Category Archives: Prière et intention

Seule la Lumière vaincra les avides pécheurs

Dr. Michael LaitmanQuestion : Où dois-je commencer la véritable demande de donner? Comment puis-je vaincre l’avide pécheur en moi ?

Réponse : Nous n’avons pas de vraie demande pour le don, et nous ne pouvons pas en avoir, à moins que la Lumière nous influence. Quand la lumière arrivera, vous serez surpris et vous demanderez : Est-ce cela l’attribut du don ? Il sera contraire à tout ce que vous imaginiez.

C’est une chose totalement nouvelle et une personne vivant dans notre réalité n’a pas de préparation ou de prémonitions quant à ce qu’est l’attribut du don. Quand une personne parvient à ce léger sentiment, elle commencera à agir, même inconsciemment, en sorte de se rapprocher de lui. Elle commencera à attacher toute sa vie, tout ce qu’elle a vécu, à ce seul objectif, d’atteindre une goutte d’adhésion avec le niveau supérieur.

Pour la première fois, elle a une inclinaison intérieure pour quelque chose qui est lui distant et à partir de ce moment, elle commence à se développer.

Il est impossible d’exprimer ce sentiment par des mots, mais une personne ne peut pas se réveiller si la Lumière supérieure ne l’éveille pas. Une personne qui a déjà goûté à Elle, sait de quoi il s’agit, mais tant que vous ne l’avez pas vécu vous-même, vous ne comprendrez pas.

Donc, il est impossible de demander un véritable désir de donner, sauf si vous avez auparavant atteint cet attribut. Mais grâce à ce jeu, une personne progresse, quand une personne remplit toutes les conditions requises. Sans savoir à l’avance comment y parvenir, un éveil intérieur a lieu, et c’est comme si une étincelle de Lumière s’allumait et que la personne commençait à sentir qu’il existait quelque chose de différent de ce monde ; le don sans réserve.

Nous devons simplement jouer du mieux que nous pouvons, faire tout ce qui est en notre pouvoir. Je suis sûr que nous nous approchons de cette révélation, mais tout le monde doit se demander à quelle vitesse.

Extrait d’un discours sur de travail intérieur 30/09/12

Changer l’état environnant

congrès, groupeLa correction de l’être créé est de se connecter aux autres, puisqu’il s’agit de la correction de la brisure qui a eu lieu à la suite du grand coup qui a brisé la créature, le seul désir qui a été créé, en de nombreuses parties.

Tout notre travail est de relier tous ces éléments. Bien sûr, nous n’avons pas le pouvoir de le faire, mais nous pouvons changer cet état tout autour. À un certain moment de notre adhésion nous sommes arrivés à la séparation et maintenant, en ressentant que nous sommes séparés, nous voulons retourner à l’état d’adhésion.

L’adhésion précédente est enregistrée dans nos « Reshimot » (mémoires), et si nous les retournons à l’envers, et au lieu de recevoir pour nous-mêmes en rejetant les autres nous nous rejetons nous-même et acceptons les autres, nous atteindrons l’adhésion.

Nous pouvons le faire grâce à notre existence dans ce monde où nous pouvons agir, même contre notre volonté. Dans ce monde, je peux étreindre quelqu’un sans ressentir de l’amour envers lui et même en le haïssant. C’est un mensonge, bien sûr, mais si je sais d’avance que je ne lui mens pas, mais plutôt à moi-même, cela ne sera pas un mensonge. Je sais que j’effectue des actions que mon désir déteste, mais je le fais dans le but d’atteindre un état dans lequel je le voudrais réellement. Alors à qui est-ce que je mens, à par à moi-même ?

Nous devons agir de cette manière afin de se connecter, même si au départ on ne veut pas se connecter et n’avons pas besoin l’un de l’autre. Plus nous essayons avec dureté, plus il sera clair pour nous dans quelle mesure c’est contraire à notre désir. Les élèves de Rabbi Shimon, les grands kabbalistes se sont réunis pour étudier le Zohar et ont découvert une haine brûlante, une vraie brisure dans la racine elle-même.

Mais si dans le même temps nous accomplissons des actions qui visent à la connexion, en comprenant et en essayant de s’élever au-dessus de notre nature, au-dessus de la brisure, et en faisant tout notre possible physiquement, alors c’est suffisant pour se rapprocher progressivement de l’unité.

