Category Archives: Spiritualité

Les nombreux visages du désir

Dr. Michael LaitmanIl n’y a qu’un seul désir de recevoir, mais il se manifeste sous différentes formes, y compris le désir actuel, la forme finale que nous ressentons aujourd’hui. Toutes nos sensations ne sont rien, mais le désir de recevoir revêt une multitude de facettes différentes. Je vois un monde plein de personnes, moi-même, et beaucoup d’autres choses, actions, causes et conséquences. Toutes ces perceptions viennent du même désir de recevoir c’est ce qui existe dans le monde spirituel.
Ce n’est que lorsqu’il revêt une forme matérielle que nous appelons un corps humain. La forme supérieure est ce que nous appelons une âme, mais dans tous les cas, nous parlons strictement du désir de recevoir.
Tous les degrés sont identiques dans leur raison d’être (le désir) et dans leur réalisation (la lumière). Seul le dernier degré, le plus bas diffère, en ce qu’il donne à l’homme un sentiment de séparation de tous les autres degrés ou le laisse sans ce sentiment complet dans la réalité de ce monde. Ce degré a ses propres détails de la perception, mais faut-il encore que les hommes le perçoivent  par rapport au désir de recevoir et de la Lumière qui existent dans leur état ​​le plus bas

Il n’y a pas de piston

Dr. Michael LaitmanChercher la façon de s’attacher à l’enseignant est le travail de l’étudiant. Et ce n’est certainement pas sur l’adoration et le respect de l’enseignant, mais plutôt sur l’adhésion à son point de vue. C’est quelque chose de totalement différent et se rapportant à la spiritualité.

Pourtant, c’est un peu dangereux, car vous pourriez penser que vous suivez l’enseignant alors qu’en fait, vous écoutez plutôt votre ego. Par conséquent, vous devez faire une évaluation interne: Quelle est votre opinion et celle de l’enseignant, et comment déterminez-vous et évaluez-vous l’une par rapport à l’autre ?

Vous examinez alors avec quelle opinion vous êtes en accord ou non. Et là où évidemment, vous êtes en désaccord avec le professeur, vous l’acceptez avec bonheur et commencez à l’appliquer dans votre vie. C’est ce que veut dire accepter le point de vue des enseignants.

Si vous n’avez rien qui diffère de votre avis et rien à réprimer, il n’y a alors pas de véritable choix. Vous devez être conscient de ce qui vous tient en désaccord et de ce que vous feriez différemment !

S’il n’y a pas ces deux versions, quand vous voulez faire quelque chose d’une façon, mais que vous êtes absolument obligés de faire le contraire, il n’y a pas de foi au-dessus de la raison. Ce n’est que lorsque vous savez avec certitude comment l’enseignant aimerait que vous agissiez, et que vous souhaitiez encore faire le contraire, que vous avez une chance d’agir au-dessus de votre propre raison.

Après tout, pour arriver à l’équivalence de forme, vous devez connaître son contraire. C’est alors seulement que vous pourrez savoir avec certitude à quoi cette équivalence ressemble. En fait, l’équivalence est toujours opposée à ma forme et va à l’encontre de ma perception.  Comme si en campant sur ma propre position, je me trouvais en même temps au-dessus. Je suis ma propre résistance et cultive un nouvel esprit plus élevé en moi.

Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet : c’est la loi de la nature. Le supérieur reste à son niveau et l’inférieur au sien. Afin de monter à un degré plus élevé, vous devez accepter la pensée du degré supérieur avec la foi au-dessus de la raison. Bien sûr, vous pouvez penser qu’il agit étrangement et qu’il ne comprend pas tout. Mais est-ce vraiment important pour votre progrès spirituel de bien comprendre comment ce qu’il fait ?

Vous n’avez aucune autre chance de vous élever au degré suivant, sans l’aide de l’enseignant, le supérieur, que le Créateur a mis en opposition à vous. Et il n’y a aucune place pour un quelconque compromis ni de piston.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

Les deux faces de la pensée de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la différence entre la pensée de la création et le Créateur ?

Réponse : Tout ce que nous disons l’est par rapport à nous. Nous ne savons rien, sauf ce qui se passe au sein de notre désir. Et même lorsque nous révélons l’existence de la lumière, «l’existence de l’existence», qui a créé le désir, «l’existence de l’absence», nous nous basons aussi sur le désir qui nous révèle ce qui est supposé arrivé (devant nous) dans cette voie. Tous nos acquis proviennent de la sensation de la matière dans notre désir.

