Category Archives: Kabbale

Aborder la question du sens de la vie

198Il y a deux états chez une personne : lorsqu’elle résiste à la qualité spirituelle et lorsqu’elle accepte de se construire pour ressembler au Créateur.

Tant qu’une personne travaille dans son égoïsme et que la souffrance ne l’oblige pas encore à commencer à réfléchir sur le sens de la vie, sur le sens des coups, « Pour quoi faire, pourquoi ? Est-ce que ça vaut la peine de vivre? », alors elle résiste naturellement à la qualité du Créateur.

Mais les coups internes l’amènent à réfléchir à propos du sens de la vie. En effet, cette question n’a rien à voir avec le bien-être corporel ni même avec les problèmes physiques. Elle surgit et c’est tout. Il n’est pas nécessaire d’avoir des prédispositions particulières ou des circonstances extérieures pour cela.

Si de telles questions émergent chez une personne, elle commence alors à aborder progressivement l’étude du sens de la vie. Cela la conduit à la découverte du Créateur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les manipulations du kabbaliste » du 22/04/2011

La force du désir

506.2Question : Si une personne ressent une certaine influence de votre part, ressent votre énergie, cela affecte-t-il l’accélération de sa compréhension de la spiritualité ?

Réponse : Cela dépend uniquement de son travail.

Question : Comment ça s’est passé pour vous avec votre professeur ?

Réponse : Nous étions accordés l’un à l’autre : moi avec lui, et lui avec moi ! Nous travaillions à l’unisson ! Je voulais recevoir de lui, et lui voulait me transmettre ! Il travaillait pour former en moi tout ce qui est possible : remplir, combler, etc. Et j’étais en partie un récepteur passif, et en partie un récepteur actif.

Question : Comment avez-vous accepté d’en arriver là ?

Réponse : Nous ne l’avons pas fait. Il s’agit d’un désir. Il n’y a pas moyen de se mettre d’accord avec des mots ici. Il s’agit simplement d’un désir de s’annuler devant l’enseignant, et l’étudiant devient alors capable de recevoir de lui. Il est également nécessaire que l’enseignant ait le désir et la vision de ce qu’il doit vraiment donner à cet étudiant parce qu’il voit une possibilité de continuer la transmission spirituelle au monde dans le futur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – L’énergie spirituelle » du 21/04/2011

Comprendre les étudiants

213Question : Pouvez-vous comprendre les étudiants qui traversent différents états ?
Réponse : Bien sûr que je comprends mes étudiants ! C’est le cas de tous les kabbalistes.

Je me souviens de tous mes accès de colère, de mes hauts et de mes bas, et de ma relation avec l’enseignant. Rien de nouveau n’apparaît devant moi parce que mes élèves vivent ce que j’ai vécu. Je ne peux me souvenir que de moi et voir la même chose chez les autres. Tout le monde passe par les mêmes états.

Question : Votre perception de la leçon que vous donnez est-elle complètement différente de celle de l’élève ? Il est peut-être plus difficile pour lui de supporter ces trois heures. Si vous donniez des cours une fois par semaine, ce serait plus facile que trois heures par jour.

Réponse : En tant que professeur, je peux donner une leçon par jour, ce qui serait suffisant pour une norme professorale. Mais je ne suis pas professeur, je suis kabbaliste.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La magie de la leçon de Kabbale » du 16/04/2011

Un livre est un système de connexion à l’âme commune

504Un livre est un système de connexion d’une âme individielle à l’âme commune. C’est-à-dire à ce qui n’existe que dans la nature, à tout le système de l’univers, à toute la création commune.

La brisure de la création commune s’est produite à dessein afin que nous nous en déconnections et que nous commencions à nous connecter par nous-mêmes, car dans le processus d’union, nous commençons à nous adapter à ce système commun, au Créateur, à le corriger et à exiger des changements.

En nous corrigeant nous-mêmes, nous commençons à comprendre dans quel type de système nous avons existé, puis nous avons été spécifiquement déconnectés de ce système et jetés dehors pour qu’en nous y adaptant progressivement, nous puissions non seulement l’atteindre, mais aussi commencer à le gérer.

