Category Archives: Spiritualité

La loi de l’adhésion avec le Créateur: 1+1=1

Dr. Michael LaitmanPourquoi la force unifiée de la nature, que nous appelons le Créateur qui nous a créés, nous développe d’une manière particulière, en nous maintenant complètement perdus dans nos pensées et nos désirs? Pourquoi et dans quel but le Créateur doit-Il nous donner l’illusion trompeuse de cette réalité et continuer à nous enchevêtrer de sorte que nous, comme de petits enfants, continuions de courir d’un coin à l’autre à la recherche de plaisirs, essayant d’en obtenir de plus en plus? Qu’atteignons-nous dans tout ce désordre?

Plus précisément, en essayant de reconnaître une force responsable, une source unique, dans cette confusion, nous nous rendons semblables à cette force. Sur 613 désirs, 613 pensées, et à une variété innombrable de pièges, nous nous construisons comme un seul tout.

Par conséquent, l’objet même de notre travail spirituel est de parvenir à l’union, la garantie mutuelle, de devenir «un seul homme dans seul cœur», et de nous unir en un seul désir,  en un seul récipient spirituel. Nous faisons tout cela, afin de nous rapprocher de l’adhésion avec l’unique force unifiée, le Créateur, quand chacun d’entre nous, en un tout, se confondra au Créateur.

Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article bien connu ; « il n’y a rien hormis Lui: ». C’est-à-dire qu’il n’y a  aucune autre force au monde pouvant s’opposer à Lui. Et si l’homme voit, des choses dans le monde niant l’Etre Supérieur, c’est parce que telle est Sa volonté [Il se montre à nous dans un tel état de fractionnement, qu’il nous semble qu’il y ait Lui et des forces contre lui].

Pour cette raison, nous avons la chance de pouvoir prendre le contrôle de nous-mêmes et de nous recréer, tout en surmontant la confusion, qui nous fait douter de la seule force, le Créateur, et tout en essayant de ne voir que Lui, dans l’image qui nous est présentée. Tel est l’exigence de notre travail.

De Leçon 8,  Convention WE 03/04/2011

L’éveil de l’amour

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam Lettre n°19, p. 70: « . « Connais le Dieu de ton père et sers Le » Connaître signifie la reconnaissance, car une âme qui ne sait pas ce n’est pas bon. Cela signifie que si une personne ne connaît pas son maître, même si elle a une âme et aspire et désire Le servir, ce n’est pas bon.Même si on a une âme, on n’est pas prêt à Le connaître, «Jusqu’à ce que l’esprit soit versé sur lui d’En haut ». Toutefois, il faut prêter l’oreille et écouter les paroles des sages et croire en eux de tout cœur.

Il a déjà été écrit: « le bonheur et la grâce m’accompagneront certainement tous les jours de ma vie. » Le Baal Shem Tov interprète: « Le Seigneur est ton ombre » Comme l’ombre qui suit ses mouvements, ses inclinations se penchent à chaque direction que prend la personne, ainsi est l’homme selon le Créateur. Cela signifie que quand l’amour pour le Créateur réveille quelqu’un, il faut voir que le Créateur l’a éveillé avec un désir intense, etc.

Même si le point dans le cœur apparaît chez quelqu’un , il ne sait pas comment se réveiller et ne peut pas le faire de lui -même,seul. On est réveillé par la Lumière supérieure, le Créateur, alors que de tous ces réveils agréables et désagréables, on est censé comprendre et apprendre comment le Créateur nous traite. On doit apprendre à parler la langue du Créateur pour communiquer avec Lui.

Nous avons besoin de parvenir à un désir, une intensité, une nostalgie, qui correspond à ce qui est après, ce qui signifie le premier degré spirituel qui existe au dessus de nous, ou la dernière étape de l’échelle qui s’étend jusqu’à nous, le long de laquelle notre âme était descendue du monde de l’Infini il y a longtemps. C’était le barreau où nous étions encore liés avec le Créateur, et donc aujourd’hui, nous sommes censés atteindre le même genre de détermination, d’intensité, le désir, qui nous connecte avec Lui là-bas.

Nous en venons à ce genre de désir en utilisant les exercices que le Créateur nous donne dans le temps considéré comme des « roues » (Ofanim). Il nous présente diverses possibilités de se connecter à Lui, et nous ne savons pas pourquoi cela devrait être sous cette forme spécifique et dans ce genre de situation. Il nous rappelle soudain qu’Il existe, et nous commençons à sentir qu’Il nous manque.

