Category Archives: Amour

Des tremblements au don sans réserve

Question: Vous dites qu’il est nécessaire de se soucier constamment et de craindre avant le congrès. Comment élever un tel sentiment à l’intérieur du groupe?

Réponse: Dans le Livre du Zohar, il est dit qu’il y a deux degrés pour atteindre l’objectif de la création. Le premier degré est la peur, mais ce n’est pas un handicap physique, la peur bestiale pour soi-même. C’est un crainte, une inquiétude, à savoir si je peux atteindre la qualité du don sans réserve. Nous devons avoir ce genre de peur spécifique, de nous demander: «Suis-je prêt pour cela? Suis-je capable? Serai-je capable d’atteindre cela?  »

Si une telle crainte existe chez une personne, elle se lie à des amis, au groupe et même perçoit le monde d’une manière complètement différente. Elle se sent constamment une inquiétude interne dans la recherche de la qualité du don sans réserve. Elle veut savoir comment le trouver, comment le déterminer, et ce qu’il est exactement.

Si l’homme est dans une recherche constante de constater que la qualité du don sans réserve à l’intérieur et  hors de lui, de voir ses exemples, il atteint progressivement la qualité du frémissement qui est requis de lui. Puis, à partir de la qualité du frémissement (son souci de révéler le don sans réserve, dans une certaine mesure, le sentir, et le laisser le remplir), il arrive à la qualité du don sans réserve.

Ainsi, une palpitation est un récipient, une condition, un désir, qui doit être à l’intérieur de nous pour que nous recevions un accomplissement intérieur. Mais quel genre de satisfaction pouvons-nous obtenir? Nous obtenons la capacité de donner.

Rien d’autre n’est nécessaire, car dès qu’une véritable intention de donner sans réserve apparaît en moi, le feu supérieur se révèle instantanément à moi, et le Créateur me donne tout ce qu’il a fait. Si je veux et peux Lui donner sans réserve, je commence à recevoir de Lui la mesure de mon désir, mon intention de donner sans réserve. Le contact entre nous qui se passe de telle façon que je me lève au-dessus de l’égoïsme, et je travaille dans la qualité du don sans réserve.

Plus que je reçois, plus je Lui donne. Je deviens rempli, recevant du plaisir de tout que je reçois de l’ « Hôte ». Dans le même temps, je ressens le plaisir énorme que j’invoque en Lui, comment Il me jouit. De cette façon, nous nous contentons mutuellement.

C’est un état merveilleux, quand les gens sentent que leurs actions communes se contentent mutuellement. Une telle relation, quand je fais tout pour vous contenter et que vous faites tout pour me contenter, s’appelle l’amour. Ce n’est pas  une question que l’un de nous reçoit ou donne physiquement, de ce qu’il est, et à qui il est attribué. La chose principale est notre intention de remplir un autre.

La question n’est pas que d’abord, le Créateur a eu le plaisir et que j’ai eu juste le désir. Ce qui compte, c’est que nous arrivions à un état où nous sentions l’amour en nous remplissant les uns les autres avec plaisir. Il n’y a pas de contrepartie. L’amour est un accomplissement mutuel de l’autre.

Nous devons arriver à cet état. Essayons de l’atteindre lors de notre congrès à venir.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 06/11/2011

L’amour qui révèle l’infini

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est très difficile de trouver un lien entre les mots ou les lettres du Livre du Zohar et l’amour des amis. Comment faites-vous cela?

Réponse: Nous avons déjà dit que nous ne définissons pas le mot «amour» correctement. L’amour veut dire la connexion, l’équivalence de forme, l’équivalence des attributs. Ce n’est pas le concept de l’amour que nous utilisons dans notre monde: j’aime ce qui m’appartient, et je n’aime pas ce qui n’est pas à moi.

