Category Archives: Spiritualité

Bien que vous ne puissiez rien voir à l’avance …

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Lettre 57 : Je ne vous ai pas révélé cette vérité afin que vous ne soyez pas affaiblis et que vous ne renonciez pas à la miséricorde. Et même si vous ne voyez rien, car même quand la mesure du travail est terminée, c’est le temps de la prière. Mais jusque-là, croyez en nos Sages : «Je n’ai pas fait d’effort et j’ai trouvé, n’y crois pas. »

Lorsque la mesure est pleine, votre prière sera accomplie et le Créateur attribuera  généreusement, comme nos sages nous ont enseigné, «  j’ai fait un effort et j’ai trouvé, crois-y», car avant cela l’homme ne mérite pas une prière et le Créateur entend une prière.

Notre désir est capable de réaliser tout ce qu’il désire. La seule question est de savoir s’il le veut. C’est l’état auquel nous devrions l’amener, l’ayant développé comme un désir parfait et complet, parce que ce désir travaille dans la spiritualité.

Dans le monde matériel, il est possible de faire semblant, de jouer à des jeux comme si nous le voulions parce que ce monde est faux. Dans ce monde, tout se passe dans le désir lui-même, au lieu d’être clarifié dans la confrontation entre les deux désirs : le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve. Et si tout se déroule dans le même désir, alors nous sommes libres de fantasmer sur tout ce que nous voulons. Après tout, en substance, cela ne change rien.

Toute la création est évaluée seulement dans le domaine de l’interaction entre les deux désirs : la réception et le don sans réserve, la créature et le Créateur. Et là, à n’importe quel moment, dans n’importe quel état, dans chaque partie des désirs, un seul des actes de désir est vrai, c’est le désir qui a atteint sa quatrième et dernière étape  » Behina Dalet.  »

Donc, si vous n’avez pas été récompensé de la correction de votre désir d’avoir du plaisir du don sans réserve, cela signifie que vous n’avez pas atteint la quatrième, la dernière  étape du désir et vous devez travailler plus. Tout est déterminé par le fait que vous demandiez la vraie prière, c’est ainsi, vous devez atteindre le quatrième état ou pas.

Et cela dépend de vos efforts, vous êtes obligés de  » Faire tout ce qui est en votre pouvoir.  » C’est pourquoi nous devons vérifier si nous sommes dotés de tous les conseils des kabbalistes et si nous travaillons d’après eux. Et si non, bien sûr que vous n’obtiendrez rien. Des lois très strictes agissent ici. Dans le monde spirituel, il y a un HaVaYaH complet (désir complet) . Si vous n’avez pas atteint la pleine mesure de HaVaYaH, la quatrième étape du désir, alors ce déclencheur ne fonctionne pas, vous n’avez pas attirer la Lumière qui ramène vers le Bien, qui vous changera de l’égoïsme au don sans réserve. Il est possible de passer à l’étape suivante et atteindre la révélation uniquement avec l’aide de la Lumière.

La révélation du Créateur est la révélation du désir d’avoir du plaisir d’une personne qui se transforme en don sans réserve. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur, parce que le Créateur est la propriété du don sans réserve qui se manifeste dans la personne quand elle veut donner sans réserve.

Mais le voulez-vous vraiment? Cela ne peut pas être si vous avez fait tous les efforts imposés et que vous n’y êtes pas arrivés. Selon la loi, cela doit arriver! Par conséquent, même si vous criez, vous devez vérifier à qui vous vous adressez. C’est comme si le Créateur n’entendait pas votre cri parce que c’est un droit qui ne peut être transgressé. Tous ces cris ne sont que pour vous réveiller, vous forcer à travailler, à faire des efforts, et éventuellement de compléter la mesure qui vous est attribuée.

Le Baal HaSoulam dit que vous devez connaitre ce sujet à l’avance afin de ne pas désespérer et ne pas abandonner. Jusqu’au dernier moment, même le moment avant de remplir l’ensemble de la mesure de vos efforts, vous ne saurez pas que vous êtes parvenus à la fin. C’est pourquoi cela est appelé trouver, vous obtiendrez la force du don sans réserve, que vous ne connaissiez pas. Même alors, à chaque degré suivant, vous trouvez quelque chose de complètement nouveau.

Par conséquent, il est dit: « J’ai fait des efforts et j’ai trouvé ! » Mais cette découverte est le résultat de tous les travaux, elle est révélée conformément à la loi stricte, qui ne peut être transgressée .

