle de l’amour du Créateur et sans aucun doute nous y retournerons. Alors, pourquoi nous donne-t-on l’ordre de le faire ? Pourquoi existerait-il une demande alors que le résultat est prédéterminé ? Le commandement est que nous ne devons pas nous arrêter en chemin, nous devons constamment aller de l’avant. Si nous nous poussons à avancer de notre propre volonté, nous parviendrons sans l’ombre d’un doute à l’amour.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale 31/01/12,  « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Les abysses sous nos pieds

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’atteindre l’amour véritable, sans la haine à la base. Sans haine il n’y a que l’amour bestial, un jeu d’hormones: un coup vous êtes amoureux; un autre coup vous ne l’êtes plus. Dans notre monde, l’amour est en réalité une poursuite de la satisfaction. Quand vous voulez manger, vous aimez la tarte, et quand vous voulez fonder une famille, vous aimez votre conjoint et vos enfants. Ce sont simplement différentes sortes de garnitures qui peuvent être reconstruites si nous implantons certaines électrodes dans le cerveau d’une personne.

Le véritable amour se construit seulement au-dessus de haine. Sinon, il est impossible de le sentir. Dans notre monde, il n’y a pas d’amour ; nous parlons de l’amour humain, pas de l’attraction animale qui apporte du plaisir égoïste.

Question: Cela me rappelle les dessins animés où les personnages se trouvent en l’air au-dessus d’un abîme et ils continuent toujours de courir pendant un certain temps avant de regarder vers le bas.

Réponse: Exactement, ils découvrent qu’ils sont suspendus au-dessus d’un abîme, et ensuite ils tombent. C’est exactement ce qui se passe dans le monde aujourd’hui. C’est vraiment une belle description de la crise. C’est pourquoi les personnes au pouvoir ont peur de regarder en bas.

Question: Comment pouvons-nous tenir à quelque chose dans cette situation? Comment pouvons-nous atteindre le véritable amour ?

Réponse: En fait, je suis une petite personne et je ne ressens pas les choses sublimes, mais je suis déconcerté dans mon état ​​actuel. Alors, que dois-je faire?

La réponse est simple: Il vous faut un  groupe. C’est à la fois le diagnostic de la maladie et son remède.

 De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

L’indifférence est pire que la haine

Dr. Michael LaitmanLa haine est inséparable de l’amour. Ce principe devrait être ancré en moi afin qu’il devienne mon programme de relation avec le monde, à travers lequel je regarde tout. Dans cette forme, je serai toujours dans la ligne médiane, dans le tiers médian de TifferetKlipat Noga, au point de mon libre choix.

Sinon, je ne peux pas m’orienter et ne sais pas où je suis: dans le domaine du don sans réserve ou dans la réception, ou bien dans le brouillard complet. Jusqu’à ce que je forme deux lignes opposées, je ne suis pas dans le monde, ce qui peut être une réalité.

Alors nous passons par des hauts et des bas si nombreux jusqu’à ce que nous commencions à comprendre la faiblesse de n’être seulement que dans la ligne droite ou seulement dans la ligne gauche. Etre juste à droite ou juste à gauche est un état ​​égoïste, Klipat Ismaël ou Esaü.

Et si je suis dans la ligne droite et dans la ligne gauche afin de les relier et de m’élever au-dessus de sorte que la ligne droite est toujours un peu plus élevée que celle de gauche (car il ya toujours une inclinaison vers la droite), alors je construis la ligne médiane.

Mais elles sont toutes les deux présentes et se soutiennent mutuellement. Grâce à ce système de deux lignes, il est possible de voir l’importance du don sans réserve, en comparaison à la réception. Et s’il n’y a pas de réception, comment peut-on vérifier?

Par conséquent, la haine et le rejet doivent exister. Une personne, qui n’est pas en contact étroit avec ses amis, ne veut pas se connecter, et reste à l’écart, pourrait avoir d’excellentes relations avec les autres, pourrait être un bon ami, calme et tranquille, mais sans être  impliqué dans le travail.

