Category Archives: Sources kabbalistiques

Ce que le Baal HaSoulam a contribué au système spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un Commandement » : Les sages antérieurs ont choisi une voie privée pour eux-mêmes et j’ai choisi une manière générale car à mon avis, elle convient mieux à la question Divine d’être vêtue dans des combinaisons de lettres éternelles qui ne changeront jamais. Je souhaite dire cela avec un succès physique, elles ne changeront pas en tout lieu et en tout temps. Pour cette raison, mes mots sont limités.

A cause de la raison ci-dessus, j’ai été obligé d’exprimer la spiritualité d’une manière générale. Pourtant, à la place, j’ai choisi d’expliquer tous les détails et les combinaisons spirituelles à de très petits détails, qui n’ont aucune autre source et origine autre que ce collectif, c’est-à-dire, la pureté de la Kabbale. Et puisque je clarifie les détails spirituels sans les revêtir dans des combinaisons corporelles, cela fera beaucoup de bien au développement de la réalisation. Et cette sagesse est appelée « la sagesse de la vérité ».

C’est seulement après de nombreux rebondissements et de révélations sur le chemin qu’une personne qui marche sur la voie de la vérité commence à réaliser les changements que le Baal HaSoulam a fait pour cela. Il semble qu’il a juste écrit de nouveaux textes mais en fait, nous parlons de changements dans le système lui-même.

En général, chaque kabbaliste apporte des changements dans le système grâce à ses corrections, ses ajouts. Cela signifie pour « clarifier » le système dans son ensemble ou en détail, sous une forme ou une autre. L’essence n’est pas de décrire le monde spirituel en quelques mots ou dans un certain style. Non, le Baal HaSoulam a simplifié le système et a ajouté de tels composants de sorte qu’une personne qui avance sur le chemin puisse les utiliser, recevant constamment un soutien, une assistance, une accélération, et ainsi aller de l’avant.

En cela, l’analyse et la clarification se font à la fois dans le détail et dans son ensemble et prennent des formes plus distinctes nécessaires pour progresser vers le but de la création à une vitesse plus élevée en comparaison à ceux qui ont fourni le système plus tôt, avant que le Baal HaSoulam n’apporte ses efforts, ses changements à l’intérieur.

Chaque kabbaliste ajoute quelque chose, chacun d’eux produit des changements systémiques, et ce n’est pas simplement associé à l’écriture d’un livre. Dans « L’Introduction à l’Etude des Dix Sefirot« , le Baal HaSoulam parle des sages du Talmud qui ont effectué ces corrections dans le système, de sorte qu’au lieu de l’ascétisme, nous puissions avancer grâce aux efforts et à l’étude. Il a fait lui-même une telle correction, par laquelle nous pouvons, au lieu d’étudier, être plus engagés dans des actions entre nous : la diffusion et l’unité.

La Lumière qui ramène vers le bien dépend plus des actions, appelées « l’étude de la Torah ». Et « étudier la Torah » signifie apprendre les actions de don sans réserve, apprendre à les faire de telle manière que la Lumière de Hokhma se revête dans la Lumière de Hassadim et qu’elles deviennent les « lettres » de la vie. Ainsi, un homme écrit le livre de la Torah sur les tablettes de son cœur et avance sur le chemin.

Nous apprenons du « Livre de la Vie », nous le vivons, l’expérimentons dans la pratique et révélons ses lettres sous la forme d’états qui passent à travers nos désirs, les récipients. Et le Baal HaSoulam a tout arrangé de sorte qu’en passant par nos actions individuelles nous gagnons la connaissance du système dans son ensemble. Nous semblons regarder le grand écran avec l’image générale, dans le coin de laquelle il y a un petit fragment avec une partie de celle-ci. De même, un chirurgien voit les données générales conformément aux conditions du patient et, en même temps, sur le petit écran, un endroit précis de l’opération en cours.

Ainsi, en se déplaçant individuellement, nous sommes imprégnés avec les mêmes impressions de l’ensemble du processus.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/09/13, Écrits du Baal HaSoulam

De la branche à la racine

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l’essence de la sagesse de la Kabbale » : … chaque monde inférieur est une empreinte du monde supérieur. Par conséquent, toutes les formes dans le monde supérieur sont minutieusement copiées, en quantité et en qualité dans le monde inférieur.

