Category Archives: Egoïsme

Un changement de conscience

Dr. Michael LaitmanNous avons toujours cru que l’amour des amis, le groupe, et la  diffusion sont des jeux pour les enfants, avec lesquels nous sommes obligés de traiter. Beaucoup d’entre nous pensent encore: «Cela concerne ​​le monde supérieur, alors que nous devons gérer une sorte de diffusion. Pourquoi devrais-je offrir cela aux gens? Pourquoi dois-je faire cela? »

Mais peu à peu, sous l’influence de la Lumière Supérieure, dans notre conscience, la reconnaissance de ce qui se passe en nous change. C’est seulement après plusieurs années qu’une personne commence à comprendre que la mise en œuvre de la méthode n’est remplie que dans sa connexion aux autres, que le monde spirituel n’est pas quelque part sur ​​l’océan, ou ailleurs, mais qu’il est ici. Vous avez juste à vous changer vous-même ainsi que votre perception interne ; maintenant vous voulez tout pour vous, mais vous devez atteindre l’état opposé, sortir de vous-même, et au lieu de viser l’intérieur, l’objectif est à l’extérieur.

La reconnaissance du fait que tout dépend de votre attitude intérieure envers le monde est un changement très significatif. Il faut vraiment à la Lumière beaucoup de temps pour nous influencer.

Chaque cours, chaque ajout, est une autre infime partie de la Lumière environnante qui nous influence à partir d’une distance qui  se rapproche de nous.

Il y a de grands changements qui ont lieu tout le temps. Mais ils sont tellement nombreux qu’il faut plusieurs années.

Dans le passé, il  fallait de nombreuses années, disons 20 ans. Aujourd’hui, cela peut  se limiter à quelques années. Il se  peut très bien que lorsque les masses l’atteindront, même un tout petit peu, en y aspirant et en faisant des efforts dans ce sens, cela prendra moins de temps.

Néanmoins, c’est un passage dans la conscience, dans notre reconnaissance, car vous ne pensez plus  en termes de temps et de distance comme si le monde d’En Haut était quelque part au loin. Vous comprenez déjà que c’est ici, et c’est tout simplement votre attitude à son égard et la façon dont vous pensez qui le  crée.

De KabTV, les « Fondements de la société intégrale », 08/04/2012

Le point de référence spirituel

Dr. Michael LaitmanIl est dit : «Ceux qui aiment le Seigneur, haïssent le mal. » C’est-à-dire, on nous donne un point de référence : Si vous êtes dans un état d’amour pour le Créateur, alors vous détestez le mal, l’égoïsme, et cela devrait être ressenti simultanément, sinon, vous vous écartez de la direction. Vous pensez que vous aimer le Créateur, mais si vous ne ressentez pas en même temps une haine pour l’égoïsme, alors, vous n’avez pas de direction, celle-ci disparaît. Afin de l’aligner, pour en faire une ligne droite, vous devez d’une part, la renforcer dans une haine pour le mal, et ensuite la deuxième étape sera précisément d’atteindre l’amour pour le Créateur. Nous ne savons pas ce qu’est le Créateur, ni l’amour pour Lui. Mais si nous commençons par la haine de l’égoïsme, on a alors déjà une direction.

Il est dit dans ce cas : «Ceux qui aiment le Seigneur haïssent le mal», et ils sont ceux que le Créateur sauve de ce mal. Par conséquent, notre travail est de rejeter et de repousser l’égoïsme et d’attirer le bien, le don et l’amour.

Du Congrès de Vilnius 25/03/12 , Leçon 5

Suis-je un juste ou un pécheur ?

Dr. Michael LaitmanQuel rapport y-a-t-il entre la haine du mal et être sauvé du mal ? D’une part, tout simplement en étant humain, nous comprenons que lorsque je déteste une chose, je m’en éloigne. Cela me garde et me protège, m’aide à être sauvé du mal. Mais cela ne fonctionne pas dans le spirituel. Là, il faut évoquer la Lumière supérieure, afin de me corriger.

