Category Archives: Prière et intention

Demander d’aimer

Dr. Michael LaitmanComment puis-je déterminer si j’avance vers le Créateur, avec l’intention d’en vue de donner sans réserve, ou pour tout autre auto-bénéfice? Il y a beaucoup de gens qui sont prêts à « mourir en martyrs », mais comment pouvez-vous dire si c’est le plus grand égoïsme qui soit ou si c’est vraiment le don sans réserve et l’abnégation?

Comment puis-je vérifier moi-même, tous les jours, à chaque instant, si je suis désireux de donner sans réserve aux amis, à la vie, à moi-même et au Créateur, ou pour profiter de quelque chose venant d’eux ?

Comment puis-je vérifier cela? Après tout, sans examen, je ne sais pas où je suis. Il se pourrait que j’ai marché pendant vingt ans, mais que je sois allé dans le sens opposé de l’objectif: au lieu du don sans réserve, la réception.  Et je pourrais me plaindre que je n’ai pas encore atteint  la révélation, que je suis maintenant impuissant. Mais il se pourrait que je sois allé en arrière, comme il est écrit: «Il est préférable de s’asseoir et ne rien faire», que d’aller dans la mauvaise direction.

L’examen est très fort et simple: je dois aspirer à ce que je déteste: c’est très simple. Si je déteste quelqu’un et veux ressentir le don sans réserve envers lui, alors je dois l’aimer sans annuler ma haine.

Mais si je ne ressens pas de haine envers quelqu’un, je ne peux pas vérifier dans quel genre de relation nous sommes: si elle est en ordre pour recevoir ou pour donner sans réserve. Si je construis une relation avec quelqu’un, et que je commence à moins penser à lui que précédemment, c’est un bon signe. C’est un signe que je découvre mon ego. Et je décide que je continue à renforcer nos liens et tourner celui que je déteste en un ami bienaimé, au dessus de ma puissance, contre ma volonté, quand je m’oblige à l’aimer.

Si je ne réussis pas cela, je demande pour cela pendant le cours et je fais toutes sortes de trucs afin de l’aimer. C’est parce qu’il est clair pour moi que l’amour doit monter au-dessus de la haine précédente et que ces deux sentiments doivent coexister, comme les lignes droite et gauche. Je les connecte et je construis la ligne médiane sans annuler l’une d’elles: pas la ligne droite et non pas celle de gauche, comme il écrit: « l’amour couvrira tous les crimes».

Cela signifie que les crimes sont nécessaires, de sorte qu’au-dessus d’eux il y aura l’amour. Ensuite, je regarde notre relation différemment. La haine est révélée? Qu’importe ! C’est un signe que désormais l’amour sera révélé!

Alors j’essaie de le sentir et de voir que cela ne fonctionne pas. Je passe par des montées et des descentes et des problèmes différents, et tout est dans le but d’avoir besoin de l’aide d’En Haut. Ensuite je crie vers le Créateur: « Au secours ! » Le Créateur est la ligne médiane, Kéter, à partir de laquelle les deux lignes viennent à moi: la ligne droite et la ligne gauche. Si je suis en bas, dans la ligne médiane (dans la Sefira de Da’at), je demande et je reçois l’aide venant de Lui.

Cela signifie que ces deux forces opposées: le don sans réserve et la réception, qui viennent de Lui, ne sont nécessaires que pour me stabiliser en conformité avec Lui et me concentrer sur Lui. Grâce à cela je ressens et je comprends ce qu’est Kéter. En fait, c’est cela qui stabilise ma réalité.

De la 1 erepartie du cours quotidien de Kabbale du 31/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Clarifications avant l’attaque

Dr. Michael LaitmanNous devons constamment nous demander si chaque jour nous comprenons mieux: ce qu’est le besoin de rédemption, la préparation pour cela, et le récipient spirituel que nous devons préparer pour aller dans le désert ? Avons-nous un manque pour cela ?

Le manque devrait se composer de deux parties : Malkhout et KéterMalkhout est le besoin, il est ce qui me manque, et Kéter est le respect que j’ai pour ce manque, il me permet d’évaluer si ce désir est de la plus grande importance.

