Category Archives: Amour

L’éternel moteur qui fonctionne à l’amour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a une semaine, je roulais dans une nuit brumeuse et pluvieuse. La visibilité était seulement d’environ 2 mètres. Je me maintenais sur la ligne jaune et ne pouvait voir les camions venant en sens inverse qu’à la dernière seconde. Je me suis dit que le long de notre chemin il devait y avoir aussi une ligne, sur laquelle vous deviez rester. Mais je ne pouvais pas savoir quelle était cette la ligne: Est-ce que c’est le groupe ou l’enseignant?

Réponse: Le groupe, bien sûr. L’enseignant ne fait que vous guider, vous enseigner, et vous devriez exécuter ses instructions exactement comme il vous le dit.

Question
: Mais le groupe me parait comme beaucoup de lignes, tandis que l’enseignant en est une seule.

Réponse: Nous sommes connectés comme des roues dentées: Tout le monde est connecté à moi et je suis connecté à tout le monde. Je donne des choses de moi aux amis et je reçois le don sans réserve de leur part. Ainsi, nous formons une « sphère » collective.

Question: Mais les rouages ​​ont un moteur qui les transforme.

Réponse: Non, ils tournent d’eux-mêmes. Finalement, la lumière supérieure les transforme quand Elle est révélée dans les bonnes relations mutuelles entre eux. Cette énergie est cachée parmi eux, dans leur don sans réserve réciproque. Ainsi, il s’avère qu’ils sont comme un moteur éternel qui fonctionne à l’amour.

Il est dit qu’il est impossible de détruire « la ville des parias. » Même si ses habitants sont des criminels, si l’amour est là parmi eux, il est impossible de les battre.

Question: Alors quel est le travail de la roue dentée?

Réponse: D’adhérer aux autres, de recevoir leurs manques et de les remplir. C’est ce que tout le monde devrait faire. Finalement, vous voyez devant vous les plus grands de la génération qui sont complètement corrigés, sauf pour la partie que vous devez leur remplir. On ne contredit pas l’autre: Vous pouvez traiter le groupe comme Malkhout d’Ein Sof.

Question: Donc, je dois recevoir le pouvoir des amis afin de leur donner des pouvoirs? Ainsi sont-ils forts ou faibles?

Réponse: Cela fonctionne dans les deux sens. Il n’y a aucune autre manière: ils sont les plus grands et ils sont les plus petits. D’un côté, je reçois ma force d’eux et en eux je révèle le Créateur, et d’autre part, il leur manque ce que j’ai à leur donner, et sans moi, ils ne le sentiront pas.

Question: Et le Créateur se révèle au-dessus de cela?

Réponse: Non, il est révélé à l’intérieur, dans la connexion mutuelle entre nous. Si elle est une connexion de don sans réserve, puis dans cette aspiration, nous découvrons la Lumière supérieure. Elle n’est pas au dessus de nous, nous sommes ceux qui la créent et l’enflamment.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 23/01/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La joie de réveiller le monde

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est heureux que les êtres crées avancent, bien que leur avancement est plein de grands problèmes et de soucis, tout comme les parents d’enfants mentalement retardés sont heureux qu’il commence à progresser et à grandir de façon plus sage. Il est celui qui a préparé tous ces problèmes pour nous, Il est celui qui a endurci le cœur de Pharaon.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à ce qu’une personne commence à sentir qu’elle est dans un monde qui est totalement mauvais. Tout d’abord, tant qu’elle était dans un état de «retard total», elle pensait que le monde entier était bon. Maintenant elle sent qu’elle est dans un monde mauvais et commence à chercher le sens de la vie et ce pourquoi nous vivons.

Elle continue à se développer grâce à l’environnement, le groupe, et les bons livres et commence à découvrir pourquoi elle se sent mal. Il s’avère que ce mauvais sentiment est intentionnel. Après tout, il dit: «J’ai créé le mauvais penchant. » Il y a une force supérieure qui l’inquiète et prend soin d’elle. Ce n’est pas seulement l’environnement, mais quelque chose de plus sublime.

Elle apprend non seulement sur elle-même et sa dépendance à l’égard de l’environnement, mais aussi sur la force supérieure, un troisième facteur. Elle comprend que la force supérieure lui fait intentionnellement ce mal être pour qu’elle veuille sortir de ce mauvais sentiment et qu’elle essaie de le quitter.