Il y a une autre instruction pour comprendre cela, stipulant que le monde est créé uniquement pour eux états ; soit l’état, la perception et la compréhension du mal absolu, soit l’état de la bonté absolue. Il n’y a pas d’autre option. En d’autres termes, le monde est créé soit pour les pécheurs absolus ou les justes absolus, c’est l’un ou l’autre, il n’y a pas de troisième option. C’est pourquoi il est pire d’être un juste incomplet qu’un pécheur absolu. Comment est-ce possible ? C’est ce qui est écrit. Alors, que nous montrent les enseignants?

Le fait est, écrivent-ils, que du point de vue du Créateur il n’y a rien au monde qui puisse avoir une double signification ; à la fois un peu de bonté et un peu de mal. Du point de vue du Créateur seul l’absolu existe – soit la bonté absolue ou le mal absolu, le désir de donner absolu ou un désir de recevoir absolu.

Pour cette raison, quand une personne souhaite avancer vers le but, elle n’a pas le droit d’accepter qu’il y ait un peu de ceci et un peu de cela en elle ! C’est la pire des qualités, le pire état !

L’accepter est une mauvaise qualité. Etre dans cet état et vous consoler qu’il n’y a rien d’horrible à ce sujet est un mauvais état : Il y a un peu de ceci et un peu de cela en moi, je ne suis pas meilleur ou pire que les autres, il y a ceci et cela. Quand je me console avec de telles pensées, je ne serai ni capable d’atteindre l’état de pécheur absolu ou de juste absolu. Quand je ne parviens pas à atteindre ces états, je reste suspendu à quelque part et n’ai aucun point de référence pour pouvoir progresser.

Du point de vue du Créateur, il n’y a pas de différence entre le bien et le mal. Il n’y a pas de double sens, dans Sa perception : absolument tout est bon.

Dans notre état, dans notre monde, quand une personne commence à percevoir que tout vient du Créateur, elle analyse alors déjà son attitude envers le monde. Si tout vient du Créateur, soit je vois que le monde vient d’une bonne, éternelle et parfaite source, soit je vois que le monde est plein de souffrances, de contradictions, et qu’il est absurde. Et si je le vois ainsi, alors je ne crois pas, ne sens pas et ne reconnais pas que le monde est vraiment éternel, parfait, et bon, comme Celui qui l’a créé et remplit.

Pourquoi avons-nous besoin de cela ? Lorsque, dès le début, nous percevons le monde comme parfait, bon, éternel, et plein de lumière, alors le problème est en nous, dans notre perception du monde, dans nos sensations. Quand je sens qu’il est opposé à cet absolu que je suis capable d’imaginer, alors je m’évalue moi-même, j’évalue mes qualités, comme étant opposées et égoïstes. Cependant, quand je ne vois rien de bon dans le monde, alors je suis un pécheur – je ne justifie pas le Créateur, je L’accuse de l’avoir créé ainsi. Et si je ne ressens ni l’un ni l’autre, alors je ne reconnais même pas le fait qu’Il existe, qu’Il a créé et maintient tout cela ; en d’autres termes, je nie la présence de la force supérieure.

Une personne doit bien comprendre son attitude envers le monde d’où elle vient, et ce qu’il est par rapport au Créateur.

Du Congrès de Vilnius 25/03/12, Leçon 5

A quel point ne suis-je pas corrigé ?

Dr. Michael LaitmanLe monde qui nous entoure est dans un calme absolu, rempli entièrement de la Lumière supérieure. Nous devons corriger nos sentiments, notre organe de perception. Il n’y a rien hormis Lui. Que voulez-vous?! Il est ici, en face de vous, autour de vous, en vous.

Eliminez votre «moi», et vous commencerez à ressentir quel genre de monde nous entoure, sous forme de Lumière environnante (Ohr Makif), et quel genre de monde est en nous, sous forme de Lumière intérieure (Ohr Pnimi). Il suffit d’enlever la séparation, et tout ira bien.

La séparation s’annule par la restriction et ensuite par l’écran. Au début, l’égoïsme est annulé, et la Lumière passe à travers vous librement. Cet état est appelé « Ibour » (conception), un état dans lequel vous êtes à l’intérieur du récipient maternel, lorsque vous êtes complètement entourés et que vous existez à l’intérieur de Mère Nature, le Créateur.

