Category Archives: Amour

La crainte que nous ne ressentons pas

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que la connexion de la peur et de l’amour unique de la crainte est pour le Créateur ? Ou est-ce un sentiment nouveau qui, pour le moment, n’est pas révélé dans notre monde ?

Réponse : Nous ne parlons pas de ce qui se révèle dans notre monde, ce qui signifie dans les désirs égoïstes. Comme il n’y a rien en eux, excepté la peur animale pour leur existence corporelle et l’amour pour les plaisirs qui remplissent leur existence animale.

Nous ne parlons pas du tout de ce qui est ressenti dans le corps animal, mais nous essayons de nous imaginer existant dans le don sans réserve où deux attributs règnent : l’amour et la crainte respectueuse. Nous pensons uniquement à ce qui se passe en dehors de nous, ce qui signifie à propos de ce qui nous dirige de l’extérieur vers les autres et à travers eux vers le Créateur, vers l’attribut de l’amour général et du don sans réserve.

Question : Pourquoi ne ressentons-nous pas cette crainte mêlée de respect dont vous parlez ?

Réponse : C’est un signe que vous n’êtes pas encore passés par les discernements nécessaires de votre progression.

Lorsqu’une personne est très préoccupée par quelque chose, qu’elle est secouée et inquiète, alors apparaît en elle le sentiment qu’elle investit des forces et ne reçoit pas ce qu’elle devrait. Et puis elle commence à penser : « Qu’est-ce qui se passe ? Cela devrait se produire, mais ça ne fonctionne pas. »

J’ai étudié tant d’années, tant d’années de travail sur moi-même, faisant beaucoup de diffusion. J’ai tellement fait. Qu’est-ce que je n’ai pas encore terminé ? Où ai-je commis des erreurs ? Pourquoi je ne vois pas de progrès ? Et il se pourrait que la progression, c’est ce que je ne vois pas !? Mais j’ai aussi besoin de le savoir. Cela signifie qu’il y a une demande qui apparaît chez une personne, mais cela apparaît selon ses efforts.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Leçon n°2 du 19/09/14

Tout est déterminé par l’importance du but

congrès, groupeQuestion : Comment peut-on construire correctement  le désir « de recevoir en vue de donner sans réserve » ?

Réponse : Recevoir pour donner sans réserve est une chose incroyablement difficile et ne vaut pas la peine d’y penser pour le moment. Notre première tâche est de nous élever au-dessus de notre ego. Et nous devons utiliser notre ego et d’avantage « en vue de donner sans réserve », cela est une lourde tâche.

Commentaire : Mais quitter sa propre nature n’est pas moins qu’une « lourde tâche ».

Réponse : Non, c’est beaucoup plus faible. Tout commence par une personne qui s’annule elle-même à l’égard du groupe. La croissance et l’accumulation de l’importance de l’objectif, le niveau appelé Lo Lishma (pas en Son nom) arrive alors qu’elle est encore dans l’ego, mais progressivement elle progresse vers le départ de celui-ci.

Quitter l’ego est appelé traverser la Makhsom (barrière), une limite conditionnelle entre deux mondes, physique et spirituel. En outre, une personne commence à monter aux niveaux de « don sans réserve en vue du don », atteint le cinquième niveau maximal et seulement plus tard, le niveau de « recevoir en vue de donner sans réserve ».

Question : Et si je n’ai pas de désir d’être intégré aux autres, que se passe-t-il alors ?

Réponse : Personne n’a ce désir. Mais la nécessité l’oblige. Si vous voulez atteindre le but de la vie, vous avez besoin de passer par tout cela, et si non, alors vous aurez besoin de passer par cela contre votre volonté. Au départ, vous n’avez pas envie de travailler contre l’ego, vous êtes une personne en parfaite santé. Mais l’importance du but vous oblige à commencer à travailler contre lui.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Troisième Jour », Leçon n°5 du 21/09/14

A propos de la connexion mutuelle et de l’amour

congrès, groupeQuestion: Vous avez parlé d’une connexion mutuelle entre les groupes de dix et chacun d’entre nous. Quelle est cette connexion?

Réponse: Une connexion est quand je pense à vous et que vous pensez à moi. Je remplis vos désirs, et vous remplissez les miens parce que chacun ne peut pas satisfaire ses propres désirs. Dans le monde spirituel, nous pouvons nourrir l’autre, mais chacun ne peut pas se nourrir.

C’est exactement pareil avec l’amour. Il doit y avoir une coopération mutuelle, un partenariat, une connexion mutuelle, un sentiment commun, et comment vous procurez de la joie et du plaisir aux autres.