Ces actions sont appelées « Lo Lishma » (pas en Son Nom). Notre intention est d’atteindre « Lishma » (en Son nom), le don sans réserve et la connexion. Nous comptons ne pas rester encore dans cet état  bien que nous essayons d’avancer de toutes les manières possibles.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/09/12, Écrits du Rabash

Prier pour la résurrection des morts

Dr. Michael LaitmanUn congrès très fort vient de se terminer ; nous nous sentons fatigués, indifférents, endormis, comme si un nuage lourd nous embrassait et nous transformait en personnes âgées pessimistes.
Le Créateur a enlevé notre désir égoïste, le carburant qui nous pousse en avant. Précédemment nous brûlions de désir ; nous nous étions efforcés d’obtenir des récompenses spirituelles et étions prêts à nous battre pour atteindre la spiritualité. Chacun de nous se considérait comme un héros, bien que nous nous sentions comme « des surhommes » seulement parce que notre égoïsme était assez «brûlant » et nous poussait vers de nouvelles réalisations.

Le Créateur veut nous aider, ainsi, il nous retire notre égoïsme pour que nous le remplacions par un autre pouvoir. Maintenant, au lieu d’être poussés par derrière, nous sommes inspirés par la grandeur du but et sommes transportés en avant par cela.

Maintenant, nous avons vraiment l’occasion d’avancer, mais nous nous plaignons que nous n’avons plus d’énergie ni de désir. Vous souvenez-vous combien votre désir était « brûlant » et énorme? Cependant, ce n’était pas le vôtre ; il vous a été donné d’En Haut. Vous avez été tout simplement poussés d’En Haut, et par conséquent amenés vers le groupe de kabbalistes.

A ce moment là, votre désir a disparu et vous pensez que c’est mieux de quitter le groupe et de laisser tomber la Kabbale, car cela ne vous attire plus. Pensez-vous vraiment que si cela ne vous attire plus, cela signifie qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec la Kabbale? Chacun juge à la mesure de sa propre corruption. Il est évident que sans motivation on ne peut pas avancer. Même les machines ne peuvent pas fonctionner sans carburant.

Il faut se tourner vers le groupe, les livres et l’étude ; on doit leur demander de l’aide ! Prier pour le Créateur!

Si vous n’avez aucun pouvoir pour ce genre d’appel, cela signifie que vous expérimentez un déficit de la force générale, de la garantie mutuelle. Si il y a des amis à vous qui ont perdu leur « force vitale », vous devriez au moins pleurer pour eux ; c’est comme si vous étiez à leur enterrement; pleurer sur les merveilleux amis que vous avez perdus! Regardez les pierres tombales lourdes qui se trouvent sur leur poitrine, c’est à dire, les cœurs de pierre dont ils ne peuvent pas se débarrasser.

À un certain moment, ils brillaient d’un désir, mais maintenant, nous ne pouvons que pleurer pour eux. Bientôt, vous même descendrez dans la même fosse. Cependant, si nous sommes prêts à nous aider les uns les autres avant que cela n’arrive, nous serons en mesure de nous relever de n’importe quel type de chute. Non seulement nous serons en mesure de surmonter notre indifférence, nous allons faire face à la haine réelle devrait-elle se produire parmi nous.

Seule la puissance du groupe peut déclencher un désir d’« air léger». En ce moment, nous n’avons pas ce genre de désir, et il ne peut non plus sortir de nulle part. Cependant, il faut l’ «allumer» artificiellement, comme si nous commencions une nouvelle entreprise et faisions de la publicité pour nos nouveaux produits. Cela devrait devenir notre activité spirituelle commune; par conséquent, cela va déclencher un tel besoin fort en nous que nous allons tout simplement être « brûlant »de désir. En dessous de ce désir, il ne peut rien y avoir du tout!

Les gens attendent toute la nuit aux portes des magasins pour acheter un iPhone 5ème génération. Apprenez comment faire de la publicité pour vos «marchandises» en escaladant des besoins artificiels. Après tout, le but que nous poursuivons semble également «artificiel» à notre égoïsme.

De la 3èmepartie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, Etude des dix Sefirot

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez à la leçon et que vous ayez mal au bras, vous penserez à la douleur tout le temps, bien sûr. Elle troublerait vos études et vous causerait un grand inconfort, vous ne sauriez pas comment vous débarrasser de cette douleur et vous ne pourriez pas l’oublier.