Nous construisons l’amour, nous acquérons réellement l’amour: grâce aux efforts que je fais, en changeant et en corrigeant mes attributs, j’atteins l’amour. Ce n’est pas un amour qui est caractéristique de ma nature ni  de mon caractère, quand j’aime une chose et pas une autre. J’aime naturellement ceux qui sont proches de moi, et non ceux qui sont éloignés parce que je veux les utiliser afin de remplir mon ego. Nous ne parlons pas de telles relations. Tout ce qui se déroule à l’intérieur de notre ego n’a rien à voir avec l’amour de la sagesse dont parle la Kabbale.

Quand je suis dans le groupe et que j’essaye de travailler sur la connexion avec les amis, je sais que tout cela n’est dépeint que dans mon imagination. En fait, il n’y a pas de groupe ou toute autre chose. J’existe seulement. Toutes les images externes que je vois ne sont qu’un jeu de mon imagination. Mon ego, qui domine encore, me divise en interiorité et extériorité.

Si je me corrigeais, je voudrais revenir à la vraie image de la réalité qui existe réellement en ce moment, mais elle m’est cachée par les degrés et les mondes (dissimulations).Je voudrais retourner dans le monde de l’Infini, où il n’y a pas de « moi » et pas « d’autres ». Tout est mon désir, mon récipient, où  se trouve  le Créateur, la réalisation, et où il n’y a rien hormis Lui. C’est ainsi que j’imagine toute la réalité.

Alors, qu’est-ce que l’amour? Il s’agit de la réalisation des attributs de l’amour et du don sans réserve pour  les autres, l’amour des autres. Finalement,  tout est au sujet de vaincre le mensonge  où je me trouve. C’est tout.

La réalité infinie a été  divisée par la force de séparation en de nombreuses formes qui semblent être en dehors de moi. Cela a été fait intentionnellement. C’est une image fausse de la réalité. Si je travaille sur la base de cette forme erronée que je ne peux pas annuler, si je m’élève au-dessus et que je réunis l’Infini en un tout, alors même si les fausses formes demeurent, j’atteins  le sentiment de l’infini qui est 620 fois plus fort dans ma véritable sensation, compréhension et conscience.  

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/2011, Le Zohar

L’amour que les égoïstes ne connaissent pas

Dr. Michael LaitmanCe n’est vraiment pas facile d’arriver à la sensation du besoin du véritable amour. Dans notre monde, le seul amour qui existe est l’amour de soi-même. Quand j’aime quelque chose, je tiens à me rapprocher de la chose, la mettre près de moi, et me remplir avec cette chose. En d’autres termes, je souhaite «mettre la main sur elle ». Pour nous, l’« amour » est l’acquisition. « J’aime » signifie que j’aime le fait que quelque chose soit à moi  -c’est ce que signifie le désir de recevoir du plaisir.

Naturellement, cela apporte une bonne sensation. Mais nous apprécions cette qualité chez l’homme comme si elle faisait allusion à ses bonnes qualités, parce que notre monde tout entier est fait de «consommateurs». Nous n’aimons rien d’aucune autre manière, sauf dans nos désirs égoïstes.

L’amour dont parle la Kabbale parle est complètement différent, et nous ne sommes pas en mesure de bien comprendre. Il y a la force supérieure qui ne dépend pas de nous et qui a existé avant que nous ayons été créés, sans nous, c’est-à-dire avant que  le Créateur n’ait eu la volonté de créer la créature. La créature est quelque chose qui existe en dehors de cette force supérieure, le Créateur, et qui Le perçoit.

Le percevoir signifie comprendre, sentir, et atteindre ses qualités. Pour amener la créature au point de percevoir le Créateur, il a été nécessaire de créer la créature avec des qualités opposée à celle du Créateur: dans l’amour égoïste. Et le développement doit amener la créature à l’amour du Créateur appelé «aime ton prochain ». Après tout, personne d’autre n’existe à côté du Créateur et de la créature.