D’autre part, quelqu’un, qui est volatile et qui argumente et qui ne peut s’entendre avec personne, peut-être en mesure d’établir un contact intérieur avec des amis. Non seulement avons-nous besoin de considérer ce critère de vérification à l’aune de telles apparences, mais tout le monde a besoin de s’examiner soi-même à l’intérieur.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 31/03/2012, Écrits du Rabash

Un cadeau se situe dans le cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je offrir un cadeau à mes amis, si nous sommes connectés virtuellement?

Réponse: Donnons-nous des cadeaux matériels aux amis quand nous les rencontrons en personne? Un vrai cadeau est dans le cœur. Si nous avons vraiment des cadeaux pour nos amis, alors ils vont le sentir. Celui qui donne un cadeau est appelé supérieur et celui qui le reçoit est appelé inférieur. Et ils sont appelés amis quand le récepteur se sent donneur du cadeau et l’accepte avec amour et joie, car il comprend que c’est une expression de l’amour de l’ami envers lui, et en recevant le cadeau il réagit réciproquement avec amour.

Un cadeau n’est rien d’autre qu’un stratagème, et c’est pourquoi il est peu important qui donne et qui reçoit ; les deux sont égaux. Si nous pouvons construire ce type de relation entre nous, alors nous nous ressentirons l’un et l’autre comme une mère qui ressent son enfant de loin. Après tout, l’amour est plus puissant que la distance. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash

Le sacrifice de soi au-dessus de l’amour et de la haine

Dr. Michael LaitmanNotre seul travail est de gravir les niveaux, où chaque niveau est totalement coupé du précédent. Une telle échelle fut créée lors de la descente de haut en bas, quand Malkhout de la partie supérieure devint Kéter de la partie inférieure. Et voilà comment se fait la transition d’un état à un autre, même si cela n’est pas encore une ascension vers les degrés spirituels.

Il s’agit d’une véritable transformation, et le changement que traverse notre matière est tellement complet et profond, que nous cessons de nous comprendre nous-mêmes lors de la transition d’un état à un autre. C’est parce que tous ces états sont faits d’une variation de la quantité de lumière éveillant notre désir de recevoir, et parce que les deux, la lumière et le désir, donnent naissance à un nouveau niveau, un nouvel état.
Lorsque nous sommes au nouveau niveau et que nous n’avons gardé de l’état précédent que les Reshimot (gènes informationnels) ayant provoqué ce nouvel état,  le précédant état nous est également dissimulé. Cela signifie qu’il ne reste rien de l’état précédent dans le nouvel état spirituel.

Nous pensons que cela arrive de cette façon, même avant d’entrer dans le monde spirituel ; nous devons nous accorder avec tous les états que nous traversons, et apprendre d’eux ce qu’est vraiment la transition spirituelle, alors que nous passons d’un monde à l’autre. Chaque niveau est en fait un monde en soi.

Le problème est chaque niveau contient deux éléments : le désir de recevoir et le désir de donner, deux opposés se contredisant l’un l’autre – la ligne droite et la gauche, chacune avec sa propre coquille. Nous devons devenir la ligne médiane, qui relie en elle les deux, qui les contrôle et se trouve au-dessus d’elles.

La descente de haut en bas se fait de la manière suivante : Hokhma (à droite), Bina (à gauche), puis Da’at (savoir) (en-dessous, au milieu). Et ainsi un triangle est formé avec sa pointe regardant vers le bas. Pendant la remontée de bas en haut il y a Hokhma (à droite) et Bina (à gauche), puis Kéter (en-dessus, au milieu), parce que nous ne voulons que nous élever. A chaque fois, le milieu est le résultat de Hokhma et Bina, de Hassadim et Gevourot, de la peur et de l’amour, et est toujours au-dessus d’eux.

Et donc on retrouve toujours le problème de savoir comment combiner ces deux éléments, qui se contredisent mutuellement, jusqu’à ce que le troisième arrive et décide. Le troisième élément vient d’En haut, sous la forme de la révélation du Créateur, après qu’une personne prenne conscience qu’elle ne peut absolument pas concilier les deux.