À ce stade, il est nécessaire de comprendre qui a causé cet éveil. Me suis-je réveillé de mon propre chef, ou était-ce le Créateur qui m’a réveillé? Que suis-je censé faire? Dois-je rendre grâce à mon réveil ou Lui reprocher de ne pas m’appeler et de n’avoir rien eu du tout? Dans la mesure où une personne est au courant de tout ce processus et s’efforce constamment de recevoir un désir d’unité, elle pzrviendra à la réussite.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/2011, Lettre n°19 du Baal HaSoulam

Dans le reflet de la Lumière Supérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si le Créateur est immuable, pourquoi chacun de nous le perçoit différemment?

Réponse: Chacun de nous perçoit différemment le Créateur au degré du développement de son âme, selon ses désirs et ses qualités. C’est parce que le Créateur Lui-même ne peut être perçu. Je ne Le ressens jamais, j’ai une perception de moi-même par rapport à une « simple Lumière Supérieure », je me découvre  par rapport à cette « simple Lumière Supérieure. ».

Alors, où suis-je? Vous êtes le monde entier. L’avez-vous ressenti? Oui. Existez-vous ensemble avec ceux qui vous entourent? Oui. Eh bien, alors vous êtes tout ce monde. Le monde entier est votre désir, dans lequel vous percevez tout.
Avez-vous l’impression qu’il se trouve à l’extérieur? Vous avez tort. Tout cela est en vous. Le monde entier est en vous. Vous percevez simplement votre réalité de cette façon, en opposition à la Lumière Supérieure. Vous ne percevez pas cette Lumière Supérieure, mais elle existe, et non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de vous.

Tout ce que vous ne pourriez jamais imaginer est en vous, la Lumière Supérieure aussi. Mais quelle est cette Lumière Supérieure? Vous ne pouvez en parler qu’en fonction de votre expérience. Où est-elle? Elle est à l’intérieur de vos désirs. Tout est dans l’homme.
Cela continue jusqu’à ce que nous révélions en fait la Force Supérieure.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/04/2011, Shamati N°1

Un point noir dans un océan de bonté

Dr. Michael LaitmanToute la différence entre les kabbalistes (les personnes avec le point dans le cœur, qui suivent le chemin du développement spirituel) et les masses religieuses est dans leur attitude envers le Créateur. Les kabbalistes disent: «Tout dépend de moi. Je dois changer, alors que le Créateur est absolu et donc immuable.  »

Les seuls qui peuvent changer sont ceux qui peuvent être mieux ou pire, mais le Créateur est juste « le Bien, qui fait le bien. » Comment pourrais-je lui demander de changer et de s’améliorer lui-même? Ne serait-ce alors pas faire de Lui le «mauvais »?

Un kabbaliste croit qu’il est le seul à devoir changer, et que personne d’autrs n’est sujet à rectification: ni le monde, ni les amis, ni le groupe, pas une seule personne. À l’heure actuelle, j’existe au sein du Bien, qui fait le bien, le Créateur, la seule Force de la nature « il n’y a rien hormis Lui. » Comment je Le perçois dépend de mes qualités.
Quand je travaille avec un groupe, je suis celui qui travaille, je suis celui qui change. C’est pourquoi, il me semble que le groupe passe par différents états, mais en réalité, je travaille avec mon ombre, mes qualités.

Il en est de même en ce qui concerne le Créateur. Il me semble qu’Il me traite de différentes manières. Parfois, Il se rapproche et parfois s’éloigne de moi, mais c’est moi qui travaille avec moi-même par rapport à l’absolu, le Bien qui fait le bien, et il n’y a rien d’autre hormis Lui. Je suis en Lui.

Ainsi, « on reproche aux autres ses propres défauts. » Je vois mon ombre contre le Créateur. C’est moi, qui me vois à l’extérieur, le reflet de mes propres qualités.

De cette façon, le monde entier, sauf les kabbalistes, demande au Créateur de changer, et ils sont prêts à faire n’importe quoi uniquement pour que le Créateur soit bon pour eux. Ils ne pensent pas qu’ils doivent changer leur nature, corriger leur «mauvais penchant», leur ego, au contraire, ils demandent au Créateur d’être gentil avec eux, comme ils le sont.