Nous devons passer par ce développement de nous-mêmes, c’est à dire, nous devons ressentir, comprendre, examiner et évaluer tous les détails de la perception du Créateur. Et à la fin, nous devons changer notre amour égoïste, le désir de plaisir qui nous permet seulement de nous percevoir nous-mêmes et nous enferme à l’intérieur de nous-mêmes en élaborant la perception de ce qui existe en dehors de nous. C’est pourquoi  celui qui est extérieur à nous est appelé « autrui ». Et puisque cette perception nous est donnée par le degré du Créateur, sa position, il est désigné comme le bon penchant.

Il n’y a rien à côté de ces deux états: soit je me perçois ou bien je perçois le Créateur. Mais cette transition n’est absolument pas claire pour nous car je suis absolument séparé du deuxième état, et je suis incapable de le sentir. Pour m’aider à aller de me « percevoir moi-même » à « Le percevoir »,  le Créateur a préparé une certaine illusion dans mon désir égoïste, ma perception de moi-même, qui me donne le sentiment de ne pas être seul.

C’est pourquoi je me sens comme si j’étais dans un environnement qui est désigné comme mon « prochain » et comprend le monde minéral , végétal, et animé, et les gens , c’est-à-dire , différentes créatures, différentes parties de la création. Et moi, une certaine personne ordinaire, je ressens comment je peux utiliser cet environnement soit pour mes propres intérêts ou comme un exercice pour tenter de le faire pour le bien de l’environnement.

Mon besoin d’agir pour le bien de l’environnement se pose quand mon désir pour le Créateur se réveille. Pourtant je ne comprends pas encore ce désir, je ne connais pas le Créateur, et c’est pourquoi on me donne cet exercice: essayez detraiter votre prochain, ceux qui sont en dehors de vous, de façon altruiste. C’est l’endroit où vous serez en mesure de construire votre amour pour votre prochain.

A travers ces exercices vous acquerrez de nouvelles qualités et de la compréhension et accomplirez plusieurs précisions, vous serez alors en mesure de vous rapprocher pour disposer d’une connexion avec le Créateur. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/2011, Écrits du Rabash

Chercher la mystérieuse inconnue

Dr. Michael LaitmanAfin d’imaginer ce que c’est l’amour des amis et le Créateur, nous devons nous détacher de tout ce monde et de nous-mêmes, comme si rien n’existait sauf une seule force. C’est comme s’il n’y avait personne qui l’observe, la voit, ou la ressente. Et cette force a un objectif: créer quelque chose d’égal à elle-même.

Nous ne savons pas pourquoi cette pensée  est soudainement apparue. Cela s’est produit avant même que la première action ait eu lieu, visant à notre création. Nous n’atteignons pas ce qui a précédé  cela. Ceci est une limite à notre niveau, car elle prend place dans nos récipients – des désirs qui n’existaient pas avant. Nous commençons à partir du plan pour le plaisir des créatures – le programme et la pensée contenue dans cette seule force supérieure, qui a décidé, «Je veux créer des créatures qui sont égales à moi en vue de les délecter. »

C’est ainsi que la force supérieure commence à mettre en œuvre le programme, pour créer des créatures et  les promouvoir pour les amener à sa propre hauteur. C’est-à-dire,  la forme de la création a été fixée initialement et doit être la même que la forme du Créateur. Il n’y a pas de création sans le Créateur ou de Créateur sans la création. L’un existe en face de l’autre.

Cette condition de l’égalité de l’un à l’autre détermine la totalité du processus. C’est comme une équation mathématique, où l’inconnue qui est recherchée existe en soi, mais elle doit être égale à la force supérieure, à  son éternité, sa perfection, sa compréhension, sa  sensation, et ses qualités – à tout ce qui est présent dans le Créateur.
Nous ne connaissons pas exactement les qualités du Créateur. Nous savons seulement que la création doit les reproduire tout en restant une création séparée. C’est à dire, à la fin il  y a  le Créateur en n°1, et la création en n°2. Ceci est la différence entre eux: le Créateur est le premier, et la création est la seconde, mais cela ne va pas dans la voie de leur égalité.