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 11/11/13

Les problèmes des petits groupes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est tellement facile de s’unir durant les congrès et c’est très difficile dans la vie. Pourquoi est-il tellement plus difficile d’unir un petit groupe qu’un grand groupe?

Réponse: Un grand groupe se maintient lui-même, mais dans un petit groupe, il y a trop de pensées et de désirs opposés qui se manifestent brusquement.

Plusieurs personnes sont toujours dans une certaine contradiction les unes avec les autres: l’orgueil, la jalousie, l’envie, etc En fait, tout cela se manifeste naturellement afin que nous puissions grandir. Mais c’est vraiment très difficile pour un petit nombre de personnes.

Par conséquent, il est souhaitable que le groupe comprenne au moins une dizaine de personnes. C’est bien quand il y a beaucoup de femmes; elles stabilisent un groupe, le calme, l’adoucissent.

La chose la plus importante est que les hommes et les femmes soient égaux dans le groupe. Vous ne pouvez pas repousser les femmes. Si elles sont votre égale, alors elles peuvent aider à maintenir la vitalité du groupe à un bon niveau.

Du congrès  « l’aube d’un nouveau jour  » en Bulgarie 2ème jour 02/11/13, Leçon 4

Cultivez la terre en qui la graine a été plantée

Dr. Michael LaitmanBaal Ha Soulam : La liberté « Et s’il ne fait pas cela, mais qu’il préfère aller dans n’importe quel environnement et lire n’importe quel livre lui tombant entre les mains, il est obligé de tomber dans un mauvais environnement et passera son temps à lire des livres inutiles qui sont nombreux et plus faciles à lire, qui le forceront à avoir de mauvaises conceptions et le conduiront à commettre des fautes et à être condamné. Il sera certainement puni non pas à cause de ses mauvaises pensées et de ses mauvaises actions, car il ne les a pas choisi, mais parce qu’il n’a pas choisi l’environnement adéquat car c’est en cela qu’existe véritablement un choix comme nous l’avons vu.

C’est pourquoi, celui qui s’efforce de choisir continuellement un meilleur environnement, mérite louange et récompense. Mais ici aussi, non pas à cause de ses bonnes pensées et de ses bonnes actions qui lui sont venues sans qu’il les choisisse, mais parce qu’il s’est efforcé de s’entourer d’un bon environnement, qui lui amène ces bonnes pensées et ces bonnes actions. C’est ce que Rabbi fils de Pera’hia a dit: «donne toi un rav et achète- toi un ami».

 

Une personne a seulement un Reshimo (gène spirituel), une semence spirituelle. Mais si nous ne la plantons pas dans le sol, si nous ne la mettons pas dans le bon environnement, elle ne se développera pas. Alors les kabbalistes avant se sont toujours souciés de l’environnement, de sorte qu’il y ait au moins deux personnes, comme il le dit : « la minorité de beaucoup est deux», ce qui signifie un étudiant et son professeur. S’il y a plusieurs étudiants alors un groupe d’amis se forme dans lequel tout le monde travaille également.

Alors d’abord, nous devons nous assurer que l’environnement est correct : que tout le monde soit égal, que tout le monde s’annule devant les autres et qu’il n’y ait pas d’autres objectifs extérieurs, seulement l’objectif de la connexion pour que le Créateur se révèle entre nous. Le but de la sagesse de la Kabbale, le but de la création, est la révélation du Créateur aux êtres créés, comme étant le bien et le bienveillant et Son désir de ravir les êtres créés.

Donc, notre avancement dépend de combien nous nous préoccupons réellement du bon environnement. Dans un grand environnement comme le nôtre qui gère de nombreux projets, il existe plusieurs sociétés et les mêmes personnes ont des relations différentes avec l’autre.

Nous devons faire en sorte que toutes les formes de relations extérieures soient seulement pour la diffusion externe et le travail externe. La chose principale est que, dans notre monde uni du groupe interne est égal, tout le monde s’annule devant les autres, baisse la tête devant le but et augmente son importance. Il n’y a rien de plus important que cela, notre unité générale et la connexion comme un seul homme dans un seul cœur.

Cette connexion interne dans un groupe doit être la chose la plus importante pour nous. Toutes les autres liaisons, que ce soit en fonction de nos professions, de la réalisation des objectifs différents, des emplois individuels ou des tâches, sont disposées selon un autre principe, comme une entreprise. Mais cette attitude extérieure n’a rien à voir avec le groupe. Le groupe est quelque chose qui est basé seulement sur des règles spirituelles et nous devons constamment nous en préoccuper.