Un livre est un système de communication qui atteint un équilibre progressif, puisque la communication se manifeste par des propriétés d’équilibre. De même que dans notre monde, deux interlocuteurs s’accordent comme un émetteur et un récepteur où il doit y avoir des dispositifs identiques de part et d’autre pour que les deux se comprennent, c’est pareil ici : mon âme doit comprendre le système de l’âme commune.

S’il y a des propriétés communes entre elles, alors je suis relié à l’âme commune, à la création commune.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce qu’un livre ? » du 13/03/2011

L’espoir d’une génération

431.04Question : Aimiez-vous ou détestiez-vous votre professeur le Rabash, ou ressentiez-vous les deux ?

Réponse : Je l’aimais et le respectais beaucoup. Mais en même temps, j’avais parfois des périodes de frustration, « Eh bien, où est-ce ? Qu’est-ce que c’est ? Comment c’est ? » et ainsi de suite. Mais ce n’était pas de la haine. C’étaient des périodes de demandes qui ne se produisaient pas souvent. Cela aurait été mieux s’il y en avait eu plus car il faut exiger.

Lorsqu’un enfant exige de ses parents, il grandit plus vite. Il les force et grandit par lui-même. Il n’est pas bon qu’il ne veuille rien. Comment va-t-il grandir ? Les parents devraient inciter les enfants avec toutes sortes de jouets, de sons, et avec tout ce qu’ils peuvent. C’est la seule façon de les faire progresser. Il n’y a pas d’autre moyen. Il en va de même pour les adultes et les enfants.

Espérons qu’à partir de tous nos états, nous parviendrons à un dénominateur commun, précisément celui où nous sommes tous ensemble, et moi, eux et tous nos cercles dans le monde, nous nous rassemblerons dans un seul désir, comme les 5 doigts de la main, comme lorsque nous avons reçu la Torah au mont Sinaï.

J’espère que cela se produira. En principe, c’est l’événement le plus merveilleux qui puisse se produire. Le monde comprendra alors pourquoi il existe et il n’y aura plus aucun problème dans la vie d’une personne. Tout sera arrangé en ce qui concerne la possibilité de gravir l’échelle spirituelle jusqu’à la prochaine dimension, maintenant, aujourd’hui, et pour tout le monde.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La raison du succès » du 01/04/2011

La hiérarchie des âmes

962.4Question : Le Baal HaSoulam se sentait-il dépendant de ses élèves ?

Réponse : Le Baal HaSoulam est la plus grande âme qui a absorbé toute la Kabbale antérieure et nous l’a expliquée. Il s’agit d’un objectif spécial d’une âme spéciale.

Nous ne pouvons pas l’admirer, non pas parce que nous n’avons pas besoin de nous précipiter en avant, mais parce que nous et lui sommes des âmes différentes. Nous devons nous améliorer, et il nous a donné une méthode de correction et travaille avec nous encore aujourd’hui.

Vingt générations de kabbalistes, d’Adam à Abraham, d’Abraham à Rabbi Shimon, de Rabbi Shimon au Ari, et du Ari au Baal HaSoulam et au Rabash, travaillent avec nous et nous apportent la Lumière (Ohr).

Et nous la recevons déjà et essayons de la mettre en œuvre pour nous corriger. Nous sommes des âmes complètement différentes.

Question : Cela ne signifie-t-il pas que leurs âmes sont meilleures et que les âmes actuelles sont pires ?

Réponse : Il n’y a pas d’âmes meilleures et pires de quelque manière que ce soit et en rien. Il y a simplement un but basé sur la structure de l’âme commune.

Il y a des âmes qui s’élèvent en premier. On les appelle les ancêtres, les pères et les enseignants, et elles se terminent par le Rabash.

Depuis notre génération, il y a des âmes qui réalisent ce que nous avons reçu d’eux. Bien sûr, nous continuons à développer cette technique sur nous-mêmes et nous diffusons beaucoup de sources et de styles d’information différents. Mais en fin de compte, c’est la réalisation de ce que les kabbalistes précédents nous ont donné.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le rôle du kabbaliste » du 06/03/2011

Jusqu’à ce qu’une personne mûrisse

566.01Question : Pendant longtemps, le Livre du Zohar a été caché aux gens, et maintenant certains ont une attitude sceptique à son égard : « Eh bien, un autre livre est apparu… » Comment leur expliquer qu’il s’agit en fait d’un livre très important ?