La question est de savoir comment devrions-nous ressentir la même douleur pour ne pas avoir encore atteint la réparation finale, pour ne pas avoir atteint notre but ultime ? Je ne veux pas attendre un seul jour de plus ! S’il était si important pour moi, je brûlerais d’impatience, comme un bébé, je le voudrais maintenant et tout de suite !

Le problème est que je ne veux pas ce qu’il me faudrait. D’où puis-je recevoir le désir correct ? C’est une raison de prier.

Je ne suis pas pressé de me connecter aux amis et d’atteindre l’amour des autres en vue de parvenir au but spirituel. Ce sont des problèmes au-dessus d’autres problèmes qui mettent de nombreux obstacles l’un après l’autre devant moi. Si je voulais vraiment atteindre l’objectif, j’aimerais mes amis, après tout, c’est impossible sans eux. Mais le fait est que je n’ai pas besoin de cet objectif : Est-ce que quelqu’un désire donner ? Ainsi, je n’ai pas besoin des amis et je ne veux pas payer pour l’objectif avec l’amour des autres. Tout cela semble très lointain, brumeux et peu réaliste. Je suis assis face au livre, lors de la leçon, en pensant : «Qu’est-ce que je fais ici de toute façon ? »

Alors, nous avons reçu un outil appelé la Torah dans lequel se trouve la force qui nous amènera à l’objectif. Pour nous, c’est le niveau supérieur, à partir duquel une force appelée Lumière vient et nous tire en avant. C’est ce à quoi nous devons penser au cours de la leçon, tout comme vous pensez au bras qui vous fait mal et que vous souhaitez guérir.

Ce que vous lisez en ce moment n’a pas d’importance, vous devez penser à votre « maladie » et rêver à la guérison. Si vous n’avez pas un manque pour cela, demandez pour qu’il vous soit donné, connectez-vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, L’étude des dix Sefirot

Une bonne place à l’étage supérieur

Dr. Michael LaitmanLe groupe est mon Créateur. Si nous sommes dans une connexion correcte, et que soudainement je tombe de cette connexion et que je me retrouve en dehors d’elle et seul, une différence est créée, un espace (Δ) entre moi-même et l’unité générale. Ainsi, pour moi, cette connexion est le niveau supérieur, le Créateur, mon sauveur. Ainsi, je me tourne vers Lui, prie et demande qu’il me reprenne. Je veux qu’Il m’intègre en Lui, adhérer à Lui.

A Good Place On The Upper Floor

Les kabbalistes nous disent qu’il y eut une descente des mondes du monde de Ein Sof (infini) jusqu’au niveau de ce monde, et que maintenant je dois y revenir progressivement en gravissant tous les échelons/. Mais je ne connais rien à ce sujet. Je ne sais qu’une chose, qu’il y a moi et mon supérieur. Quel est le supérieur ? Je ne le sais pas non plus. Pour moi, Il est sans limite. Je ne Le comprends pas ou ne Le ressens pas. Je sais seulement qu’il y a quelque chose de supérieur au-dessus de moi.

J’ai un seul moyen unique de pouvoir imaginer le supérieur, et c’est la forme du groupe. C’est ainsi, car le groupe est un système complet dans lequel tout le monde est relié l’un à l’ensemble (Σ). Il s’avère donc qu’il s’agit de mon niveau supérieur quant à ses propriétés et sa définition.

Ainsi vous demandez : «Et où est le Créateur, la force supérieure, la Lumière ? » En effet, dans ce système, le Créateur, la force supérieure se révèle. Je Le ressens là. Cette Lumière se découvre dans nos Kelim (désirs) comme une empreinte dans les attributs qu’ils ont acquis.

Quand nos désirs commencent à se connecter à toute sorte de connexions, les impressions que nous appelons Lumière apparaîtront en eux, bien que ce ne soit pas la Lumière elle-même, mais une sorte de vibrations dans l’âme qu’elle provoque Vous mesurez ces vibrations et les juger, comme étant la Lumière de Rouakh. Et d’autres vibrations seront déjà ressenties comme la Lumière de Neshama ou la Lumière de Haya.

Je n’atteints que moi-même, mais grâce aux actions du Créateur sur moi, je Le connaîtrai. Ce que je ressens à l’intérieur de la connexion, je lui donne un nom, la « Lumière » et le  » monde supérieur. » Ce que je ressens en dehors de la connexion est appelé « le monde d’en bas » et mon « moi ».