Un sentiment de la mutualité et de connexion apparaît uniquement lorsque vous connaissez les besoins de l’autre et vous les satisfaisez. Il connaît vos besoins et les remplit, et quand chacun d’entre vous a du plaisir à donner à l’autre, alors ce sentiment partagé s’appelle l’«amour».

Certes, il n’y a aucune chance de trouver cela dans notre monde, mais dans le monde spirituel, tout n’existe que sous cette forme.

Du congrès de Saint-Pétersbourg  » 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

Mon propre jour du Jugement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi est-ce qu’une offense envers une personne est pire qu’une offense envers le Créateur ? Cela signifie-t-il qu’une personne ne peut pas faire de son mieux avec le Créateur à moins qu’elle le fasse avec son entourage ?

Réponse : Vous ne pouvez pas vous tourner vers le Créateur s’il y a des gens dans le monde à qui vous avez fait du mal. Nous pouvons influencer le Créateur uniquement à travers les gens conformément à la loi : « de l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur ».

Après tout, le Créateur est caché et on ne peut Le révéler qu’en donnant aux gens. C’est la raison pour laquelle la sagesse de la Kabbale est appelée la sagesse cachée. Elle nous enseigne comment vraiment donner aux gens afin de découvrir le Créateur derrière eux. Si nous ne savons pas cela, nous ne serons jamais en mesure de faire du bien aux gens par notre don, ainsi nous ne serons pas en mesure de donner sans réserve au Créateur non plus. Il s’avère que nous allons finir notre vie sans aucune issue positive.

Question : Supposons que j’ai blessé un ami et que je veuille me réconcilier avec lui. Suffit-il de demander son pardon comme c’est la coutume avant Yom Kippour ?

Réponse : Bien sûr, cela n’est pas suffisant si vous demandez seulement le pardon de l’ami juste pour vous purifier devant le Créateur à Yom Kippour. Pour ce faire, vous êtes prêt à tout donner à l’ami comme cadeau aussi longtemps que vous pouvez être sûr qu’il vous pardonne, et vous serez en mesure de vous justifier devant le Créateur.

Mais c’est mieux que rien puisque nous allons à Lishma (en Son nom) depuis Lo Lishma (pas en Son nom). Faire vraiment la paix avec un ami signifie commencer à l’aimer, c’est-à-dire limiter vos désirs personnels et être vraiment prêt à tout faire pour lui. C’est la correction de l’intention dans le cœur lorsqu’il ne reste plus d’auto-calcul, ce qui signifie que tout ce qui m’arrive n’a pas d’importance. Une telle correction appelée vrai don sans réserve est requise de nous et seule la sagesse de la Kabbale peut nous l’enseigner.

Nous pouvons dire que l’essence de Yom Kippour est le résumé, la clarification, du nombre de restrictions que je peux effectuer sur moi afin que je puisse agir dans l’amour et le don sans réserve envers les autres après cette date. A travers l’amour des gens, j’atteindrai l’amour du Créateur. Le « jour du Jugement » est le jour de mon auto-jugement.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 30/09/14

La correction de la famille : la clé de la correction du monde

Dr. Michael LaitmanNous espérons que nous allons tous découvrir la nécessité d’une union totale à la règle générale : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Tout d’abord, il est vraiment possible de découvrir et de comprendre cet état.

En dépit de tout cela, il y a des gens qui comprennent la raison de la grande crise mondiale. Elle ne s’est pas développée quelque part. Au contraire, c’est spécifiquement à l’intérieur de la personne, dans son ego. Ainsi, nous devons nous préoccuper de notre ego qui a grandi. Telle est la véritable cause de tous nos problèmes.

Le premier d’entre eux est le manque de capacité à créer une famille, l’absence d’un lien naturel et mutuel qui est impératif pour la continuation de la vie. Si nous adaptons les clés pour ce problème, nous allons certainement être en mesure de corriger tout le reste des manifestations des crises qui sont issues de cette cause essentielle. Le rétablissement de la famille est une indication de ce centre où nous résolvons le reste des crises en ajoutant de plus en plus de nouveaux cercles sur le territoire de l’influence saine.

De ce fait, il s’ensuit que le principal problème est un problème d’éducation d’une personne, une éducation qui la guide pour créer une connexion naturelle telle qu’elle existait il y a quelques décennies. Ainsi, tout le monde a compris qu’il est nécessaire de se marier, de donner naissance à des enfants, et de préserver la famille.

Cependant, depuis ce temps-là une très vive transition s’est effectuée vers l’état opposé que nous connaissons aujourd’hui. Il n’y a plus aucun engagement. Les gens divorcent facilement, ils ne veulent pas donner naissance à des enfants, et en général, ils n’exigent pas de relations familiales. C’est la vraie crise, une inversion polaire de la nature originelle latente dans l’espèce humaine.