Il y a un peu de vie extérieure sans laquelle nous ne pouvons pas exister dans notre corps et il y a un but sublime qui est éternel et tout ceci pour que notre âme existe. Nous avons à nous soucier du groupe interne de sorte qu’il doit être propre et construit avec précision selon les principes écrits par le Baal HaSoulam, le Rabash et tous les autres kabbalistes à travers les âges.

Il est très important de ne pas confondre les deux. Nous pouvons arrêter ou modifier les engagements extérieurs à un moment, mais la chose principale est de garder la structure interne de l’environnement dans lequel tout le monde est égal et uni. C’est ainsi que nous avançons.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 10/11/13

Comment percer dans le monde supérieur?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles sont les conditions pour passer à travers la «barrière» dans le monde supérieur?

Réponse: Selon le Russe roman populaire de science-fiction « lundi commence samedi » de Strugatzky:

Pour passer à travers un mur, il est vital de:

1. Ne voir en face de vous que le but.

2. Croyez en vous-même.

3. Ne faites pas attention aux obstacles.

Selon nous:

1. Ne voyez en face de vous que l’objectif: le respect, l’équivalence de forme avec le Créateur.

2. Croyez-en les instructions des kabbalistes et réaliser les (groupe, étude et ainsi de suite).

3. Utilisez les obstacles correctement, transformant ainsi une descente en une ascension.

 

 

Le temps de l’ascension vers le monde de l’Infini

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale est découverte quand les gens sentent qu’ils se trouvent dans une impasse et rien sur la terre ne peut les aider. Par conséquent, plus précisément à notre époque et seulement à notre époque, nous pouvons en parler.

Fondamentalement, ils ont commencé à en parler un peu plus tôt, à partir de  l’époque du Ari ( au 16ème siècle), où l’humanité est entrée dans une période précoce de correction. Par conséquent, le Ari est considéré comme le fondateur du mouvement spirituel pour la correction.

L’un des successeurs du Ari était le grand kabbaliste Le Baal Shem Tov qui diffusait la sagesse de la Kabbale avec beaucoup de succès dans de larges cercles de la population. Pendant plusieurs siècles, les gens ont progressé en travaillant sur eux-mêmes et pendant ce temps ils ont écrit des livres très profonds.

Mais après cela, tout a graduellement disparu parce que l’humanité, dans le cadre du processus de développement, n’avait pas encore testé ce développement. Toutes sortes de développements technologiques et sociaux qui allaient nous apporter quelque chose de bon, étaient attendus. Il y a cinquante ou soixante ans, les gens rêvaient de la conquête de l’espace, rêvaient de pénétrer dans la matière, s’y sont aventurés et ont fouillé, mais aujourd’hui tout cela est déjà une chose du passé.

Même si l’humanité a toujours aspiré à avancer dans son développement de manière égoïste, aujourd’hui tout est devenu vide et a échoué. Un seul et unique moyen nous est laissé- la sagesse de la Kabbale ou pour le grand public, la méthode de l’éducation intégrale .

Que devons-nous atteindre ? Les kabbalistes expliquent cela très simplement. Le Créateur a créé un état parfait, qui est appelé le monde de l’Infini ( Olam Ein Sof ), dans lequel nous nous trouvons dans une dimension tout à fait différente, avec des sensations différentes de celles de nos sensations actuelles. Nous sommes descendus de cet état et nous avons été brisés en morceaux comme un puzzle qui doit maintenant être assemblé.

Maintenant, nous devons revenir à l’état ​​du monde de l’Infini, la connexion absolue et l’unité, amener tout le monde à un ensemble unifié de sorte que le sentiment que j’existe séparément des autres va disparaître, de sorte que le besoin et le désir de m’échapper, de me déplacer à droite et à gauche, va disparaître, de sorte que tous mes désirs, leurs caractéristiques et leurs sentiments, tout ce que je ressens, absorberont le monde entier en eux. Ensuite, tous les fragments séparés du puzzle seront regroupés en une seule image collective et seulement cela se fera sentir.

Ainsi, le commandement biblique « Tu aimeras ton prochain comme toi-même» se matérialisera, comme Abraham l’a proclamé dans l’ancienne Babylone, d’où toutes les religions et croyances déformées sont venues plus tard . Et aujourd’hui, nous devons réaliser  tout cela.