Le groupe n’est pas les visages que je vois en face de moi, mais son modèle interne, notre connexion qui est invisible à mes yeux existe pourtant. Il y a un groupe qui est dans l’unité et dans l’état de Gmar Tikoun (la correction finale) et il y a l’image que je vois, les êtres humains en tant que tels.

Ce que je vois dépend de moi. Mais en fait, le groupe existe sous une forme corrigée, il me faut le croire avec la foi au-dessus de la raison. Le Créateur dit : » Je vous ai fait une bonne place. Vous devez vous ajuster à elle, vous y connecter, incliner la tête devant eux. Je vous ai amené à l’ endroit exact où Je serai révélé, lorsque vous l’achèterez.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 16/09/12, L’étude des dix Sefirot

Le passage d’une attaque à une guerre quotidienne

Dr. Michael LaitmanIl est très important de participer à des congrès et à des réunions que nous tenons puisque cette attaque fait vraiment progresser une personne et lui permet de se rapprocher et de se connecter aux autres.

Il y a des gens qui trouvent même très difficile de s’asseoir parmi d’autres et qui comptent les heures jusqu’à ce que tout cela soit enfin terminé, et ils pourront rentrer chez eux. Mais il est important de sentir de telles situations profondément, car c’est un très bon moyen d’apprendre. Nous devrions essayer de ne pas rester coincé dans cet état trop longtemps et aller de l’avant aussi rapidement que possible. Tout est déterminé en fonction de la manière dont vous vous soumettez à l’environnement.

Nous ne devons pas penser que nous avançons seulement au cours de ces attaques, quand nous sommes sous l’influence de l’environnement puissant, nous soumettant devant lui, puisque nous n’avons pas le choix. Il est possible d’avancer encore plus rapidement au cours de la leçon quotidienne habituelle. Dans chaque leçon une Lumière très forte nous est révélée, encore plus forte que lors de la convention.

Le fait est que pendant la leçon nous ne pouvons pas maintenir la même acuité des sens et de dévotion à une même intensité. Pendant les congrès, des actions spéciales, les conditions particulières, et le sentiment de l’attaque nous influencent. Au cours de la leçon quotidienne, il s’agit d’une guerre continue.

Nous devons accumuler de la puissance lors de la convention, le pouvoir que nous avons atteint au cours de l’attaque, mais plus tard nous devons le combler jour après jour et comprendre que ce sont les vraies conditions de la guerre. Pendant la leçon, nous sommes dans une guerre quotidienne jusqu’à ce que nous atteignions enfin la vraie prière.

Je dois constamment m’examiner et garder les trois conditions de la prière. Il n’y a rien d’autre qu’une prière, une demande, qui inclut ce qu’est le sentiment de la grandeur du Créateur, une auto-vérification du fait que j’ai fait tout mon possible, et savoir si je suis vraiment consacré à l’objectif de toute mon âme et si j’y accorde plus de valeur que la vie elle-même. Afin de réaliser cela, je dois en permanence m’auto-examiner car tout ce qui est connecté est l’essence de mon attitude envers le supérieur, le niveau supérieur, le système unifié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/09/12, Shamati n°209

Les trois conditions d’une prière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 209: «Trois conditions à une prière »: Il y a trois conditions à la prière:

1. Croire qu’Il peut nous sauver, bien que nous ayons les pires conditions de tous nos contemporains, encore,  » La main du Seigneur n’est-elle pas assez généreuse pour nous sauver ? Si oui, alors «le Seigneur ne peut pas sauver Ses récipients. »

2. Nous n’avons plus aucun conseil, nous avons déjà fait tout ce que nous pouvions, mais avons trouvé aucun remède à notre sort.

3. S’Il ne nous aidait pas, nous serions mieux morts que vivants.

Ces trois conditions résument de nombreuses autres conditions, qu’une personne doit réunir en elle afin de parvenir à une véritable prière, un cri. Le cri est le désir dans le cœur. Il naît au moment où nous atteignons un désir adapté à la révélation du monde spirituel, la révélation de l’attribut du don, au moment où nous sommes prêts pour cela, bien que nous soyons sous le Makhsom (barrière), c’est-à-dire bien que nous nous attendions toujours à obtenir quelque chose de cette découverte.

Ce n’est pas encore une demande pure et elle ne peut pas l’être car il y a une brisure entre les niveaux.