Nous avons besoin d’un Massakh et de la Lumière réfléchie, en d’autres termes, de la capacité de donner. Après tout, le Massakh en soi n’est pas encore l’attribut du don, et la Lumière réfléchie non plus ; ils ne sont que des conditions. Mais nous en avons besoin, parce qu’en dehors de cela, rien d’autre n’est exigé du récipient spirituel. Le remplissage viendra en fonction du Massakh et de la Lumière réfléchie,

On l’appelle un remplissage parce que le Créateur, la Lumière de Hokhma, se revêt ensuite dans le remplissage ; ce sera le résultat direct de la correction du récipient.

Le Massakh et la Lumière réféchie sont construits sur les désirs et ne peuvent exister sans sa profondeur et sa force (Aviout). Par conséquent, l’amour ne peut exister sans haine, sans un désir fort et profond, il est impossible de la surmonter. C’est ainsi qu’il faudrait construire cela: l’un dans l’autre.

Par conséquent, lorsque nous sommes sur le point d’attaquer, nous devons voir si nous avons effectivement révélé notre égoïsme, que nous devrions attaquer maintenant. Qui attaquons-nous ? Il n’y a rien d’autre que le désir de recevoir et le désir de donner, et nous devons clarifier cela avant d’attaquer.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 01/02/12

La prière du pauvre

Question: Qu’est-ce que la « prière du pauvre » qui ne va pas sans réponse ?

Réponse: La prière du pauvre est la supplique de quelqu’un qui comprend que personne ne peut l’aider, sauf le Créateur. Il sent qu’il n’a aucun droit, aucun mérite, pas  de bonnes œuvres, pas de support, et qu’il n’a rien. Même son égoïsme n’est plus un soutien et c’est ce qu’on appelle la pauvreté totale.

Dans ce cas, seul le Créateur (à travers le groupe) peut l’aider. Ce plaidoyer pour de l’aide est la prière du pauvre pour le strict nécessaire, seulement pour sauver son âme.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/2012, Écrits du Rabash

Au-dessus de l’abîme noir

Dr. Michael LaitmanComment pouvons-nous imaginer l’état supérieur, dans laquelle le Créateur vous révèle qu’Il aime tous ceux qui vous haïssent et déteste tous ceux que vous aimez, vous y compris? Il semble que cela ne vous apporte rien de bon et qu’il n’y a rien de pire que cela. Avant vous êtes tout en un, Pharaon, Bilam, Balak, Amalek et Hitler et vous savez comment surmonter cela, parce que cela aussi vous vient du Créateur, bien qu’indirectement.

Plus nous avançons vers l’amour, plus les obstacles rencontrés deviennent importants. Vous les surmonter et « l’ange de la mort » devient à vos yeux l’ »ange sacré « .

Question : Je ne comprends pas cet état. Après tout, le Créateur est encore perçu comme Bon et Bienveillant. Est-ce que je le vois à la fois avec la souffrance des autres et ma propre souffrance dans le passé ?

Réponse : Vous voyez toute la souffrance qui existe en  réalité ; C’est une image horrible : une souffrance monstrueuse, pas un seul gramme de plaisir, pas un jour de repos, que la douleur et la souffrance durant des milliers d’années lumière. La souffrance est partout. Il y a un vide total dans le désir de recevoir, non pas ici et là, pas de temps en temps, mais 100% de souffrance.

Cet état est appelé l’illumination de la Shekhina, et au-dessus de cet état, vous révéler le bien et la bienveillance. Sinon, comment serait-il possible de Le découvrir ? Si le Créateur ne vous apporte que le bien, alors vous Le découvririez dans des récipients égoïstes. Mais si vous Le découvrez dans toute la profondeur de l’abîme noir, qui est en face de vous, alors Il est découvert dans vos récipients de don, qui visent à donner sans réserve.

En outre, vous verrez qu’Il est bon qu’envers ceux qui sont aussi mauvais que Lui, et qu’Il est mauvais envers ceux qui sont bons, contrairement à Lui. Voici comment cela vous paraîtra.

Notre travail est seulement de nous élever au-dessus des récipients de réception. Si vous voyez que les actions du Créateur ne correspondent pas au désir de donner, cela vous apparaît intentionnellement comme un obstacle sur le chemin, au-dessus duquel vous devez vous élever.