Les kabbalistes disent le contraire: Le Créateur est «Le Bien qui fait le bien», et «il n’y a rien hormis Lui », la seule Force universelle de la nature. Rien d’autre n’existe en dehors du Créateur. En dehors de Lui, il y n’a qu’un point appartenant au désir de recevoir du plaisir, «l’existence de l’absence ». Différentes actions ont lieu dans ce point, qui sont des changements dans sa conscience, son existence dans la Lumière Supérieur.

Tout à coup, ce point sent qu’il s’élève au niveau de Malkhout de l’Infini, la forme des mondes, et certains changements se produisent. Toutefois, c’est le même point, qui expérimente tout cela. Rien n’a changé. Tous les changements n’ont lieu que dans ses sensations.

Cela continue jusqu’à ce qu’il atteigne un état constant, la sensation qu’il est un point noir existant au sein du «Bien, qui fait le bien », le Seul qui existe. Ce cercle entier, où dans la création, l’on passe jusqu’à sa correction complète (Gmar Tikkoun), est uniquement destiné à déterminer notre place réelle, en révélant le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/04/2011, Shamati n°1

Vous souhaitez connaître le Créateur ? marché conclu!

Dr. Michael LaitmanIl est nécessaire de comprendre que nous sommes face au Créateur, force qui est bonne et qui fait le bien, et qu’il n’y a rien hormis Lui. Que lui demander? Il vous traite bien à 100% et ne change pas. Que pouvez-vous lui demander, qu’il vous traite bien à 101%?

Notre prière pour le Créateur est en fonction du développement de nos organes sensoriels. Puis, en reformant notre désir, en le moulant constamment dans une forme plus correcte, nous atteindrons un état où nous connaîtrons le Créateur dans toute sa totalité, dans sa forme authentique. Ceci est considéré comme une prière, nous permettant de connaître le Créateur.

Nous ne commandons aucune action du Créateur. Après tout, il est «l’un, l’unique et unis » et « il n’y a rien hormis Lui. » On peut dire qu’Il agit en permanence ou pas du tout, alors que nous résidons en Lui et c’est tout; Il ne change pas. Tout dépend de notre façon de voir le Créateur.

Ainsi, prier, en hébreu, signifie «se juger soi-même. » Nous nous jugeons ou changeons, et grâce à nos transformations internes, nous ressentons une toute nouvelle et autre réalité. Ainsi, on parle toujours des désirs (Kelim), tandis que la lumière, ou le Créateur, est au repos absolu.

Par conséquent, une prière pour le Créateur reflète uniquement à quel point je me suis corrigé et à quel point j’ai acquis de nouveaux organes de  perception, dans lesquels j’atteins la révélation de « Il n’y a rien hormis Lui, le bien qui fait du bien. » Et aucune action ne dérive jamais du Créateur.
De la 1ère partieu cours quotidien de Kabbale 26/04/2011, Shamati n°1

Au seuil de la porte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que veut signifie «les secrets de la Torah »?
Réponse: Un «secret» est quelque chose, que je ne peux pas révéler, même si je sais pertinemment qu’il existe. J’ai la sensation d’un « secret ».  Lorsque je me trouve au seuil de quelque chose de nouveau, avant d’ouvrir la porte.

A part cela,  sans rapport avec moi, « les secrets de la Torah » sont les lumières cachées par Atik. Ils sont dans la tête de Arikh Anpin, sous la forme d’une sagesse cachée. Ces lumières sont cachées parce qu’en ce moment, nous n’avons pas d’écran sur eux pour nous permettre de les discerner. Cependant, pour moi, ils ne sont pas des secrets, parce que je ne les ressens pas.

Le vrai secret est l’écran que je ressens. Par exemple, l’exil est l’anticipation du salut, qui est ressenti comme extrêmement nécessaire, mais pas encore acquis. A l’intérieur de la sensation même de vacuité, je dessine déjà les contours de l’accomplissement futur. Cela signifie se sentir en exil: je comprends et ressens ce que je veux, et tout ce qu’il me manque est la mise en œuvre.

C’est aussi vrai concernant le «secret»: je sens qu’il me manque l’attribut du don, pour qu’à l’intérieur de sa lumière de Hassadim, je puisse révéler la lumière de Hokhma. La connaissance que fait que cette lumière me soit cachée.