Du Congrès  » l’aube d’un nouveau monde  » en Bulgarie 2ème jour 02/11/13 , Leçon 3

Devenons-nous adhérer à l’enseignant ou au groupe?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre adhérer à l’enseignant ou adhérer au groupe?

Réponse: Il est nécessaire de s’attacher au groupe afin de s’attacher à l’enseignant afin de s’attacher au Créateur.

Cela ne signifie pas que l’élève ne puisse pas poser les questions à l’enseignant, clarifier, exprimer des doutes et même faire des réclamations. Cela devrait toujours être sous la forme qui ne nuit pas à leur relation, l’auto-annulation de l’étudiant. C’est la chose principale.

Le problème n’est pas qu’il n’aura pas assez de respect pour le professeur, mais il perdra sa connexion avec lui.

De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 10/11/13 leçon, Shamati # 25 « Les choses qui viennent du coeur »

Combiner l’étude et la diffusion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le travail dans le groupe devient insipide sans la diffusion. Mais au moment où nous approchons de la diffusion, il y a immédiatement des conflits et des disputes. Comment pouvons-nous diffuser et conserver l’unité dans le groupe en même temps ?

Réponse : Bien sûr, nous ne pouvons pas vivre sans diffusion. C’est comme une famille sans enfants. Jusqu’où pouvez-vous apprendre et étudier ? Naturellement, il existe un besoin pour quelque chose de frais et de nouveau, pour d’autres nouvelles, comme un couple qui ne s’intéresse constamment qu’à lui et qui ressent tout à coup un besoin d’avoir un enfant. Ainsi il doit y avoir la bonne combinaison entre l’étude et la diffusion. Nous ne devons jamais oublier l’étude !

L’étude varie en fonction de ce que en quoi nous nous engageons. La diffusion est la chose la plus importante pour notre avancement, car nous grandissons en transmettant la Lumière à travers nous vers le public. Sinon, nous resterions dans l’état de Hafetz Hessed, quand on a vraiment besoin de rien. C’est donc la diffusion qui détermine essentiellement notre croissance spirituelle personnelle.

D’autre part, en participant à la diffusion, nous devons aussi rechercher des matériaux qui nous aideront à la fois théoriquement et pratiquement afin d’étendre et d’approfondir notre diffusion. Nous devons trouver les matériaux nécessaires et concevoir en conséquence notre étude.

Selon notre diffusion, nous étudions le matériau différemment et trouvons les parties qui sont pertinentes pour notre temps, même à partir du Livre du Zohar ou du Talmud Esser Sefirot, lorsque nous choisissons certains articles du Baal HaSoulam. Cela signifie que nous choisissons effectivement le matériel qui se rapporte à la diffusion et qui nous aide.

De la Discussion sur le Groupe et la Diffusion du 20/10/13

Avec les yeux ouverts et la tête baissée

Dr. Michael LaitmanSi j’accepte le groupe comme un moyen de mon avancement, je dois établir un rapport de réciprocité entre tout mon chemin et le groupe. Je commence à voir la révélation du Créateur dans le groupe : Il se présente à moi dans ce que je vois dans mes amis.

Je n’ai pas eu l’occasion de les évaluer objectivement. Ainsi, à partir de maintenant, je maintiens le principe : «On reproche aux autres ses propres défauts. »

Cela ne signifie pas que je ferme les yeux sur tout. Notre relation existe maintenant simplement sur deux plans. D’une part, j’accepte les amis au-dessus de la raison comme le meilleur groupe, véritable et le parfait. Je les vois comme des grands et je me vois comme adhérant à leur environnement. D’autre part, je les reconnais selon ma logique et je vois que nous avons tous besoin de changer pour le meilleur afin d’aider le groupe. Les deux côtés de ma démarche sont construits sur une base réelle : Soit je me vois comme non corrigé, ou je les vois tous comme non corrigés.

Je comprends que ma vision dépend de mon état ​​intérieur et donc je travaille sur deux niveaux: Parfois, je m’incline devant la grandeur des amis et parfois j’avance aussi avec eux dans une aspiration à l’unité et une ascension commune.

En attendant, je sais que je ne vois jamais la véritable image, puisque jusqu’à la correction finale, tout est relatif et je manque de critères fermes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/10/10 , Les Écrits du Rabash

Un conte moral sur l’âne du village

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi est-il écrit (Psaumes 126:5) : « Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront en chantant. » Pourquoi ne sèment-ils pas avec joie ? Pourquoi ai-je besoin d’être en larmes tout le temps ?