Sans aucun doute, la correction du monde doit d’abord se concentrer et s’orienter sur la correction du lien familial mutuel. Sans aucun doute, il y a une multitude de raisons où l’on peut résumer par cet impératif primordial qu’une personne a besoin d’une famille et veut continuer l’existence de l’espèce.

Si nous pouvions donner aux gens la bonne éducation, la capacité à maintenir de bonnes relations, entretenir l’amour réciproque en les élevant à entretenir des relations sexuelles saines à un niveau humain, le respect mutuel entre les membres du couple afin qu’ils se soutiennent vraiment l’un l’autre et soient fidèle l’un à l’autre, alors ils verraient certainement qu’il y a plus de bénéfice que de mal à cela. C’est ainsi que nous pouvons réussir et jeter les bases de la correction du monde entier.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 22/07/14

A travers l’écran de notre monde

Dr. Michael LaitmanNous devons suivre une seule règle afin de progresser à travers la vie d’une façon bonne et merveilleuse : il n’y a qu’une force dans la nature et c’est la force de la bonté. Nous devons découvrir cette force. Nous n’appelons pas cette force l’unique et le bien mais plutôt y faisons allusion comme « Il n’y a rien hormis Lui ».

Pourquoi disons-nous qu’il y a « rien hormis Lui » qui nous gère au lieu de « il y a une force unique qui nous dirige » ?

Parce qu’il semble qu’il y a beaucoup de facteurs, bons et mauvais, qui opèrent sur nous et nous gèrent à un moment donné. D’abord, il semble que je fasse quelque chose afin de déterminer quelque chose pour moi-même, comme le fait mon environnement, le monde, les dirigeants du monde, et la nature, tout ce qui me touche.

C’est en fait la raison pour laquelle il est dit « qu’il n’y a rien hormis Lui ». Cela signifie que nous devrions prêter attention et nous concentrer sur une seule chose en dépit de ce qui semble être de nombreux facteurs qui sont la cause de la condition où nous nous trouvons, y compris nos sensations et nos pensées dans le monde corporel, et aussi dans toute chose à la maison, dans la famille, dans notre environnement, dans la société, au travail, et dans notre vision du monde. Vous pensez tout d’un coup à l’histoire, sur ce qui se passe aujourd’hui et alors vous désirez subitement certains plaisirs, ou vous avez certaines pensées et quelqu’un vous confond ; vous devez voir que derrière tous ces effets qui viennent de l’extérieur et ce qui est invoqué en vous intérieurement, il n’y a personne d’autre que Lui. Vous devez également voir qu’il n’y a qu’une seule raison, une seule source, à partir de laquelle les ordres sont donnés à toutes les parties de la création qui n’ont pas de libre arbitre et qui sont dirigées par la même force supérieure qui vous affecte alors.

Cela peut être vos amis, votre patron, votre femme, vos enfants, votre santé, la situation politique, les différents événements dans le monde, la météo, et vos sensations intérieures. Tout découle de la même force unique qui opère sur vous à travers tous ces facteurs et qui fait effet sur vous.

Si vous concentrez votre cœur et votre esprit et essayez constamment de voir que Lui seul fait cela et non pas mille autres sources différentes qui vous influencent, comme votre femme, vos enfants, votre patron, la météo, votre ressenti intérieur et tout ce qui vous touche de l’extérieur, et que c’est Lui qui est derrière tout cela et que vous voulez toujours être verrouillé sur Lui, et connecté à Lui, alors vous pourrez progressivement commencer à ressentir le système qui vous entoure, qui existe entre Lui et vous. Ce système est appelé « le monde », et la force supérieure entoure le monde.

Ensuite, vous commencerez à Le ressentir et à Le comprendre parce que c’est en fait tous les différents facteurs dans le monde et la façon dont ils vous touchent, qui vous aident à comprendre pourquoi Il vous traite de cette façon. C’est parce que vous devez vous rapporter à Lui comme le bien qui fait le bien, quoi qu’il arrive et au-dessus du doute de façon idéale.

Si une personne tente de voir seulement la force unique positive dans tout ce qui apparaît dans son esprit et son cœur et dans tout ce qui lui arrive, ces interférences lui révèlent vraiment la force unique supérieure, le bien et ce qui fait le bien. Ainsi, elle parvient à la révélation du Créateur.