Elle voit qu’il y a une méthode qui lui permet de se réveiller du rêve dans lequel tout le monde est. Elle n’est plus «retardée», elle atteint la connaissance du mal et veut s’élever au-dessus afin de comprendre pourquoi elle se sent mal .

Elle commence à chercher la raison de ce mauvais sentiment et découvre qu’il y a probablement une gouvernance supérieure. Ainsi elle atteint la correction et se connecte à l’environnement.

Elle découvre que tous ces problèmes étaient intentionnels. La force supérieure n’a pas créé le mal afin de lui apporter la douleur et les souffrances, mais dans le but de quand elle s’élève au-dessus du mal, elle atteindra la force supérieure elle-même, et sera en mesure de contrôler, de comprendre, de sentir, et de tout déterminer.

Ce résultat est dû au fait qu’elle a utilisé sa nature à mauvais escient. Puis la bonne force est révélée par opposition à la force du mal. Une personne commence à travailler avec ces deux forces, quand elle est au-dessus de ces deux forces, et c’est ainsi qu’elle devient un partenaire de la force supérieure, le Créateur. Tout comme le Créateur gère toute notre vie et ce monde par ces deux rênes: le bien et le mal, elle veut aussi gérer le monde entier par elle-même, par le bien et le mal. Elle veut que le Créateur lui apprenne comment faire cela.

Ainsi à partir du détachement total de la vie, comme un enfant retardé qui grandit grâce à l’environnement égoïste qui la développe et la soutient de cette façon, elle commence à s’élever au-dessus de cet environnement vers une dimension supérieure. Finalement, elle apprend à utiliser tout l’environnement, l’ensemble de sa nature et la force supérieure elle-même, afin de devenir comme le Créateur. Elle fait tout cela en vue d’atteindre la force supérieure, de la découvrir.

Au début, elle le fait inconsciemment, comme un enfant retardé qui est dominé par la force supérieure. Puis elle commence progressivement à quitter cet état, grâce à la force du mal, qui découvre l’égoïsme en elle. Elle a développé de cette manière un certain niveau, jusqu’à ce qu’elle se demande: Quelle est la raison de tout ce mal? Si tout était bon, il n’y aurait pas de questions.

Elle n’a pas d’autre choix que de rechercher la bonne force, contrairement à la force du mal. Puis elle devient de plus en plus sage jusqu’à ce qu’elle apprenne à utiliser les deux, afin de s’élever au-dessus ces deux forces.

Tout ce processus se déroule sous la devise: «Il n’y a rien hormis Lui. » Il y a une force supérieure dans tout, ce qui aide une personne à passer par le chemin. En reconnaissant et en sentant l’ensemble du processus, elle comprend ce que la force supérieure a fait pour elle, et qu’Il a souffert beaucoup plus que la personne n’a souffert. Parce que quand une personne souffre, le Shekhina souffre beaucoup plus.

Voilà comment une personne atteint l’amour du Créateur.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 22/01/12, Shamati # 1

Le tuyau d’oxygène pour sauver le monde

Dr. Michael LaitmanLes  récipients spirituels, les désirs, peuvent  être «directs» ou «ronds». Il y a aussi une division similaire dans notre monde. Le désir du groupe est «droit», parce que nous travaillons avec lui, l’apprécions et l’évaluons pour atteindre l’équivalence avec la Lumière Supérieure.

Tous les autres désirs dans le monde, qui sont représentés par les autres personnes, sont «ronds», parce qu’ils ne sont pas reliés à la «ligne», (la limitation par le Massakh, l’écran, et le travail qui est dirigé par la Lumière), et elles recherchent tout simplement la satisfaction.

Maintenant un vide grandissant va se révéler en elles. Si nous ne faisons pas de notre mieux pour  nous connecter à une ligne, et si d’autre part, nous nous joignons au monde comme à un cercle, alors les gens ressentiront combien ils reçoivent un remplissage du «tuyau » qui est formé par nous. Ensuite, ils seront attirés vers nous, adhérerons à nous comme des sangsues, car ils estimeront que c’est là la source de vie.

Mais afin d’éviter une situation dans laquelle nous aurions la satisfaction qu’ils n’auraient pas pu avoir, ce qui aboutirait à ce qu’ils soient remplis de haine, le système d’éducation intégrale doit leur être ouvert immédiatement afin d’expliquer à une personne comment atteindre la satisfaction.