Réponse : Il est impossible de l’expliquer. Jusqu’à ce qu’une personne reçoive un certain nombre de coups et mûrisse, il n’y a aucun moyen de le lui expliquer. Elle dira : « Mais je n’y crois pas ! » Eh bien, n’y croyez pas ! Vous apprendrez petit à petit. Il n’y a rien à faire.

Nous voyons qu’un grand nombre de personnes dans notre monde s’engagent dans toutes sortes d’absurdités ! Que peut-on faire avec elles ? Pouvez-vous approcher un individu et lui expliquer, lui montrer, lui révéler ce dont parle Le Livre du Zohar ? Il se détournera de vous et c’est tout. Mais lorsqu’il est frappé durement, il commence immédiatement à écouter. C’est ainsi que nous sommes construits.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Une nouvelle religion ? » du 04/04/2011

Le monde dans une représentation physique

423.02Question : Dans le futur, y aura-t-il une chose telle que la nécessité de travailler pour exister ?

Réponse : Tant que nous ressentons ce monde, elle subsistera.

Mais lorsque nous nous élèverons au niveau où nous nous remplirons mutuellement de manière complète et spirituelle, nous cesserons de ressentir le niveau physique. Nous passerons progressivement au niveau suivant, le niveau spirituel. Ce qui nous semble matériel aujourd’hui est ressenti comme tel uniquement dans nos représentations physiques.

Si nos sensations s’élèvent jusqu’au niveau spirituel, alors nous commencerons à ressentir notre monde comme étant spirituel. Nous verrons qu’il n’y avait pas de monde physique. C’est pourquoi il est appelé Olam HaMédoumé, c’est-à-dire un monde illusoire, imaginaire.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que le travail ? » du 29/03/2011

Les principes scientifiques de la Kabbale

193Si une personne développe en elle un organe sensoriel supplémentaire (l’organe du don sans réserve au lieu de la réception) et commence à ressentir à l’extérieur d’elle-même une attitude complètement différente par rapport à la nature, alors elle l’explore déjà avec l’aide du don sans réserve, mais en suivant les mêmes principes que les sciences de notre monde : la recherche, la répétition, l’enregistrement, la reproduction et la perception de la réalité.

Elle la transmet aux autres qui l’explorent à leur tour et constatent les mêmes résultats. Du fait que cette réalité est atteinte par beaucoup de gens, elle est perçue comme existante et fait donc partie de la science.

Il est difficile de dire à quel point la Kabbale élargit la perception du monde dans lequel nous vivons, la manière dont nous nous y rapportons et la façon dont nous l’explorons. En d’autres termes, elle commence à nous montrer à quel point nous sommes subjectifs et limités, même dans nos sciences et en toute chose.

Cela est impossible à expliquer, et ce n’est pas nécessaire. Les kabbalistes ne veulent pas faire cela. Ils ne flirtent pas avec les scientifiques, c’est inutile. Si je n’ai pas d’organe sensoriel, comment puis-je parler de ce qui peut être perçu en lui ? Cela me semble incroyable, fantastique et faux.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que la science ? » du 28/03/2011

Les lettres : porteuses des forces spirituelles

193Question : En principe, chaque lettre hébraïque a-t-elle sa propre forme spécifique qui dépeint la manifestation des forces supérieures dans la matière ?

Réponse : Oui, il n’y a que quelques forces, quelques qualités qui forment les lettres dans une certaine combinaison les unes avec les autres, et c’est comme si ces combinaisons imprimaient leurs qualités altruistes sur le fond de notre monde, sur le désir égoïste.

Question : Comment cela peut-il toucher une personne ? Par exemple, si je regarde les contours de lettres représentant certaines forces spirituelles, et que je ne comprends pas de quoi il s’agit, est-ce que cela m’influence néanmoins d’une manière ou d’une autre ?

Réponse : Oui, absolument. Disons qu’une personne est comme un petit animal. Mais si elle travaille avec ces lettres, si elle essaye de trouver quelque chose en elles, de les représenter, de les comprendre et de les lire, alors avec leur aide elle s’approche progressivement de la grande connaissance de la nature.

Par son désir de comprendre de quoi il s’agit, elle appelle en quelque sorte toutes ces forces sur elle, et elles commencent à la changer de l’intérieur, à lui donner une sorte de conscience.

Extrait de KabTV, « Introduction du Livre du Zohar » du 23/04/2023