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbale 4/26/11, «parler à mots couverts »

Le sens de la foi en-dessous de la raison

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la foi au-dessus de la raison et en- dessous de la raison?
Réponse: Si vous vous annulez devant le professeur parce que vous avez décidé dans votre esprit qu’il le faut pour atteindre la spiritualité, c’est ce qu’on appelle la foi en-dessous de la raison. Après tout, votre esprit approuve cette sorte d’auto-annulation: Vous pensez que l’enseignant est grand, et qu’avec son aide vous serez couronné de succès.

Vous avez besoin de sentir la puissance de votre ego au maximum, tout le Pharaon qui existe en vous. Vous avez besoin de sentir ces deux points, le pharaon et le Créateur, ce qui signifie que vous devez sentir dans quelle mesure vous voulez rester dans votre ego, critiquant les amis, vous-mêmes et tout votre environnement, garder toutes les possibilités de calculs logiques et la puissance de votre esprit vif et rationnel.

C’est alors seulement que vous serez en mesure de décider qu’en dépit de tout cela, il peut être intéressant pour vous de vous abaisser, car votre esprit voit qu’autrement, vous ne pourrez pas atteindre la spiritualité. C’est ce qu’on appelle la foi en-dessous de la raison. Ou vous pouvez choisir la foi au-dessus de la raison. Comment cela fonctionne-t-il? Comment pouvez-vous aller à l’encontre de votre esprit, quel calcul devez-vous faire pour vous permettra de vous élever au-dessus de votre intelligence?
Cela s’applique non seulement à votre attitude à l’égard de l’enseignant, mais aussi envers les amis et le Créateur. Après tout, vous vous reliez à quelque chose qui est en dehors de vous. L’enseignant donne la direction, vous vous annulez devant que le groupe, et vos amis font de même. Votre but est de vous unir comme les roues dentées, dont vous dépendez et eux de vous. Si vous travaillez au sein du groupe pour mener à bien l’instruction de l’enseignant, vous mériterez la révélation du Créateur, la force générale de l’attribut du don.
Vous vous annulez devant le professeur de façon à accepter ses conseils. Vous vous annulez devant le groupe de façon à réaliser ce conseil dans la pratique, afin qu’ensemble, avec eux et en leur sein, vous puissiez révéler le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/04/2011, Shamati n°59

Les problèmes de Pharaon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand une personne tente de sortir de l’Egypte, ce qui signifie de son amour-propre, elle reçoit des coups qu’elle ne peut surmonter qu’en demandant de l’aide au Créateur. Mais, outre cela, il y a aussi l’égoïsme matériel, terrestre qui reçoit des coups à son niveau, tels que des problèmes avec sa famille, la santé, le revenu, etc. Comment doit-on réagir à ces problèmes?

Réponse: Peu importe quel type de problème surgit dans ma vie, d’abord et avant tout, je dois le voir comme une perturbation qui vient du Créateur. Même si je souffre, je dois encore m’élever au-dessus de la perturbation par la foi au-dessus de la raison. Malgré tout, je sais que je dois faire des calculs au-dessus de cette perturbation et non pas sous son poids. Je dois rester en contact avec son « expéditeur », le Créateur.

Comme pour des actions responsables, dans la réalité de ce monde, je dois résoudre tous les problèmes par des méthodes généralement acceptées. Quand il s’agit de la banque, du travail, de la famille, et de la santé, je dois m’occuper de tout, comme toute autre personne dans notre monde.
Ainsi, vous construisez une attitude à double-tranchant aux problèmes:

– Tout d’abord, ils viennent du Créateur et  vous ne traitez qu’avec Lui. Vous voulez avoir ces perturbations, car elles vous donnent la possibilité de vous élever au-dessus des connaissances et de rester en contact avec le Créateur. Alors, vous traitez correctement les troubles et vous commencez même à les aimer et les respecter. Après tout, peu importe à quel point ils vous dérangent, peu importe la quantité de sel qu’il met sur vos blessures, et peu importe combien ils vous énervent, c’est exactement ce qui vous permettra de vous élever au-dessus.

– Deuxièmement, vous résolvez les problèmes qui surviennent, comme on les traite dans le monde matériel.