Ainsi, il n’y a pas un élément de la réalité, ou un événement de la réalité dans un monde inférieur, dont vous ne trouverez pas son image dans le monde supérieur comme identiques comme deux gouttes d’eau et elles sont appelées « racines et branches ». Cela signifie que l’élément dans le monde inférieur est considéré comme une branche de son modèle, qui se trouve dans le monde supérieur, étant la racine de l’élément inférieur, car c’est là que l’élément dans le monde inférieur a été imprimé et devait être.

Les niveaux inanimé, végétal, animal et parlant de ce monde (voir schéma ci-dessous, en jaune) représentent le dernier maillon de la chaîne des mondes. Ce monde matériel est une branche. Au-dessus, il y a le monde des racines (en rouge) , qui est en fait, une succursale d’un autre monde qui est plus élevé que lui. Ainsi, deux mondes « inférieurs » (notre royaume et le suivant) sont issus d’une racine qui est au-dessus des deux (en vert).

Certainement, il y a plus de mondes, mais dans ce schéma nous n’en montrons que trois d’entre eux. Cependant, les formes et les éléments de la réalité et toutes les occurrences sont inchangés et sont égaux dans tous les mondes, à la fois en quantité et en qualité, puisque nous traitons d’une réalité qui est divisée en niveaux distincts uniquement dans notre perception.

From Branch to Root

 

Finalement, notre devoir est de reconnecter tous les mondes au sein de nos sensations. Nous pouvons le faire en utilisant le seul et indivisible langage de branches.  Ainsi les kabbalistes ont découvert un vocabulaire préétablit et annoté, suffisant pour créer un excellent langage parlé. Il leur permet de converser entre eux de ce qui se passe dans les racines spirituelles des mondes supérieurs, simplement en mentionnant la branche inférieure palpable dans ce monde-ci, bien perçue par nos sens physiques. Nous reconnaissons, sentons et formulons ces noms et appellations de ce monde.

Même s’ils ont pour origine notre nature corporelle, ils ont mérité le droit d’être exprimés via leurs branches, afin d’être perçus par nos sens dans notre monde physique. Les kabbalistes les associent à leurs racines.

L’ensemble des choses et des événements descendent à nous à travers la chaîne des mondes, jusqu’à ce qu’ils « se revêtent » dans des sensations qui sont entrelacées avec des mots et des noms qui, à leur tour, sont connectés aux racines supérieures, que cette branche corporelle désigne parce qu’elle est liée à elle, étant son empreinte, ce qui nous conduit à l’origine, la Lumière Supérieure.

Tous les phénomènes descendent à travers la chaîne des branches et des racines. Nous nommons par des mots et des appellations ce qui est lié sur ce plan et qui est profondément intégré dans notre connaissance et nos sens.

Quand nous entendons le mot « verre », nous savons avec certitude ce qu’il signifie. La même chose s’applique à un phénomène spirituel. Le fait qu’il ne possède pas la substance matérielle d’un verre n’est pas pertinent, cela n’est pas important qu’il n’ait pas la forme d’un verre. Il a conservé son essence car son noyau est permanent à tous les niveaux.

Il n’y a pas d’autre moyen pour définir un phénomène ou un événement. La sagesse de la Kabbale utilise un langage précis qui est lié aux racines permanentes de la nature supérieure. Elle est basée sur un système permanent, immuable.

En nous développant, les relations entre les différentes parties de la Kabbale changent à nos yeux, bien que les parties, en soi, restent intactes. C’est la raison pour laquelle la Kabbale est connue comme la « sagesse authentique » : tout ce qui est exprimé dans sa langue est toujours vrai. Après tout, nous ne pouvons pas changer l’ordre des branches et des racines ou les relations entre elles : le seul changement est dans notre perception.

Et bien sûr, l’utilisation de la langue des branches comporte un certain nombre de conséquences. En particulier, grâce à leurs livres, les kabbalistes peuvent nous conduire à des ascensions spirituelles et grâce à eux, nous pouvons expérimenter diverses études, etc.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, « De l’Essence de la Sagesse de la Kabbale » le 15/06/2012

