Category Archives: Spiritualité

Pour quoi vivez-vous?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je n’ai pas de motivation de participer à la diffusion, en dépit de tout cela, qu’est-ce qui me forcerait à sortir et diffuser?
Réponse: Cela sera l’aspiration de votre propre âme.Elle ne se trouve en vous. Au contraire, elle est dans votre lien avec les autres. Cependant, pour quoi vous vivez ?
Aujourd’hui, vous existez comme des «bêtes». Vous êtes nés, vivez sur ce qui vous a été alloué et vous mourrez. Vous n’avez rien trouvé. Vous n’avez rien fait. Aucun souvenir de vous ne restera. Après cela, vous réapparaîterez sous cette forme bestiale, car il vous sera donneé l’occasion de vous réaliser, mais encore une fois à partir de ce même point, dans un état pire parce que vous ne l’avez pas fait dans le passé. Vous avez besoin de rattraper le retard, de rembourser la dette.
Pourquoi étudiez-vous? Pourquoi? Où est votre grandeur du Créateur? Le Créateur est la qualité de l’amour et du don. Comment l’avez-vous élevé? La grandeur de la caractéristique du don et de l’amour est exprimée en ceci: vous vous consacrez à cette caractéristique et vous efforcez de la réaliser.
Question: Mais si je vais diffuser, c’est aussi un calcul égoïste.
Réponse: Certainement, vous commencez à diffuser à partir d’un calcul égoïste, mais quand vous commencez à travailler avec les masses, leurs désirs et leurs manques vous pénétrent. La nécessité qu’ils réussissent apparaît en vous, parce qu’ils deviennent précieux et important pour vous, comme vos propres enfants et vous commencez déjà à demander pour eux et même si, en principe, vous aussi demandez égoïstement, vous demandez pour autrui et non pour vous-même, par conséquent, vous commencez à recevoir une ascension.
Du congrès « Joie dans l’unité» Stockholm 31/08/13, Leçon 4

Un enseignant qui est toujours avec vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous devons prendre sur nous-mêmes un travail qui est étranger à l’ego et est complètement au-dessus de sa puissance,et obliger le groupe à le faire de son mieux. Ensuite, n’ayant pas atteint le résultat , nous demandons d’apporter la question comme une demande et comme le font les travailleurs du Créateur et alors seulement, nous obtenons le résultat .
Comment pouvons-nous différencier au début des travaux entre la folie et la stupidité et le courage et la considération ? Où se trouve cette limite ?
Réponse: Ici, il est nécessaire d’avoir quelqu’un qui gère le processus de« ici et ensuite » pour approuver ou rejeter chaque détail que les opérateurs ont besoin de connaître pour s’en servir. Donc, ils doivent être au maximum connectés entre eux de plus en plus, de manière à quand même s’adresser à Lui.
Le monde ne peut pas se passer d’ un «roi» sans ses représentants, sans ceux qui lui sont loyaux. L’homme a besoin de  quelqu’un à côté de lui qui en sait plus que lui, qui voit l’avenir et souligne les bonnes directions. «Ce n’est pas pour nous, mais nous allons y aller, ferons ce que vous pensez être juste à l’intérieur de ces limites. « 
Cette hiérarchie doit être constante. Parmi nos groupes, il ne peut y avoir une sorte de groupe qui fait tout ce qu’il pense comme étant important à sa discrétion et finalement réussir. C’est parce que l’ ego constamment l’accompagne et le groupe a besoin de nouveaux discernements, de nouvelles étapes de clarification de tous les temps.
Malheureusement je ne pense pas que cette grande dépendance va diminuer avec le temps. Au contraire, elle va grandir. Je le sais par ma relation mutuelle avec le Rabash mon enseignant : Plus j’avançais, plus j’avais besoin de lui, me rapprochant ainsi de lui de plus en plus.
Dans notre monde, c’est précisément le contraire : plus un enfant grandit,  plus il devient  indépendant jusqu’à ce qu’il quitte la maison de ses parents.
Alors que là, vous adhérez de plus en plus  à ceux qui sont plus élevés, pour l’essentiel, ils vous connectent au Créateur, vous n’êtes tout simplement pas prêt à vous passer de Lui. Et donc, j’apprends maintenant beaucoup plus de mon professeur que j’ai appris il ya trente ans ….
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/13 , Leçon sur le thème:  » Souccot « 