Nous prions toujours Lo Lishma (pas en Son nom), pour nous-mêmes, et de là, nous atteignons Lishma (en Son nom), l’attribut du don. On dit : «J’ai travaillé et j’ai trouvé. » Mais tout de même, notre désir doit être adapté au niveau que nous sommes sur le point d’atteindre. Il est impossible de s’élever sans réunir les trois conditions.

Supposons que j’aie réunis deux conditions et que j’aie fait tout ce que je pouvais, mais qu’il n’y ait pas de salut. Comment puis-je déterminer que j’ai fait tout ce que je pouvais ? Même si soudainement je pensais qu’il en était ainsi, ce ne serait que pour un bref instant, et l’instant d’après je commencerais déjà à chercher quelque chose d’autre que je puisse faire. Après tout, comment puis-je être certain que j’ai tout essayé ?

Donc, il y a la troisième condition « mieux mort que vivant. » Une personne doit atteindre un désespoir absolu et ne peut plus continuer comme ça. Ainsi, la troisième condition semble augmenter la deuxième condition en amenant une personne à un tel niveau extrême qu’elle ne peut pas attendre plus longtemps de vérifier et voir ce qu’elle peut faire, mais ne peut que prier.

Si je n’obtiens pas ce que je veux alors je suis mieux mort que vivant. Ensuite, la deuxième condition m’aide, car nous agissons dans deux systèmes : l’esprit et le cœur. Donc, je peux toujours dire dans l’esprit que je n’ai pas fait assez dans le cœur. Emotionnellement, je peux toujours dire que je n’ai pas atteint dans l’esprit l’examen et la clarification nécessaire de mes sentiments.

Donc finalement, toutes les conditions se résument à ces trois conditions, qui se résument en une seule : une prière, élever MAN.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

Utiliser l’environnement comme source de la Force Supérieure

Dr. Michael LaitmanTrois conditions de la prière sont les conditions qui nous permettent de nous unir avec le degré suivant : le GE de l’inférieur avec le AHP du supérieur. Elles montrent qu’il faut être loyal envers l’âme et être déçus de nos propres forces, elles montrent notre dévouement au Supérieur, la foi en la grandeur du degré supérieur, et le sentiment qu’il est inutile de s’annuler.

Il s’agit de la foi en la grandeur du Supérieur, qui dépend entièrement de l’influence de l’environnement. Une personne n’est pas en mesure d’y parvenir toute seule. La nécessité du Supérieur ne dépend que de l’environnement, car une personne n’est pas en mesure de développer un désir de donner d’elle-même. Il s’agit d’un objectif abstrait qui contredit la nature-même de la personne, et c’est pourquoi ce désir de donner ne peut venir que de l’environnement qui l’influence.

Seul l’environnement peut me donner la force qui me permettra de m’élever au-dessus de mon corps et de décider que la mort est préférable à une vie sans le désir de donner sans réserve, sans sensation spirituelle, de sorte que je sois d’accord de donner plutôt que de recevoir, que je ne souhaite désormais plus vivre dans mon égoïsme. La capacité de mener à bien ces trois conditions dépend de la fidélité d’une personne à son environnement, de la capacité de l’environnement à la convaincre de ces valeurs.

Une personne est incapable de développer cette attitude par elle-même, et, même si elle comprend mentalement et logiquement que les livres montrent que telles sont les conditions du monde spirituel, elle sera toujours incapable de se rapprocher de celles-ci. L’environnement a reçu le pouvoir de nous influencer pour nous aider à atteindre le système parfait (l’attribut du don), à sortir de nous-mêmes et à nous connecter avec d’autres âmes brisées.

Il est un fait avéré qu’en se plongeant dans de mauvaises fréquentations, un enfant qui autrefois était bon et bien élevé devient en peu de temps un criminel, et devient même le pire de tous, car il utilise l’éducation reçue pour faire le pire. A l’inverse, un environnement de qualité peut corriger un ancien délinquant, bien que cela soit plus difficile.

La particularité d’un environnement, qui tend vers un but spirituel et vers la connexion, est que la Lumière provenant d’un degré plus élevé l’aide à atteindre ce but. Elle exécute la véritable action de nous élever à partir du niveau où nous existons maintenant.

Nous voulons nous connecter afin de devenir comme le degré le plus élevé, et c’est pourquoi nous attirons la Lumière qui corrige. De la même manière qu’un degré plus élevé représente une grande connexion entre nous, si nous voulons nous connecter dans le but de faire plaisir au Créateur, si nous souhaitons matérialiser Son désir de Se révéler aux créatures, notre connexion reçoit un pouvoir contre nature du plus haut degré.