La lumière ne peut pas passer de nous à d’autres comme ça. Nous devons construire un réseau de connexions adaptées, et un système d’éducation est nécessaire pour cela. Il n’y aura pas de contact entre nous d’aucune autre façon.

C’est comme si l’éducation intégrale était destinée à simplement connecter les gens les uns aux autres. À l’intérieur, cependant, il y a le raccordement au «tuyau » qui passe la Lumière dans le «cercle».

Dans notre groupe, nous sommes tous égaux, il n’y a pas de différences entre nous, et nous formons le même récipient dans lequel vient la Lumière Supérieure. Mais notre récipient est sous la forme d’un tuyau, nous travaillons avec le Massakh et la Lumière qui ramène vers le bien. Nous essayons de nous adapter à la Lumière, pour ressembler à la Lumière, et le désir, et l’intention de donner sans réserve est une sorte de canal pour la Lumière, une sorte de tuyau, que nous devenons quand nous nous connectons aux amis.

Le monde extérieur est un «cercle». Afin de créer une connexion entre nous à travers laquelle le monde extérieur commencera à recevoir de nous la satisfaction intérieure , il doit y avoir un certain degré d’équivalence et nous avons besoin d’un adaptateur, d’un connecteur entre nous et eux, de sorte que nous puissions nous relier.

Cela n’est possible que par l’éducation que nous allons offrir au monde afin que les gens sachent comment connecter le « cercle » et la « ligne droite » dans ce monde. Ensuite, à travers ce tuyau, la méthode de la réalisation va commencer à s’infiltrer, et le monde va commencer à s’organiser pour recevoir cette satisfaction.

 De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Les hommes et les femmes sentent et se comportent comme des espèces différentes

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de «  The Huffington Post » ): « Trois chercheurs ont mis en avant une étude qui a été publiée mercredi sur le site internet de la bibliothèque publique des Sciences disant qu’ils ont trouvé que les hommes et les femmes se sentent et se comportent de façons très différentes . Ils sont presque comme des «espèces différentes », a déclaré au « Huffington Post »  Paul Irwing, l’un des chercheurs.

«La recherche, menée par Marco Del Giudice , de l’Université italienne de Turin et Irwing et Tom Booth, de l’Université britannique de Manchester, consistait à amener 10 000 Américains à répondre à un questionnaire qui mesurait 15 traits différents de la personnalité. Selon leur analyse, les hommes sont beaucoup plus dominants, réservés, utilitaires, vigilants, conscient de la règle, et émotionnellement stables, tandis que les femmes sont beaucoup plus respectueuses, chaleureuses, confiantes, sensibles et émotionnellement «réactives». Les deux sexes étaient à peu près identiques quant au perfectionnisme, à la vivacité et à la pensée abstraite versus pratique. »

Mon commentaire: Selon la Kabbale, les hommes et les femmes sont complètement différents parce que leurs racines sont dans les mondes opposés: les hommes sont dans Zeir Ampin , et les femmes sont dans Malkhout. D’où le manque de compréhension entre les deux.  

L’unité est possible seulement au  degré au-dessus de tous les deux et seulement en combinaison intégrale mutuelle (garantie mutuelle). Ceci ne peut être réalisé qu’à travers l’éducation conjointe intégrale. C’est pourquoi nous voyons aujourd’hui un tel éloignement dramatique des sexes. Cela va nous faire sentir la nécessité de nous entendre avec la méthode qui facilite des relations plus étroites, proposé par l’éducation intégrale.

L’amour vainc tout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pendant la dynamique de groupe et l’interaction des gens, à part une ambiance sympathique, diverses formes de tension émotionnelle surgissent également: la haine et différents types de conflits …

Réponse: Je pense que tout cela se révélera de plus en plus car pour nous amener à un accord et à l’équilibre avec la nature et les uns avec les autres, nous aurons besoin d’un égoïsme sans cesse croissant dans la mesure où nous allons pénétrer dans les couches plus profondes de notre interconnexion avec la nature. En nous élevant au-dessus et en nous unissant au-dessus d’une si grande résistance, nous pouvons atteindre une plus grande pression, une plus grande émission d’énergie, et une plus grande révélation de la partie intérieure de la nature.

Dans notre interaction l’un avec l’autre, l’égoïsme joue le rôle d’une résistance, une résistance électrique qui se dresse entre nous. Et plus cette résistance est grande, plus  il y a d’énergie produite.