Question : Et qu’est-ce que je découvrirai, après cette ascension ?

Réponse : Le désir de recevoir, le récipient général de Malkhout de Ein Sof, sous une forme totalement vide : les ténèbres, le désespoir, l’inquiétude et la peur, les épreuves terribles de Job, et vous le remplissez avec la Lumière de Hassadim et avec l’amour.

Question : Cela signifie, qu’après m’être corrigé, je me sens bien, peu importe combien l’obscurité m’est révélée. Et maintenant, je regarde le passé et que vois-je ? Ai-je souffert ou non?

Réponse : C’est déjà le prochain niveau, que vous devez déterminer. A Gmar Tikoun (fin de la correction), vous ne voyez pas que vous avez souffert, bien sûr.

Question : Et quelle est la souffrance que je ressens maintenant ?

Réponse : Maintenant vous n’êtes pas la même personne, que celle qui atteindra Gmar Tikoun. Finalement, vous ne vous reconnaîtrez pas dans votre état actuel. Les sentiments qui ont été laissés derrière ne sont pas vous.

Question : Alors, que suis-je maintenant ?

Réponse : Quelque chose de virtuel.

Question : Alors, pourquoi avons-nous besoin de tous les états présents ?

Réponse : Vous les sentez afin de vous préparer, quand vous faites tout ce qui est en votre pouvoir. Il est dit : «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. » Vous vous préparez, jusqu’à ce que vous trouviez, jusqu’à ce que vous vous éleviez au-dessus du Makhsom (barrière), jusque-là, le vrai «vous» n’existe pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Par Tes actions, nous Te connaîtrons

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le «Introduction à l’Étude des dix Sefirot » Baal HaSoulam dit qu’une personne peut s’asservir et se forcer à respecter les 612 Mitsvot. Qu’est-ce que cela signifie ? De quelle action parle-t-il ?

Réponse : Après qu’une personne ait révélé ses 612 désirs dans l’ensemble des 125 degrés de son désir, dans toutes leurs formes et leurs incorporations, elle essaie de travailler sur eux avec l’intention de donner. Cet effort revient à demander un Massakh, qu’elle reçoit et avec lequel elle essaye de donner sans réserve. Ensuite, une personne satisfait tous les désirs des autres qui lui sont révélés.

Grâce à cette correction, elle atteint le 613e désir, le désir final d’amour, qui est l’incorporation de tous les autres désirs. Le désir général et complet est révélé à une personne, non pas comme l’un des 613, mais comme la combinaison de tous les désirs, la totalité du récipient spirituel, un désir totalement nouveau et inconnu qui ne peut pas être atteint de façon différente. Dans celui-ci, une personne découvre le Créateur.

Elle voit le grand récipient, qu’elle a rempli quand elle agissait avec l’intention de donner et qu’elle traitait comme le Créateur. Puis la personne comprend soudain le Créateur, et non ses actions, mais le Créateur Lui-même. Il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons. » Maintenant, une personne comprend non seulement la bonté avec laquelle le Créateur nous comble tous, mais le Créateur Lui-même.

Nous ne savons pas ce que c’est. Il ne s’agit pas de l’attitude du Créateur envers nous, mais du Créateur Lui-même, dans une forme pure, sans considération pour nous. J’ai atteint une équivalence de forme avec Lui. Maintenant, je vois ce que signifie donner, et par ces actions, je L’atteins, j’atteindre la moitié supérieure de Kéter.

C’est ce que le Créateur veut de Ses créatures. La création tout entière existe pour cet ultime pic, tout là-haut. C’est là que déconnecté de la création, j’atteins le Créateur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

L’audace ne fait pas de mal

Dr. Michael LaitmanQuestion: Puis-je me forcer à changer intérieurement? Y a-t-il une telle action ? Par exemple, si je pense constamment aux intentions des amis et m’en inquiète et que j’installe une alarme sur mon réveil pour me rappeler de le faire, serais-je capable de mesurer le résultat de ces efforts ?

Réponse : Je ne connais pas le résultat. Je fais des efforts et ne sais pas ce que je vais trouver.

Question : Comment puis-je examiner les choses de cette façon ? Quel est le but d’une telle étude ?