Selon cette condition, l’univers commence à se développer comme une formule mathématique. Nous devons observer la condition que la création existe indépendamment, ayant sa propre compréhension, la réalisation et la sensation d’elle-même, sa liberté de choix – tout ce qui appartient à la notion de «moi» .Et dans le même temps, ce « je » doit être complètement égal au Créateur.

Après cela, cette condition commence à prendre vie, comme une personne qui avait prévu de construire une maison et imagine sa forme future, et puis commence à l’appliquer: construire un plan détaillé, afin de créer le cahier des charges, afin de déterminer le nombre de matériaux nécessaires et les gens qui vont y travailler. Mais tout cela résulte de la forme finale, ce qui existe déjà dans le Créateur. Et une forme inférieure n’existe que dans la création pour le moment, ce qui est la raison pour laquelle elle doit passer par divers changements.

Ces changements n’ont pas lieu dans la création elle-même, mais dans sa conscience, la compréhension et la perception d’elle-même: qui  est en relation avec le Créateur

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/11/2011, Écrits du Rabash

Briser le mur de protection de l’indifférence

Dr. Michael LaitmanNotre récipient spirituel n’a pas la capacité, car nous avons peur des deux états opposés: la haine et l’amour. Nous évitons la haine et ne voulons pas la sentir. Le mécanisme de défense de l’organisme ne nous autorise même pas de vraiment détester.

Et en général, nous avons peur de la haine. En effet, il est écrit que nous devons aimer les amis, et pourtant nous découvrons soudain que nous les haïssons. Nous ne voulons même pas y penser ! Par conséquent, nous bloquons ces questions qui surgissent en nous.

Et l’amour, pour quoi faire en avons-nous besoin? Je ne ressens pas le besoin de les aimer. Je peux m’en passer. Je ne me laisse pas atteindre par ces deux émotions extrêmes. Et il est possible de les atteindre seulement après avoir investi beaucoup d’efforts.

Si je n’investis pas dans un enfant, il se développe par lui-même quelque part dans la cour, et je me dis: « . Eh bien, il sera ce qu’il sera » Et puis après, quand ils l’ont mis en prison, je marmonne en moi-même: «Eh bien, qu’est ce qu’on peut faire? »

Mais si j’investis des efforts en lui, jour après jour, lui imposant des exigences et m’inquiétant du fond de mon cœur de tout ce qui lui arrive, alors je suis rempli à la fois d’amour et de haine. Elles ont toutes deux la capacité de créer en moi une grande inquiétude. Tout dépend de mon investissement.

Donc ce qu’il faudrait faire si nous voulons arriver à l’approche du congrès avec un grand et large récipient? Une fois nous étions allés  allé en excursion à la montagne dans le nord du pays, et il était presque impossible d’escalader la montagne sans l’aide de l’autre. C’est un très bon exercice. Même les jeux de ce genre qui semblent «enfantins» de nous aider à ressentir la convivialité entre nous. Mais maintenant, avant le congrès, chacun doit chercher la manière d’investir ses forces autant que possible dans ce que le groupe fait.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du  22/11/2011, TES

A propos de la valeur de l’amour envers les amis

Dr. Michael LaitmanNotre attitude envers autrui, envers l’environnement dans le monde où nous sommes nés, dans lequel nous nous sentons à l’intérieur de notre égoïsme, est appelée la période de préparation. Quand nous allons de l’amour pour l’environnement ou de l’amour pour ses amis vers l’amour pour le Créateur, c’est déjà le temps du travail réel, quand on acquiert les qualités du don sans réserve.

En raison de l’acquisition de ces qualités altruistes et en passant par le degré du don sans réserve dans l’intention du don sans réserve, nous atteignons finalement l’amour. Mais puisque ce chemin mène à la réalisation de l’amour pour le Créateur, c’est ainsi que l’intégralité du chemin est appelé.