Un conseil en qui la lumière est cachée

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam «Un commandement « : Il n’y a pas à servir le Créateur ni de garder les Mitsvot ( commandements ) sauf dans Lishma (En Son nom), apportant ainsi satisfaction à son Créateur.
«Servir le Créateur» est pur don et «garder les Mitsvot » (commandements) est l’auto- correction vers le don par la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah».
J’agirai dans le seul but de donner, sans aucun intérêt personnel. C’est pourquoi j’ai besoin de la Lumière Supérieure,grâce à elle, je peux effectuer des actions pas sur mon « carburant » égoïste « , ni basées sur l’intérêt personnel. J’ai besoin de la force supérieure qui va me donner la possibilité de donner sans aucune raison, sans justification du point de vue de ma nature, ma logique. Et alors je peux donner  » pour faire plaisir au Créateur. « 
Le «Créateur» est quelque chose en dehors de moi, que ce soit une personne, toute l’humanité, ou le Créateur. Je ne m’inquiète pas qui exactement : Tout ce qui sort de mon «corps» disparaît apparemment et n’existe plus à mes yeux. C’est ce que je ressens. Il s’avère que « donner du plaisir au Créateur « , c’est comme jeter quelque chose, quelque chose de perdu pour toujours.
Pourtant , nos sages ont déjà introduit la pratique de s’engager dans la Torah et les Mitsvot même dans Lo Lishma ( pas enson nom) , car « de Lo Lishma il viendra à Lishma  » …
Autrement dit, même si je suis incapable de donner maintenant, je dois agir au mieux de mes capacités, faire ce que je peux dans le groupe, en classe, etc Et alors, après avoir passé une série d’états, j’atteindrai le don. Pourquoi ? Parce que les actions que les sages me recommandent, même sans la bonne intention, attire à moi la Lumière qui ramène vers le bien.
 Comment cela pourrait être possible? Pourquoi en appliquant le conseil des sages , je peux attirer la lumière? En fait, je viens de lire dans un livre et d’entendre de la part de l’enseignant que je dois faire ceci et cela. Comment puis -je obtenir que cette force spirituelle me change ? Comment fonctionne excatement ce mécanisme ?
Le fait est qu’en suivant les instructions des grands sages, j’établis un lien avec eux et ensuite obtiens l’atteinte spirituelle de leur part. Je sens juste cela comme la lumière environnante parce que je ne peux pas encore la tolérer dans mes désirs. En fait, elle me remplit, elle est avec moi, mais je ne peux pas la «traiter» encore dans des récipients clairs, pour vraiment travailler avec elle. Néanmoins, elle me corrige et me «formate.
Ainsi, en suivant les conseils de professeurs, je me connecte à travers eux à Malkhout du monde de l’infini.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13 , Écrits du Baal HaSoulam

L’application pour la Portion de la Torah pour Android, Ipad et Iphone

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Les commentaires de Dr. Michael Laitman sur la portion hebdomadaire de la Torah sont en proie à des notions novatrices qui examinent l’histoire juive d’une manière différente et rafraîchissante.
Chaque semaine, il y a des mises à jour avec les dernières connaissances sur la portion hebdomadaire de la Torah. Ces idées proviennent de la sagesse du Livre du Zohar, du Midrash, et d’autres sources juives et sont enrichis avec des extraits scientifiques et historiques.
Choisissez la façon la plus confortable pour obtenir la portion hebdomadaire de la Torah commentée par le Dr. Laitman à votre diposition chaque semaine en utilisant le lien ci-dessous: en anglais uniquement
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Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde, Partie 7

La mission du peuple d’Israël

Lorsque les enfants d’Israël trouveront la perfection, les fontaines de l’intelligence et de la connaissance s’écouleront au-delà des frontières d’Israël et arroseront toutes les nations du monde, comme il est écrit (Esaïe 11), « car la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur « , et comme il est écrit, « et viendra au Seigneur et à Sa bonté. »
Baal HaSoulam, « Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot« , Point 4

De plus, c’est à la nation israélienne de se qualifier et à tous les peuples du monde à travers la Torah et les Mitsvot, de se développer jusqu’à ce qu’ils prennent sur eux-mêmes ce travail sublime de l’amour des autres, ce qui est l’échelle vers le but de la Création, qui est la Dvekout (adhésion, ndt) à Lui.
Baal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie Mutuelle) », Point 20

… La nation israélienne a été construite comme une sorte de passerelle par laquelle les étincelles de pureté devraient briller sur l’ensemble de la race humaine dans le monde entier. Et ces étincelles se multiplient tous les jours, comme celui qui donne au trésorier, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment remplis, c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’ils se développent à un point tel qu’ils peuvent comprendre la douceur et la tranquillité que l’on trouve dans le noyau de l’amour des autres. Car ainsi, ils sauront faire pencher la balance vers la droite, et se placeront sous Sa charge, et l’ampleur du péché sera éradiquée du monde.
Baal HaSoulam, « L’Arvut (Garantie Mutuelle) », Point 24

Un guide sur le chemin spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel type de connexion doit se former dans le groupe de »dix » afin de sentir la connexion intérieure avec l’enseignant au sein de cette unité, car seulement à travers lui nous pouvons établir une connexion avec le Créateur ?

