Category Archives: travail intérieur

Tout comme dans un filament d’ampoule

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on arriver à prier pour l’attribut du don, au lieu de prier pour sur soi-même?

Réponse: C’est ce qu’on appelle la «prière de plusieurs», et il est seulement possible de l’atteindre en vertu de la Lumière. Si je souhaite révéler mes vrais désirs afin de ne pas être dans l’illusion d’exister déjà dans le monde spirituel et de l’attribut du don, et si je veux comprendre ma vraie place, alors j’ai besoin que la Lumière m’illumine.

La révélation du mal n’est possible qu’à la condition que la Lumière précède le désir, quand je le veux moi-même. Et puis la lumière vient, me révèle ce désir, et je vois l’un en opposition à l’autre. En conséquence de cela, j’aspire fortement au bien, en désirant changer mon intention.

Nous devons changer notre intention. C’est la seule action qui déclenche et provoque ce renversement. La lumière qui m’amène d’une intention égoïste, à une intention altruiste. Par conséquent, nous devons aspirer à cette force, qui effectue toutes les modifications dans la créature.

Le Créateur a créé mon désir qui agit comme étant mauvais, mais Il peut aussi le transformer en bien. L’intention égoïste se révèle par la brisure. Lorsque, de plus en plus, nous nous éloignons les uns des autres, c’est ce qu’on appelle le mal. Nous révélons l’étendue de notre union au-dessus de cette séparation.

Il est impossible de détruire la séparation, comme si elle n’existait pas. La distance reste, mais nous construisons des liens d’amour au-dessus d’elle et nous révélons ainsi 620 fois plus de lumière ! Vous découvrirez de la résistance entre les âmes, et c’est précisément dans cette séparation, à la place de la Lumière de Nefesh de Nefesh, que vous révélerez NRNHY, comme dans un filament d’une ampoule.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/08/2011, Les Écrits du Rabash

Un jeu d’échecs serré contre le serpent

Dr. Michael LaitmanPour nous permettre de devenir semblables au Créateur et nous élever à son niveau, un énorme obstacle a été créé entre nous et Lui, appelé notre désir de plaisir,  l’ego. Il a beaucoup de visages différents: l’orgueil, la luxure, la jalousie, l’ambition etc, alors que notre travail est de comprendre comment voir une aide pour avancer dans tous ces obstacles.

Après tout, quand notre mal se révèle, nous allons immédiatement le repousser. Cependant, nous devons seulement sentir la haine pour l’utiliser, pour le détester, sans l’effacer.

Cette subornation est aussi face à nos yeux et à travers elle nous voyons le monde par tous les moyens qui nous sont profitables, où «pour nous» signifie notre désir égoïste qui nous gouverne pour l’instant, c’est-à-dire notre dirigeant temporaire. Pourtant, il s’avère que cette corruption est pour notre propre bien et a été créé spécifiquement pour que nous nous montrions plus malins qu’elle. Comme un serpent rusé, elle essaie de nous soudoyer et de nous guider à son avantage, en nous montrant diverses manières par lesquelles elle peut nous utiliser dans son propre intérêt.

Et nous  devons attirer la Lumière qui ramène vers le bien avec l’aide du groupe et de l’étude afin que nous voyions à l’intérieur de sa ruse une allusion qui nous montre comment en apprendre de cette sagesse. Il veut nous corrompre et nous utiliser, mais en même temps il nous montre qu’il fait cela volontairement, car à la fin de sa corruption et de ses ruses, il y a un point auquel nous pouvons nous accrocher, que nous pouvons attraper- la queue. Et de cette façon, nous pouvons gagner, en tournant tout ce qui est autour de nous en avantage.

Ensuite, nous n’agirons plus das l’intérêt de ce serpent, mais révèlerons que la subornation était nécessaire seulement pour nous enseigner une plus grande sagesse. C’est notre travail.

Par conséquent, d’une part, «la corruption aveugle  les yeux des sages», mais d’autre part, sans cet aveuglement, que nous révélons et par lequel nous atteignons la sagesse du Créateur qui se cache à l’intérieur de ce serpent, nous ne serions pas en mesure d’avancer. Précisément sur le contraste de deux opposés, nous apprenons cette ruse du mensonge inverse, de la sagesse inverse. De cette façon, nous corrigeons la brisure et acquérons le récipient spirituel corrigé, le désir.