Par conséquent, la révélation de l’égoïsme doit devenir chaque fois plus grande, et l’opposition devrait devenir de plus en plus forte et plus vive. Comme nous nous élevons au-dessus, nous allons pénétrer dans de plus grandes profondeurs de la nature. Ceci est notre instrument à l’aide duquel nous allons sentir la nature sous-jacente due à l’émergence en permanence d’une plus grande haine, d’une plus grande incongruité, et  plus d’incompréhension  entre nous, qui nous déchirent à  tous les niveaux et à chaque occasion.

Si nous nous unissons en dépit de cela, notre union au-dessus de la résistance va devenir cet instrument même par lequel nous allons être en harmonie avec la nature. Autrement dit, notre harmonie sera construite sur ​​notre connexion intégrale avec la nature, alors que la profondeur de notre union avec elle, notre pénétration en elle, dépendront  de la force de résistance que nous surmonterons entre nous.  

D’une conversation  sur « l’éducation intégrale », 12/12/2011

L’origine de l’amour

Dr. Michael LaitmanLe Créateur a créé le désir avec l’aide de la Lumière. La Lumière touche le désir et lui livre Ses qualités de façon que tout ce qui est bon dans la Lumière devient négatif dans le désir. Le Bien se dépeint lui-même comme un manque,  besoin,  demande, et vide ;  tandis qu’à  l’intérieur de la Lumière, les mêmes choses se manifestent comme un désir de donner sans réserve.

En d’autres termes, les choses qui sont en abondance et prégnance dans la Lumière se changent en leur opposé, en une concavité, en désir.

Les deux parties sont similaires l’une à l’autre et en même temps, elles sont de nature contraire: tout ce qui est  dans le désir du Créateur de donner sans réserve existe dans la création sous la forme du désir de recevoir.

Le but  de la création est de transformer la sensation de vide (le désir de recevoir) en similitude avec le Créateur.

Comment cela peut-il être atteint? Si nous remplissons simplement  le désir il ne deviendra  pas semblable au Créateur (la Lumière); mais plutôt la satisfacion fera descendre le désir, car ainsi, en recevant activement, il s’oppose encore plus à la Lumière. La Lumière est parfaite, elle donne sans réserve en permanence, par conséquent, une satisfaction complète de la création ne va pas résoudre le problème.

Comment pouvons-nous transformer le désir de recevoir pareillement au désir de donner, si nous n’employons pas le mode d’action du Créateur, le don sans réserve ? Tout ce que fait le Créateur est de donner sans réserve et de combler la création, la création est incapable d’interagir avec la Lumière de toute autre manière, sauf en recevant d’Elle.

Le problème est d’établir la bonne connexion entre elles –  non pas entre les deux actions, mais plutôt entre l’essence du Créateur et l’essence de la création.

Cela signifie que nous devons les comparer l’une à l’autre, non pas du point de vue de leurs actions, mais plutôt sous l’angle de leur attitude l’un envers l’autre ; ce n’est pas grave que l’un reçoive constamment de l’autre, tandis que l’autre  donne sans réserve en permanence. Ils se complètent l’un l’autre, et le résultat de cette satisfaction est qu’ils ressentent  une connexion interne entre eux ;  il est indifférent de savoir qui est la partie qui donne et qui se trouve du côté de la réception. C’est comme une mère et son enfant: elle lui donne tout ce qu’elle peut, mais en retour elle redonne encore plus car elle est reliée à l’enfant par l’amour.

C’est là où se passe le sentiment d’amour et d’où il provient. Si nous choisissons de considérer comme indispensables ces deux actions convaincantes qui se produisent entre le Créateur et la création, nous devons construire une superstructure au-dessus.

Comment pouvons-nous les faire se connecter par le biais de ces deux actions et devenir semblables l’un à l’autre ? Comment pouvons-nous unir le but, l’essence du Créateur, avec l’essence de la création?

A l’origine, le Créateur désire combler sa création et tout lui donner. Il est rempli avec la propriété de l’amour. C’est la raison pour laquelle aucun changement que ce soit ne s’applique au Créateur.

Le Créateur est l’origine de la création, de l’univers, des mondes, et de toutes les conditions de notre existence et activités. En Son nom il n’y a qu’une seule chose- l’émanation constante de la Lumière, l’énergie positive, l’amour et la bonté absolue.

