Rabash écrit dans les écrits sociaux: Et il ne peut y avoir d’amour pour autrui à moins que l’on s’annule. Car, d’une part, chacun doit être humble. Et d’autre part, nous devons être fiers que le Créateur nous ait donné l’occasion d’être en mesure d’entrer dans une société où chacun de nous a un seul objectif, que le Shekhina demeure parmi nous ».
La Shekhina est la caractéristique générale du don, et nous voulons que cette caractéristique nous connecte et nous unisse et qu’elle remplisse la totalité du vide entre nous. Il s’avère que l’ego est laissé derrière, derrière nous, et en face de nous, la caractéristique de règles du don sans réserve mutuelles, qui nous relie dans un cercle dans lequel nous ressentons le domaine général du don sans réserve, c’est la nature que l’on découvre à travers une puissance plus élevée et plus l’intérieur avec la caractéristique du don.
Et même si nous n’avons pas encore atteint l’objectif, néanmoins nous avons le désir de l’atteindre. Cela doit aussi être important pour nous, même si nous nous trouvons encore au début du chemin. Mais nous espérons que nous allons atteindre l’objectif supérieur.
Des caractéristiques étonnantes sont découvertes grâce à la connexion: Vous acceptez les désirs de l’autre, mais seulement si vous voulez être satisfaits en leur sein avec une personne que vous aimez, quand vous vivez à l’intérieur de ses désirs. C’est-à-dire, ses désirs dirigent mes désirs, les stabilisent, et je reçois un double désir qui m’attire vers l’avant avec une grande intensité.
Et quand nous nous réunissons avec une dizaine d’amis et chacun est inclus dans les désirs des autres, alors dans ce « Groupe des Dix » je reçois la somme que chacun d’eux rassemble en lui-même de tous les neuf amis et pas seulement les désirs du neuf amis. Décrivez-vous quel genre d’augmentation il y a là à mon désir. Il y a neuf personnes ici et chacun d’eux comprend déjà tous les neuf autres amis.
Mais il s’agit d’une augmentation qualitative du désir et pas quantitative, car sa qualité est modifiée. Dans la Kabbale rien est mesurée selon la quantité puisque cela ne peut pas être mesuré du tout. Le monde spirituel ne se mesure pas quantitativement. Et même si nous mesurons la densité du désir à travers les niveaux 0, 1, 2, 3, et 4, ce sont des mesures qualitatives et non quantitatives; chaque fois qu’il y a un saut d’une hauteur à une autre hauteur, de la substance du minéral à la végétale à l’animé et au parlant.
Nous sautons de niveau en niveau tout le temps, comme à la hauteur suivante du développement, mais c’est une nouvelle hauteur qualitative. Il est impossible de comparer entre une plante et une pierre à travers un critère quantitatif puisque c’est un type tout à fait différent de l’existence. Le sentiment de la vie est complètement différent. Donc, il est ici. Par conséquent, au moment où nous nous connectons au sein d’un groupe, nous acquérons immédiatement une nouvelle sensation qualitative, nous pensons que le monde est transparent, on le voit à travers elle et on sent la puissance du don sans réserve qui remplit, qui établit et gère tout.
Nous commençons à nous sentir, notre ego, planant au sein d’un océan de don sans réserve, nous gérant, nous guidant, nous connectant, et nous unissant. Très peu d’effort est exigé de moi, je dois vouloir sentir mon plaisir à travers l’autre, pas plus que cela.
C’est ce que je voudrais vous dire en guise d’introduction. De ceci dérivent toutes les lois du groupe qui établissent la façon dont il nous appartient de se connecter en groupes virtuels et physiques, comment connecter entre nous, et comment faire des rassemblements d’amis. Tout provient seulement de cela
La chose principale est que tout sera dirigé vers le maintien d’un état qui offre à chacun l’occasion de sortir de lui-même et de passer dans l’autre avec le «point dans le cœur» aussi rapidement que possible, facilement et puissamment. Et de laisser l’ego quelque part derrière nous, s’oublier soi-même!
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Du Congrès de Krasnoyarsk 16/06/13 5ème cours
Question: Qu’est-ce exactement ce que ce congrès nous a donné, à quel niveau nous a-t-il élevé?
Réponse: Dans ce congrès, j’ai essayé de vous montrer le chemin direct de la personne dans le groupe et dans l’ensemble du Créateur qui se découvre en son sein. Je vous suggère d’écouter le discours de ce matin (Cours numéro 5 du Congrès) encore plusieurs fois. Dans cette demi-heure, j’ai essayé de transmettre de façon claire, concise et émotionnellement comment une personne transfère son «moi» à partir d’elle-même au groupe et commence à être heureuse avec son bonheur, à se mélanger en lui, à entrer dans lui. Elle laisse son ego dehors et transfère son «soi» dans le groupe.