Zigzaguer ou avancer tout droit

Dr. Michael LaitmanUne personne a seulement les attributs et les pouvoirs dont elle a besoin afin de révéler la vraie réalité et pas d’autres pouvoirs ou attributs qui puissent être. La quantité, la forme, les données internes que nous avons et le lien entre elles, sont toutes disposées et désignées seulement pour atteindre l’objectif.
Donc, peu importe que nous nous engageons dans l’atteinte de l’objectif directement et correctement, finalement, on arrive toujours à une impasse, un échec de l’expérience, et sommes contraints de rebrousser chemin. Ainsi, après zigzaguer pendant une longue période, ce qui peut même prendre de nombreuses réincarnations, nous arrivons finalement à la décision que nous concentrer sur l’objectif réel.
Ensuite, nous découvrons que tous les attributs que nous avons existent uniquement à cette fin. Si nous nous concentrons directement sur l’objectif, nous découvrons que nous avons tous les attributs dont nous avons besoin pour atteindre cet objectif, à la fois les bon et les mauvais, si nous pouvons appeler quelque chose de mauvais.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13, Écrits du Baal HaSoulam

La compagnie n’a pas remarqué la perte d’un soldat…

Dr. Michael LaitmanQuestion : Parfois, une personne perd toutes ses forces au cours d’une descente et tente d’échapper au travail dans le groupe. Comment pouvons-nous accélérer les transitions entre les descentes ?

Réponse : Il ne faut pas s’enfuir du groupe. Toute personne qui cesse de venir au groupe au cours d’une descente endommage l’ensemble du groupe. Les autres doivent simplement le transporter sur une civière. Les amis doivent être très sensibles à ce qui se passe dans le groupe. S’ils ne font pas attention à leurs amis qui sont en baisse et qui ne viennent pas à la leçon, c’est un signe qu’ils ne sont pas suffisamment sérieux et n’ont pas le bon esprit pour attaquer.

Si nous estimons que chaque jour est le jour de l’attaque, comme sur le front, alors nous comprendrons que nous ne pouvons pas gagner si nous perdons même un seul ami. Un ami qui tombe dans la bataille perturbe l’intégrité de l’armée et détruit les lignes, mais nous ne sommes pas conscients de cela et même les amis qui tombent ne sont pas conscients des dommages qu’ils causent aux autres amis. Cela signifie que nous ne travaillons pas sur la connexion entre nous et que nous ralentissons notre progression.

Nous effectuons de nombreuses actions, mais elles devraient être toutes concentrées sur notre sentiment d’unité entre nous, qui est au centre de tous nos efforts et de notre récompense. Le centre, le foyer de la révélation du Créateur et de la fin de la correction, est entièrement concentré dans le point de notre connexion.

Nous découvrirons la haine mutuelle, le rejet et la séparation et puis aussi la connexion, l’unité et la révélation du Créateur seulement si nous regardons à l’intérieur de ce point central de connexion dans le groupe. C’est le même point que nous devons constamment atteindre et vers lequel nous devons être irrésistiblement attirés et le seul point où nous devrions nous concentrer. Mais au lieu de cela chacun regarde à l’intérieur de sa propre poche.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/09/13, Shamati n°33 – « Les Sorts à Yom Kippourim et Haman »

L’intention: la peinture à l’huile

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est l’intention correcte ? Comment se manifeste t-elle : dans les sentiments ou dans l’esprit ?
Réponse: La bonne intention est l’image de l’état souhaité, la peinture,où je me trouve, le monde et le Créateur ensemble. La peinture dépeint mes aspirations. Je veux atteindre cette image dans la réalité, c’est l’état futur que je me suis fixé comme objectif.
L’intention n’est pas un mantra, pas un fantasme vide, mais l’image du monde futur que je veux réaliser dans la vie. Elle change tout le temps, mais le plus important elle intègre tout le monde. Je n’ai pas à effacer ni dissimuler quoi que ce soit, je ne suis pas le maître de ce majestueux panorama, je veux seulement que toutes ses parties soient alignées exactement de cette manière.
En regardant la réalité future, je souhaite tous de vivre en adhsion au Créateur. C’est l’idylle, l’harmonie, la toile de fond idéale de l’unité universelle. Tout le monde l’ atteint, tout le monde est uni à Lui et pour cela, ils sont unis les uns aux autres. Tout le monde est comme un seul homme avec un seul cœur et avec le Créateur- Israël, la Torah et le Créateur est un. C’est mon intention et je veux voir, comprendre et sentir la réalité, je veux vivre dans ce monde. C’est mon rêve.
Quand je parle à quelqu’un dans le cadre de la diffusion, j’ai plus ou moins un programme clair de la façon de l’amener à cette image de mon intention. Il s’intégrera à elle, il sera plus ou moins actif en elle, selon que le point dans le cœur ait été réveillé en lui. Quoi qu’il en soit, je veux qu’il soit aussi impliqué dans le processus, c’est le but de ma diffusion. Après tout, je sais que c’est seulement dans ce cas qu’elle sera bonne. C’est pourquoi je veux l’impliquer dans cette image.
Bien sûr, le long du chemin je lui apporte des preuves prouvant que c’est le seul vrai chemin ; j’explique comment agir et montrer que cette technique n’est pas pleine de dangers et ne lui apporte que de bonnes choses, à ses enfants, à ses amis …
C’est un long du chemin, mais à la fin, je veux qu’il devienne un avec moi afin d’atteindre l’objectif .
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13 , Écrits du Baal HaSoulam