Dans l’ensemble, c’est notre travail. Il n’y a rien à part cela. La sagesse de la Kabbale nous parle des phases que nous traversons comme nous dévoilons cette force supérieure et de la façon dont nous devons nous organiser de sorte qu’il soit plus facile de Le voir dans chaque état qui se révèle à nous, et comment nous pouvons aider les autres et être conscient de l’aide extérieure afin de ne pas oublier ce principe.

Je peux me trouver dans un état dans lequel je concentre ma volonté et mon pouvoir sur le Créateur, mais tout à coup une influence plus forte peut arriver, qui est plus forte que mon pouvoir de me concentrer sur Lui, et ainsi j’oublie que je dois Le révéler, que cela vient de Lui, qu’Il est uniquement le bien qui fait le bien.

Je commence soudainement à me rapporter à toutes les situations de la vie comme si elles étaient indépendantes et qu’elles venaient à moi de par elles-mêmes et non pas selon le plan général qui s’opère par une force unique supérieure et qu’il n’y a rien hormis Lui.

Dans l’ensemble, c’est le principe de base de notre travail.

Du congrès de Colombie, « Deuxième Jour », Leçon n°1 du 26/07/14

Eloul, un mois de remise en question

Dr. Michael LaitmanQuoi de plus naturel que de faire le bilan de sa vie une fois par an, c’est le moment de voir si nous avons tenus nos promesses, réalisé nos rêves, nos plans de carrières etc. Cet examen de conscience nous conduit bien évidemment à demander pardon à nos proches, collègues, voire même à des inconnus que nous aurions blessé avec des propos déplacés. Cette approche classique est légitime, mais pourquoi faire un bilan de nos vies, à qui rendons-nous des comptes, et surtout qu’attend-on de nous pour que nous fassions chaque année un examen de conscience ?

Cette remise en question implique une responsabilité qui nous incombe, un rôle à tenir et dans le cas contraire, un sentiment de culpabilité et de honte qui nous pousse à demander pardon. Si le peuple d’Israël est le peuple élu, choisi par D.ieu, ce n’est pas par caprice, mais parce qu’un rôle lui a été confié : être la lumière pour les nations. Au mois d’Eloul nous examinons si nous avons accompli notre rôle, et l’exemple est l’histoire du prophète Jonas. A l’époque, il se devait d’aller en mission à Ninive, chose qu’il refusa et préféra s’enfuir. Nous savons tous qu’il est impossible d’échapper à la Providence, notre destin nous rattrape toujours, et Jonas, comme nous aujourd’hui, se doit d’être cette lumière que nous réclament les nations. En accomplissant sa mission, Jonas apporte la prospérité, l’abondance et la paix au monde, la même mission nous incombe. Certes, nous ne sommes pas jetés d’un bateau ni avalé par un gros poisson pour comprendre ce que l’on attend de nous. De nos jours, c’est pire, c’est un destin collectif, les juifs sont menacés dans le monde entier, l’antisémitisme frappe à la porte de l’Europe et des Etats-Unis sans vergogne. En Israël, la menace gronde à nos frontières, et même si notre armée est puissante et efficace, l’inquiétude est là, l’amertume, que quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas vivre en paix.

Se perdre dans les amis

congrès, groupeNous avons commencé à nous préparer au congrès il y a longtemps, il y  a plusieurs mois. Maintenant, nous devons essayer de faire en sorte que l’objectif du congrès soit d’abord juste sous nos yeux.

Le but est simple. Il n’y a rien dans le monde, sauf l’ensemble des désirs en un tout. C’est ce que nous devons voir devant nous: Nous le faisons ou forçons la Lumière Supérieure à le faire.

Si nous cherchons à vivre cet état de sorte qu’il se réalise vraiment entre nous, alors il va vraiment arriver. Cela dépend de notre volonté, et uniquement d’elle. Puis, dans le monde entier, il y aura un sentiment, qui se diffusera de nous comme des vagues.

Tout le monde sait déjà que tout ne dépend que de Lui. Nous avons étudié à plusieurs reprises lors du cours que notre perception du monde, le sentiment du monde, est le résultat de notre vision interne du monde. Le Baal HaSoulam l’appelle «la réflexion intérieure. »

Donc, nous devons diriger notre vision intérieure, aspiration, de manière à voir un tout de nous tous, et cela dépend de tout le monde.

Après tout, chacun de nous est un univers à part. Si nous nous l’imaginons de cette façon et nous soutenons les uns les autres, alors, naturellement, il y aura une superposition correcte de l’un sur l’autre, et, ensemble, nous assemblerons la force nécessaire d’aspiration qui produira une claire manifestation de cet état. C’est ce que je vous souhaite.