Réponse : sa réalisation. Si vous le faite, le résultat sera positif. Toutes les autres questions et réclamations proviennent de l’ego : «Que puis-je obtenir de tout cela?  Puis-je perdre quelque chose ?  »

Essayez de vous détacher autant que vous le pouvez : c’est une mission et je n’ai besoin de rien d’autre. Le réveil sonne et je pense aux amis. Puis ils disparaissent de ma vue jusqu’au cercle suivant. C’est tout.

Nous pouvons réussir. Le problème est la faiblesse intérieure : Vous n’avez pas le courage suffisant. Après tout, l’audace de vous diriger vers le ciel vous ouvre les portes.

Actuellement, vous voyez les choses avec votre intellect et sans attirer l’attention, vous essayez tranquillement de tourner la poignée et de vous faufiler à l’intérieur. Mais non, vous devriez frapper à la porte afin qu’elle s’ouvre.

Question : Comment puis-je acquérir cette audace auprès du ciel ?

Réponse : Le courage n’est pas de douter sans se décider : «Est-ce que cela vaut la peine? Peut-être ne sommes-nous pas dignes de cela encore ? Peut-être devrions-nous d’abord accumuler du pouvoir et de la connaissance … ». Le courage c’est de demander, bien que je sache que je ne le mérite pas. Je le sais et je le demande, comme si le Créateur me le devait.

Et cela est justifié. Je comprends que je ne peux pas sortir de mon ego, que le Créateur m’a créé de cette façon afin que je ne puisse pas vraiment me connecter aux amis. Je sais que je suis debout devant un mur, parce que je l’ai découvert après avoir fait des efforts. J’ai déjà essayé beaucoup de choses et j’ai déjà atteint certaines choses, mais toutes mes réalisations sont futiles en face de ce mur. A chaque fois le mauvais penchant m’envahit et me dit: «Attends un peu, tu dois encore finir ce que tu n’as pas eu la chance de finir. Peut-être dans un mois ou deux, peut-être rafraîchis encore Shamati, et accumule plus de force … mais maintenant, tu n’es pas encore prêt. Laisse les autres essayer.  »

Il faut de l’audace ici, un courage très sérieux et profond : «je le mérite et c’est tout. » Ce n’est pas une attaque insensée, mais un calcul prudent. J’emporte avec moi les efforts que j’ai fait, je ne fait pas que demander simplement des choses, et je le fais ensemble avec les amis. Que nous ressemblions à un gang de criminels et non pas à un groupe solide, ne fait aucune différence, nous demandons sans hésiter, comme de braves gens qui ne renonceront pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Tête et corps – Pensée et action

Dr. Michael LaitmanLe Partsouf spirituel se compose d’une tête (Rosh) et d’un corps (Gouf). Le Gouf met en pratique les décisions de «Rosh ». La partie qui tend à acquérir la similitude avec les forces supérieures démontre son intention, sa puissance, son besoin, et qui met en œuvre ses propres décisions est appelée la «tête».

Initialement, le Créateur créa un seul désir, le désir de recevoir. Il n’avait ni tête ni corps. Sous l’influence de la Lumière, le désir lui-même se reconstruisit ; il traversa quatre phases et arriva à un point où il commença à comprendre qu’il lui fallait devenir semblable à la force supérieure et qu’il lui fallait acquérir l’attribut du don. Le système qui émerge et crée en lui une conséquence de cette décision, est appelée «tête» (Roch).

Ces processus ont eu lieu dans un seul désir ; il est considéré comme la tête à la condition que ses parties soient connectées au niveau de la pensée, de l’intention, et avec la reconnaissance de l’importance d’un tel lien. Les mêmes désirs qui sont activés par une telle intention sont appelés le corps. Il y a une partie du corps qui est capable d’exécuter les décisions de la tête ; c’est la partie interne, Tokh. En outre, il y a une partie qui n’est pas capable de le faire,  Sof.

La division de la tête et du corps (Rosh et Gouf) a lieu dans le même désir. Dans notre corps physique, ceci se manifeste par le fait que la tête se trouve au-dessus du corps. Cette position reflète un processus spirituel : d’abord, la tête prend une décision, et ensuite elle commence à être mise en œuvre à travers le corps.