Réponse : En travaillant dans le groupe de dix, vous n’avez pas à penser à l’enseignant. Je ne dis pas cela avec une sorte de modestie, mais parce que ce n’est pas la bonne approche. L’enseignant doit être suffisamment élevé aux yeux de l’élève et assez respecté de manière à devenir une loupe à travers laquelle vous regardez votre chemin menant vers le Créateur et pouvez avancer. Vous utilisez cette lentille, votre professeur, comme des lunettes, mais il ne devient pas votre objectif.

Vous ne regardez pas le verre, mais ce qu’il y a derrière lui ; de toute manière, vous ne pouvez voir qu’avec son aide. Ce verre concentre correctement votre champ de vision sur le Créateur, ce qui est le rôle de l’enseignant et du groupe.

Je vois tous mes élèves unis dans un cercle, en un seul corps, et je parle en m’adressant à cette unique personne. Si vous essayez d’être inclus dans ce corps commun et de vous connecter avec eux de la manière dont je les vois connectés, vous recevrez des informations spirituelles de moi. Nous nous rencontrerons à l’intérieur de ce corps commun, et là nous allons vraiment nous comprendre les uns les autres.

Si vous voulez comprendre ce que je dis, vous pouvez le comprendre dans votre esprit ou le ressentir dans votre cœur, mais pour vraiment comprendre vous devez être exactement au centre du groupe, comme si vous marchiez autour de la salle en essayant d’entendre un faible bruit et tout à coup, vous trouvez l’endroit où vous pouvez bien écouter ! Et si vous faites un mètre d’un côté ou de l’autre, vous n’entendrez plus rien. Essayez !

Il est nécessaire de sentir l’importance de l’enseignant mais seulement dans la mesure où cela est nécessaire pour effectuer le travail dans le groupe pour la révélation du Créateur. L’enseignant est votre instructeur, un guide sur le chemin spirituel, mais pas une idole ou un roi qui remplace le Créateur comme l’exemple de Pharaon.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 09/06/13, Écrits du Rabash

L’union qui nous attache ensemble pour toujours

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Rabash “Vous vous tenez aujourd’hui, vous tous”: … C’est le sens de ce qui est écrit « Vous vous tenez aujourd’hui, vous tous » c’est-à-dire tout ce par quoi vous êtes passés tous les états que vous avez vécus – qu’ils soient en Gadlout ou des états moins que Gadlout, qui sont intermédiaires ou autres. Vous prenez tous ces détails et vous ne comparez pas un degré vis-à-vis d’un autre parce que vous ne vous souciez pas de recevoir une récompense, mais uniquement de faire la volonté du Créateur. 

Cela signifie qu’alors le Créateur fait une alliance avec lui. En d’autres mots, précisément quand l’homme accepte Son travail sans condition et est d’accord pour faire le saint travail sans récompense, ce qui est appelé « une reddition inconditionnelle », c’est le moment où le Créateur fait une alliance avec lui.

… Quand deux personnes voient qu’elles s’aiment, elles font une alliance que leur amour durera toujours

A chaque niveau, une personne éprouve un état de confusion et d’impuissance. On traverse ces états quand on ne se rend pas compte exactement où on doit aller et comment avancer.

Tout d’un coup, nous sentons que nous ne sommes pas capables de faire le moindre mouvement, et  comprenons pas pourquoi notre vitalité et l’esprit sont partis. Nous lisons, mais ne voyons rien comparé à ce que nous avons vu hier ou la veille. Parfois, on ne se rappelle même pas ce qui s’est passé hier ou la veille. Nous sommes déconnectés.

En d’autres termes, nous passons par plusieurs états de rapprochement et d’éloignement de la spiritualité. Il nous semble que notre union avec le Créateur fonctionne mieux à une certaine distance de sorte que nous nous souvenons de bons états quand les mauvais moments arrivent, continuant ainsi à espérer que bientôt tout va s’améliorer et revenir à la normale.