Ce récipient corrigé contient tout le désir brisé et tous les obstacles, avec l’ensemble de la corruption qui a été reçue par notre égoïsme, qui a joué avec nous. Cependant, nous la dominons à partir de notre fin et atteignons la correction.

Nous aimons révéler la totalité de ses artifices aux multiples visages. C’est comme si nous décryptions des déplacements secrets à l’intérieur d’un jeu d’échecs compliqué, et nous aimons jouer de cette façon. Les plus sophistiqués sont des stratagèmes de l’adversaire en essayant de tromper, d’utiliser,  de soudoyer, et de nous confondre ; le  plus profond est l’esprit, le plan de la création que nous révélons à l’intérieur de ce jeu. Par conséquent, nous aimons cette subornation, car elle nous aide à acquérir une grande sagesse.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/09/2011, Shamati

Un chemin de fer à crémaillère qui va vers l’infini

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous expliquer aux gens simples le fonctionnement de la Lumière qui ramène vers le bien ?

Réponse: Cela peut être expliqué avec de nombreux exemples qui montrent que l’homme est le résultat de son environnement. Par exemple, les enfants qui ont été perdus dans les bois et ont grandi à proximité des animaux acquièrent le comportement de ces animaux, et les animaux qui vivent près des gens ressemblent plus à des humains.

L’environnement d’une personne fait tout. Je peux avancer sans l’environnement, comme au moment où la nature a changé et a aussi bien révélé de cette façon les différentes formes d’existence en moi. Une fois, j’étais comme une amibe. Ensuite, je suis devenu une créature plus compliquée. Ensuite cela a continué, encore et encore, jusqu’à ce que je me sois  développé en la personne que je suis maintenant, sous l’influence de l’environnement, de la nature. Quand la nature change, elle nous change.

Maintenant, nous découvrons que tout change: des explosions se passent sur le soleil, les changements climatiques, et les pôles magnétiques et géographiques se déplacent .Nous ne savons pas encore ce qui se passe ici. Nous ne réalisons pas encore les milliers de facteurs qui nous influencent et nous amènent à avancer.

Tout se passe dans l’environnement, mais cet environnement est appelé la Nature. Elle semble être inanimée, et certains changements y ont lieu -éventuellement selon un certain programme, mais peut-être pas. Nous voulons constamment  savoir à ce sujet parce que nous pensons qu’il s’agit d’un accident, pas d’un programme. Si nous savions que tout se passe conformément à un plan de la nature, nous aurions une attitude complètement différente envers elle.

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un problème. Nous faisons face à des changements soudains et spectaculaires du climat, et nous voulons savoir si ces changements se produisent selon un plan ou s’ils sont accidentels. Contribuons-nous à ces changements dans la nature (et il y a de nombreuses études sur ce sujet), ou sont-ils si aléatoire qu’il n’y a rien que nous puissions calculer ici?

Quoiqu’il en soit, quel genre d’accident cela pourrait-il être? Nous étudions les processus qui se produisent au sein de la Terre, et nous savons que nous vivons sur une mince couche au-dessus d’un volcan en feu. C’est pourquoi une question vraiment importante se pose: oui ou non affectons-nous ces processus? Si nous n’avons pas d’effet, alors «mangeons, buvons  et  soyons  joyeux car demain nous mourrons», comme disent les gens. Cependant, si nous pouvons les influencer, alors comment pouvons-nous faire cela? Est-ce avec les pensées et les désirs ou en consommant moins de pétrole et de gaz? Les scientifiques cherchent des réponses à ces questions, car ils soupçonnent un cursus d’événements désagréable à venir.

La globalité du monde, qui se révèle à nous maintenant, a pour finalité de nous rendre plus intelligents. Nous devons réaliser que tout ce qui nous entoure est un système unique, et que nous sommes aussi à l’intérieur. Il a une influence qui nous change par son effet sur nous. Réciproquement: nous affectons  le système externe, et il nous touche nous

Cela nous amène à la solution qui découle de la sagesse de la Kabbale. Peut-on changer intentionnellement l’environnement de sorte qu’il ait une incidence sur nous et nous change dans la direction  d’un même but, mais dans un bon et rapide sens?