Et puis vous commencez à grandir comme un embryon à l’intérieur de votre mère, vous naissez, et vous continuez à vous développer. Lorsque vous commencez à convertir votre égoïsme en désir de donner, à la ressemblance du Créateur, alors quelque chose qui existe indépendamment, à l’image de la Lumière, sort de vous. Vous n’obstruez pas la Lumière qui passe à travers vous, mais vous l’amplifiez.

Seulement à partir de la donnée initiale de « il n’y a rien hormis Lui » nous continuons à nous accorder sur le fait que le monde est rempli de bien absolu. Si je ne ressens pas cela dans le cœur, les désirs, et ne le comprends pas entièrement par l’esprit, je ne suis pas corrigé. Alors, je découvre à quel point je ne suis pas corrigé.

Ces états sont généralement intermédiaires et nécessitent un développement ultérieur. Cela se fait dans le groupe. Quand je fais un effort et que je cherche explicitement à établir des relations harmonieuses avec les amis, alors je verrai tout de suite voir à quel point je ne le veux pas ! Mon égoïsme se manifeste instantanément, m’éloigne des amis. Cela se produit naturellement. Et je découvre que je suis un pécheur, et un grand pécheur. Alors, j’ai l’opportunité d’avancer encore et ainsi de demander la correction. C’est le prochain la prochaine étape et le point de référence suivant.

Le premier point de référence est «il n’y a rien hormis Lui. »

Le second point de référence est de voir que tout est bien absolu à travers cette lentille, comme à travers un télescope.

Le troisième point de référence est le groupe, à travers lequel je dois tout voir, afin de parvenir à comprendre clairement si je suis un pécheur ou un juste.

Il n’y a pas d’états intermédiaires. Nous devons les éviter. C’est l’apaisement qui ne nous mènera nulle part. Nous ne faisons que  perdre du temps !

Du congrès de Vilnius leçon 5 du 25/3/12

La pyramide économique

Dr. Michael LaitmanAu cours des plaies d’Egypte, le Seigneur dit à Moïse : « Va vers Pharaon, car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour que je puisse leur montrer mes signes » (Exode 10:1). Grâce aux coups que reçoit notre égoïsme, le Créateur se développe entre nous. Il se révèle sur ces «indications», ces signes, lorsque nous découvrons dans notre désir égoïste comment tout est contrôlé, dépendant, et sans pouvoir. Oui, l’égoïsme règne sur nous, mais en fait, c’est stupide. Sa faiblesse physique et morale nous est révélée.

Autrefois, l’égoïsme nous a fait avancer, nous a aidés à construire notre vie. Mais à la fin, il s’avère qu’en l’utilisant, nous obtenons des résultats négatifs clairement visibles. Et même si la masse ne veut rien savoir à cause de son étroitesse d’esprit, il suffit de regarder les actes de l’humanité, pour s’apercevoir que celle-ci se détruit vraiment elle-même et détruit la nature.

Si nous observions un tel développement des événements sur une autre planète, nous conclurions que ses habitants ne sont pas des êtres sensibles. Il semble que quelque malheur leur ait ôté tout esprit, et qu’ils aient commencé à couper la branche sur laquelle ils sont assis, pour bloquer le canal qui les nourrit.

Encore vingt à trente ans de plus, et l’humanité restera sans rien. Nous avons créé un monde terrible, une pyramide de gain sans fin, qui génère des bénéfices en ajoutant de plus en plus de nouvelles personnes. Une fois cette croissance épuisée, tout s’écroule. Cependant, tant que la poche est encore pleine, l’homme continue de jouer.

L’économie mondiale est construite par les Américains sur le principe de la pyramide, le principe d’enrichir son sommet au détriment d’une production et consommation croissante. Mais voici le crash : Il n’y a plus de place pour le développement, et ainsi rien d’autre ne peut arriver, que l’effondrement de la pyramide. Une société de consommation basée sur le pouvoir d’achat a pris fin. On ne peut plus écouler la production, on ne peut impliquer plus personne ; la Terre est ronde et pas si grande. C’est intéressant de voir comment des parallèles sont apparues entre notre pyramide et l’ancienne Egypte, le pays des pyramides.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/12, Écrits du Rabash

Un maximum de plaisir avec un minimum de souffrance

Dr Michaël LaitmanJe voudrais parler de condition que la nature met devant nous: nous devons arriver vers l’amour absolu entre tous les sept milliards de personnes dans le monde.