Cependant, ce n’est pas comme ça. L’union est de nature qualitative et non quantitative. En fait, il ne s’agit pas du tout de nos états. À un certain moment, nous parvenons à nous unir au Créateur pas en raison d’un bon état dans lequel nous sommes ou parce que nous voulons conserver notre unité dans notre mémoire lorsque nous passons par des états moins élevés, mais plutôt parce que notre connexion Le rendait heureux et nous rendait similaire à Lui. Donc, pour nous, il ne fait aucune différence quels états nous traversons: bon ou mauvais. Les bons états peuvent être encore plus déroutants pour nous que les mauvais.

Au moins, alors que nous sommes dans des états mauvais, notre égoïsme nous pousse en avant et nous oblige à chercher des alternatives, ce qui nous oblige à agir. Quand un bon état se produit, il nous apaise et nous remplit de sorte que nous ne cherchons pas d’autres options. Nous ne pouvons pas changer, sauf si un désir insatisfait nous réveille. À ce stade, nous devons nous rappeler l’union que nous avions créée et tirer ce désir du passé dans le présent afin de poursuivre notre progression.

Ainsi, cet « accord » nous protège non seulement des carences de notre liaison, mais contribue à rendre le Créateur heureux au-dessus de toutes sortes de sensations amères et / ou douces. Notre union a plusieurs conditions qui s’appliquent à chaque état particulier.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/05/13, Les écrits du Rabash

Il est temps de regarder la vérité en face

Dr. Michael LaitmanNous avons reçu un désir de recevoir brisé  afin que nous soyons en mesure d’atteindre l’attribut du don. En outre, il  a été donné une étincelle de désir pour le Créateur à tout le monde. Il s’agit de personnes chez qui cette étincelle a été allumée, tandis que d’autres n’ont pas le choix et sont totalement gérées par leur nature. Seules les personnes qui ont l’étincelle en plus du désir de recevoir brisé, aspirent à atteindre le but spirituel n’ayant pas le choix.
Si au cours de la leçon elles entendent que c’est seulement par notre lien que nous pouvons recevoir les pouvoirs de s’acquitter de cette étincelle, elles avancent par le chemin de la Lumière, par la voie du « je vais accélérer. » Mais si elles n’entendent pas, elles  ne s’intègrent pas dans l’environnement qui peut les réveiller et les rendre plus sensibles, elles avanceront par le chemin de souffrances, par la voie de « en son temps. » puis des années plus tard, elles auront le sentiment que ce chemin ne conduit à aucun résultat car la petite force de chacun ne leur permet pas de sortir du niveau corporel.
Cela peut prendre un certain temps pour atteindre cette reconnaissance, même 20-30 ans. Ce n’est que plus tard qu’une personne est forcée de faire une introspection et de regarder la vérité en face et d’accepter la condition de se connecter aux autres afin de recevoir leur éveil, n’ayant pas d’autre choix. Alors son point dans le cœur aura assez de puissance pour se réaliser.
Ce n’est qu’alors qu’elle commencera à entendre et à travailler sur elle-même, mais cela n’arrive pas d’un seul coup, mais progressivement. Pourtant, elle progrèsse et a un sens de l’orientation.Elles comprend qu’elle doit accepter et de se rendre aux conditions dont parlent les kabbalistes  et qui sont les fondements de la Torah: le lien entre les gens et l’amour des autres, et ne pas essayer d’y échapper.
Les gens essaient d’y échapper et d’ignorer ces conditions dans différentes religions et croyances. Chaque religion prétend que les gens doivent respecter des rituels, des actions personnelles ou publiques externes, telles que les vacances et les coutumes qui la caractérisent. Tout cela est destiné à cacher la vérité et ne pas prendre en ompte la correction de l’ego d’une personne qui l’amène à «afin de donner. »
Mais le chemin de la souffrance finira par amener l’humanité à une impasse et forcera les gens à voir qu’il n’y a pas le choix et qu’ils doivent écouter ce que dit la Torah. Alors, les gens  demandront comment faire, donc nous devons préparer la méthode active de correction pour eux et pour essayer de raccourcir leur chemin de souffrances.
De la préparation du cours quotidien de Kabbale 27/05/13

Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde

Tout Israël est  responsable les uns des autres

Il y a un certain peuple dispersé et séparé parmi les peuples » (les notes entre parenthèses sontt de moi). Haman (la caractéristique la plus égoïstes chez une personne, une des manifestations de Pharaon, Amalek, Balam) dit qu’à son avis, on arrivera à détruire les Juifs  (détruire le lien entre ceux qui aspirent au Créateur sous une forme plus grande et plus finale) parce qu’ils sont séparés les uns des autres, donc notre force (la puissance égoïste qui nous éloigne du don et de l’amour) contre eux l’emportera, car elle entraînera la séparation (de ceux qui aspirent au  Créateur) entre l’homme (chez chacun d’entre eux) et Dieu, et par conséquence Dieu ne les aidera pas, car ils sont séparés de Lui (par la distance entre eux).