La physique et les paroles du monde spirituel

Dr. Michael LaitmanNous parlons le langage des émotions de sentiments dans notre désir de recevoir, pour ce qui est relatif à la création. Mais si nous pouvions utiliser la langue des forces comme le fait la sagesse de la Kabbale : en termes de Massakhim (écrans ), Aviout (épaisseur) et les forces d’attraction et de rejet, comment la nature fonctionne et non ce que nous ressentons en raison de ces forces opérant sur nous, nous aimerions parler plus concrètement.
Qu’est-ce que «l’importance du roi  » par exemple? C’est une force qui permet à une personne d’effectuer certaines actions dans un certain sens, c’est la force d’attraction du Créateur, Sa grandeur, importance, la puissance de la foi, la force du don ou la force de réception. Et si nous pouvions utiliser ce langage spécifique, nous n’aurions pas à philosopher et ni nous ne tromperions.
Les kabbalistes expliquent qu’il est possible de parler de la réalité en quatre langues qui sont en corrélation avec les quatre niveaux de notre sujet, car elle n’est qu’à l’égard des kabbalistes et de leur révélation. La sagesse de la Kabbale est la langue la plus profonde, car elle ne parle pas de sentiments, mais de forces .
Des conditions telles que l’interdiction d’ajouter ou de soustraire au travail et la foi en la grandeur et l’importance du Créateur se traduisent dans la langue des vecteurs de forces, les relations entre les forces et la façon dont elles interagissent. En les connectant sous différentes formes, elles génèrent des phénomènes différents.
Mais si nous nous référons à notre atteinte, au fait de pénétrer plus profondément et d’utiliser ces forces, et non pas à notre étude externe, alors nous n’avons pas le choix. Nous ne pouvons pas utiliser ces concepts automatiquement comme dans notre monde où nous en sommes au même niveau d’action tels qu’ils sont. Dans le monde spirituel, nous devons d’abord commencer à utiliser ces forces et nous avons donc besoin d’une autre langue, le langage du sentiment, la langue pour travailler avec eux.
Nous devons nous élever au niveau où les forces spirituelles opèrent dans nos sentiments, afin de savoir comment les utiliser. Cette sagesse est appelée à la sagesse de la Kabbale, la réception. Quand nous commençons à étudier la vraie réalité comme un ensemble de forces opérantes, nous découvrons que derrière les deux forces : la force du don et la force de la réception, il n’y a effectivement qu’une seule force du Créateur, et qu’il n’y a rien hormis Lui.
Le Créateur utilise ces deux forces pour diriger la création et si nous voulons atteindre Celui qui est au-dessus de cette nature de la réception et de don, nous devons acquérir ces deux forces dans la bonne combinaison, dans un juste équilibre et L’atteindre ainsi. Ensuite, la physique du monde d’en haut, la sagesse de la Kabbale, qui parle de ces forces et nous, qui atteignons ces forces dans la langue de l’œuvre du Créateur, ce qui signifie dans la langue des émotions, sont connectées en nous. Par ces deux langues, nous élargissons nos récipients de perception et sommes capables de sentir la vraie réalité.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale 22/09/13

Les règles sont les mêmes pour tous

congrès, groupeQuestion: Est-ce que les règles de nos ateliers sont adaptées pour les ateliers que nous faisons pour les 99% de l’humanité?
Réponse: Absolument. Les règles à tous les niveaux sont les mêmes, seules les expressions doivent être sélectionnées de sorte qu’elles  n’liénent pas les gens. La loi est la même dans tous les mondes, y compris notre monde. Et tout compte fait, les liens entre nous sont les mêmes. Seulement, nous ne parlons pas de la Lumière, Kli (récipient), MAN, MAD, etc Nous parlons avec des termes de tous les jours: connexion, l’amour, l’aliénation, la convergence.
La sagesse de la Kabbale a été considérée comme secrete et n’a pas été révélée jusqu’à ce que les gens aient commencé à en avoir besoin. Et dès que la nécessité est apparue et que le monde s’est montré comme un intégral, déassemblé et brisé, la sagesse de la Kabbale a été révélée immédiatement et maintenant nous le devons en parler à tout le monde, mais seulement dans les termes habituels de notre monde.
Du congrès de Stockholm  « Joie dans l’unité» 31/08/13, Leçon 4