Un problème se pose alors. Nous devons changer beaucoup de données placées dans notre esprit. Tout d’abord, nous devons comprendre que nous existons dans une nature universelle, globale, générale où toutes les pièces existent dans l’unité, et que tout ce processus a un plan, une tendance selon laquelle nous nous sommes toujours développés. Vraiment, même quand on regarde le processus de l’évolution, nous voyons qu’il y a un certain plan de développement en lui. Soudain, nous l’oublions parce qu’il se réfère à notre ego, ce qui nous rend soudain muets. «Il n’y a rien d’autre que moi ».

Si nous avons d’abord commencé à percevoir l’image qu’il y a un système commun à l’intérieur de l’humanité, global, intégré, et que nous devons entrer en équilibre avec lui, alors nous serons en mesure de demander: «Que  nous demande la nature maintenant? Est-ce d’entrer en équilibre ? Quel genre de pression et quelles conditions vont être utilisées pour ce faire ? Peut-on s’en rendre compte par nous-mêmes? »

Nous commençons vraiment à comprendre que la nature ne peut pas le faire seule. Nous pouvons l’appeler Dieu (Elohim) Celui Qui a un esprit et des sentiments, ou on peut considérer que cela n’a pas de sentiments. De toute façon, c’est encore la nature, ça ne fait pas de différence.

Nous ne ressentirons la pression qu’aux niveaux inanimé, végétal, et animé, uniquement au niveau de notre corps. C’est parce que nous devons construire l’environnement pour l’homme, «parlant», en nous élevant de nous-mêmes de sorte que cela nous change avec  sa pression,  en nous donnant la forme appropriée. C’est pourquoi toutes les souffrances, comme les guerres, les malheurs, et les épidémies seront sur les niveaux inanimé, végétal, et animé, au niveau de notre corps animal, de sa vie et de son existence.

Cela va continuer jusqu’à ce que je réalise que toute la nature minérale, végétale, et animée est un système commun global et que je dois devenir comme lui à mon niveau. Etre global dans le sens humain  signifie traiter ce système comme le nôtre, où tout est interconnecté et  existe dans l’unité et l’harmonie.

Puis, une autre étape commence. Je construis l’environnement pour qu’il me change, me rende plus global et intégré, relié à toutes les parties de la nature et à tous les peuples. Je veux le faire car la souffrance me force à le faire. La souffrance au niveau de ce monde mènera à notre compréhension du fait que notre nature est totalement interconnectée, intégrée, et nous devons être connectés avec tous ses composants.

Qu’est-ce que cela va donner ? Quand je construis ce système, essentiellement, je construis un adaptateur entre moi et la Lumière supérieure, le Créateur (Elohim), le degré de la nature qui est au-dessus de cette globalité et de cette intégration, au-dessus de la structure de Malkhout de l’Infini. Pour moi  c’est comme si je  me rendais semblable à la Lumière, même sans rien savoir à ce sujet (nous nous référons à l’ensemble de l’humanité qui ne sait pas exactement ce qu’elle fait). La Lumière m’influence, fait ce travail – nous monte en ascenseur à l’étage suivant.  

La Lumière nous influence et nous introduit dans le système des lois supérieures sur le plan instinctif, qui remplace les habitudes et les lois que nous avons sur nous-mêmes décrétées artificiellement. C’est ce qu’on appelle «au-dessus de la raison. » J’unifie les actions à mon niveau, et je reçois soudain une nouvelle forme d’existence, une vie spirituelle sur le plan instinctif. Je m’élève au  degré suivant. C’est ce qu’on appelle «J’ai travaillé et j’ai trouvé. »

De cette façon, nous élevons notre niveau,  nous nous «modernisons». Même si nous effectuons toutes les actions sur le plan corporel, ce qui signifie essayer de se connecter avec les autres et de les traiter avec amour, la nature nous influences afin de nous élever encore plus haut. Ainsi, nous nous élevons avec l’aide de l’environnement. La nature l’a fait d’elle-même à tous les niveaux précédents, mais maintenant que nous devons l’obliger à le faire parce que de cette façon, nous acquérons un nouvel esprit et de nouveaux sentiments.