La création a besoin de changer son attitude envers le monde, envers elle-même, et à la fin vers le Créateur, car tout ce qu’il y a dans ce monde, en moi et autour de moi-vient du Créateur. Je dois me changer de manière à commencer à aimer tout ce qui est fait par Lui dans ce monde et dans toute la nature. Si je change mon attitude de la haine, de  l’avidité, et de profiter des autres, vers le don sans réserve et l’amour, alors par ma nouvelle attitude envers les actions du Créateur, je vais venir à L’aimer.

À ce point, je serai en mesure d’obtenir en Son nom tout qui émane de Lui. Ainsi, il s’avère que cela fonctionne de cette façon: Il m’a satisfait et m’a donné une chance de plaisir, tandis que je reçois de Lui et que je Lui donne une occasion d’être ravi  parce que  « j’utilise » Son amour.

Lorsque nous sommes proches de ceux que nous aimons et que nous recevons d’eux, dans le même temps, nous leur faisons une faveur en leur permettant de nous aimer. Le même schéma se répète: en recevant du Créateur, nous Lui exprimons notre amour parce que nous sommes si proches. À ce stade, ce n’est pas grave, qui est le donneur et le receveur, comme dans l’exemple de la mère et de son enfant.

La chose principale est qu’à l’aide de ces actions, ils se complètent l’un l’autre et s’apportent mutuellement la délectation.

Des fondements des cours de Kabbale, le 06/11/2011

Accélérer notre effort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous ne pouvons progresser dans la spiritualité que par une accélération constante, comment pouvons-nous y parvenir?

Réponse: Nous avons à «accélérer» notre effort et à constamment l’augmenter. Chaque niveau suivant comprend tout le niveau précédent dans sa Sefira la plus basse, Malkhout. Ainsi, l’effort se multiplie-t-il sans cesse. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/12/2011, Ecrits du Rabash

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

Naitre pour ne jamais revenir dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que pouvons-nous faire pour ne plus jamais revenir dans ce monde?

Réponse: Lorsque je m’efforce d’atteindre une sensation mutuelle entre nous: l’unité, l’union, la solidarité, la  garantie mutuelle; quand tout le monde dépend de tout un chacun, et que chacun ressent le désir commun né entre nous, car une nouvelle notion est née, un Kli spirituel , le désir commun de donner sans réserve ; une fois que je le trouve (il existe déjà), alors je nais sur le plan spirituel.

Dès que je m’y connecte, j’entre dans un nouveau monde. Après tout, en lui, dans ce désir commun, je révèle la Lumière qui éveille et qui existe conformément à la loi d’équivalence de forme: La Lumière donne sans réserve seulement, et ce désir existe également dans le don sans réserve. Plus il y a d’amis qui se connectent à ce désir, plus ils le renforcent, et ainsi plus la Lumière peut être révélée dans ce désir.

C’est pourquoi naître signifie se connecter à notre désir commun qui existe déjà. Beaucoup le ressente déjà à ce CONGR7S. Et ceux qui posent cette question: «Comment peut-on naître ? » doivent simplement trouver cette nouvelle réalité, le désir commun. Ce sentiment restera également après le congrès, et va se développer en chacun de nous.

Les amis rentreront à la maison, vont être submergés dans leurs problèmes, mais le même sentiment que nous avons atteint lors du congrès reviendra pour eux, car cette réalité est déjà connectée à eux. Et le but de toute cette confusion, les descentes et tout ce qui arrive à tout le monde ne sera que pour revenir à nouveau au sentiment du désir commun (le cœur). De cette façon, une personne se développera maintes et maintes fois: son ego va croître à son tour, et elle va acquérir une plus grande connexion avec le désir commun dessus. Cela ressemble à un cœur qui bat à l’intérieur et à l’extérieur.

Mais juste maintenant nous avons besoin du premier contact entre nous, et je demande à chacun de le trouver. Nous avons le temps pour cela, tout se passe en une fraction de seconde. Faites un effort! Je suis très heureux que nous soyons arrivés à cet état. J’ai l’impression que cet endroit est rempli d’un désir commun unique qui a été créé ici. Connectez-vous à lui ; il invite tout le monde!