Quand elle se connecte à d’autres amis de cette façon, le Créateur se découvre parmi eux. Et puis chacun d’eux et tous ensemble sont heureux déjà, pas de ce qui se passe dans le groupe, mais à partir de leur découverte du Créateur, ils sont heureuxr, d’une joie qui sent que le Créateur est cette caractéristique de don sans réserve.
C’est toute la réalisation de l’objectif de la création: donner du plaisir à la créature, ce qui signifie nous, en particulier à travers cet état, cette découverte, cette expérience, cette intense sensation de bonheur d’aller à l’extérieur de vous-même dans le groupe et du groupe dans le Créateur. C’est à nous d’intensifier cette transition. Je voudrais biendans le temps qui reste jusqu’au congrès de Saint-Pétersbourg, que nous pratiquions tous cela, chacun de nous et nous tous ensemble.
C’est la question la plus importante et en principe, la seule. Toutes les variantes particulières de la méthode de la Kabbale sont dérivées de cela. Lors du congrès à Saint-Pétersbourg, nous allons déjà parler de véritable réalisation.
Nous devons maintenir un lien constant entre les groupes dans une région et entre les régions, de sorte que de la connexion individuelle en découlera une connexion de plus en plus commune. Il est nécessaire de se connecter en fonction de ce genre de méthode. Plus précisément, il est très important de se connecter et de ne pas rivaliser. Il est regrettable qu’il y ait des amis qui auraient pu arriver au Congrès et, en dépit de tout cela, ont décidé que ce n’était pas pour eux et ils sont restés à la maison. Ils ont perdu beaucoup. Le Créateur a fait cela avec eux sur Son compte et nous pouvons seulement être désolés pour eux.
Il est nécessaire d’aller de l’avant et seulement faire tout son possible pour sortir de soi-même dans le groupe. Le congrès de Krasnoïarsk nous a beaucoup aidé, plus que dans tout autre congrès. Qui plus est, nous nous consacrons au grand et très utile travail en provoquant un intense sentiment de jalousie à l’ensemble de notre « monde kabbalistique», il est dommage qu’ils ne soient pas avec nous. Cela me rend très heureux.
Ils ont vraiment de quoi être désolés et je pense que c’est dommage qu’ils n’étaient pas là, même s’ils ont participé à toutes les activités pratiquement. Je ne veux pas éteindre en aucune façon la sensation de douleur qui reste avec eux.
Mais d’un autre côté, si nous nous connectons à eux, alors ce sentiment de jalousie envers nous se connectera à nous et nous allons recevoir cet immense désir d’eux que nous avons enflammé en eux. Et ils recevront de nous cet atteinte que nous avons découvert et auquel nous avons aspiré ici. Ainsi, grâce à cet enrichissement mutuel, chacun d’entre nous s’élève. Par conséquent, nous invitons tout le monde à se connecter partout dans le monde à une grande étreinte.
Du Congrès de Krasnoyarsk 16/06/13 6ème cours
Question : Tandis que je parle avec les amis, d’une part je ressens que nos cœurs sont proches et d’autre part, il existe une compréhension que je cherche comme dans un gouffre et je ne sentirez jamais plus personne complètement. Nous sommes si différents : chacun avec son propre ego qui interfère parfois et est gênant , et de temps en temps il est utile et nous permet d’être les uns avec les autres. Comment pouvons-nous franchir ce point afin que nos « vélos » aillent enfin de l’avant et que nous remontions sur eux sans tomber ?
Réponse : Pour cela, on a besoin de ressentir qu’en se sentant comme le plus petit, on entre parmi les amis et n’avons besoin de rien d’autre. On doit sentir « qu’ils sont si grands, que je veux les serrer parmi eux, et qu’il y aura de l’espoir que je puisse aller de l’avant avec eux. » Il y a un grand bonheur si une personne se ressent de cette façon.
Question : Mais ici l’opposition s’élève. Devons-nous simplement l’ignorer ?
Réponse : Vous avez besoin de travailler avec elle, sans s’opposer à elle, mais essayez simplement d’écouter les amis.
Regardez d’où viennent les gens pour assister à la convention, la quantité d’énergie, de temps, d’efforts et de moyens qu’ils ont dépensé, regardez où ils vivent et comment le Créateur les a choisis. Si vous les regardez de l’extérieur, vous ne verrez pas des personnes belles ou intelligentes. Chacun a une personnalité différente, etc…
Si vous creusez un peu à l’intérieur, c’est le travail ! Vous verrez qu’à l’intérieur il y a l’étincelle du Créateur qu’Il a placé en chacun d’eux. Bien sûr, il doit y avoir du respect et de la crainte dans le fait que sans eux, vous êtes perdu.