Du cours quotidien de Kabbale du 09/09/2011, lettre du  Rabash

 

Le monde souffre à cause de moi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Combien de temps encore allons-nous souffrir comme les enfants têtus qui ne souhaitent pas créer un bon environnement? Comment pouvons-nous surmonter nos entêtements?

Réponse: Nous devons nous convaincre de la nécessité d’avancer. Sinon, nous allons souffrir. Nous devrions avoir honte du fait que le monde souffre, et que nous ne lui donnions pas ce que nous pouvons et ce dont il a besoin. Nous devrions vraiment nous sentir coupables de la souffrance du monde. Que cette honte nous brûle, pour qu’enfin elle nous fasse faire quelque chose.

Les calculs individuels que nous utilisons pour nous justifier d’être assis chez nous sans rien faire, ne sont d’aucune utilité ici. Indépendamment de ce qui peut nous sembler, nous avons besoin d’utiliser toutes nos forces pour être imprégnés par la souffrance dans le monde et voir que nous sommes responsables de la conduire vers la correction.

C’est vraiment un gros problème si nous traitons le monde et les gens négligemment, en pensant: «Laissez-les souffrir; peut-être qu’alors ils vont changer. » Ils ne peuvent pas changer. Nous seuls  pouvons changer, et ensuite à travers nous, ils auront des décisions toutes prêtes.

Sur le chemin spirituel, nous révélons que le monde est notre propre système. Maintenant, imaginez que pendant de nombreuses années vous ayez volontairement causé un préjudice aux gens,  que vous les ayez traités comme des ennemis, et ayez  aimé ça, et maintenant tout à coup vous découvrez que ce sont vos enfants. Imaginez la misère que vous ressentez maintenant que vous vous rappellerez tout ce qu’ils ont été forcés d’endurer à cause de vous.

C’est la partie de la honte qui nous est révélée. Par conséquent, afin de la réduire, il faut se dépêcher d’avancer en rejetant les calculs personnels. Quoi qu’il arrive, ne faites pas attention au comportement des gens. Après tout, le Créateur  nous les présente volontairement de cette manière afin que vous ne pensiez qu’au don sans réserve  et que  nous leur souhaitions du bien.   

Du cours n°1  de la Convention de Kabbale à Toronto le 06/09/2011

Comment la lumière réfléchie devient un récipient pour la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment la Lumière réfléchie peut être un récipient pour la satisfaction?

Réponse: Quel autre récipient pourrait recevoir le plaisir? Un désir ne peut pas être un récipient, parce qu’un récipient est un lieu digne de recevoir la Lumière, la révélation du Créateur – la satisfaction du but choisi.

Après tout, mon but est de révéler en moi le Créateur. En d’autres termes, je m’efforce de devenir comme Lui, de construire Son modèle en moi, et ce modèle correspondra précisément aux attributs, que je recevrai de Lui et qui se revêtiront en moi. Alors, je deviendrai semblable à Lui, et nous fusionnerons en un tout conformément à la loi d’équivalence de forme.

Mon objectif final est l’adhésion. En d’autres termes, j’ai besoin de révéler mes formes en fusionnant avec le Créateur ; je dois, de plus en plus, adhérer à Lui, degré après degré. Et je le peux seulement en fonction de la loi de l’équivalence de forme. Par conséquent, j’ai besoin d’atteindre exactement le même degré de don que Lui, et dans cette mesure seulement, nous serons unis ou adhérerons l’un à l’autre.

La forme du don avec laquelle je désire me vêtir, de manière à m’identifier à cet attribut du don, est la Lumière réfléchie. Ainsi la Lumière réfléchie devient, pour moi, un moyen pour l’adhésio, un récipient pour recevoir le plaisir cuve de réception accomplissement.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 10/08/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

Parlez-nous de la spiritualité!

Dr. Michael LaitmanQuestion: A quoi ressemble le don sans réserve ?

Réponse: Nous ne pouvons pas poser des questions sur les sensations, parce que si je sens quelque chose, je le sens. Et tout ce que je ne sens pas -je ne suis pas encore capable de le sentir. Et c’est pourquoi il n’y a pas de réponse à la question: «Qu’est-ce que ça fait de ressentir quelque chose que je ne sens pas ? »

Dans notre monde, nous pouvons poser cette question dans l’espoir de recevoir un indice de quelque chose de semblable, qui nous est déjà familier. Mais il est inutile de poser des questions sur une sensation que je n’ai jamais eue dans toute forme que ce soit et pour laquelle je n’ai rien de comparable.  A quoi  puis-je la comparer, que dois-je viser ? Rien.