Réponse : L’ensemencement se fait toujours avec des larmes, car nous investissons beaucoup d’efforts et ressentons le manque de l’insatisfaction. Qu’est-ce que semer dans le travail intérieur ? Je prends une charrue et je commence à me labourer moi-même avec l’aide d’un âne ou d’un taureau, et si je n’ai pas d’âne ou de taureau, alors j’attache la charrue aux membres de ma famille afin qu’ils puissent tirer la charrue en faisant des sillons dans le sol, ce qui signifie dans mon désir.

Grâce à leur désir de vivre, ils font un sillon en moi, dans mon cœur. Dans ce sillon, j’ai besoin de semer des graines, mais je veux les manger ! Je ne comprends pas pourquoi je dois les mettre dans le sol. C’est tout à fait contre nature. Si quelqu’un venait observer cela de côté, il s’écrirait : « Attendez une minute. Pourquoi jetez-vous ceci dans le sol ? Venez, et cuisons du pain ! » Cependant, mon comportement est très étrange. Je mets cela dans le sol et de plus, je l’arrose avec de l’eau de sorte qu’il pourrisse. Je me réjouis des graines qui auraient pu être mangées en décomposition. Je suis comme un fou.

Et puis, les premières pousses, germes et tiges apparaissent. J’attends beaucoup de temps pour que les graines mûrissent sur ​​les tiges. Tout mon comportement semble complètement illogique, mais « nul n’est aussi sage que celui qui a de l’expérience », et je comprends cela du pain qui est produit.

Question : De toute manière, puis-je être dans tous les cas sûr qu’ils vont récolter dans la joie, qu’ils ne feront pas d’erreur sur le chemin ?

Réponse : Si vous faites une erreur, alors il n’y aura rien à récolter, et tout sera perdu, et si vous n’avez pas commis d’erreur, ils vont grandir. Si vous savez comment utiliser toutes les lois de la création sous la forme correcte, alors vous arriverez à vous réjouir et à récolter, et vous mangerez tous les fruits. Cependant, ce n’est qu’à la condition que vous ne soyez pas si naïf comme le villageois qui mange le grain cru, non transformé, comme son âne. Dans le livre Sifra Detzniouta, une histoire est racontée à propos d’un simple villageois qui n’avait jamais quitté son village. Mais un jour, il se rendit à une ville et il vit qu’ils vendaient toutes sortes de délicieux pains, gâteaux et pâtisseries. Il était étonné et il demanda d’où toutes ces choses merveilleuses provenaient ? Et on lui répondit que cela venait du grain de blé qu’il avait fait croître et qu’il avait envoyé à la ville.

Cependant, il ne savait pas tout cela parce qu’il était un « âne » tout comme le sien. « La ville » signifie que nous sommes réunis et que nous pouvons ainsi faire cuire un pain délicieux, et aussi longtemps que vous êtes seul, vous vivrez au niveau de l’âne. Tous les progrès ne sont possibles que grâce à la connexion entre les gens, ce qui est le premier, le plus bas niveau de correction du Kli brisé dans la correction de la brisure de l’âme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/10/13, Écrits du Rabash

Un signe de la correction

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels sont les signes qui peuvent nous aider à déterminer que le désir est corrigé ?

Réponse: Le désir corrigé peut se connecter à d’autres désirs. C’est le signe avec lequel vous pouvez vérifier. Si plusieurs désirs se connectent, c’est un signe qu’ils sont corrigés dans une certaine mesure et qu’ils ont un Massakh collectif (écran).

Deux désirs qui se connectent peuvent déjà créer un Partsouf spirituel, tout comme lorsque deux cellules fusionnent en une seule, qui est le début d’un nouveau corps. Chacune de ces cellules est égoïste, mais le lien entre elles est effectué par la force qui est au-dessus de la nature. Bien que chaque cellule soit destinée à garder ses frontières selon sa nature égoïste, la force, l’instinct qui arrive, les oblige à se connecter.

La force de la nature connecte les cellules, brisant leurs Massakhim égoïstes, les coquilles qui ne leur permettent pas de se connecter. Mais dans la nature, tout se fait automatiquement, instinctivement, même si nous devons le demander, puisque nous sommes la partie spéciale dans toute la nature, nous voulons ressembler au Créateur. Nous devons donc utiliser Ses forces, sauf que nous formons la création de nous-mêmes. Il dit que le Créateur a tout préparé et a brisé la création, le juste la corrige et reconstruit.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 30/10/13 , Écrits du Rabash