Vous devez comprendre cela. Vous devez y penser car la pensée augmente le désir. Quand le désir est petit, avec l’aide des pensées que vous développez constamment, il grandit ensuite et devient quelque chose de fort. Mais je parle d’une sensation qui est très claire et précise. Si vous n’entrez pas dans un « wagon commun » général, alors vous restez sur le bord de la route. Vous devez pousser, serrer les amis, afin de ne pas vous perdre parmi eux.
De la Convention de Krasnoïarsk du 14/06/13, Leçon n°2
Dans la première moitié du 20e siècle, le Baal HaSoulam a écrit au sujet de l’unité du monde et de la crise que l’humanité aurait à passer. Il y avait des moments graves. Deux guerres mondiales se profilaient dans le monde entier. En général, la situation était évidente et c’est pourquoi Baal HaSoulam a signalé qu’à partir de 1995, la sagesse de la Kabbale serait requise par les masses, que les gens l’étudieraient sérieusement et en grand nombre.
Naturellement, il s’agit d’un long processus. Ce n’était pas exactement en une année que la « cloche a sonné» et que tout le monde se précipita vers la Kabbale comme dans les portes ouvertes d’un magasin. Qoui qu’il en soit, c’est quand même arrivé.
En prévision d’événements futurs, Baal HaSoulam écrit ses travaux sur le développement de l’humanité. Parmi eux, le principal est une collection très intéressante, essentiellement un livre qui est appelé «La dernière génération. »
Après le Rabash j’ai hérité des archives du Baal HaSoulam – ce qui avait survécu, et qui n’avait pas été volé ou perdu. J’ai trouvé les fragments de ces archives dans le sous-sol sous une telle forme que peut-être tout ne pouvait pas être restauré, mais certaines parties pouvaient l’être. Basé sur eux, nous avons créé le livre, La dernière génération.
Dans ce livre, Baal HaSoulam décrit le principe de base de la vie de la société future. Elle se compose de sketches et des dossiers individuels qui sont regroupées d’une manière ou d’une autre. Un travail de recherche approfondi a été fait pour les recueillir. Bien sûr, nous n’ajoutons rien à ce qui était écrit là, mais à la fin nous tirons nos propres conclusions.
Dans l’ensemble, à partir de ce livre et d’autres œuvres du Baal HaSoulam comme «La garantie mutuelle » etc., nous comprenons que les gens doivent changer leur monde quand ils sont déçus par leurs propres forces, de leur capacité à faire quelque chose avec elle. Quand beaucoup sont surmontés par un manque de compréhension, vient alors le temps de tout leur expliquer.
Nous nous trouvons dans cet état. Chaque année, le monde réalise de plus en plus son désespoir, l’impuissance, l’inutilité, et ainsi de suite.
En conséquence, il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous devrions aller dans le monde, en premier lieu, comme les kabbalistes le soulignent, parce que c’est la volonté du Créateur et nous ne pouvons pas inventer nos propres objectifs, des intentions et des excuses. Si ca a étét indiqué, cela sera fait.
Par nature, je suis heureux de m’asseoir dans mon bureau faure des recherchesn tranquillement et rédiger quelque chose. C’est mon caractère. Cependant, la vie nous force et cela ne peut pas être fait.
Quand j’ai écrit mes trois premiers livres en 1983, Rabash a commencé à me traiter différemment. Il a vraiment vu que non seulement j’étudiais diligemment et j’étais constamment avec lui comme un élève et assistant, mais j’avais fait des efforts en matière de diffusion. C’était un bon signe pour lui. Ce n’était pas facile en ces années-là. Je republié ces livres en 1990 en russe à Novossibirsk. Ils ont été vendus. Le quatrième livre a été « Connaissance des mondes spirituels » et d’autres livres ont suivi.
La diffusion est le moment le plus important pour le Créateur. Il ne considère pas une personne qui ne pense qu’à elle-même. Il l’ignore, d’ailleurs, Il la méprise.
En revanche, une personne qui investit sa force dans la diffusion reçoit une aide spéciale du ciel. Après tout, elle ouvre la voie aux autres à travers elle-même, semblable à Bina qui travaille pour corriger les Partsoufim inférieurs. C’est pourquoi il reçoit tout pour tout le monde, la lumière, la connaissance, et la force passent par lui.
Ainsi, la diffusion est notre activité principale. Si nous parlons de l’amour et du don, quel genre de réalisation du principe de l’amour pour l’autre comme pour soi-même pourrait exister sinon par la diffusion et l’enseignement de la sagesse de la Kabbale?
Cela est nécessaire, sans aucun doute. Cependant, c’est seulement pour un petit groupe de gens qui ont le point dans le cœur, l’embryon du récipient spirituel indépendant (Kli) et une partie indépendante de l’âme. Vous verrez le système de l’ensemble de notre désir créé. Chaque organe contient ces particules. Ils sont peu nombreux. En substance, c’est vous et moi, ainsi que toutes les générations précédentes de kabbalistes.