Ces deux dimensions doivent être présentes dans votre attitude. Vous attribuez les problèmes au Créateur, et en même temps vous voulez travailler avec eux. On ne jette pas Pharaon hors de notre vie, mais nous apprécions ses ennuis. Après tout, ce n’est que par eux que nous pouvons le rejeter et nous séparer de lui, et donc monter plus haut et plus haut.

Pharaon, c’est ma chaire la plus précieuse, mon âme, mon point le plus sensible, mon enfant, la corde la plus importante et plus belle en moi.

Question: Mais Pharaon résiste à l’unité des amis. Qu’est-ce que les problèmes matériels ont à voir avec ça?

Réponse: Ils vous distraient également de l’effort interne. Ce n’est pas par hasard que tant de kabbalistes connurent des problèmes matériels. Le Créateur a délibérément causé leur maladie et le mépris des gens autour d’eux. C’était pour leur donner un endroit où ils pourraient surmonter cela.

À la fin de la journée, tout cela est le résultat de l’endurcissement du cœur de Pharaon. Le désir se révèle progressivement à l’intérieur de vous et en conformité avec cela vous rencontrez des problèmes différents, tant dans les autres et qu’en vous-mêmes.
Question: Dois-je demander de l’aide dans ces cas? Après tout, le Créateur ne nous aide que dans un seul cas – l’union.

Réponse: C’est exact, et les problèmes vous empêchent de le faire. Lorsque vous êtes malade, il est difficile pour vous de mettre l’accent sur l’amour envers les amis. Très souvent vous oubliez tout ça. Et cela signifie que vous devez demander de l’aide. Il n’y a rien hormis Lui. Tout vient du Créateur, mais cela arrive par différents canaux.

Vous devez atteindre l’objectif, mais votre corps, votre «petit âne» est malade et ne peut vous y mener. Alors, que devez-vous faire? Le Laissez mourir? Mais vous avez besoin de lui sur le chemin.
Pourquoi voyez-vous ce monde comme séparé de l’œuvre spirituelle? Même de petites perturbations peuvent être utiles, si vous travaillez avec elles correctement. Peu importe ce qui nous arrive, il est important de se rappeler que cela provient d’une source unique, jusqu’à ce que nous parvenons vraiment à ressentir que nous sommes en exil spirituel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/4/11, Shamati

Qu’avez-vous entre les mains? Un bâton ou un serpent?

Dr. Michael LaitmanShamati #59, « au sujet du bâton et du Serpent »: « Et Moïse répondit, et dit:« Mais vois, ils ne me croiront pas, « etc » Et le Seigneur lui dit: «Qu’as-tu dans la main ? Et il dit: «Un bâton et Il dit:« Jette-le par terre … et il deviendra un serpent, et Moïse s’enfuit devant lui»(Exode 4).
Nous devons comprendre qu’il n’y a pas plus de deux degrés, soit la Kedousha (sainteté) ou Sitra Akhra (l’autre côté). Il n’y a pas d’état intermédiaire, mais le même bâton lui-même devient un serpent, s’il est jeté à terre.

… Tel est le sens de la question, « Qu’as-tu dans la main? » La main signifie la réalisation, selon les paroles « , et une main atteint. »  Un bâton (Maté en hébreu) ​​signifie que toutes les réalisations d’un homme sont construites sur un discernement d’importance inférieure [Mata en hébreu], qui est la foi au-dessus de la raison. C’est parce que la foi est regardée comme ayant une moindre importance, et comme inférieure.

Il y a une seul discernement très fin, fait en permanence, et qu’une personne doit faire pour avancer sur le chemin de la correction de l’âme. Il est appelé « le bâton et le serpent. » Vous pouvez vérifier vous-mêmes de cette façon: Si j’ai un fort désir de faire quelque chose et s’il est clair que c’est dans mon propre intérêt, et que je me rends compte que mon égoïsme s’exprime ainsi, brûlant à l’intérieur de moi, alors au moment exact ou je comprends cela, je dois essayer de m’élever au-dessus de cela.

Même si j’ai une énorme envie intérieure de juger mon ami, pour décider si je dois m’approcher de lui ou m’en écarter, alors par-dessus tout, je dois faire un effort et élever toute ma haine, toute ma répulsion, ma déception et ce que j’attends des autres- des amis, des enseignants, et du Créateur, et je dois avancer avec la foi au-dessus de la raison.