J’ai posé cette question au Rabash, mon professeur. Il a dit ce qui suit: «Le premier degré spirituel est la Lumière au lieu d’une petite étincelle qui a créé ce monde, tout ce qui existe en elle, tout le plaisir qui remplit toute la matière de la nature minérale, végétale et animée sur l’ensemble du temps d’existence de la réalité, au cours de toutes les générations. »

On peut le dire plus simplement. Il y a sept milliards de personnes dans le monde. Tous leur plaisir mis ensemble est une petite étincelle en comparaison avec la Lumière que vous atteignez au premier degré spirituel.

Mais cette qualité est sage, la quantité n’est pas sage. Vous voyez l’éternité et la perfection dans cette réalisation, et alors seulement vous êtes en mesure de les valoriser. Et tout cela se passe selon les désirs que vous avez préparés.

Question: «  Comment pouvez-vous recevoir toute cette lumière, sans « exploser » ?

Réponse: Vous n’ «explosez » pas,  parce que vous préparez le désir à l’avance. Le désir doit précéder la Lumière. C’est une bonne question. Si j’avais essayé aujourd’hui de consommer l’ensemble de cette Lumière immense, vous auriez vraiment besoin de « chercher mes morceaux sur le mur», comme s’il y avait eu une explosion atomique. Mais c’est lorsque nous recevons à l’intérieur de nos désirs égoïstes qui absorbent tout  en eux-mêmes.

Mais quand je sors de mon ego dans les désirs  de donner sans réserve, j’acquière un récipient  illimité, et la Lumière me traverse simplement pour aller vers les autres. Elle ne s’arrête pas dans moi. Je reçois du plaisir qui  passe à travers moi vers les autres. Je remplis les désirs des autres, dans la mesure où je les relie à moi, et la Lumière me traverse sans s’arrêter. C’est pourquoi j’apprécie, et que je n’ai pas de problème avec elle. Après tout, je ne détiens pas la Lumière, elle passe par moi et se déplace. La Lumière ne peut même pas s’arrêter un moment ; à la seconde où elle s’arrête elle disparaît.

C’est pourquoi la méthode de réception de la lumière est appelé «la sagesse de la Kabbale », une science de la réception. C’est parce que vous ne pouvez recevoir la Lumière qu’à la condition de la transférer à d’autres. Alors vous n’êtes pas limité et restez éternel et parfait.

Par conséquent, il est impossible de recevoir la Lumière égoïstement. Lorsque vous l’approchez égoïstement, vous ressentez une encore plus grande obscurité.  

Du cours de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, le 16/09/2011

Le Créateur n’est pas une personne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne forme-t-elle en elle  la qualité du don sans réserve ?

Réponse: Il n’y a pas de Créateur, sans la créature. Et le Créateur est cette qualité même du don sans réserve que nous formons. Si nous ne le formons pas, le Créateur n’existe pas.

Qu’existe-t-il alors? Il y a Son essence inaccessible, Atzmouto, la racine d’origine de tout, ce qui est totalement sans rapport avec nous. Nous formons et construisons le Créateur, en exerçant des efforts et en produisant la qualité du don sans réserve. Nous générons cette qualité par le travail commun entre nous. Si nous la réalisons et l’engendrons, c’est ce qui sera appelé « le Créateur ».

Le  Partsouf spirituel que nous construisons dans les relations entre nous, c’est notre désir de recevoir ce que nous avons restreint et rempli avec la Lumière Réfléchie, le désir de donner sans réserve, et avec elle, révélé au sein de la qualité du don sans réserve appelé «le Créateur».

En d’autres termes, « le Créateur » est la Lumière de NRNHY que nous révélons dans nos récipients spirituels corrigés pour donner sans réserve. En réalité, «le Créateur» est la Lumière commune de NRNHY que nous atteignons finalement. Le Baal HaSoulam a écrit que la Lumière générale de NRNHY qui remplit Malkhout du monde de l’Infini est appelée «le Créateur». Et que les portions plus petites aux étapes intermédiaires sont les degrés de son accomplissement.