Cependant, c’est une très petite partie. De même, chaque point du corps est un minuscule morceau du cerveau qui reçoit et traite les informations. Chaque organe a des particules qui assurent la communication avec le centre de contrôle et le centre lui-même est dans la tête. C’est comme un tout petit « pois », pratiquement un microprocesseur qui traite de tout ce qui se passe dans le corps ainsi que toutes sortes de connexions connues et encore inconnues. Ses représentants, répartis sur tout le corps, sont les plus importants pour n’importe quel organe parce qu’ils l’activent.
Ainsi, nous sommes ces pièces, et c’est pourquoi nous ne devrions pas nous attendre à ce qu’il y ait beaucoup d’entre nous. Ainsi, comme il est écrit dans la Torah: «Vous étiez la plus petite de toutes les nations. » Il est important de se rappeler que la Torah ne se réfère pas aux Juifs. La Torah se réfère à Israël et comme nous le savons « Israël » signifie « droit à Dieu» (Yashar El). Ces personnes sont peu nombreuses.
Ainsi, l’Académie internationale d’enseignement et de diffusion de Kabbale se développera davantage, mais il ne faut pas s’attendre à voir beaucoup de gens à faire la queue devant les portes. Cependant, dans tous les cas, nous devons développer ce système et le soutenir. Il est souhaitable d’enseigner à tous ceux qui veulent étudier. Cela est évident.
Nous ne vérifions pas les gens pour savoir s’ils ont un point dans le cœur. Vous voulez, étudiez, vous ne voulez pas, n’étudiez pas. Une personne participe à un certain nombre de leçons. Il ne voulait pas et partit. Ce n’est pas grave, il a quelque chose. Les portes sont ouvertes à tous.
Cependant, seulement nous pouvons réaliser la diffusion la plus importante, ceux qui ont le point dans le cœur. Nous sommes dispersés partout dans le monde comme dans les organes du corps humain. Nous sommes les « particules du cerveau» dans ses différentes parties. On nous a donné la tâche de gérer la correction de l’humanité et nous devons le faire et nous devons construire une nouvelle société. Nous sommes des pionniers, la première génération qui étudie afin d’enseigner aux autres la Kabbale et l’éducation intégrale. Le monde a besoin des deux.
C’est ce que nous devons faire, ne négligeant pas notre tâche d’étudier afin de connaître et de partager nos connaissances avec les autres dans la forme dans laquelle ils le veulent. Comme il est écrit: «Eduque le garçon d’après ses dispositions», c’est à dire, d’après ce qu’il désire. S’il ne veut pas étudier le système du monde supérieur, alors ne lui enseignez pas. Cependant, s’il veut améliorer son état, sa vie quotidienne terrestre, cela est bon. Dans cette optique, il est nécessaire de lui enseigner.
Du Congrès de Krasnoyarsk 14/06/13, 4ème cours
Question: Nous disons que nous devrions ressentir du plaisir dans l’ami. Supposons qu’une personne aime le pouvoir et se complait dans son pouvoir dans le groupe. Dois-je apprécier ce défaut en lui?
Réponse: S’il était un membre de votre famille, votre enfant, apprécieriez-vous le fait qu’il se comporte de cette façon?
Commentaire: Je le réprimanderai.
Réponse: Une réprimande devrait être donnée non pas directement mais par implication, avec soin, afin qu’il comprenne qu’il doit se comporter différemment. Ce serait mieux pour lui et pour les autres.
S’il fait vraiment tant de mal au point de perturber le groupe et apporte des pensées étrangères, des idées étrangères, et s’il commence à proclamer une nouvelle voie, alors il n’a pas sa place dans le groupe. Alors, la conversation est courte – l’expulser du groupe.
Il y a seulement deux raisons à l’exclusion d’un ami du groupe: S’il va à contre-courant général du groupe ou de l’enseignant et cela endommage le travail collectif, ou s’il perturbe l’unité du groupe.
Dans ce cas, le pire, c’est s’il sépare les familles. J’ai entendu dire que ces problèmes existent et j’avertis fermement que cela ne doit pas se produire. Faites ce que vous voulez, mais la famille de l’ami est sacrée parce que la famille est l’unité fondamentale de la société corrigée, elle devrait être corrigée, et il ne peut y avoir aucune excuse.
La violation de ces deux principes nous empêche de progresser parce que la famille est la cellule du groupe et notre idéologie est le vecteur du groupe.
Fondamentalement, ce sont les lois spirituelles. Alors, gardez à l’esprit que si ces choses se produisent, alors elle doivent être éradiqués bientôt sans aucunes questions ou des discussions, ce n’est pas négociable.
Du Congrès de Krasnoyarsk 16/06/13, 5ème cours