Tout se passe au sein d’un seul désir, mais les connexions entre les désirs qui sont de nature plus sophistiquée (comme les pensées, les intentions, et les clarifications) sont considérées comme la tête. Une épaisseur importante (appelée Aviout) est ajoutée au réseau que nous appelons la tête, à toutes ces liaisons et fils qui sont responsables des calculs et des clarifications ; et tout l’ensemble est appelé un corps.

Auparavant, le désir n’était qu’un corps. Cependant, juste après la première restriction (Tsimtsoum Aleph), il décida qu’il voulait se construire à nouveau; pour cela, il lui faut une tête. Le corps lui-même se restreint, car il ne pouvait pas accepter de se sentir opposé au Créateur; à ce moment, il choisit d’acquérir une nouvelle tête.

Les pensées, les aspirations, les intentions et les plans qui conduisent le désir vers la Lumière sont appelés la tête. À ce stade, elle commence à recevoir le pouvoir de la Lumière pour l’amour du don et devient ainsi similaire à la Lumière.

Si l’on regarde l’échelle spirituelle, nous ne voyons que des têtes. Les corps sont à l’intérieur. Nous ne voyons que les têtes Partsoufim, l’un sous l’autre. Les corps sont nécessaires seulement pour mettre en œuvre des décisions qui sont prises par la tête et aussi pour donner naissance à une autre tête !

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/01/12, « Etude des dix Sefirot »

Ne créez pas d’idole

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »(37): Donc, jusqu’à ce jour il y a eu en effet un mur fortifié autour de cette sagesse. Beaucoup ont essayé de commencer à étudier, mais n’ont pas pu continuer par manque de compréhension et à cause des appellations corporelles. C’est pourquoi j’ai travaillé avec l’interprétation, Panim Meirot et Panim Masbirot, pour interpréter le grand livre du Ari, L’Arbre de Vie, pour rendre les formes corporelles abstraites et les établir comme des  lois spirituelles, au-dessus du temps et du lieu. Ainsi, tout débutant peut comprendre les questions, leurs raisons, et les explications avec un esprit clair et une grande simplicité …

Cela devient un véritable problème si les gens perçoivent l’enseignement de la Kabbale dans son sens externe et donnent un sens matériel aux forces spirituelles. Il y a un commandement qui interdit la création d’idoles et d’images. C’est exactement ce qui a déclenché chez Abraham le départ du domaine matériel et l’élévation vers le monde spirituel.

Il y a toujours un danger de revenir à l’adoration des idoles s’il nous arrive d’attibuer toute essence spirituelle à des sujets matériels ou à des actions. Beaucoup de gens pensent que certains objets possèdent un pouvoir spirituel: les bracelets rouges, l’eau bénite, les icônes, etc.À de nombreuses occasions, les gens avaient l’habitude d’apporter de tels objets à mon professeur le Rabash, et je les donnais toujours à ceux qui voulaient les avoir car il ne les a jamais gardés pour lui.

Les gens sont enclins à attribuer des propriétés spirituelles aux lettres, images, objets, animaux, et d’autres personnes. Il y a de nombreux objets de culte. Une aura spirituelle est ainsi attribuée aux différentes actions. En fait, il n’y a pas aucune force spirituelle que ce soit dans la matérialité. Elle ne se cache que dans l’intention d’une personne quand elle interagit avec la Lumière qui ramène vers le bien.

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Un système secret de sécurité qui connecte les cœurs

Dr. Michael LaitmanQuestion: A quoi ressemble un groupe qui entre dans la spiritualité ?

Réponse: A l’extérieur il n’y a pas de signes particuliers. Tout le monde ressemble à des  gens ordinaires. A l’intérieur il y aura tout ce que nous lisons dans les livres de Kabbale. Vous allez voir les mêmes visages, mais vous devrez les traiter différemment.

Vous ressentirez le réseau interne de connexions parmi vous. C’est ce qui crée l’endroit où le monde spirituel est révélé. C’est comme si vous aviez reçu une lampe de poche, vous l’allumez, et c’est dans cette lumière que vous commencerez à voir des pierres, des arbres, les animaux et les gens: tout un monde.