Est-ce que cette condition est immuable? Pouvons-nous la réaliser? Est-ce vrai que si on obtient au moins un succès partiel, si on progresse dans cette direction, alors on verra peu à peu que tout ce qu’on fait est à notre avantage, en nous changeant, notre environnement et toute notre vie pour le mieux?

La nature de chaque personne est de se soucier de soi même. Un être humain est incapable de penser à autre chose. Si on examine, on observe toutes nos actions, on peut voir que nous avons besoin d’énergie pour les réaliser. Même pour le simple mouvement, par exemple lorsque je déplace ma main d’un endroit à l’autre je dois dépenser de l’énergie. Cependant, cette énergie peut surgir et me servir seulement à la condition que je puisse en tirer un intérêt de cette action.

Ainsi, nous avons la condition suivante: chaque déplacement  interne des atomes et des molécules, chaque geste, chaque mouvement dans mes sensations et ma raison exige que je voie le bon état, qui sera le résultat du processus. Je perçois tout dans ma vie de cette façon.

J’accomplis certaines actions instinctivement. Par exemple, assis sur une chaise, je ne pense pas quelle position adopter, dans une conversation je ne pense pas à propos de l’intonation. Dans la plupart des cas, tout se réalise selon des calculs internes. Et à l’intérieur de moi j’ai le désir égoïste de me sentir bien. C’est ce que je vois comme le résultat souhaité de toutes mes actions.

L’espoir pour mon bien-être agit tout le temps et me confirme dans les états que je ressens. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je dise – tout cela seulement pour trouver les meilleurs moyens pour me sentir bien. Je veux manger, dormir, me promener, je suis obligé de travailler pour subvenir à mes besoins, etc. Tout cela uniquement pour que je puisse profiter quelque chose de ces actions. En fait, c’est l’essence de ma vie: comment atteindre le plus grand bénéfice avec un minimum de souffrance et un maximum de plaisir, pour se remplir de tout ce qui est possible.

Comment puis-je me remplir? Cela dépend de l’éducation, influence de l’environnement, l’échelle des valeurs, et aussi de mes habitudes qui deviennent une seconde nature: je vis et fais  ce qu’on m’a habitué à faire, même si ce n’est pas naturel. Et je vis ainsi, en faisant presque tout dans ma vie pas parce que je le voulais à l’origine, mais parce que la société dans laquelle je vis, les parents, les enseignants m’ont appris de vivre ainsi. En conséquence, j’agis automatiquement, sans avoir besoin de la puissance de la pensée.

Il y a aussi d’autres choses dans la vie, je suis obligé de les faire et cela exige des efforts intérieurs, quand je dois me convaincre que cela vaut la peine. Par exemple, le réveil sonne et je me lève, mais je veux dormir. Peut-être que mon travail est difficile et inintéressant, mais je sais qu’après une journée de travail épuisante je reviendrai vers ma famille, dans une atmosphère chaleureuse et confortable, je pourrai me détendre et me sentir bien. Pour ressentir cette sensation il faut payer, alors je travaille.

Toutes mes actions, tous les contacts avec certaines personnes et les distances que je prends avec les autres, également conçus pour créer une atmosphère plus agréable.

Donc, je suis tout le temps préoccupé pour me sentir mieux. Telle est la nature de chacun de nous, et elle se réfère à un niveau «animal». En fait, la nature inanimée, végétale et animale aspire tout le temps vers un meilleur état, vers de meilleures conditions.  Pour toutes les créatures il semble que cette condition est équilibrée, qu’elles n’y sentiront pas de pression ou d’attraction vers un autre côté, mais où elles seront en harmonie avec ce qu’il leur semble une vie meilleure.

Il s’avère que toute ma vie je respecte la « loi de la vie meilleure ». Il s’agit d’une condition dans laquelle nous existons, et notre nature égoïste nous ordonne continuellement de la respecter.