Pour cette raison, lorsque nous parlons de la perception, une sensation au sein du désir, nous divisons notre entière perception en trois éléments :

 

  • celui qui perçoit (je suis celui qui perçoit),
  • ce qui est perçu (ce que je perçois du Créateur),
  • de quoi vient la perception (la source de la sensation, le Créateur).

Comme j’apprends ma capacité à changer ma perception du Créateur, que je ressens comme ce qu’Il attend d’une connexion avec moi, je commence à avoir une connexion avec Lui et à changer la relation entre nous. Comment puis-je savoir ce que je change ? Cela vient de mes sensations. Comment puis-je savoir ce qu’Il ressent et en même temps comment Il réagit ? Cela vient aussi de mes sensations. Tout est basé uniquement sur mes sensations, je n’ai pas d’autres attributs pour percevoir. Tout n’existe que dans le désir.

C’est pourquoi nous disons que HaVaYaH (le nom de quatre lettres du Créateur, « Youd-Hey-Vav-Hey») sont les quatre étapes de l’élaboration du désir. La révélation du Créateur dans l’homme (Créateur ou « BoRéh» renvoie à «viens et vois») ne se produit que par la suite.

Les mondes aussi n’existent que dans notre perception sous forme de révélations ou de dissimulations (« monde » ou « Olam » vient du mot «Alama» ou «dissimulation»). L’échelle des degrés spirituels existe aussi dans l’homme. Le groupe, l’humanité, toute la réalité, le monde de l’infini, tout est en nous.

Mais qu’est-ce que j’atteins à travers tous mes efforts à désirer apprendre qui et ce que je suis, qui est le Créateur, ce qu’il veut de moi, et quel est mon lien avec lui ? En résultat à tous ces efforts et au long voyage, lorsque nous réalisons toutes les possibilités offertes, nous atteignons une perception unique, une compréhension unique, une sensation unique, appelée « la pensée de la création est d’apporter satisfaction aux êtres créés. « Ce plan comprend tout : Qui est celui qui réjouit les créatures, quelle sorte de plaisir est-ce, qui sont ces créatures, on y trouve tout.

L’état où nous atteignons la pensée de la Création est appelé « le point d’adhésion» ou «une goutte d’adhésion » parce que dans notre perception tout est centré sur ce point unique qui est la pensée de la création. Nous l’atteignons grâce à nos efforts, alors que nous désirons nous unir avec le Créateur, et c’est pourquoi nous l’appelons «une goutte d’adhésion. »

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Talmud Esser Sefirot

La spiritualité ne peut être exprimée avec des mots

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je dois m’annuler devant l’opinion de l’enseignant, est-il normal que certains amis me disent qu’ils sont prêts à faire ce que l’enseignant leur dit, mais pas ce que d’autres dirigeants leur disent?

Réponse : Un enseignant ne doit être le gérant personnel de personne. Il ne doit pas expliquer à tout le monde ce qu’il attend d’eux. Il peut être presque aussi caché que le Créateur et ne rien dire du tout. Celui, qui le veut, peut de lui-même s’annuler et révéler l’opinion de l’enseignant.

Ceci peut être observé dans le comportement des kabbalistes passés, le groupe de Kotzk ou le Baal HaSoulam, qui ne donnait qu’une leçon hebdomadaire, voire mensuelle, à ses élèves. Un enseignant révèle à peine son opinion, et le reste est le travail de l’élève. Si l’élève comprend ce qu’il doit rechercher, comment découvrir l’opinion de l’enseignant pour l’aider à atteindre lui-même l’objectif, il sera capable de le faire. Sinon, il ne le sera pas.

La spiritualité ne peut pas être exprimée en mots. Comment pouvez-vous expliquer comment diriger votre cœur vers l’objectif?
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

La formule pour revenir à la bonté

Dr. Michael LaitmanUne personne qui ouvre le Livre du Zohar l’ouvre pour révéler le Créateur. Par définition, la science de la Kabbale est la méthode pour révéler le Créateur à la création dans ce monde. Sinon pourquoi la Kabbale et l’ensemble de la Torah nous auraient été donnée ? Le Créateur est révélé dans le désir de donner et dans l’amour pour une personne. Ce désir est égal aux qualités du Créateur, et le Créateur se révèle en elle conformément à la loi de l’équivalence de forme.

Ainsi, le Créateur est l’attribut du don et de l’amour, la force du don et de l’amour, « le Bien qui fait du bien. » Comment, alors, pouvons-nous atteindre le désir de donner et d’aimer, le Bien qui fait le bien ? En nous connectant les uns aux autres en dépit des forces égoïstes de chaque individu, se repoussant l’un l’autre et en construisant un réseau de bonne connexion entre nous au-dessus du réseau de haine. En construisant un réseau dans lequel chaque personne est bonne et fait le bien, donne et aime les autres.

Mais comment pouvons-nous faire si chacun de nous n’est qu’un petit égoïste ? Nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de nos états corrigés, dans lesquels nous sommes reliés par une bonne connexion entre nous, et nous désirons que cela devienne vrai à l’intérieur de nous. Dans ce cas, nous recevons une impression de ces bons états, qui existent déjà dans l’infini. Cette impression, l’influence des forces de nos états corrigé sur notre état actuel est appelé « lumière environnante» ou «la lumière qui nous ramène vers le bien. »
Alors, selon la formule : «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai créé la Torah comme une épice, parce que la Lumière en elle ramène vers le bien», nous revenons à la source – le Bien qui fait du bien. Ainsi, nous révélons le Créateur, le Bien qui fait le bien, notre racine.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, Le Zohar

Comment commencer à écouter l’enseignant

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’avancer correctement si vous êtes guidés par votre propre opinion parce que vous êtes entièrement de ce monde. Vous serez capables de grandir que si vous parvenez à découvrir l’existence de deux avis distincts: Vous entendrez votre propre opinion et l’opinion de l’enseignant, vous comprendrez la différence entre elles, et les comparerez l’une avec l’autre, afin de toujours placer la foi au-dessus de la raison et d’accepter l’opinion de l’enseignant.

 Vous devez choisir et avancer tout le temps, en préférant l’avis de l’enseignant au vôtre, en dépit de votre égoïsme grandissant et de tous vos doutes intérieurs et arguments, sans considérer les faits prétendument évidents et la logique commune, qui vous indique que vous avancez non par la raison, mais au-dessous ou au-dessus d’elle.

Si une personne peut faire face à tous ces problèmes, elle sera en mesure d’avancer. Sinon, elle n’a aucune chance de succès. Ainsi, seules quelques unes atteindront le monde spirituel.

Afin de survivre à une telle lutte intérieure et d’aller sans cesse à l’encontre de notre logique, nous avons besoin du soutien du groupe, qui renforce toujours l’autorité de l’enseignant. Cela signifie qu’il est nécessaire de nous abaisser devant le groupe pour recevoir de lui la force de vaincre notre opinion personnelle et d’accepter celle de l’enseignant.

Il y a trois participants dans le travail : la personne, l’enseignant, et le groupe. Tout cela est nécessaire pour atteindre la révélation du Créateur (qui peut aussi être révélé par le côté opposé) pour que l’avis de l’enseignant et celui du Créateur s’unissent en un seul. Puis, une personne sera capable d’avancer, ayant compris que le groupe et l’enseignant sont par rapport à lui les représentants du Créateur. Ainsi, la personne doit comprendre tous ses concepts, toutes ses évaluations, et son choix que par rapport à eux.

Si vous êtes chanceux, vous le ferez et avancerez, sinon, vous n’aurez même pas l’impression que vous n’avez pas faits le bon choix et que vous n’avancerez pas dans la bonne direction. Vous n’aurez pas l’échelle vous permettant de mesurer cela.

Quand est-ce que les « mots qui viennent du cœur entrent dans le cœur ? » Si vous déterminez correctement votre opinion par rapport à celle de l’enseignant, vous commencerez à entendre ce dont parle l’enseignant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

La mosaïque de l’univers où vous manquez

Dr. Michael LaitmanL’objectif de notre développement est de devenir semblable à la force de la nature, la seule grande force intégrale influençant tout. Cette force comprend toutes les forces de la nature découvertes par la science : physique, chimie, biologie, zoologie, botanique, géologie et astronomie. Elles sont toutes incluses dans cette loi unique.

Cette loi intégrale que nous révélons comme une sorte de connexion, unit toutes les parties de la réalité, qui sont interconnectées entre elles par l’amour mutuel et l’attribut du don. Tout ce système est intégral, analogique, où tout sauf l’homme, existe en parfaite harmonie. Dans ce système tout entier, en une énorme sphère, il y a une partie appelée « l’être parlant» ou «l’humanité», qui est imparfaite. C’est la partie la plus importante, la plus développée, et en même temps, imparfaite, car elle doit réaliser sa nature consciemment.

La nature inanimée, le monde végétal et animal existent dans cette sphère de manière instinctive et obéissent à cette loi parce qu’ils ne reflètent pas la façon dont ils devraient vivre. Ils sont activés par les forces de la nature qui ne leur laissent pas le choix, pas de liberté interne. Ces forces les dirigent entièrement, et ils exécutent les ordres de la nature à 100 pour cent.

Alors que l’être humain a la liberté. Il se retrouve avec une partie vide à l’intérieur de cette sphère, pour qu’il comble ce vide de lui-même. C’est comme si avec un morceau de pâte, il devait sculpter une forme de lui-même qui cadrerait avec précision dans la mosaïque de la nature, une forme unie à toutes ses parties par des milliers de connexions.

Cette mosaïque n’est pas plate, ni même tridimensionnelle, mais multidimensionnelle et multiforme au niveau psychologique, psychosomatique, spirituel et matériel ; elle est reliée à toutes les formes de la nature, d’une multitude de façons. Dans nos sciences, nous ne découvrons qu’une petite partie  de l’ensemble du système des lois dans ce domaine. Et nous devons tout savoir.

De la 1ère leçon à la Convention de Rome du 21/5/11

«Ce monde» n’est pas «notre monde»

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans « La Préface à la sagesse de la Kabbale » le Baal HaSoulam écrit que le désir pour le plaisir, qui a pris sa forme définitive, est dans « ce monde. Quel est « Ce monde ? »
Réponse : C’est précisément ce qui est écrit là : l’état du « désir de recevoir dans sa forme finale. En réalité, il y a deux choses dans l’existence ; La lumière et le désir. Toutes les autres choses ne sont que des appellations de ces forces.

Lorsque le désir de recevoir subit des changements, il atteint finalement le niveau le plus bas appelé « ce monde. » Il s’agit d’une notion spirituelle, c’est pourquoi nous faisons la distinction entre elle et « notre monde », dans lequel nous vivons pour l’instant au niveau animal. Seule une personne, qui sent qu’elle se trouve à la dernière étape, dans la forme finale du désir égoïste, détermine sa position comme «ce monde ». On peut déjà, dans un certain sens, appeler cela, la réalisation spirituelle, car une personne est consciente de l’endroit où elle se trouve, selon les coordonnées spirituelles. Mais une «personne de la rue » ne vit pas dans «ce monde», mais toujours dans son propre monde.
De la 4ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 24/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

La honte nous empêche de faire demi tour

Dr. Michael LaitmanIl est très difficile pour nous d’imaginer comment une créature, qui a été faite par la Lumière, existait en adhésion avec elle, et ne ressentait aucune carence, en étant opposé à elle, se sentit soudain honteuse et n’accepta pas de rester dans cet état, se restreignit elle-même et expulsa toute la lumière. Que doit ressentir la créature quand elle prend conscience de son éloignement totale de la lumière et qu’elle désire être identique à elle?

L’état d’adhésion et de perfection, que la créature a connu lorsqu’elle était dans le monde de l’infini avant la restriction, fait que plus tard, elle prendra cette route pour retourner à l’infini à travers tous les états (1-2-3 et ce en dépit du fait que du côté de la lumière, il n’y a pas de changement et que le Créateur Lui-même ne se sépare jamais de la créature, ne voit aucun défaut ou la nécessité d’une correction en elle, la créature elle-même ne peut pas accepter d’être différente du Créateur à n’importe quel degré.

Ce sentiment merveilleux oblige l’être créé d’entreprendre des mesures drastiques : pour restreindre son désir, pour obtenir un écran, pour subir tout le processus d’éloignement du Créateur, de la lumière, et pour ensuite retourner à Lui, ayant achevé le cycle complet. C’est ainsi, que le désir fonctionne.
Et comment se fait-il que la lumière, qui donne à l’être créé un sentiment d’unité avec elle, d’union et d’absence de différences entre eux, évoque en même temps dans la créature un type particulier de honte qui force celle-ci à se restreindre et à prendre ce long chemin qui l’éloigne du Créateur ?

Ce sentiment de honte a quelque chose d’unique : il devient un puissant moteur qui éloigne l’être créé du Créateur, qui fait que la créature se cache de Lui, tout comme une personne se cache de devant celui qui lui fait éprouver de la honte, pour faire toutes les corrections nécessaires plus tard. Et ce n’est pas pour que la créature puisse se sentir fière d’elle-même, mais plutôt pour qu’elle puisse revenir au Créateur, son amour, que la créature sentait émaner de Lui quand elle avait honte. Ces notions sont très exaltées.
Il s’ensuit donc que cela vaut la peine pour la créature de faire ce terrible cercle complet, sans jamais s’arrêter sur ce chemin n’aboutissant à rien, bien qu’elle puisse retourner à l’état d’Infini à tout moment ! Et encore, à chaque nouvel instant, elle décide à nouveau : « Non, je ne vais pas succomber à ce plaisir infini, à moins que je le fasse consciemment et que je puisse être fière de moi-même et me respecter « . De toute évidence, ce n’est pas une question de fierté égoïste, il s’agit de la créature voulant donner au Créateur l’attitude qu’elle a révélé par rapport à elle-même.

Fondamentalement, dans le monde de l’infini, l’amour du Créateur n’oblige la créature à rien. Le Créateur la traite comme un père qui aime son fils à l’infini et est prêt à tout lui donner, sans aucune réserve et sans impliquer la honte. Et pourtant, le fils, ayant connu l’amour du Créateur pour lui, se rend compte qu’il est lui-même incapable d’aimer. Et c’est la seule chose qui lui fasse honte : que lui-même soit incapable d’aimer sans condition et qu’il soit incapable de donner au Créateur le même genre de sentiment à partir des ténèbres et de la séparation.

Par conséquent, le fils prend la décision d’accepter de son père l’obscurité plutôt que la lumière, ainsi que les coups les plus horribles. Il s’engage à l’aimer quoiqu’il arrive, comme s’il ne recevait que la plus douce et véritable lumière de l’Infini. L’amour du Père est infini et absolu, ainsi le fils décide de ne pas moins l’aimer.

Cependant, il n’a aucune autre chance de parvenir à cet état, sauf en prenant le chemin des ténèbres, qui est directement opposé à la satisfaction infinie. C’est parce qu’au-dessus de ces ténèbres il peut révéler l’amour inconditionnel.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Utiliser la crise comme un moyen de progrès spirituel

Dr. Michael LaitmanNous devons correctement évaluer l’état d’être actuel sur la terre. Les défauts sont destinés à ce que nous les corrigions, pour les utiliser comme un moyen pour nous élever dans le monde d’en- haut. Sinon, pourquoi est- ce que je vis ici? Pourquoi suis-je en train de vivre tous ces problèmes et de tenter de leur résister? Je tiens à les surmonter. Je suis conscient de la situation et reconnaissant de la crise car en la corrigeant, je vais entrer dans le monde supérieur. Si ce n’est pas pour cette crise, où pourrais-je travailler, où pourrais-je me changer pour m’élever à un niveau supérieur?Nous parlons d’un moyen qui nous permette de nous améliorer et de nous corriger. Nous avons révélé la maladie, mais maintenant, en travaillant sur le traitement, nous atteindrons notre nature et comprendrons ce qui nous manque pour acquérir la nature du Créateur.

De toute évidence, la crise n’est pas une raison de s’enthousiasmer, mais c’est la révélation du mal. Toutefois, nous devrions avoir une attitude pratique envers elle. Tout à coup, je découvre que je suis cruel, avide, et que j’aime commander les autres, que je ne me soucie de personne d’autre au monde – et j’évalue ces révélations comme un moyen sur mon chemin. Je suis heureux des défauts qui se sont révélés parce que je sais à quoi ils sont destinés.

C’est pourquoi nous ne devrions pas faire taire ou dissimuler les problèmes du monde loin de nous. Au contraire, nous devons les exposer aux gens, et non pas pour leur faire peur, mais pour guérir la maladie. Nous devons montrer à tous que nous n’avons qu’une seule issue de sortie : traiter la crise dans la pratique, l’utiliser pour faire des changements qualitatifs.

Ensuite, nous allons tout d’un coup avoir l’impression que nous faisons un travail merveilleux sur la correction, dont le résultat sera la vie éternelle et parfaite. Qu’y a-t-il possiblement de mieux? Nous ne voulons pas rester au niveau animé, naître et mourir, encore et encore. D’ailleurs, c’est impossible parce que grâce à notre développement, nous avons déjà atteint la nécessité de nous élever au niveau supérieur, dans une dimension supérieure.

Nous ne sommes pas en train d’expliquer la nature de la crise aux gens, mais nous visons son objectif le plus élevé. La question ici n’est pas de nous éduquer et de nous rapprocher, en nous obligeant à nous unir. Tous ces éléments sont simplement des moyens, une échelle qui nous permettra de monter à un nouveau niveau de l’être.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/05/2011, les problèmes du monde, la surpopulation