Cette lampe torche brillante est votre bonne attitude envers tous les autres, la garantie mutuelle que vous ressentez à leur égard. Dans la garantie mutuelle qui découle de vous, vous commencez à découvrir le système supérieur et à voir qu’en  elle, juste là devant vous, il y a des arbres, les animaux et les gens qui vous n’avez pas vus avant.

Mais tous les objets inanimés, les plantes, les animaux et les gens ne sont pas corporels comme dans notre monde, ils sont spirituels. C’est l’image qui se révèle à vous. Ce sont les mêmes visages familiers, mais vous découvrirez la connexion interne entre eux.

Il y a plusieurs années, j’ai vu un film sur un vol de diamants. Les voleurs pulvérisaient  un spray spécial et dans ce brouillard, ils ont commencé à voir des faisceaux laser qui activaient  l’alarme si quelqu’un traversait la pièce.

Donc c’est comme si vous étiez aussi en train de pulvériser un spray spécial autour de vous, comme un nuage d’attitude émotionnelle, de partage, d’un sens de connexion et de garantie mutuelle, et vous découvrirez les faisceaux laser qui nous relient les uns aux autres et verrez comment ils passent et lient tout le monde.

Vous découvrirez cette relation, et verrez comment elle  exploite et gère tout. Vous comprendrez ce qui motive vraiment tout le monde.

Maintenant, vous voyez que tous les gens sont en mouvement, mais vous ne comprenez pas quelles forces les déplacent. Puis soudain, vous commencerez à sentir, à la fois physiquement et intérieurement, comment une  main entre dans la marionnette et commence à la déplacer d’un endroit à l’autre. Ceci est révélateur de la gouvernance et de la Providence supérieure.

En conséquence, vous apprenez à vous adapter au système de cette Providence, tout comme le mouvement d’un bon cheval est adapté aux désirs du cavalier.

De la 1 erpartie du cours quotidien de Kabbale du 20/01/2012, Shamati # 174

Formule pour l’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce qui fonctionne pendant la lecture du Zohar: mon intention, le texte ou la combinaison du texte et de l’intention?

Réponse: Le texte ne fonctionne pas ici. Avez-vous été impressionné par le texte maintenant? Qui peut me dire sans regarder le livre, le sujet que nous avons lu? Le texte ne reste pas en nous, à moins que nous devions l’utiliser d’une certaine manière, écrire quelque chose sur cette base ou enseigner quelqu’un d’autre. Mais pour nous-mêmes, il ne reste pas. En ce qui concerne maintenant le Livre du Zohar est comme la Lumière environnante pour nous, qui vient et nous influence de l’extérieur. Ainsi, en lisant, nous pouvons orienter nos désirs et nos pensées vers la correction, en espérant que cela va fonctionner.

Ce que les auteurs du Zohar ont écrit, est si élevé que je ne peux pas être connecté au texte lui-même, mais seulement au « médicament». Je ne sais pas comment le médicament fonctionne. Il contient différents matériaux qui entrent dans mon corps et rejoignent ses procédés chimiques et conduisent à un déséquilibre en lui. Mais le déséquilibre est destiné à la maladie et  donc il conduit à l’équilibre.

Il est appelé « le poison qui sert de remède. » Qu’est-ce que j’avale qui provoque des changements dans mon corps, mais ils sont opposés à la direction de la maladie qui est installée dans le corps en déséquilibre. Puis, un déséquilibre et d’autres déséquilibre conduisent à l’équilibre. Il est écrit: «Chaque médicament est un poison, mais pas tous les poisons ne sont pas un médicament. »

C’est le travail de la ligne droite et gauche, entre lesquelles nous créons la ligne médiane. Voici le déséquilibre de la ligne droite et le déséquilibre de la ligne gauche équilibrés par la ligne médiane. Si nous avons peur d’être dans un état de déséquilibre, ce n’est pas non plus l’œuvre du Créateur. En bref, vous devez être un héros. Le déséquilibre est un bon état, c’est un signe d’avancement. Après tout, même lorsque vous marchez, vous vous déplacez d’un état de déséquilibre à un autre état de déséquilibre: Vous vous tenez sur un pied tandis que l’autre pied est dans l’air.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 24/01/12, Le Zohar