De la discussion sur la nouvelle vie n°13, 11/01/2012

La Torah parle de mon parcours

Dr. Michael LaitmanNous devons essayer d’imaginer que toute la réalité se situe dans une personne et que la Torah nous parle  d’elle. Ainsi, tous les progrès se déroulent  dans un seul désir, un seul homme, à partir du moment même où il commence à se connaître, jusqu’à ce qu’il s’attache lui-même au Créateur,  au chemin qui mène à la révélation de la force supérieure. Sur le chemin, il passe par toutes sortes d’états. Il doit essayer de classer ces états, de les définir comme «Babylone», «pays de Canaan », les niveaux de «Abraham», «Isaac», et «Jacob», l’entrée en Egypte, et de l’esclavage en Egypte.

Tout cela se passe dans un seul désir, dans un seul homme, et c’est seulement l’attitude des états dans lesquels il se trouve qui change. Il commence au niveau de Jacob dans lequel il commence à découvrir le mauvais penchant, les travaux de la « ligne gauche ». A son encontre, il commence à travailler avec la« ligne droite ».

Cela signifie que la préparation faite à partir d’En-Haut  qu’on appelle les «pères» a pris fin, et la période des «fils» commence quand la personne commence à se développer. Elle se familiarise avec son ego de plus en plus jusqu’à atteindre la sensation et la reconnaissance qu’elle est dans l’esclavage de l’ego.

Puis, elle commence à travailler contre lui, et demande à la Lumière de la corriger .Une personne subit ces deux formes de développement, le travail avec les deux lignes et le stade qui  le précède, même avant d’entrer dans le monde spirituel, avant de commencer à travailler pour le bien du don sans réserve (Lishma).

De la première partie du cours quotidien de Kabbale du 23 avril 2012, Écrits du Rabash

«La dette du gouvernement américain augmente quatre fois plus vite que le PIB »

Dr. Michael LaitmanAvis (De mybudget360.com ): « Le marché mondial est maintenu grâce à la bande de scotch de la dette massive. La solution pour une grande partie de la crise de la dette européenne a été simplement d’ajouter plus de dettes à la situation actuelle. En d’autres termes, résoudre le problème de la dette avec plus de dette. Tout cela ne fait que retarder l’inévitable. L’espoir est en quelque sorte que le PIB dans ces pays va croître assez rapidement pour payer des dettes existantes, mais le montant de la dette est si énorme que c’est mathématiquement impossible sans l’inflation des monnaies. Même les Etats-Unis sont embourbés dans les niveaux énormes de la dette et le rythme de la dette en expansion est de loin supérieur à la croissance du PIB.

« Cette dette, par définition, n’est pas viable. Si quelqu’un était honnête à ce sujet, il se rendrait compte que nous ne paierons jamais ces 15 billions de dollars de dette active.

« Contrairement au secteur bancaire, le désendettement se produit au niveau du ménage. Le seul domaine où cela ne se produit pas c’est dans le marché corrompu des prêts étudiants qui ne cesse de croître dans un autre bulle basée sur la dette. »

Mon commentaire: Autrefois on disait en Russie: « la guerre va tout effacer ». C’est ce qu’ils espèrent.

L’obsession de l’argent endort les gens

Dr. Michael LaitmanAvis ( Bruce E. Levine , psychologue clinicien, auteur de « Levez-vous, debout ! » : unir les populistes, dynamiser les vaincus, battre l’élite corporative ): « La préoccupation de l’argent n’a rien de nouveau dans notre culture, mais les Américains ne sont–ils pas en train de devenir encore plus centrés sur l’argent, et cela ne nous endort-il pas, en nous rendant incapables de résister aux injustices? 

« Une société centrée sur l’argent est celle dans laquelle l’argent est au centre de pratiquement toutes les pensées, les décisions et les activités. Une telle société … contraint même les non-avides à se concentrer sur l’argent au détriment de sacrément presque tout pour survivre. 
«Tant la cupidité que la peur rend quelqu’un plus centré sur l’argent, et ces dernières années, il est devenu socialement plus acceptable d’être avide et c’est chose de plus en plus courante face à l’insécurité financière. 