Le Créateur n’est pas une personne ; Il n’a pas de caractéristiques individuelles ni d’image. C’est pourquoi vous ne pouvez pas vous tourner vers Lui car vous êtes la personne qui L’a construit. Le Créateur n’a pas de forme, vous êtes celui qui Lui donne forme. Au-dessus de votre désir de recevoir vous placez le désir correspondant de donner sans réserve, et cela signifie que vous avez construit le Créateur. Il n’y a aucune autre façon.

Si vous pensez que le Créateur a une forme avant de l’avoir construit, cela signifie que vous adorez une certaine image, une idole. C’est le sens de «travail étranger» ou idolâtrie.

Ce sont les principes de la bonne attitude envers la nature. C’est pourquoi vous ne pouvez pas dépeindre d’images différentes ou de ressemblances à vous. Ce fut la première découverte d’Abraham, quand il  «a brisé les idoles», ce qui signifie qu’il a réalisé qu’il était celui qui formait la qualité du don sans réserve. Et jusque-là il existe seulement une certaine racine originale  que nous ne pouvons pas imaginer en aucune façon. 

De Leçon de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, 16/09/2011

Construire un pont au-dessus de la haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y-a-t-il une différence entre le travail personnel interne et le travaille dans le groupe?

Réponse: Dans la spiritualité, il n’y a pas de séparation entre le travail personnel et de groupe- il n’y a qu’un seul travail. Si je n’existe que sous une seule autorité, sous la seule loi de mon égoïsme, alors rien ne peut être fait. Une telle réalité est appelée «ce monde», et dans un tel état, je n’ai aucune chance de changer mon ego.

Changer mon état signifie changer de «place». C’est-à-dire que je dois construire un nouveau lieu, de nouveaux sens spirituels et un nouvel esprit. Et cela n’est possible que par la connexion

Mon travail personnel est de faire des efforts pour me connecter aux autres. Et pour cette raison, je choisis des gens qui peuvent m’aider, ils sont appelés « le groupe. » Ainsi, il y a à la fois un travail personnel et un travail dans le groupe, mais essentiellement, il s’agit d’un travail général. C’est parce que je ne peux pas exister sans eux, et ils ne peuvent pas exister sans moi : Ceci est la façon dont nous sommes faits depuis le début.

Il n’y a pas d’autre travail que nous connecter et de sentir de nouveaux phénomènes spirituels à l’intérieur de cette connexion. Dans la mesure où je veux attacher à moi leur désir intérieur, je corrige mon désir. En fait, mon récipient spirituel existe au-delà de mon «moi», dans tous les autres.

Je dois réunir ce qui semble être séparé et loin de moi selon ma perception, obscurcie par le mur de mon égoïsme, de mon envie, de ma haine et de mon ambition, c’est-à-dire par mon désir de dominer les autres, de mépriser tout le monde, de faire de ce désir une loi et de de l’utiliser.

Ainsi mon ego me montre délibérément les différentes formes de mon éloignement et de négligences envers un autre être humain, de sorte que je construise un pont d’amour vers lui. Et plus j’avance, plus je sentirai que je méprise les autres, que je les repousse, et que je veux les utiliser dans mon propre bien.

Je le fais avec plaisir ou je vois que cela est tout simplement nécessaire, et je souffrirai, si je n’utilise pas autrui. Nous sommes mis dans ces états et placés devant la nécessité d’utiliser l’autre et de le négliger, pour nous sauver de nos problèmes. En attendant, je dois réaliser que tout cela est juste un exercice ou une blague, au-dessus duquel ou de laquelle je dois m’élever, afin de le ou la surmonter et afin de me connecter aux autres, à savoir au-dessus de lui ou d’elle.

La force égoïste m’amène à un état de désespoir total : «Regarde, si tu ne causes pas de dommages à d’autres, tu ne seras pas capable d’exister ! » Tout notre travail est de nous élever au-dessus de notre égoïsme. C’est pourquoi ce principe est exprimé dans les termes généraux suivants : «Aime ton prochain comme toi-même » au-dessus de la jalousie et de la haine, au-dessus du désir d’utiliser d’autres.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 29/08/2011, n°121 Shamati

Il nous est facile de revenir

Dr. Michael LaitmanConsidérant l’état actuel du monde, notre avancement sera rapide. Vous pouvez voir à travers les journaux à quelle vitesse les choses s’accélèrent. Nous allons traverser cette période rapidement, car le monde a également besoin que nous avancions. C’est pourquoi nous devons déployer tous nos efforts pour rester sur notre chemin et ne pas en dévier.