Je dois plutôt comprendre que précisément les conditions que j’ai reçues sont le « bâton », qu’il me faut ramasser et tenir dans mes mains. Alors, il deviendra un symbole de ma foi et m’aidera à avancer.

Cependant, si je jette le bâton à terre en fonction de mon désir («terre» – Aretz, est «désir» – Ratzon), alors il se transformera en serpent.

Je dois faire ce discernement pour sentir ces deux points à l’intérieur de moi, qui sont constamment présents et se contredisent l’un l’autre. Mon ego est brûlant et veut juger tout le monde – les amis, les enseignants, et le Créateur. Et ses plaintes et sa colère sont tout à fait justifiées. Il est sincèrement indigné intérieurement contre chacun d’eux. Mais par-dessus cela je travaille à les aimer, à les justifier, et à leur donner de tout mon cœur la foi au-dessus de la raison.

Quand je ressens ces deux points, cela signifie que je me suis équilibré correctement dans mon état actuel. Ces points sont les pavés construisant mon chemin vers le but de la création.
Sur ce chemin, je vois que je suis sans cesse dépassé par de nouveaux calculs et la critique, par les nouveaux désaccords entre moi et l’environnement, et cela se produit, afin de me faire croire encore une fois que j’ai raison et qu’ils ont tort. Ce travail commence tout de suite, dès que le groupe s’est organisé.

Soit les individus avanceront par la foi au-dessus de la raison, soit ils vont se noyer dans ces désaccords et marcher ensemble avec le serpent, jetant leur bâton à terre, c’est-à-dire, au lieu de marcher sur le chemin de la foi au-dessus de la raison, ils iront à l’intérieur de la raison par la foi ou au-dessous d’elle. Alors la seule chose à faire sera d’attendre qu’ils se réveillent, et cela pourrait prendre une énorme quantité de temps – en fait, personne ne sait quand cela arrivera. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/04/11, Shamati

Attraper des serpents est un metier courageux

Dr. Michael LaitmanTout le long du chemin vers la spiritualité, notre bâton se transforme constamment en serpent et redevient  un bâton nous soutenant sur la voie spirituelle. C’est-à-dire, que nous marchons soit au-dessous de la raison, dans la raison, ou avec la foi au-dessus de la raison.

Lorsque vous remontez après avoir chuté et que vous commencez à juger ce qui est bon pour vous, avec votre esprit, vous devez vous méfier du retour à la foi au-dessus de la raison, que ce retour ne soit pas une décision égoïste, que l’esprit vous oblige à faire. Sinon, il s’avérera que vous marchez avec la foi en-dessous de la raison au lieu de marcher au-dessus, et que votre foi, qui est à l’intérieur de la raison, descende encore plus bas.

Il s’agit d’un discernement très fin et aigu qui perce notre cœur. Nous devons être capables de regarder la vérité dans les yeux, pour que le Créateur ne puisse pas nous tromper et nous forcer à tomber. Après tout, nous devons prendre ce « serpent » par la queue et le ramasser de la terre, pour qu’il se transforme à nouveau en un bâton, au lieu de tomber sous le poids de ces états, sous le poids de ce serpent.

Il faut du temps pour qu’une personne forme ces concepts à l’intérieur d’elle et pour qu’elle commence à comprendre, si elle est dans ce travail ou non, si elle fait ces distinctions. Travailler avec le « bâton et le serpent », c’est déjà travailler avec son égoïsme, lorsqu’on se trouve entre ces deux forces l’influençant-le Pharaon et le Créateur.

Tout dépend de ce que la personne fait avec son bâton- le laissera-t-elle tomber au sol ou le ramassera-t-elle? En le ramassant, elle construira son récipient spirituel (Kli), son «ego».

Cela ne signifie pas simplement être un bon psychologue ou savoir comment en apparence sortir de vous-même ou vous regarder de côté afin de vérifier ce qu’il se passe. Ces astuces sont purement psychologiques, mais non un travail spirituel interne.

Nous parlons de discernements qui ont lieu dans une personne ayant déjà établi une certaine attitude envers le Créateur et elle-même. De ces deux points, elle commence à construire Pharaon et le Créateur, et elle-même au milieu.

Ensuite, elle peut lutter avec l’amour d’elle-même, qui aspire si fortement à la balayer, et grâce à cette haine de cette qualité égoïste, elle peut remonter au-dessus de son égoïsme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/4/11, Shamati