«Aujourd’hui, presque tout le monde, même les enseignants et les postiers, perdent la sécurité de l’emploi. Aujourd’hui, je vois les soucis d’argent, plus que toute autre chose, déclencher des crises de panique, la dépression, et l’abus d’alcool. Les discussions d’argent sont même arrivées à dominer des séances de conseils familiaux, où les élèves du secondaire  parlent de plus en plus de leur peur de devenir des perdants financiers, et les parents craignent que leurs enfants gâchent leur vie en accumulant des  dettes de prêts estudiantins, tout en poursuivant des domaines où il y a peu d’emplois rémunéré décemment . 
« Pas plus tard qu’en 1936, un président des États-Unis en exercice concourant pour la réélection savait que c’était tout à fait populaire de faire dégager l’élite des cupides et des égoïstes :« Nous savons maintenant qu’un gouvernement  organisé par l’argent est tout aussi dangereux qu’un gouvernement organisé par la foule. Jamais auparavant dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat tel qu’elles existent aujourd’hui. Ils sont unanimes dans leur haine qu’elles me vouent -et je me réjouis de leur haine. »

Ce fut Franklin D. Roosevelt, le 31 octobre 1936. Son discours contraste avec la réponse du président Barack Obama dans un extrait d’interview par « Bloomberg  BusinessWeek » et le journal de Wall Street  en février 2010: «Tout d’abord, je connais ces deux personnes. Ce sont des hommes d’affaires très avisés. Et moi, comme la plupart des Américains, ne rechigne pas devant le succès des gens ou celui de la richesse. Cela fait partie du système du marché libre …. » 
« Donc, cela ne devrait surprendre personne que les Rolling Stones fassent des concerts d’entreprise, y compris un il ya une décennie dans lequel ils ont gagné 2 millions de dollars pour divertir les embouteilleurs de Pepsi à Hawaï. 
« Tout aussi répandu, et probablement encore plus responsable de la dissipation de l’énergie rebelle, c’est lorsque des chansons des artistes perçus comme rebelles sont employées comme musique de fond dans des publicités, comme des propagande auprès des auditeurs en associant leur demande instamment rebelle aux produits de consommation. 
« La spiritualité, la musique, le théâtre, le cinéma, et d’autres arts peuvent être des forces révolutionnaires, mais la commercialisation brutale de ces derniers a endormi leur capacité à dynamiser la rébellion. Alors maintenant, sacrément presque tout -et pas seulement la religion organisée – est devenu l’«opium du peuple. » 

Mon commentaire: L’égoïsme dirige toute notre vie, et il n’y a rien, sauf le gain personnel derrière nos actions, même celles les plus «altruistes». Nous pouvons nous élever au-dessus de notre nature dans la propriété du don sans réserve uniquement sous l’influence de la force de la «Lumière  ».

Le résultat spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le processus spirituel est-il si physiquement pénible pour les femmes? Quand sentirons-nous le résultat, après tout, le congrès ne se termine pas, il continue?

Réponse: Je crois que chaque personne peut sentir le résultat dans la mesure de son désir, dans la mesure de sa participation constante.

Nous sommes constamment en train de faire des examens, des analyses intérieurs; c’est comme si nous tirions et extrayions de plus récentes définitions et sensations de l’intérieur, que nous utilisons pour construire et former le nouveau sens, appelé l’âme.

Cela se  fabrique à partir d’une manière spécifique que je combine avec d’autres, peut-être grâce à des moyens plus ou moins agréables, à travers nos différentes sensations, etc. Il s’agit d’un organe intégral. Plus nous sommes actifs dans la connexion les uns avec les autres dans le but de révéler l’intégralité, mieux nous révèlerons notre unité mutuelle, et dans cette mesure le Créateur se manifestera dans ce domaine comme une force commune, conformément à la loi de la similitude des qualités.

Il n’y a rien d’autre à faire pour nous, sauf agir dans ce sens. Ceux qui le sentent, le sentent ; et ceux qui ne le sentent pas, ne le sentent pas. Aujourd’hui, cette possibilité est donnée pratiquement à tout le monde: aux hommes et aux femmes. Essayez de vous déplacer plus clairement vers cela. 

Du cours virtuel du  26/02/12.