Par conséquent, le sacrifice de soi est nécessaire à la fois dans la peur et dans l’amour. Il est plus difficile à atteindre la crainte que dans l’amour, parce que l’amour absorbe aussi l’âme et les deux agissent de la même manière. Si j’aime quelqu’un, je suis totalement dévoué à lui et désire me connecter à lui. Cela nous paraît ainsi dans ce monde, parce que nous aimons ce que notre désir de recevoir aime.

Mais dans le monde spirituel j’aime ce que mon égoïsme déteste, comme il est dit : « . L’amour couvre tous les péchés » Cela signifie que le sacrifice de soi est aussi difficile en amour, mais dans la haine, il est totalement impossible.

Pour pouvoir haïr et donner, mon âme doit utiliser mes récipients de réception en vue de donner. Alors, comment puis-je réunir les ennemis que je hais le plus et qui me haïssent aussi, et ainsi leur donner le bien que je ne suis capable de faire qu’aux êtres que j’aime le plus et qui me sont les plus proches ?

Je ne peux y parvenir que s’il y a un objectif supplémentaire justifiant tout le reste. Mais si le but est l’action elle-même, c’est tout simplement impossible. Cela signifie que l’on attend de nous une ascension très difficile, au-dessus de nos calcules personnels.

On s’en approche progressivement, peut-être pas par la Lumière, qui est le chemin le plus court et le plus beau, mais par un chemin beaucoup plus long, qui comprend des souffrances et qui est appelé « Derech Eretz, » (le chemin de la terre). Finalement, cependant, nous atteindrons l’objectif, parce que la Lumière supérieure fonctionne sur toutes les actions que nous effectuons et décide entre les deux côtés opposés.

Par conséquent, bien que je doive donner mon âme à la fois dans la peur et dans l’amour, cela se fait en alternance, jusqu’à ce que nous nous élevions et que nous soyons capables de connecter le tout. Ainsi, vous pouvez être dans un état d’autosacrifice dans la peur, tout comme dans l’amour.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/12, Shamati # 219

Chaque niveau spirituel est une renaissance

Dr. Michael LaitmanNotre correction intervient à deux étapes: la peur et l’amour. Ces deux étapes se réalisent en nous si la Lumière corrige nos désirs. Cela signifie que nous devons aspirer à des corrections, mais nous ne les réalisons pas par nous mêmes. Une telle approche diffère radicalement de ce que nous sommes habitués dans ce monde. Dans notre monde, c’est à moi de chercher la force et la connaissance qui est nécessaire pour réaliser mes projets. Dans la spiritualité, cependant, je dois chercher la force et la connaissance avec laquelle je serai prêt pour ce que la lumière va réaliser en moi.

Sur le chemin spirituel, l’ensemble de notre préparation est destiné à notre création. A chaque nouveau niveau, nous nous préparons pour une renaissance, obtenant ainsi la connaissance les actions du Créateur et de travailler avec lui comme Son partenaire. Nous nous préparons à la naissance et il nous engendre encore et encore. Grâce à ce processus et à travers Ses actions on arrive à mieux le connaître.

De toute évidence, sur ce chemin nous n’atteignons pas l’essence de l’action qui nous engendre. Peut-être d’ici à la fin de toutes les corrections et après avoir atteint un degré parfait nous allons comprendre comment fonctionne le Créateur.

Mais pour l’instant notre travail consiste en la préparation. Cette préparation nous permet de mieux comprendre et d’atteindre le Créateur et Son œuvre; cependant, de cette rencontre nous devons tirer exactement ce qui est nécessaire pour notre préparation pour la prochaine naissance. C’est ainsi que nous avançons d’un niveau à l’autre et c’est la seule chose qui devrait nous préoccuper.

De la 4e partie du 26/01/12 du cours quotidien de Kabbale, «Introduction à l’étude des dix Sefirot »