Aujourd’hui, le travail que nous faisons au niveau local et la diffusion de masse sont extrêmement importants. Si vous établissez une connexion avec quelqu’un, afin de lui donner, toutes les phases nécessaires passeront rapidement à travers vous. Je m’adresse à tous nos groupes en Israël et recommande fortement à tous qu’ils s’engagent dans un travail de diffusion. C’est le sujet sur lequel le Baal HaSoulam et tous les kabbalistes écrivent. Même sans eux, nous voyons qu’il n’y a pas d’autre moyen. C’est le seul moyen que nous ayons de pouvoir révéler la réalité supérieure.

La correction des 613 désirs, de la réception au don, est notre travail. Tout le reste est une couverture, des habitudes nécessaires en période d’exil. Cependant, la méthode actuelle, appliquée initialement, est la correction intérieure. Nous l’appliquions jusqu’à ce que nous tombions du degré de l’amour fraternel à une haine gratuite, du temps de Rabbi Akiva. Depuis cette époque, nous avons gardé en nous les Reshimot, les gènes spirituels, et il nous est ainsi facile de revenir.

C’est pourquoi on a pour nous des exigences ; c’est pourquoi le monde entier exerce sur nous des pressions. Sans savoir ce que c’est, ils estiment que le problème réside précisément en nous. Par conséquent, nous devons agir aussi vite que possible, car c’est le seul moyen d’éviter tous les ennuis. Nos voisins viendront nous aider, au lieu de nous bombarder avec des roquettes. C’est exactement ainsi que les choses vont se passer, et les kabbalistes l’ont écrit. Essentiellement en nous mettant la pression, nos ennemis servent à nous faire réfléchir à la vie.

Nous devons nous rappeler que tout vient d’une Force unique, qu’il n’y a rien en dehors du Créateur. Et nous devons réagir à ce qui se passe en accord avec Lui. A quoi sert de crier et de se chamailler ? Où en est la correction ? Notre seule correction est de nous unir et de devenir «la lumière des nations», afin d’éclairer le chemin pour le monde entier vers la correction.

Aujourd’hui tout le monde est impuissant, et les esprits les plus brillants ne savent pas quoi faire. A savoir, aujourd’hui, notre heure est venue. Après avoir terminé notre travail, nous mériterons le respect universel et la gratitude. Par conséquent, nous devons diffuser d’avantage, expliquer plus, et montrer l’exemple. Nous entrons dans une période de Kabbale pratique, dont toute l’essence est la correction de l’humanité.

De la 5ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 09.09.2011  , « La Nation »

Amour et haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la frontière entre suivre vos conseils et vous adorer aveuglement?
Réponse: La ligne est l’analyse critique. Une personne qui fonctionne correctement n’est pas d’accord avec l’enseignant et sent une haine, un antagonisme, et un mépris total pour lui, mais en même temps, elle surmonte cela, elle s’élève au-dessus d’elle-même, et accepte les instructions de l’enseignant du fond de son cœur, en s’annulant complètement devant l’enseignant.

Un adorateur n’a qu’un côté de la médaille : Il s’abaisse sans aucune critique. Il fuit, comme le feu, toute pensée négative. Mais, ce n’est pas le cas pour nous. Cela ne signifie pourtant pas non plus que l’on doive essayer de provoquer artificiellement une protestation et une répulsion interne.

Commencez simplement à vous rapprocher de votre prochain, et vous verrez combien vous le haïssez. La haine doit s’exprimer en même temps que le besoin d’amour. Sinon la haine ne sera pas créative. Nous ne l’inventons pas, elle arrive d’elle-même.

C’est là que réside la vérification : l’amour et la haine agissent ensemble, parallèlement, tandis qu’une personne travaille dans la ligne médiane, au-dessus de ces deux sentiments.

De la leçon du 09/09/11, Les Écrits de Rabash