Beaucoup de nos amis de différents pays et régions se sont rassemblés ici. C’est très bien parce que cela fait un Kli diversifié. Cela donne de la force à nos aspirations mutuelles.

Se perdre dans cette société est le vrai bonheur. Si une personne aspire à cela, elle sent qu’elle se perd et qu’elle commence à danser dans la joie de l’union aux amis comme le Rabash l’écrit dans sa lettre. Il a disparu à tel point qu’il ne sentait rien, sauf eux. Si nous nous perdons dans cette société commune, nous allons commencer à sentir, à travers elle, l’état que nous voulons sentir: cette unité, cette Malkhout.

Je pense que nous pouvons le faire. Je ne vois pas d’obstacles. Il suffit de connecter ce qui existe en nous.

 

Du Congrès à Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire 1

Une transformation de la domination

Dr. Michael LaitmanLe sujet de la deuxième leçonau congrès de Saint-Pétersbourg est « La nature cyclique du mauvais penchant ».

À mon avis, tout est clair ici. Partout où je me tourne, je suis plongé dans mon propre mauvais penchant. Quoi que je fasse, à quiconque je puisse penser, ce n’est que pour exploiter cette personne, pour en profiter d’une certaine manière, et après cela je l’oublie, en l’enlevant complètement de mon esprit.

Si je deviens familier avec la force de mon ego, je serai progressivement capable de ressentir combien la découverte de ce mal en moi est dégoûtante et méprisable à mes yeux, combien je voudrais m’en libérer et le transformer en bien. Car en fait, il ne me laissera pas, je le transforme simplement en un désir ardent pour les autres, en don sans réserve pour les autres, en amour pour eux.

C’est ainsi que j’évalue mon terrible et immonde mauvais penchant, même si des étrangers ne voient rien de mal à cela.

Tout d’abord, j’atteins la conscience d’avoir entretenu et cultivé mon ego, d’avoir pensé à comment je pouvais le remplir. Après cela, je vois qu’il me rend esclave et que je ne l’asservis pas. Alors pour quoi est-ce que je gaspille ma vie ? Maintenant, je commence à le détester, parce qu’il me connecte à lui, m’oblige à tout faire pour lui. Je dois travailler pour lui tout le temps, parce que, comme Pharaon, il règne secrètement sur ​​moi.

Et puis j’arrive à un état où je découvre ce contrôle, je ressens comment l’ego m’étouffe au point où je ne peux plus rester à l’intérieur de lui ; il me tue. En conséquence, je suis libéré de ses griffes.

Et lorsque je me détacherai de lui, de son contrôle sur moi, je commencerai à le contrôler. Je commencerai à le gérer avec l’aide de la Lumière Supérieure.

De la leçon sur le sujet : « Préparation pour le congrès », du 09/09/14

A la place du mariage civil

Dr. Michael LaitmanCommentaire : Il semble que notre prochain niveau soit au service des gens. Il y a par exemple tellement de gens solitaires que cela est vraiment terrible. Mais malgré le fait qu’il y ait beaucoup de sites de rencontres en ligne, cela n’entraîne pas les gens à fonder une famille. Ayant accumulé beaucoup d’expérience en travaillant dans les cercles, je vois l’image exacte de la façon de parler de ce problème avec les gens et comment leur enseigner.

Réponse : Je ne pense pas que rassembler les gens et les aider à fonder une famille soit la solution au problème. Nous sommes dans une phase de l’histoire humaine où les gens ne peuvent pas se voir eux-mêmes connectés à une famille. Ils se lient rapidement, ont des enfants, et commencent à le regretter : « Qu’avons-nous fait ?! Cela nous limite beaucoup, c’est étouffant ! »

Je commence à mieux les comprendre ces derniers temps. Ce qui les étouffe, c’est l’ego qui a évolué à sa taille maximale. Nous devons accéder à la nécessité d’avoir une famille, de sorte que cela fera partie de notre récipient spirituel (Kli). C’est seulement alors que nous pourrons parler de mariage. Sinon, ça ne mènera à rien.

Plus nous avançons, plus nous verrons cette situation. Ainsi les gens vont fonder une famille uniquement s’ils peuvent être sûrs que ce soit leur chemin d’élévation et non parce qu’ils ont soudainement été inspirés dans le groupe ou dans un certain atelier. C’est seulement quand ils atteignent un certain état ​​spirituel et grandissent spirituellement qu’ils comprendront la signification d’une famille.

L’idée du mariage civil disparaîtra pratiquement et à la place il y aura des familles spirituelles. C’est la nécessité de créer une cellule familiale qui deviendra la raison de fonder une famille.

Du congrès de Sotchi, Leçon n°1 du 24/08/14