Du cours n°7, Congrès mondial Arvout du 8/12/2011

L’unité donne la vie

Dr. Michael LaitmanPréparation au congrès

 La seule chose qui nous aidera est l’unité. Vous dépendez des autres et vous le savez. Vous savez que l’esprit et le sentiment ne vous mènera nulle part. Ils ne cessent de changer, se tournant vers une direction ou vers une autre, mais sans aucun résultat. Vous êtes comme un corps mort dans une société d’amis.

Cette société enterre votre égoïsme dans le sol et élève votre âme vers le haut. Laissez-la donc faire. Croyez-nous, vous êtes vraiment morts. Alors, donnez-nous la chance de prendre soin de vous, pour vous ramener à la vie.

Voici ce que Haïm Vital écrit dans le livre, Les Portes de la Réincarnation : Mon professeur (Ari) m’avertit ainsi que tous les amis, qui étaient avec moi dans le groupe que nous devrions prendre sur nous le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, et aspirer à l’amour pour chaque personne d’Israël comme nous-mêmes. En vertu de cela, la prière de l’un, du public à partir de l’ensemble d’Israël et capable d’effectuer une correction, est acceptée. Dans notre amour des amis, toute personne peut devenir incluse dans les amis, tel un organe dans un corps. Notre professeur nous a beaucoup averti sur ce sujet.

Si un homme comprenait qu’il n’a pas d’autre moyen d’y parvenir, qu’il doit se livrer à la société, il se joindrait à ses amis et en profiterait. Il n’est pas un seul kabbaliste qui n’aie pas écrit à ce sujet ou qui n’aie pas transmis ce message à ses étudiants. Ceci est le fondement de notre Kli.

Nous entamons la préparation pratique au congrès. C’est un congrès inhabituel. Tout le monde voit à quel point elle est spéciale, quel travail préparatoire intérieure et extérieure nous avons déjà accompli. Alors essayons de passer les derniers jours et heures avant l’ouverture dans la connexion, dans l’unité, essayons de comprendre que celle-ci est impossible sans cela.

Je vous conseille d’imprimer tous les extraits que nous avons utilisés lors de la Convention dans le désert d’Arava. Que les amis les lisent et les traduisent pour les autres, qu’ils en discutent dans leur temps libre pour que nous n’ayons pas une minute sans unité. Ces paroles de kabbalistes sont de merveilleux messages d’unité et ont un grand pouvoir. Alors laissez-les devenir la base, le fondement de tout ce que nous faisons.

Je vous somme de comprendre que personne ici n’est exonéré de la garantie mutuelle. Chaque personne est responsable de tout le monde. Qu’elle le veuille ou non, elle fut amenée au groupe, elle fut nommée messager et personne responsable. Même si elle est là, physiquement dans le monde extérieur, au lieu d’être ici, ce n’est pas grave, elle est responsable de tout le monde.

Par conséquent, accrochons-nous constamment à l’unité, dans laquelle nous atteignons le Créateur. N’abandonnons pas cet objectif un seul instant ! Attendons-nous à tout moment que la Lumière supérieure vienne, pour éclairer nos petits désirs imparfaits et nous unissent. Ainsi, elle entrera et remplira cette unité qu’elle a créée, et nous atteindrons la révélation du Créateur à la création. Je suis sûr que c’est exactement là où nous nous dirigeons.

Et une fois que j’ai acquis ces revêtements mentionnés ci-dessus, des étincelles d’amour commenceront rapidement à briller en moi. Mon cœur commence à se languir de s’unir avec mes amis, et il me semble que mes yeux voient mes amis, mes oreilles entendent leurs voix, ma bouche leur parole, mes mains les étreignent, mes pieds dansent avec eux dans un cercle, dans l’amour et la joie, et je transcende mes limites corporelles. J’ai oublié l’immense distance entre mes amis et moi, et la terre étirée par de nombreux kilomètres n’existera plus entre nous.

C’est comme si mes amis se dressaient juste dans mon cœur et voyaient tout ce qui s’y passe, et que je commençais à avoir honte de mes petits actes mesquins contre mes amis. Alors, je quitte simplement les récipients corporels et il me semble qu’il n’y a pas d’autre réalité dans le monde que mes amis et moi. Après cela, même le «je» est annulé, inclus, et mêlé à mes amis, jusqu’à ce que je me lève et déclare qu’il n’y a pas de réalité dans le monde – seulement les amis. (Rabash, Lettre n ° 8)
De la leçon sur Shamati 02/12/11