Et même si aujourd’hui nous travaillons dans notre royaume, dans notre monde, avec des qualités égoïstes, cela est encore considéré comme un travail sur l’amour pour ses amis, pour autrui, même si tout cela est très loin de l’amour véritable.

L’amour pour le Créateur, l’amour pour les créatures, et l’amour pour les amis sont la même chose car il est directement opposé à l’amour de soi. C’est pourquoi il faut tant de changements qualitatifs à l’intérieur d’une personne. Mais la valeur de l’amour pour ses amis est très élevée car elle nous permet d’acquérir des désirs et des sensations supplémentaires, pour révéler la vraie réalité dans laquelle nous sommes dans, ce qui signifie le Créateur.

Dans la mesure où une personne estime le Créateur et l’objectif final, c’est à quel point il considère les moyens qui y conduisent, comme les exercices dans le groupe, avec les amis, et les études, car sans ces moyens, elle ne pourrait jamais atteindre l’objectif.

D’une part, tout ce monde est imaginaire et il n’y a personne autour de moi: pas davantage que les niveaux végétal, animal ou de personnes. Tous ces éléments sont mes propres désirs, qui divisent en partie et me présente donc la Lumière Supérieure de cette façon.

C’est aussi la manière dont je dois traiter le groupe – comme si rien n’existe en dehors de moi. Et tout le monde je le sens autour de moi: l’environnement, le groupe, l’enseignant, et même le Créateur, sont à l’intérieur de moi, dans ma sensation. J’ai reçu cette illusion que tout est à l’extérieur afin que je puisse apprendre ce que la sensation d’autrui signifie: si je pouvais le sentir, avoir des relations avec lui, et atteindre le don sans réserve et l’amour.

Si une personne perçoit toute la réalité de cette façon, alors elle ne se trompe pas. De toute évidence, elle doit toujours discerner de nouveaux détails sans cesse et compléter le tableau commun avec eux, mais elle est déjà sur la bonne voie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/11/11, Écrits du Rabash

Vous n’êtes pas seul !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je me connecter au groupe quand je regarde seul les cours ?

Réponse: Nous voyons un grand nombre de personnes qui se connectent à nous sur l’écran de tous les coins du monde. Nous sommes tous ensemble dans un groupe. Ne le sentez-vous pas ? Vous devez vous élever au-dessus de la distance qui nous sépare, car en réalité, elle n’existe pas. Nous existons dans un seul champ.

Notre corps physique est ici sur terre: ils sont assis, marchent, courent et sautent. Dans le monde spirituel il n’y a que des désirs, et par conséquent, tout dépend de notre volonté. Le monde corporel est totalement imaginaire et inexistant. Il n’existe que dans notre perception, jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel.

Nous allons passer cet état ​​et l’oublier, car il n’existe pas vraiment. Cet état ​​n’existe que dans notre perception de la réalité en tant qu’état  le plus bas de tous les états, à partir duquel  nous devons remonter. Cette perception n’existe que dans notre désir égoïste, mais en réalité, l’égoïsme n’existe pas.

On nous a donné cet état altruiste non corrigé, le seul qui existe dans le monde, de façon délibérée pour  que nous l’utilisions comme base  pour élever notre premier niveau spirituel. C’est pourquoi notre monde est appelé le monde imaginaire, car il disparaît progressivement de notre perception. Ce monde n’est pas la réalité. En réalité, notre monde n’existe pas.

Imaginons notre état véritable où existe toute la création comme un corps  collectif, un système général. Pour ressentir ce système, nous devons nous efforcer vers lui. Il est dit: «Si vous voulez être heureux, qu’il en soit ainsi ». Un enfant ne peut devenir que ce qu’il aspire à être. La vie le force en permanence à vouloir grandir, à prendre des exemples tirés des adultes, et à les imiter.

Nous devons faire la même chose et prendre exemple sur les kabbalistes. Nous devons suivre leurs conseils, les imiter, et être  dirigés par leurs instructions au lieu de  notre petit esprit enfantin. Nous devons agir sans regarder en arrière, comme un enfant qui prend exemple sur les adultes. Ensuite, nous pouvons être absolument sûrs que nous réussirons.