Cette force dépend de l’effort que nous faisons de nous connecter malgré le fait que nous sommes incapables d’y parvenir. Dans la vie ordinaire, il est très facile de se connecter pour le bien d’un but égoïste. Il existe une unité et loyauté absolue au cœur d’une mafia criminelle, mais nous ne sommes pas en mesure d’accomplir cela, et, naturellement, nous ne serons pas capables de le faire jusqu’à ce que la Lumière nous corrige.

Cependant, nous attirons la Lumière qui corrige avec juste le simple désir d’y parvenir. Le groupe devient la source de la force supérieure, laquelle a un effet indirect, comme la Lumière environnante. Ce n’est pas encore la Lumière directe d’un degré spirituel, mais, à chaque fois que la Lumière environnante nous influence en réponse à nos tentatives de connexion, elle nous aide à construire notre connexion brique après brique.

De cette façon, grâce à nos efforts communs lorsque nous agissons par le bas et que la lumière agit par en-haut, nous atteignons finalement un premier contact avec le Créateur. Cette Lumière pénètre dans notre récipient, et nous révélons notre premier degré spirituel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

Une prière pour l’inatteignable

Dr. Michael LaitmanLa différence entre nos actions est uniquement dans le fait qu’elles conduisent au Créateur ou pas. Nous ne pouvons pas révéler le Créateur si tout le monde n’est pas d’abord connecté, une connexion sans aucune différence, pour le bien-être général de tout le monde.

Je devrais sentir que je n’existe plus en tant qu’individu ; je réalise seulement ces actions et je m’oublie. Je ne voit même pas ou ne sait pas ce que j’ai fait. Je n’ai pas besoin de ça, car sinon je peux commencer à tirer profit de mes mérites et chercher des façons de me justifier.

Cela reflète ce que le don sans réserve est dans une certaine mesure. Bien sûr, il est impossible d’atteindre de tels attributs. Lorsque nous le clarifions plus vis-à-vis de nous-mêmes, nous découvrons qu’il est inaccessible et peu à peu, nous commençons à nous rendre compte que cela doit venir de quelque part de l’extérieur.

Plus nous essayons et plus nous voyons que nous ne pouvons pas le faire, et il devient ainsi plus clair que seule la force supérieure peut nous aider, quelque chose d’irréel. Ensuite, nous demandons à ce que cela se produise. Ceci est déjà une prière.

Passage tiré d’un discours avant la Congrès de l’Unité du 20/09/12

Plusieurs détails sur l’image du monde spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pouvez-vous décrire en quelques mots à quoi l’on doit s’attendre dans le monde spirituel?

Réponse: Il est impossible de décrire avec des mots le sentiment du monde spirituel. Comment le sentiment de l’infini, l’ascension au-dessus du temps- lorsque deux pôles opposés se connectent et que le passé, le présent et l’avenir se fondent en un seul point-peuvent-ils être transmis à une personne qui ne perçoit le monde que par ses sens corporels habituels ?

Si vous modifiez d’un millimètre l’angle de votre vision dans cet espace, vous verrez un monde totalement différent. Si vous le changez d’un autre millimètre, vous verrez un autre nouveau monde. Tout dépend de votre position en ce qui concerne le monde de l’Ein Sof (infini). Vous choisissez l’angle de vision par vous-même, puis une autre section d’une réalité infinie se révèle immédiatement à vous.

Cependant, il est impossible d’expliquer cela, car ces images ne comprennent pas les images visuelles auxquelles nous sommes habitués. Il est possible d’enseigner à une personne la mécanique spirituelle, pour expliquer comment se produit le passage d’un état à un autre et comment effectuer différentes actions, mais il est impossible de transmettre ce qu’elle ressentira alors. Pour ce faire, elle doit être prête pour une sensation spirituelle.

A chaque niveau spirituel, il y a l’expansion de l’esprit et un sentiment exceptionnel qui ne peut être comparé à rien dans ce monde. Il n’existe aucun moyen d’exprimer cela, même pas en musique ou en couleurs.

Peu importe comment les artistes ont essayé d’aborder ceci dans les phases récentes de l’histoire de la peinture, de l’impressionnisme, tout ce flux fut arrêté, après avoir atteint une impasse. Une personne n’a pas d’autres moyens plus grands pour exprimer son monde intérieur.

D’une conversation sur la diffusion, le 07/09/12