C’est pourquoi Mardochée (le don dans une personne) alla corriger ce défaut, comme il est clarifié dans le verset, « les Juifs se rassemblèrent etc. pour se rassembler et se défendre ». Cela signifie qu’ils furent sauvés grâce à leur union (union au Créateur).

Ecrits du Baal Ha Soulam Shamati 144

Des amis imaginaires très utiles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Hier, vous avez parlé d’Abraham qui a découvert la sagesse de la Kabbale par introspection. Qu’est-ce que c’est?

Réponse Toute la réalité se trouve dans une personne. Qui plus est, la réalité n’existe pas en réalité, il y a une photo d’elle que je développe à l’intérieur de moi. Elle se fait sentir dans les récipients, dans mes désirs, par un certain capteur, par des cadres internes d’un film photographique qui reflètent les réactions à la Lumière supérieure qui dépeignent mon manque d’équivalence de forme avec elle.

Un « rayon » de la simple lumière blanche est dirigé sur moi, mais je suis fait de 613 désirs différents, des attributs qui forment un tableau coloré, tridimensionnel du monde rempli de sons, de parfums et de choses que je peux toucher en fond de la lumière blanche. En d’autres termes, je « dessine » effectivement ou conçois le monde dans lequel je vis.

Toutefois, selon ma perception de la réalité, tout dépend de mes attributs et non de quelqu’un d’autre. Il s’avère que, si je change, le monde changera. C’est ce que nous pouvons faire par l’introspection quand je comprends que je peux changer le monde par les changements que je fais en moi.

Alors, comment puis-je changer? Je ne peux pas le faire par moi-même. J’ai seulement une sensation désagréable dans la réalité actuelle, et je ne peux pas me tirer moi-même par les cheveux hors du marais. Après tout, même les pensées au sujet d’un changement font partie de ce marais.

C’est exactement là où la force de l’éclatement m’aide. Dans ma réalité fictive, il y a des gens autour de moi qui me disent: «Vous savez, nous pensons aussi à ce sujet. » Je vois que les autres parties de la nature minérale, végétale, animale et parlante sont gérées par un mécanisme général, mais mon imagination attire les gens qui ont le même vecteur exact que moi, et cela me permet de pratiquer et m’exercer. Maintenant, je peux me voir de côté. Je peux travailler avec eux comme je travaille avec moi, comme avec une image extérieure de moi-même.

Quand je travaille avec eux, je découvre que ce jeu est très créatif. La relation avec les images des amis m’aide à avancer par l’acquisition d’une nouvelle perception, un sentiment nouveau. Ils ne développent pas de mes anciens attributs et n’ajoutent pas aux sentiments et pensées précédents, mais plutôt c’est développent de nouveaux attributs qualitatifs en moi, les attributs que je n’avais pas avant.

Par exemple, une perception multidimensionnelle ou s’élever au-dessus de la notion de temps: Avant, je pouvais voir le passé, le présent et l’avenir, et maintenant je cesse de ressentir le temps. Les mouvements externes disparaissent et je perçois tout à l’intérieur et le connecte avec les mouvements intérieurs. Je change, et en conséquence je ressens les changements sur le fond de la lumière blanche.

Si je travaille avec les images des amis que je vois de cette façon, je comprends que c’est vrai qu’ils sont représentés par mon imagination, mais la bonne attitude envers eux me permet d’acquérir un des moyens particuliers pour les changements internes. Grâce aux efforts communs avec ces images, j’attribue une certaine indépendance avec eux – dans la mesure où je veux être indépendant. Finalement, quand je joue avec eux de cette façon, j’acquiers la perception qui me fait sortir de l’image actuelle qui est dessinée sur l’écran de ma conscience vers une nouvelle réalité.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 29/05/13, Les écrits du Baal HaSoulam