Nous devons créer l’exemple d’une unique communauté mondiale. Il ne fait aucune différence si vous vivez à Los Angeles, au Mexique ou en Sibérie. Il ne fait aucune différence si vous êtes seul, parce que vous n’êtes réellement pas seul! Vous êtes ensemble avec tout le monde! Essayez de vous élever au-dessus de l’écran de l’ordinateur et de nous voir et de nous ressentir. C’est possible!

Essayons d’y jouer, et puis nous allons attirer une influence intensive de la Lumière Environnante, la Lumière provenant d’un niveau supérieur où nous sommes tous déjà connectés. 

De la  série des cours virtuels du dimanche du 06/11/2011.

Que se passe-t-il si je me tiens à l’écart?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons promis de nous soucier les uns des autres afin de faire respecter la norme que nous avons atteinte dans l’Arava et de continuer d’aller plus loin. Mais qu’est-ce qu’une personne doit faire si elle découvre soudain « qu’elle se tient à l’écart »? Doit-elle ressentir qu’elle est en train de percer un trou dans le bateau commun?

Réponse: Bien sûr. Et ce devrait être une source de grande détresse pour elle. Tout d’abord, ce n’est pas simple d’atteindre la sensation d’unité, mais elle devrait au moins regretter le fait quelle se sépare d’elle. Deuxièmement, permettez-lui  de se sentir mal en sachant que tous les amis sont déjà là. Troisièmement, son absence nuit à autrui, et tout ce mal est entièrement enregistré à son compte.

De cette façon, elle passe à côté de beaucoup plus que sa préoccupation personnelle parce que sa part est inactive dans chacun des amis et ne complète pas chacun d’eux. Il s’avère que son préjudice est multiplié par le nombre de membres dans le groupe.

Jusqu’à présent nous avons parlé du calcul égoïste, mais maintenant, regardons le problème de l’autre côté. Une personne ne soutient pas ses amis avec la garantie mutuelle , ne devient pas semblable au Créateur , et n’atteint pas le don sans réserve envers Lui en travaillant dans le groupe. Ce dommage spirituel n’est pas aussi évident, mais nous devons nous en rappeler aussi.

Question: Peut-on dire que ce faisant d’une personne déplace non seulement l’ensemble du groupe, mais aussi le monde entier vers le mal?

Réponse: Si vous avez reçu la possibilité d’entrer dans la garantie mutuelle avec vos amis, alors en participant à l’œuvre commune, bien évidemment vous changez le monde vers la bonté. Après tout, chaque personne fait partie du réseau commun et nous sommes sa partie centrale. Par conséquent, par le renforcement du groupe, je renforce le monde entier dans son ascension spirituelle. Et l’inverse est également vrai. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/11/11 , « La garantie Mutuelle »

Comment pouvez-vous être traité si vous ne vous sentez pas malade?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Baal HaSoulam dit dans l’article « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés» que la chose principale est de commencer et de ne pas abandonner au milieu. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Vous pouvez également être à côté de la plaque dans le monde corporel si vous considérez les coutumes comme des commandements. Une personne s’habitue simplement à effectuer certaines actions plutôt que de révéler par elle-même les commandements interne, comme correction de ses attributs.

Quand quelqu’un se corrige, il traite avec le Créateur, il veut attirer la Lumière, devenir comme Lui, et approcher l’adhésion avec Lui. Mais si les commandements deviennent des «actions physiques» auxquelles la personne est habituée, elle ne suit pas  la voie spirituelle, mais apprend tout simplement à effectuer certains rituels acceptés dans son environnement.

Nous ne disons pas que c’est mal, mais nous ne disons que cela ne corrige pas l’âme. Ce n’est pas pour cette raison que nous existons dans le monde. C’est seulement une condition externe qui peut rendre la véritable correction interne plus facile. Dans l’état parfait, l’internalité et l’externalité devraient se soutenir l’une l’autre. Malheureusement, cela n’arrive pas vraiment.