Un conseil en qui la lumière est cachée

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam «Un commandement « : Il n’y a pas à servir le Créateur ni de garder les Mitsvot ( commandements ) sauf dans Lishma (En Son nom), apportant ainsi satisfaction à son Créateur.
«Servir le Créateur» est pur don et «garder les Mitsvot » (commandements) est l’auto- correction vers le don par la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah».
J’agirai dans le seul but de donner, sans aucun intérêt personnel. C’est pourquoi j’ai besoin de la Lumière Supérieure,grâce à elle, je peux effectuer des actions pas sur mon « carburant » égoïste « , ni basées sur l’intérêt personnel. J’ai besoin de la force supérieure qui va me donner la possibilité de donner sans aucune raison, sans justification du point de vue de ma nature, ma logique. Et alors je peux donner  » pour faire plaisir au Créateur. « 
Le «Créateur» est quelque chose en dehors de moi, que ce soit une personne, toute l’humanité, ou le Créateur. Je ne m’inquiète pas qui exactement : Tout ce qui sort de mon «corps» disparaît apparemment et n’existe plus à mes yeux. C’est ce que je ressens. Il s’avère que « donner du plaisir au Créateur « , c’est comme jeter quelque chose, quelque chose de perdu pour toujours.
Pourtant , nos sages ont déjà introduit la pratique de s’engager dans la Torah et les Mitsvot même dans Lo Lishma ( pas enson nom) , car « de Lo Lishma il viendra à Lishma  » …
Autrement dit, même si je suis incapable de donner maintenant, je dois agir au mieux de mes capacités, faire ce que je peux dans le groupe, en classe, etc Et alors, après avoir passé une série d’états, j’atteindrai le don. Pourquoi ? Parce que les actions que les sages me recommandent, même sans la bonne intention, attire à moi la Lumière qui ramène vers le bien.
 Comment cela pourrait être possible? Pourquoi en appliquant le conseil des sages , je peux attirer la lumière? En fait, je viens de lire dans un livre et d’entendre de la part de l’enseignant que je dois faire ceci et cela. Comment puis -je obtenir que cette force spirituelle me change ? Comment fonctionne excatement ce mécanisme ?
Le fait est qu’en suivant les instructions des grands sages, j’établis un lien avec eux et ensuite obtiens l’atteinte spirituelle de leur part. Je sens juste cela comme la lumière environnante parce que je ne peux pas encore la tolérer dans mes désirs. En fait, elle me remplit, elle est avec moi, mais je ne peux pas la «traiter» encore dans des récipients clairs, pour vraiment travailler avec elle. Néanmoins, elle me corrige et me «formate.
Ainsi, en suivant les conseils de professeurs, je me connecte à travers eux à Malkhout du monde de l’infini.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Le travail est immense, mais le salaire est grand »

Dr. Michael LaitmanDe l’article « La foi » du  Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.

Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.

À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.

Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.

Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.

Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13

La lumière qui me sauve de la noyade

Dr. Michael LaitmanLa seule différence entre l’impureté et la sainteté, entre l’exil et la rédemption, l’obscurité et la lumière, est la présence du Créateur, mais tout dépend de la personne. Tout est organisé selon le plan général et ma place dans le système, mais à chaque instant le libre arbitre m’a été donné ainsi que la capacité de transformer les ténèbres en lumière.
Bien sûr, je continue à oublier cela et chute dans les ténèbres, encore et encore, mais je dois faire des efforts et essayer d’atteindre la Lumière. Au moment où j’arrive à la lumière, je retombe dans les ténèbres et donc je dois me relever encore et encore. Ce processus se poursuit jusqu’à la fin de toutes les clarifications et les corrections.
Par conséquent, la différence entre l’exil et la rédemption est un petit plus, la lettre Aleph, qui signifie « le champion du monde» (Aloupho shel Olam), le Créateur. Si je ne l’attire dans l’état où je suis à et me rend compte qu’Il est la cause, qu’il n’y a rien hormis Lui, que tout provient du bien  faisant le bien et que je dois me corriger,  alors j’accepterai chaque état de cette façon, et le Créateur demeura en moi, selon mes récipients corrigés. C’est alors que je passe de l’exil à la rédemption, de l’obscurité à la lumière.
Si je ne parviens pas à faire cela, alors je reste à l’état corrompu et cherche une façon de me renforcer et de procéder à la correction. C’est en fait tout le travail. Nous devons nous renforcer dans le groupe afin de permettre à chacun de se relever de l’obscurité à la lumière en attribuant tout au Créateur.
Nous allons certainement être repoussés à chaque fois et serons obligés de tomber. C’est la lumière qui fait tout.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/13 , Shamati n°127 «La différence entre le noyau, l’essence et le supplément  d’abondance »