Question : Parfois, une personne perd toutes ses forces au cours d’une descente et tente d’échapper au travail dans le groupe. Comment pouvons-nous accélérer les transitions entre les descentes ?
Réponse : Il ne faut pas s’enfuir du groupe. Toute personne qui cesse de venir au groupe au cours d’une descente endommage l’ensemble du groupe. Les autres doivent simplement le transporter sur une civière. Les amis doivent être très sensibles à ce qui se passe dans le groupe. S’ils ne font pas attention à leurs amis qui sont en baisse et qui ne viennent pas à la leçon, c’est un signe qu’ils ne sont pas suffisamment sérieux et n’ont pas le bon esprit pour attaquer.
Si nous estimons que chaque jour est le jour de l’attaque, comme sur le front, alors nous comprendrons que nous ne pouvons pas gagner si nous perdons même un seul ami. Un ami qui tombe dans la bataille perturbe l’intégrité de l’armée et détruit les lignes, mais nous ne sommes pas conscients de cela et même les amis qui tombent ne sont pas conscients des dommages qu’ils causent aux autres amis. Cela signifie que nous ne travaillons pas sur la connexion entre nous et que nous ralentissons notre progression.
Nous effectuons de nombreuses actions, mais elles devraient être toutes concentrées sur notre sentiment d’unité entre nous, qui est au centre de tous nos efforts et de notre récompense. Le centre, le foyer de la révélation du Créateur et de la fin de la correction, est entièrement concentré dans le point de notre connexion.
Nous découvrirons la haine mutuelle, le rejet et la séparation et puis aussi la connexion, l’unité et la révélation du Créateur seulement si nous regardons à l’intérieur de ce point central de connexion dans le groupe. C’est le même point que nous devons constamment atteindre et vers lequel nous devons être irrésistiblement attirés et le seul point où nous devrions nous concentrer. Mais au lieu de cela chacun regarde à l’intérieur de sa propre poche.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/09/13, Shamati n°33 – « Les Sorts à Yom Kippourim et Haman »
De l’article « La foi » du Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.
Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.
À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.
Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.
Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.
Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13