On ne devrait pas s’arrêter sur la voie spirituelle. Quand une personne commence à se corriger, elle découvre combien  lle  est stupide. Cela  brise son cœur et elle ne peut pas continuer. Elle découvre qu’elle n’est pas le héros qui se corrige lui-même et en profinte comme elle pensait.

Un plan similaire peut fonctionner dans la vie ordinaire, car une personne travaille égoïstement sur quelque chose d’externe. Ici, au contraire, elle doit utiliser quelque chose d’extérieur, afin de travailler sur son égoïsme. Ce travail est complètement opposé, inhabituel pour elle. Nous ne sommes pas habitués à l’idée que nous devons changer dans notre racine, notre essence. Maintenant ce n’est pas que je travaille sur quelque chose, mais plutôt que quelque chose fonctionne sur moi. Par ailleurs, je ne dois pas attendre passivement, comme un patient au cours d’un traitement médical, mais plutôt demander tout le temps: « Change-moi! Change-moi! »

Comment pouvons-nous remplir cela ? Si je pouvais sentir et comprendre davantage, ce serait différent. Mais comment puis-je demander quelque chose que je ne veux même pas? Comment puis-je demander quelque chose qui est contraire à ma nature? « Permets-moi d’aimer les autres, laisse-moi me connecter à eux», c’est comme demander les pires ennuis. Naturellement je veux utiliser le monde en ma faveur, mais je dois demander au Créateur de modifier le programme en moi: « Modifie mon cœur et mon esprit, ce n’est pas grave ce que j’étais avant, fais moi juste prendre soin des autres. »

Dans le même temps, une rafale de sentiments altruistes à laquelle une personne peut être capable de s’accrocher un instant après avoir été déçue par tout le reste n’est pas suffisante ici. Non, un seul cri ne va pas aider. Vous devez constamment le soutenir et garder propre ce nouveau désir paradoxal, tout le temps.

Cet effort semble impossible. C’est pourquoi il est dit: «Un millier entrent dans une salle, mais un seul sort vers  la Lumière. » Tous les autres aussi font un excellent travail en se corrigeant en quelque sorte, mais les circonstances sont différentes, et ce n’est pas leur tour maintenant.

Donc le problème est que le commandement d’aimer les autres est contraire à notre nature. 

De la 4e partie du cours quotidien de  Kabbale du 31/10/2011 , « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés»

L’amour n’est pas clémence

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on donner sans réserve au monde?

Réponse: Vous prenez les désirs de chacun et vous les remplissez autant que vous le pouvez. Cela s’appelle l’amour. C’est l’acte d’amour.

Question: Quels désirs dois-je prendre?

Réponse: Si vous les aimez, vous remplissez seulement leurs désirs nécessaires. Vous n’achèteriez pas de la nourriture malsaine pour votre enfant. Vous lui achèteriez quelque chose de savoureux, mais la chose principale, c’est que cela soit sain.

Question: Mais que faire s‘il veut essentiellement de la restauration rapide?

Réponse: Si vous aimez, vous ne pouvez pas remplir les désirs qui sont néfastes pour lui. Après tout, vous ne donneriez pas à votre fils un couteau pour jouer avec, s’il en demandait un. N’est-ce pas la même chose que la restauration rapide?

Une vraie relation, un amour réel, vous durcit. La pitié que vous ressentez maintenant est réellement une pitié égoïste; vous vous sentez désolé pour vous, pas pour lui. Si vous aviez vraiment eu pitié de lui, vous ne donneriez que ce qui est sain pour lui, uniquement ce qui l’avantage pour son développement et rien d’autre.

L’enfant va s’habituer à cela très rapidement. Si vous vous comportez de cette façon dès le début, il ne va même pas vous demander des choses qui sont nuisibles.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/10/2011, « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés»