Category Archives: Travail en groupe

Votre propre Haggadah de Pâque

Dr. Michael LaitmanSortir de l’exil, c’est sortir de notre désir égoïste, en nous élevant au dessus de lui grâce à la foi au-dessus de la raison, de Lo Lishma (pour soi) à Lishma (pour le Créateur), de l’amour de moi-même à l’amour des autres. Que subissons nous en préparant cet exode et la fuite de notre « désir de recevoir» au «désir de donner sans réserve « ? Il est primordial pour nous de le savoir puisque nous nous approchons de cet état en ce moment.
«Voici le pain de l’affliction mangés par nos ancêtres dans le pays d’Egypte » (Haggadah de Pâque). Lorsque nous résidons dans notre ego, nous mangeons « le pain du pauvre » parce que nous sommes des mendiants en ce qui concerne la spiritualité et que nous recevons seulement un petit peu de Lumière, une étincelle minimale de vie (Kista de Hayouta) appelée aussi « faible illumination » (Ner Dakik) qui donne vie à tout notre monde.

Ce n’est pas le « pain » mangé en Egypte. En Egypte, il y a beaucoup de nourriture. Notre ego nous donne tout: s’il vous plaît, profitez-en! Cependant, dès que nous commençons à désirer le monde spirituel, bien avant la sortie de l »Egypte » égoïste, nous commençons à goûter le « pain du pauvre», car nous ne comprenons pas comment on peut atteindre le don sans réserve et ce qu’il y a de bon en lui.

Je n’y goûte aucune saveur. Tout est sec et insipide comme un simple cracker à base de farine et d’eau. Voilà à quoi ressemble pour moi le monde spirituel où je marche. Dois-je fuir l’Egypte prospère, tout le plaisir des marmites remplies de poissons et de viande, riches et délicieux, pour vivre sur le pain de l’affliction dans le désert? Est-ce à quoi j’aspire?

Cependant il en est vraiment ainsi. C’est pourquoi il est écrit que «le commandement de manger du pain sans levain (matzot, le pain du pauvre) a été donnée aux fils d’Israël, bien avant leur sortie d’Egypte comme un symbole de libération qui arrivera dans la hâte. »

«Dans la hâte» signifie que sinon il est impossible de quitter l’égoïsme. La spiritualité a l’air si peu attractive et si répulsive qu’on doit sortir en s’y précipitant en raison de la force agressive extérieure qui nous retient venant de l’égoïsme. Je suis par moi-même incapable de sortir de ce monde merveilleux, tel qu’il m’apparaît dans mon désir égoïste.
Comme pour le monde spirituel, cela semble lancer une obscurité noire à mon ego. Il n’y a rien d’attrayant pour mon égoïsme, et je ne veux pas le voir. Par conséquent, la fuite ne peut être faite qu’«en hâte», je suis jeté brusquement en dehors de là. Espérons que la même chose se produira pour nous.

Préparez-vous à vous enfuir

Dr. Michael LaitmanNous sommes tous hors du monde spirituel, dans la même servitude égyptienne que décrit la Haggadah de Pessah [pâque]. Par conséquent, nous avons besoin de faire le tri et de réaliser à quel point nous sommes prêts pour la possibilité d’échapper à ce qui peut nous être présenté à tout moment. Serons-nous capables de fuir?Pour le moment, le travail spirituel a pour nous un goût sec et insipide de matzot (pain azyme). Par ailleurs, l’amour des amis a un goût amer, et nous n’en voulons pas. Tout cela signifie que nous sommes en exil de la spiritualité. Nous pensons que le monde spirituel est beaucoup plus élevé, mais je suis exilé de lui parce que je suis incapable d’apprécier et de comprendre combien il est bon. Dans mes organes sensoriels, je l’expérimente comme mauvais, ce qui signifie que je suis dans l’obscurité.

Ce n’est pas l’Egypte elle-même qui est sombre, l’Egypte, en tant que telle, est un empire énorme et riche, éblouissant et abondant. L’obscurité résulte de ma recherche de spiritualité alors que je suis en Egypte. Je me sens en exil par rapport à la spiritualité, et pour moi c’est le « pain du pauvre »

Je n’expérimente cet état que si je veux quitter l’Egypte, et je dois accepter de manger un pain simple afin de me préparer à sortir. Je suis d’accord pour fuir si je crois que l’Egypte me menace avec les plaies d’Egypte, et que je ne peux pas supporter un tel état plus longtemps. Je sens que je désire vraiment m’unir avec les autres, mais le Pharaon ne me laisse pas.

Je souhaite avancer au moins un peu et à partir de cet esclavage égoïste atteindre une certaine forme de don sans réserve. Je ressens qu’il y a une vie seulement dans le don sans réserve, mais pour l’instant, je suis dans Lo Lishma (pas en Son Nom), dans l’égoïsme, et je souhaite l’utiliser pour gagner, pour échapper à Pharaon qui m’apporte des malheurs.

Une telle attitude doit se former dans le groupe afin que nous puissions commencer à pleurer de tels travaux forcés, Moshe (Moïse) nous tirerait de suite, et le Pharaon se montrerait dans toute sa force, me faisant savoir que l’utilisation de l’égoïsme ne nous promet rien de bon à l’avenir. Après tout, le point dans le cœur a atteint une telle opposition à l’égoïsme que nous ne pouvons plus le supporter.

Nous nous sommes connectés les uns avec les autres et avons soulevé l’importance de l’objectif spirituel à une hauteur telle que nous ne pouvons pas rester dans notre ego. Nous tenons à nous libérer de lui. Laissez-moi manger le pain de l’affliction à l’avenir, cela n’a pas d’importance. Je dois être dans le don sans réserve. Tous les accomplissements que l’Egypte offre sont au niveau animé, mais je ne veux pas vivre uniquement pour mon estomac et nourrir mon animal. Je veux vivre une vie humaine pour l’Humain en moi.

Tous ces calculs me conduisent à m’échapper, mais la fuite elle-même est un miracle du ciel.

L’écran de ma réalité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la perception de la réalité dépend de l’environnement?Réponse: Si je veux voir une réalité différente et plus avancée par rapport à la réalité matérielle de ce monde, je ne peux la voir que sur l’écran que je construis à partir de notre connexion mutuelle. Désireux de construire une réalité différente, je dois communiquer avec les points dans le cœur des amis et créer un réseau entre nous comme c’était le cas avant la brisure de l’âme collective. Ce réseau de communication entre nous est l’écran sur lequel je vois l’image du monde.

Vous l’avez, alors transmettez le

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous devenir comme le Créateur dont la propriété est de donner sans réserve, tout en ayant été créé avec le désir de recevoir qui est toujours resté ?

Réponse: Si vous commencez à donner à d’autres grâce à votre désir de recevoir, vous ne ferez qu’augmenter votre don sans réserve.

Il y a deux natures:
1. La lumière = la Source de la Lumière= le Créateur = Celui qui donne,
2. Le désir= le réceveur = la créature.

La créature ne fait toujours que recevoir, elle ne peut jamais donner. Quand nous lisons que la créature devient comme le Créateur, il s’agit de la «réception pour le don sans réserve », qui signifie recevoir et transmettre!

Mais je ne peux pas passer la Lumière comme une chose qu’il est possible de passer d’une personne à une autre dans notre monde. Alors, comment ça marche? Comment puis-je vous donner quelque chose? Je reçois du Créateur et il ne peut pas en être autrement parce que je suis le désir de recevoir du plaisir.

Le désir de recevoir ne peut pas donner sans réserve, ceci n’existe pas dans la nature. Notre nature ne fonctionne que pour consommer et absorber. C’est une loi de la nature qui ne peut être cassée. Alors, comment puis-je vous donner sans réserve à vous, un étranger? Une action très spéciale a lieu ici.

La Lumière Environnante vient de ce même Créateur, et cette Lumière ramène vers le bien. Cette Lumière effectue une correction et nous relie ensemble. Et alors, je ne vous donne pas à vous, mais je reçois dans vos désirs. C’est cela que signifie pour moi vous donner sans réserve.

Je me connecte à l’ensemble du « corps » de l’âme collective, qui devient tout entier le mien, puis je reçois pour lui, mais c’est comme si je donnais sans réserve à ce «corps». C’est le truc merveilleux qui se passe ici. Quand je perçois une autre personne comme une partie de moi, je reçois d’elle, et c’est comme si je lui donnais sans réserve. Vous pouvez objecter : de quel type de don s’agit-il, c’est la même chose que la réception !

Disons qu’il y a quelqu’un à qui je ne veux rien donner, et, tout à coup, je découvre que c’est mon fils. Et ainsi, je suis prêt à tout lui donner, parce que je le perçois comme une partie de moi. Mais peut-on vraiment appeler cela un don sans réserve ? Par exemple, si je lui avais donné avant quand je ne savais rien de lui, sûrement. Mais maintenant, quel type de don est-ce lorsque c’est pour mon propre fils? C’est la même chose que de se donner à soi-même.

Tout cela serait vrai si je révélais que les autres gens sont absolument une partie de moi-même. Mais le problème est que la haine reste entre nous. C’est un grand atout, et il faut l’aimer. Une autre personne reste toujours un étranger pour moi, mais la Lumière environnante vient et crée une attitude d’amour au-dessus de ma haine. L’amour et la haine restent comme deux lignes: la droite et la gauche, avec moi au milieu d’elles. C’est pourquoi c’est encore appelé le « don inconditionnel ».

Dans la ligne droite, je vois l’autre comme une personne proche de moi, comme une partie de moi, comme quelqu’un pour qui je suis prêt à tout sacrifier car il est aussi bien moi. Dans la ligne de gauche, je le hais et je suis prêt à le détruire tout entier en petits morceaux. Et ces deux lignes existent simultanément et s’unissent dans la ligne médiane.

Cela continue jusqu’à la fin de la correction, Gmar Tikkoun. Et personne ne sait ce qui viendra après.

Qu’est-ce qu’un congrès?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un congrès est-il lié à l’idée d’une forme revêtue dans la matière? N’est-ce pas une illusion de ce monde?Réponse: Un congrès est le moyen à l’aide du quel nous souhaitons créer un énorme et puissant désir (Kli, récipient). Tous ceux qui font partie de ce Kli prendront plaisir dans la Lumière qui sera révélée en lui. Prendre plaisir signifie utiliser cette Lumière pour la correction.

Qu’est-ce qu’un congrès? Un congrès est la création du système où toutes les pièces sont reliées entre elles. Nous espérons que nous allons créer un tel lien entre nous, et dans ce lien, là, nous allons découvrir l’équivalence avec la Lumière, avec le Créateur. Chaque personne le ressentira dans la mesure de sa connexion à ce Kli, et cela deviendra sa révélation spirituelle.

La création de ce Kli collectif dépend de tout le monde. Elle dépend aussi de la façon dont tout le monde est intégré dans le Kli collectif parce que plus tard, chaque personne reçoit la sensation de la Lumière révélée en fonction et en mesure de sa participation personnelle.

Tous les gens profitent de la volonté collective dans la mesure où ils y participent. Telle est la loi d’interaction entre un individu et le groupe, et c’est une action réelle.

A propos des langes et de l’éternité

Dr. Michael LaitmanQuestion: en tant que groupe nous devons faire très attention aux choses extérieures, comme si nous prenions soin d’un bébé. Comment pouvons-nous éviter de perdre l’essence intérieure au cours de ce processus?

Réponse: Chaque groupe rencontre ce problème et tous les membres du groupe posent cette question.

Nous vivons dans un monde d’actions matérielles. Combien d’heures par jour est-ce que je passe à satisfaire mes besoins naturels, tels que dormir, manger et me laver? Combien d’heures par jour dois-je travailler, exercer des responsabilités dans la maison, et ainsi de suite? Et combien de temps me reste-t-il pour moi et pour mon avancement spirituel? J’ai peut-être une ou deux heures par jour si je réussis à me séparer de tout le reste d’une façon ou d’une autre.

C’est ainsi que notre vie est arrangée. Qui l’a organisée de cette façon? Cela pourrait-il être vraiment le Créateur? Pourquoi nous étouffe-t-Il dans cette existence matérielle animée ? Pourquoi ne nous a-t-Il pas fait comme des anges, débarrassé des soucis de notre corps, de la maison, et des enfants, la seule chose que nous aurions eue à faire étant de créer des liens les uns avec les autres ?

Pourtant, en réalité, tout est très différent. Tout travail que nous faisons, même les travaux sans rapport avec le groupe, est un travail purement spirituel. Nous ne le savons tout simplement pas ou nous ne le comprenons pas. En étant chargé des responsabilités d’un employé, d’un père de famille, d’un citoyen, et ainsi de suite, je me corrige. Je ne vois pas exactement comment je le fais, mais c’est pourtant ainsi.
Je ne suis autorisé à consacrer qu’une petite partie de ma vie à la correction spirituelle. Pendant que j’effectue cette correction, si au lieu d’étudier, je travaille à organiser la vie du groupe, je soutiens et renforce ainsi le lien dans notre système commun.

Évidemment, nous ne pouvons également pas oublier d’avoir une répartition équitable des tâches entre nous tous. Et de façon générale c’est un vaste sujet sur lequel nous allons certainement revenir.

Quand le monde se comprime en un point

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi comparez-vous l’augmentation de la garantie mutuelle à une ouverture étroite que nous devons encore trouver? S’investir dans les amis ne signifie-t-il pas faire tomber toutes les barrières et les frontières et tout donner, plutôt que d’essayer de trouver un seul point? 

Réponse: Le passage entre deux mondes est toujours étroit. C’est comme une naissance, comme en sortant du ventre de la mère en venant au monde. C’est comme si nous passions par une gorge de malheurs sous la pression des «contractions du travail ». Il s’agit en fait que de ce petit point que nous élargissons, pour en faire un passage étroit.

En outre, la garantie mutuelle est une concentration extrêmement puissante de pensées, de désirs, de passions, d’intentions et d’objectifs pour quelqu’un, quand on voit tout à coup que tous s’unissent, révélant sa dépendance à l’égard de son prochain. C’est précisément autrui, et pas autrui. Tout se comprime et se contracte dans un seul tout. Ce point nous révèle une ouverture dans le Monde de l’Infini, mais nous avons besoin de passer par tout cela ensemble

Ecoutez le professeur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un groupe, qui s’efforce d’atteindre la garantie mutuelle, se comporte t-il avec son professeur? Après tout, l’enseignant est celui qui nous connecte avec le régime général des âmes.Réponse: Un enseignant est un mentor, un guide, il est appelé Rav, ce qui signifie « grand ». Généralement, je dois me comporter envers chacun des amis comme à un Rav, et le Créateur est également un Rav, bien sûr, puiqu’Il est grand .

La même chose est vraie avec un mentor. Dans quel sens sont-ils grands? Si une personne n’élève pas l’importance à ses yeux du Créateur, d’un ami et d’un mentor, il ne peut pas se connecter à eux, recevoir quelque chose d’eux. Il est incapable de se prosterner devant eux, et seulement quelqu’un de petit peut apprendre d’un grand.

Certes, nous devons percevoir l’enseignant comme «grand». S’il est plus grand que moi, cela signifie que tout ce qu’il dit est plus important que ce que je suis en train de penser. Il est important que la méthode de correction soit enseignée par un mentor qui est arrivé à la fin de ce chemin et parle d’expérience. De qui d’autre puis-je apprendre si je veux suivre le même chemin?

C’est pourquoi je m’incline et j’accepte la méthode de l’enseignant; je prends ses conseils au dessus de ma raison. Sinon, je serais coincé dans l’errance, incapable de trouver ma route. Le chemin spirituel ne peut pas être vu, et donc il faut s’appuyer sur les enseignants plus que sur les livres, que chacun comprend différemment, en fonction de sa propre logique.

En fait, tout le monde aussi entend le professeur différemment, mais le travail commun dans le groupe augmente les chances que les mots de l’enseignant s’y infiltrent. Rien ne le garantit non plus, mais c’est une possibilité. Par conséquent, je dois annuler mon ego entièrement devant le professeur, sinon je n’entendrai rien, et il n’y a pas d’autre source réelle. On le mesure à sa mise en œuvre.

Prenez la main du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuand une personne se rend compte à quel point le groupe est là pour sa correction, elle s’ouvre vers le haut comme le capot d’une voiture et laisse ses amis « faire la maintenance » à l’intérieur. De la même manière, un patient s’étend volontiers de lui-même sur la table d’opération avec l’attente que les médecins lui sauvent la vie. Quelqu’un ressent qu’il dépend à cent pour cent de la bonne volonté des amis et que c’est seulement avec leur aide qu’il va changer, se corriger, et se remettre d’une maladie mortelle.Ensuite, l’environnement commence à travailler sur lui. Plus il adhère aux amis, plus clairement il lui sera montré combien c’est difficile de se tourner vers eux, combien cela lui sera scandaleux. D’une part, une personne comprend qu’elle doit tout simplement se tourner vers les amis, car toute sa vie en dépend, mais de l’autre, l’égoïsme et l’entêtement ne lui permettent pas de le faire. Ces deux qualités sont appelés « la haine », le « côté impur » et la « saleté »

Par exemple, nous devons parfois faire des excuses à quelqu’un et nous ne pouvons pas nous forcer à le faire. Dans cette situation, je découvre deux forces opposées: il faut que je le fasse pour me sauver, mais je ne peux pas. Toutefois, je reconnais que plus tard, mon incapacité est causée par une force étrangère et, par conséquent je reprends des forces.

Cela se produit à chaque nouveau degré. Je commence à réaliser que le Créateur a tout arrangé pour que je lui tienne la main comme un petit enfant qui se cramponne à l’adulte. Puis, avec son aide, je serais capable d’aller à Pharaon.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à la fin de la correction: je reconnais ma mauvaise nature, je me sépare d’elle, et vois qui est le Pharaon, mon rival. Ensuite, je désire me débarrasser de lui et demande à la Lumière Supérieure de le faire.

Pouvez-vous cuisiner un beef steack?

Dr. Michael LaitmanLe groupe est un chef et vous êtes un beef steack dans une poêle. Si vous vous donnez plus entre les mains du groupe, il vous amènera à l’état nécessaire et vous ne serez pas brûlé. Le groupe vous retourne en permanence, mettant vos côtés différents sous la Lumière, la Lumière vous influence correctement, touchant à chaque fois la partie nécessaire dans la direction nécessaire.